Doudelainville est une commune française située dans le département de la Somme, en région Hauts-de-France.
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Doudelainville | |
![]() La mairie-école. | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Hauts-de-France |
Département | Somme |
Arrondissement | Abbeville |
Intercommunalité | CA de la Baie de Somme |
Maire Mandat |
Rémy Boutroy 2020-2026 |
Code postal | 80140 |
Code commune | 80251 |
Démographie | |
Gentilé | Doudelainvillois[1] |
Population municipale |
351 hab. (2019 ![]() |
Densité | 70 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 50° 00′ 09″ nord, 1° 46′ 16″ est |
Altitude | Min. 69 m Max. 121 m |
Superficie | 4,99 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Abbeville (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Gamaches |
Législatives | 3e circonscription de la Somme |
Localisation | |
modifier ![]() |
Le village est implanté à l'ouest du département, au croisement de l'axe nord-sud reliant Huppy (direction Abbeville) à Fresnes-Tilloloy (direction Oisemont) par la route départementale RD 25 et de l'axe est-ouest reliant virtuellement Gamaches à Airaines.
Depuis le , la commune fait partie du parc naturel régional Baie de Somme - Picardie maritime.
En 2019, la localité est desservie par la ligne d'autocars no 20 (Oisemont - Abbeville) du réseau Trans'80, Hauts-de-France, les jours du marché d'Abbeville, le mercredi et le samedi[2].
![]() |
Huppy | Limeux | ![]() | |
Saint-Maxent | N | Vaux-Marquenneville | ||
O Doudelainville E | ||||
S | ||||
Fresnes-Tilloloy |
Doudelainville est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Abbeville, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 73 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[6],[7].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (90,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (90,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (74,3 %), prairies (16 %), zones urbanisées (6,4 %), forêts (3,1 %), zones agricoles hétérogènes (0,3 %)[8].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[9].
Hariulfe mentionne la forme latinisée Dulciniane vallis villa dans sa chronique centuloise en 1088.
Dans le cartulaire de Bertaucourt, Dodelanivilla est mentionné de 1109 à 1147.
Dès 1165, dans le cartulaire de Selincourt, Doudelainville est produit par Thierry, évêque d'Amiens[10].
Le nom de Doudelainville est composé bien entendu du nom Doudelain, sans doute un seigneur ou gros propriétaire de l'époque franque mérovingienne ou carolingienne, suivi du terme villa « grand domaine ».
Un nom reconstitué þeudilaz dérivé de *þeuda « nation » en germanique et composé à l'accusatif ou au datif *þeudilam-villa « villa du dénommé þeudilaz » serait la source du nom. Beudilaz est une forme très ancienne qui en langue franque avait déjà évolué en *diutilas car le franc avait déjà perdu le son þ équivalent à th en anglais et imprononçable pour nous et sans aucun doute pour les Gallo-romains.
Ce nom a évolué en Doudelain à partir de *diutilam-villa comme expliqué précédemment.
Beudilaz est en fait une forme diminutive dérivée d'un nom en *þeuda « nation » suivi d'un second terme qui est ici inconnu. Ce second terme pouvait être très divers comme þeuda-harðr « nation-fort » qu'on retrouve dans le nom de famille Doudard. Un homme nommé þeuda-harðr pouvait être appelé *þeudilaz comme aujourd'hui on a justement la variante Doudet ou Doudeau en face de Doudard. Notons que le nom de famille Doudelain est introuvable aujourd'hui, ce qui pourrait confirmer que le -Ain de Doudelain est un suffixe grammatical. Le mystère reste à découvrir.[réf. nécessaire]
En 1311, la seigneurie de Dondelinville comprenait 6 journaux de bois et 103 journaux de terre. Elle disposait également d'un manoir.
Les troupes de Charles le Téméraire brûlent le village en 1472.
En 1584, subsiste une « motte de terre » sur laquelle a été édifié un château démoli par les guerres.
Warcheville, lieudit autrefois rattaché à la paroisse de Saint-Maxent, passe dans la commune de Doudelainville à la Révolution.
La commune se trouve dans l'arrondissement d'Abbeville du département de la Somme.
Elle faisait partie depuis 1801 du canton d'Hallencourt[11]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.
Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton de Gamaches
Pour l'élection des députés, elle fait partie de la troisième circonscription de la Somme.
Doudelainville était membre de la communauté de communes de la Région d'Hallencourt, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé fin 1995 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.
Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du , qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, cette intercommunalité a fusionné avec ses voisines pour former, le , la communauté d'agglomération Baie de Somme dont est désormais membre la commune.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1819 | 1821 | Carpentier | ||
1821 | 1831 | Benoît Auguste Saunier | ||
1832 | 1851 | François Ducrocq | ||
1851 | 1870 | A. Poiret | ||
1870 | 1888 | Napoléon Boidart | ||
1888 | 1925 | Adolphe Anatole Boyenval | ||
1925 | 1953 | Alphonse Crampon | ||
1953 | 1959 | René Lespinasse | ||
1959 | mars 2001 | Serge Boutroy[12] | ||
mars 2001 | En cours (au 8 octobre 2020) |
Rémy Boutroy | LR | Agriculteur retraité, fils de Serge Boutroy Réélu pour le mandat 2020-2026[13],[14],[15] |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[16]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[17].
En 2019, la commune comptait 351 habitants[Note 3], en augmentation de 6,36 % par rapport à 2013 (Somme : −0,2 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
431 | 353 | 489 | 415 | 545 | 544 | 524 | 532 | 506 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
469 | 469 | 450 | 435 | 443 | 413 | 393 | 385 | 385 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
387 | 395 | 371 | 335 | 314 | 317 | 296 | 291 | 298 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2004 | 2006 | 2009 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
302 | 287 | 234 | 213 | 188 | 194 | 206 | 215 | 306 |
2014 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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328 | 351 | - | - | - | - | - | - | - |
En matière d'enseignement primaire, les communes de Doudelainville, Vaux-Marquenneville, Citerne, Huppy et Frucourt sont associées au sein d'un regroupement pédagogique concentré (RPC) dont le siège est à Huppy[19]. L'école locale a fermé en 2003.
Au XVIIe siècle, Charles-Michel de Monthomer, est seigneur de Daméraucourt, de Frucourt, de Doudelainville, de Warcheville et de Saint-Martin. Son blasonnement est « d'azur à la fasce d'or, accompagnée de dix besants du même, 4 en chef, et 3, 2 et 1 en pointe. » Son épouse est alors Madeleine De Vassé dont le blasonnement est « d'or à trois fasces d'azur. »[22].
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