Fresnes-Tilloloy (ou Fresne-Tilloloy[1] comme l'indique le panneau à l'entrée du village) est une commune française située dans le département de la Somme, en région Hauts-de-France.
Ne doit pas être confondu avec une autre commune de la Somme, Tilloloy, relevant, elle, du canton de Roye.
Pour les articles homonymes, voir Fresnes et Tilloloy.
Cet article est une ébauche concernant une commune de la Somme.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment?). Le bandeau {{ébauche}} peut être enlevé et l’article évalué comme étant au stade «Bon début» quand il comporte assez de renseignements encyclopédiques concernant la commune. Si vous avez un doute, l’atelier de lecture du projet Communes de France est à votre disposition pour vous aider. Consultez également la page d’aide à la rédaction d’un article de commune de France.
Consultez la liste des tâches à accomplir en page de discussion.
Fresnes-Tilloloy
Le panneau ne respecte pas l'orthographe officielle.
Ce village se trouve dans le Vimeu, en Picardie-Maritime[2].
Implanté à l'ouest du département, au croisement de l'axe nord-sud reliant Abbeville à Senarpont (la route départementale 25 «RD 25» traversant le village en est aussi la rue principale) et celui, plus virtuel, allant du Tréport à Amiens, Fresnes-Tilloloy est juste à mi-chemin entre Gamaches et Airaines.
Par la route, Oisemont se trouve à 3,5 km, Abbeville à 18 km (20 min), et Amiens à 45 km (1 h)[3].
Quartiers, hameaux, lieux-dits et écarts
Selon la carte de Cassini[4] publiée en 1757, deux hameaux se succédaient du nord au sud: «Fresnes» et «Tilloloy».
Aujourd'hui, on trouve les désignations suivantes dans la commune:
au nord: Au Bout de Fresne;
à l'est: le Village; la Vallée de Vaux; Au bout de la rue Neuve;
au sud: les Quarante; Au Chemin de l'Hôpital; les Vingt-Quatre;
à l'ouest: le Fief; les Dix-Sept;
au nord-ouest: la vallée de Saint-Maxent; Au Chemin de Saint-Maxent;
lieu-dit le Fief[5]: aussi appelé le Malacquis, la légende raconte qu'à l'Époque féodale, un seigneur «profita» d'une jeune habitante du village et que de cette aventure naquit un enfant. Il fut considéré comme «un mal-acquis»[6];
la rue Principale: comme beaucoup de villages dits longilignes, la rue Principale est la Grande rue autour de laquelle ont été construites la majeure partie des habitations;
la rue d'Abbeville: cette rue ne va pas à Abbeville mais vers Cerisy-Buleux. Elle porte néanmoins ce nom car avant la construction de la route départementale, les marchands de bestiaux passaient par cette voie pour emmener leur bétail au marché d'Abbeville. À l'époque, certains chemins étaient plus praticables que d'autres;
au chemin de l'Hôpital: cette voie menait vers la maladrerie édifiée à Oisemont par les Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem.
Fresnes-Tilloloy est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[10],[11],[12].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Abbeville, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 73 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[13],[14].
Occupation des sols
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (92,6% en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (100%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
terres arables (81,5%), prairies (8%), zones urbanisées (7,4%), zones agricoles hétérogènes (3,1%)[15].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[16].
Morphologie urbaine
La majorité des habitations se sont implantées le long d'un axe principal. Fresnes-Tilloloy a les caractéristiques d'un village-rue.
Logements
Cette section doit être actualisée.
Des passages de cette section sont obsolètes ou annoncent des événements désormais passés. Améliorez-la ou discutez-en.
En 2009, le nombre total de logements dans la commune était de 73[17].
Parmi ces logements, 80,1% étaient des résidences principales, 15,6% des résidences secondaires et 4,3% des logements vacants. Ces logements étaient pour 98% d'entre eux des maisons individuelles et il n'y avait pas d'appartements[18].
La proportion des résidences principales, propriétés de leurs occupants était de 79,73%[19].
Toponymie
Le village a pu être noté parfois Fresne-Tilloloy (sans «s») (comme en 1753, contrairement à la «carte de Cassini» de 1757, ou plus récemment, en 1933, dans l' «annuaire administratif et statistique de la Somme»). Le «s» serait dû à une erreur administrative du département. L'erreur a été reproduite au bulletin des lois de 1801[1].
La graphie «Fresnum» est attestée en 1207. Cependant, le village est aussi appelé Fraisneium en 1232 et Fresne-en-Vimeu au XVIIIesiècle.
La graphie «Tilleloy» est, elle, attestée en 1237 puis transformée en Tilloloy-en-Vimeu au XVIIIesiècle[20].
Il est à noter que Tilloloy s'écrivait aussi en 1373: Thillolay[21] et ensuite Thilloloy dans d'autres textes; ce, jusqu'à l'approche de la Révolution française.
Étymologiquement, Fresnes et Tilloloy étaient probablement des lieux plantés de frênes et de tilleuls.
Dans la langue picarde, Fresne-Tilloloy s'écrit: Fréné Tilloloè.
Histoire
Des origines à la chute de l'Ancien-Régime
Fresnes-Tilloloy doit être d'origine gauloise et gallo-romaine puisqu'y furent trouvés des débris de fondations, des pierres de taille, attestant de constructions ayant existé jadis le long de la voie romaine dite chaussée Brunehaut qui sépare aujourd'hui la localité du bourg d'Oisemont[22].
En , Édouard III, roi d'Angleterre, après avoir quitté l'hospice d'Oisemont où il était logé, a dû traverser Fresnes-Tilloloy, accompagné du traître Gobin Agache qui le conduisit au gué de Blanquetaque, avant de remporter la bataille de Crécy[23].
En 1459, Fresnes et Tilloloy avaient chacun un vicaire qui dépendait de l'église paroissiale d'Oisemont[réf.nécessaire].
Au commencement du XVIesiècle, Jean de Béthencourt aurait été seigneur de Fresnes[22].
Selon l'aveu de 1660, la seigneurie de Fresnes consistait en «un château, avec haute et basse cour, colombier, écuries, granges, bergeries, jardin, pourpris, bois, petite garenne et pâtures, le tout contenant 80 journaux, et 135 journaux de terre. Elle était mouvante de l'évêché d'Amiens.»[24].
Chevalier, Sieur de Tilloloy-Vaux-Arleux et autres
1789
1800
François-Marie-Ferdinand de Riencourt
marquis
Au cours du XVIIIesiècle, une épidémie de peste sévit dans le village. Sur les 269 habitants, seuls 69 survécurent à ce terrible fléau. Depuis, tous les ans, un pèlerinage était effectué au mois de mai en l'église de Notre-Dame-de-la-Délivrance à Blangy-sur-Bresle. Ce pèlerinage prit fin vers 1970. Seul, l'arbre à loques de Senarpont en rappelle le souvenir.
1757, publication de la carte de Cassini[4], les deux hameaux se succédaient du nord au sud: «Fresnes» et «Tilloloy».
Depuis la Révolution de 1789
Les communes de Thilloloy et de Fresnes, instituées lors de la Révolution française, fusionnent entre 1790 et 1794 pour former celle de Fresnes-Thilloloy[1].
En 1797, création de l'école de Fresnes-Thilloloy.
La commune ne paraît pas avoir été éprouvée pendant les invasions de 1814-1815. Durant la guerre franco-allemande de 1870, les Allemands occupèrent le village du au . Leurs réquisitions, tant en nature qu'en argent, s'élevèrent à 7 500 francs de l'époque[22]. On déplora une seule victime parmi les jeunes gens ayant combattu pendant cette année terrible: elle disparut sans qu'on sache où elle périt[22].
La vieille église, enclose dans une propriété privée, a été démolie et rebâtie ailleurs entre 1860-1870. Une école neuve, construite en 1880, remplaça l'ancien local scolaire exigu et malsain. La plupart des anciennes chaumières disparurent pour faire place à des habitations «sinon élégantes, du moins confortables». C'est ainsi qu'au cours du XIXesiècle, Fresnes-Tilloloy s'est beaucoup embelli, que le bien-être de ses habitants put s'accroître et que l'instruction s'est considérablement développée[22].
En 1899, la commune comptait trois anciens militaires médaillés (qui avaient fait respectivement les campagnes de Crimée, d'Italie et du Mexique)[22].
Au début du XXesiècle, une usine de textile, forte d'une dizaine d'employés, avait pour activité principale le filage et le tissage de rideaux[20]. Cette entreprise n'existe plus.
En 1936, on dénombrait 40 cultivateurs, puis 22 fermes jusqu'aux années 1980. En 2008, on ne comptera plus que deux fermes[20].
Lors de la Seconde Guerre mondiale, des bases de lancement de missiles V-1, basés à Vaux-Marquenneville et Neuville-au-Bois, se situaient à proximité du village. Le , le village sera touché par un bombardement qui les visait[20].
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
La commune se trouvait jusqu'en 2009 dans l'arrondissement d'Amiens du département de la Somme. De 2009 à 2016, elle est intégrée à l'arrondissement d'Abbeville, avant de réintégrer le l'arrondissement d'Amiens[32]. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 2012 de la troisième circonscription de la Somme.
Elle faisait partie depuis 1793 du canton d'Oisemont[1]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est intégrée au canton de Poix-de-Picardie.
Fresnes-Tilloloy fait partie dans l'ordre judiciaire du ressort du tribunal d'instance d'Abbeville, du tribunal de grande instance, du tribunal pour enfants, du conseil de prud'hommes, du tribunal de commerce d'Amiens, qui relèvent tous de la cour d'appel d'Amiens.
Dans l'ordre administratif, la commune relève du tribunal administratif d'Amiens et de la cour administrative d'appel de Douai[33].
Intercommunalité
La commune était membre de la petite communauté de communes de la Région d'Oisemont (CCRO), créée au .
Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du , qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, la préfète de la Somme propose en un projet de nouveau schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) qui prévoit la réduction de 28 à 16 du nombre des intercommunalités à fiscalité propre du département.
Ce projet prévoit la «fusion des communautés de communes du Sud-Ouest Amiénois, du Contynois et de la région d'Oisemont», le nouvel ensemble de 37 412 habitants regroupant 120 communes[34],[35]. À la suite de l'avis favorable de la commission départementale de coopération intercommunale en [36], la préfecture sollicite l'avis formel des conseils municipaux et communautaires concernés en vue de la mise en œuvre de la fusion[37].
La communauté de communes Somme Sud-Ouest (CC2SO), dont est désormais membre la commune, est ainsi créée au [38].
Le traitement et la distribution de l'eau potable est assurée pal le SIAEP de Frucourt[39], et la distribution d'électricité est assurée par la Fédération Départementale d'Énergie de la Somme, créée en 2015 et qui succède au SIER du sud-Vimeu[40].
Tendances politiques et résultats
Cette section doit être actualisée.
Des passages de cette section sont obsolètes ou annoncent des événements désormais passés. Améliorez-la ou discutez-en.
Résultat de scrutins dans la commune:
Élections présidentielles, résultats du deuxième tour
Présidentielle de 2002[41], résultats du second tour: 77,9% pour Jacques Chirac (RPR), 22,1% pour Jean-Marie Le Pen (FN), 90,4% de participation.
Présidentielle de 2007[42], résultats du second tour: 55,45% pour Ségolène Royal (PS), 44,55% pour Nicolas Sarkozy (UMP), 89,74% de participation.
Présidentielle de 2012[43], résultats du second tour: 59,41% pour François Hollande (PS), 40,59% pour Nicolas Sarkozy (UMP), 91,53% de participation.
Élections législatives, résultats du deuxième tour
Élections législatives françaises de 2002[44], résultats du second tour: 55,56% pour Vincent Peillon (PS), 44,44% pour Jérôme Bignon (UMP), 82,4% de participation.
Élection législative française de 2007[45], résultats du second tour: 52,08% pour Jérôme Bignon (UMP), 47,92% pour Vincent Peillon (PS).
Élection législative française de 2012[46], résultats du second tour: 50% pour Jean-Claude Buisine (PS), 50% pour Jérôme Bignon (UMP), 69% de participation.
Élections cantonales puis départementales
Élections cantonales françaises de 2008[47], 50% pour Jérôme Bignon (UMP), 19,61% pour Michel Quignon (DVG), 87,2% de participation.
Administration municipale
Le nombre d’habitants de la commune étant compris entre 100 et 500, le nombre de membres du conseil municipal est de 11[48].
Articles connexes: Histoire du recensement de la population en France et Démographie de la France.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[53]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[54].
En 2019, la commune comptait 204 habitants[Note 3], en augmentation de 6,25% par rapport à 2013 (Somme: −0,2%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
280
248
260
289
280
286
259
248
284
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
273
280
290
265
264
265
257
253
271
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
270
257
234
207
194
196
173
169
172
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2005
2006
2010
147
134
130
134
130
137
136
135
172
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2015
2019
-
-
-
-
-
-
-
198
204
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[1] puis Insee à partir de 2006[55].)
Histogramme de l'évolution démographique
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement jeune.
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 42,7%, soit au-dessus de la moyenne départementale (36,4%). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 22,6% la même année, alors qu'il est de 26,0% au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 106 hommes pour 98 femmes, soit un taux de 51,96% d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,51%).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[56]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,9
90 ou +
2,0
2,8
75-89 ans
5,1
16,0
60-74 ans
18,4
11,3
45-59 ans
11,2
22,6
30-44 ans
24,5
11,3
15-29 ans
12,2
34,9
0-14 ans
26,5
Pyramide des âges du département de la Somme en 2018 en pourcentage[57]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,6
90 ou +
1,7
6,3
75-89 ans
9,2
16,6
60-74 ans
17,4
20,1
45-59 ans
19,3
18,3
30-44 ans
17,7
19,4
15-29 ans
18
18,7
0-14 ans
16,7
Enseignement
Cette section ne cite pas suffisamment ses sources(juin 2017).
Pour l'améliorer, ajoutez des références de qualité et vérifiables (comment faire?) ou le modèle {{Référence nécessaire}} sur les passages nécessitant une source.
Fresne-Tilloloy fait partie d'un regroupement pédagogique intercommunal (RPI) avec les villages de Forceville-en-Vimeu (maternelle), de Neuville-au-Bois (CP, CE1) et de Fontaine-le-Sec (CE2, CM1, CM2).
Ce regroupement scolaire faisait partie des treize sites (26 classes) gérés par la communauté de communes de la Région d'Oisemont (C.C.R.O.). Au , la compétence scolaire est du ressort de la communauté de communes Somme-Sud-Ouest.
Depuis , la classe de Fontaine-le-Sec a été rouverte. La réhabilitation a coûté 84 000 €, cette classe ayant été fermée en 2004/2005.
Une garderie ainsi qu'un club de jeux gratuits (deux soirs par semaine) sont organisés à Forceville-en-Vimeu, financés par la C.C.R.O..
Pour les écoles, un transport scolaire est effectué matin-midi-soir du lundi au vendredi, matin-midi les mercredis et samedis, et matin-soir du lundi au vendredi pour le collège d'Oisemont et le lycée d'Abbeville.
Cette section ne cite pas suffisamment ses sources(juin 2017).
Pour l'améliorer, ajoutez des références de qualité et vérifiables (comment faire?) ou le modèle {{Référence nécessaire}} sur les passages nécessitant une source.
La fête du village se déroule le premier dimanche du mois d'août, une réderie (brocante, vide-grenier) est organisée pour l'occasion.
Des animations pour les enfants du village sont organisées, avec le concours de «l'Association des Jeunes», comme la remise des cadeaux pour Noël, Halloween, Pâques…
Toutes les commémorations officielles sont célébrées.
Santé
Les centres hospitaliers d'Abbeville et d'Amiens accueillent les patients du secteur.
Sports
Les amateurs d'activités sportives se joignent aux clubs des environs comme Oisemont...
Médias
Le quotidien régional, Le Courrier picard et les hebdomadaires régionaux, L'Éclaireur du Vimeu et l'Informateur, relatent les informations locales.
La commune est en outre dans le bassin d’émission de la chaîne de télévision France 3 Picardie.
L'information institutionnelle est assurée par plusieurs publications périodiques: le bulletin du conseil départemental de la Somme, Vivre en Somme.
Cultes
La commune fait partie de l'ensemble paroissial catholique d'Oisemont au sein du diocèse d'Amiens[réf.nécessaire].
Liste des ecclésiastiques catholiques liés à la commune
Cette section ne cite pas suffisamment ses sources(juin 2017).
Pour l'améliorer, ajoutez des références de qualité et vérifiables (comment faire?) ou le modèle {{Référence nécessaire}} sur les passages nécessitant une source.
Liste des prêtres ayant desservi Fresnes-Tilloloy de 1696 à 1818
Fresnes-Tilloloy relève de la gendarmerie d'Oisemont[58].
Internet
Le village est connecté à l'ADSL et a pour réseau: Internet ADSL-Central Oisemont-Répartition 80606 OIS-OIS80[réf.nécessaire].
Économie
Éoliennes de Fresnes-Tilloloy.
Revenus de la population
Cette section doit être actualisée.
Des passages de cette section sont obsolètes ou annoncent des événements désormais passés. Améliorez-la ou discutez-en.
En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 21 366€[59].
Emploi
Cette section doit être actualisée.
Des passages de cette section sont obsolètes ou annoncent des événements désormais passés. Améliorez-la ou discutez-en.
En 2009, la population de Fresnes-Tilloloy se répartissait ainsi: 79,8% d'actifs et 20,2% d'inactifs dont 11,5% de retraités et 1,9% d'élèves, d'étudiants et de stagiaires non rémunérés[60].
Le taux de chômage était de 10,8%, supérieur à celui de 1999 (5,7%)[61].
Entreprises et commerces
En 2011, exercent un podologue, des maçons, un menuisier, une société d'ambulances, une assistante maternelle, deux cultivateurs-agriculteurs, mais il n'y a plus aucun commerce.
Parc éolien: Fresne-Tilloloy héberge, avec les communes de Saint-Maxent et de Doudelainville, un parc de dix éoliennes de deux MégaWatts chacune et ayant une hauteur d'environ 80 m.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
La mairie.
La mairie
La mairie, comme souvent en milieu rural, faisait aussi bien fonction de bâtiment administratif que d'école. L'école restera ouverte jusqu'en 1982[20].
L'église de Fresnes-Tilloloy
L'église initiale, vouée à saint Ouen, fut construite au XIVe puis déplacée vers 1860-1870 et la nouvelle église a été inaugurée en 1887. Bâtie en pierre de taille et brique, couverte en ardoise, «elle renferme une belle contretable à deux piliers et corniches peintes de différentes couleurs, avec un dais en bois au-dessus, sur lequel est peint un Saint-Esprit». Au-dessus du tabernacle se trouve un tableau sur lequel est représenté un crucifix et la Sainte-Vierge d'un côté, et de l'autre saint Ouen (sic).
Près du maître autel, se tiennent deux statues: saint Ouen, en pierre, et saint Nicolas en bois. Le sanctuaire est fermé d'une balustrade de bois.
D'après Me Dargnies, prêtre desservant en 1873, le chœur a 23 pieds de long sur 18 de large, «sans y comprendre deux places faites pour deux chapelles dont l'une sert de sacristie, lesquelles ont chacune six pieds de long sur 18 de large». Trois messes sont alors dites par semaine[62].
En 1871, la cloche de l'église a été bénite par monsieur Bellavoine, curé de Doudelainville. Cette cloche porte les inscriptions suivantes: «Ma marraine est Henriette Josephine Sannier. Mon parrain est Firmin Renouard, doyen de Gamaches». Son poids est de 312 kg[63]. La couverture du clocher a été entièrement rénovée en 2008.
L'autel de l'église.
Façade nord de l'église de Fresnes-Tilloloy.
Le cimetière communal
Le cimetière est situé à l'entrée du village, route principale, en provenance d'Abbeville.
Le , monsieur Acutteler, doyen d'Hallencourt, bénit le cimetière communal en présence de monsieur Duvauchelle, curé de Doudelainville desservant la paroisse[réf.nécessaire].
Le monument aux morts
Le monument aux morts [64] fut construit entre les années 1920 - 1930.
Il comporte douze noms de victimes de la Première Guerre mondiale[Note 4]:
Liste des soldats dont le nom figure sur le monument aux morts
Ces calvaires sont dits «croix monumentales». Il en existe trois: le long de la rue principale (à la limite avec Oisemont, au croisement de la rue Neuve et face à la mairie).
Le château de Fresnes-Tilloloy
C'est une grande demeure du XIXesiècle[27] faisant partie des jardins d'agrément du patrimoine[69].
Plaque de l'école communale.
Portail du cimetière.
Le monument aux morts de Fresnes-Tilloloy.
Le calvaire situé face à la mairie.
Héraldique
Fresne-Tilloloy n'a pas de blason, mais il se peut que le village ait été sous l'égide d'un des blasons d'Amiens[70], de la Somme[71] ou de la Picardie[72] en plus des armoiries du royaume de France et des empires qui se sont succédé.
Fresnes-Tilloloy dans l'annuaire administratif et statistique de la Somme (1933-1936-1945): Cet annuaire concerne l'administration, les communes et d'autres organismes dans la Somme (sociétés, instituts, associations…).
Annuaire général de la ville d'Abbeville, 1924: Cet ouvrage est l'ancêtre du bottin téléphonique actuel
Service vicinal, annexes aux recueils des actes administratifs (1875/1876/1891-1900/1916): Il contient les dépenses liées aux chemins.
Abbé J. Corblet, Hagiographie du diocèse d'Amiens, t.IV, Paris et Amiens, Dumoulin et Prévost-Allo, , 710p. (lire en ligne).
Enquête pontificale de 1373 sur l'Ordre des hospitaliers de St Jean de Jérusalem[74] J.Glenisson & A.M..Legras, 1987 et France Royaliste: Prophétie de St Jean de Jérusalem [75].
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Seuls les douze premiers noms de cette liste (sur fond vert). (Informations recueillies sur les sites «Morts pour la France - Somme»(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire?) (consulté le ) et Historique de Régiments 1914-1918) figurent sur le monument aux morts. Les deux derniers résidaient dans la commune lors de leur mobilisation. Il apparaît, au vu du tableau ci-dessous, que la majorité des tués avait entre 25 et 35 ans et que les années 1915 et 1916 ont été les plus meurtrières.
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
LOG T1M - Évolution du nombre de logements par catégorie sur la fiche Insee de la commune, [lire en ligne].
LOG T2 - Catégories et types de logements sur la fiche Insee de la commune, [lire en ligne].
LOG T7 - Résidences principales selon le statut d'occupation sur la fiche Insee de la commune, [lire en ligne].
Notice géographique et historique réalisée par l'instituteur de Fresnes-Tiloloy, M. Pruvot, 10 juin 1899, Archives départementales de la Somme, Amiens.
René de Belleval, Les fiefs et les seigneuries du Ponthieu et du Vimeu - Essai sur leur transmission depuis l'an 1000 jusqu'en 1789. 352 p., In-4°, Paris, Dumoulin, 1870. (réédité en fac-similé, G. Montfort, 1975).
René de Belleval, Nobiliaire de Ponthieu - Tome I (éd. Lemer, Amiens, 1861), p.49 (mise en ligne sur genealogiequebec.info)
René de Belleval, Nobiliaire de Ponthieu - Tome I (éd. Lemer, Amiens, 1861), p.49 (mise en ligne sur genealogiequebec.info)
Source: La Somme, les 783 communes, septembre 2004, aux éditions Delattre, Grandvilliers (60)
Sources: Opération charles VI ( no1522)
Carla Bozzolo et Hélène Loyau, La Cour amoureuse, dite de Charles VI, vol.2 à 3: Édition critique des sources manuscrites, Léopard d'or, , 278p. (ISBN978-2-86377-109-9, lire en ligne), p.147.
«Arrêté du Préfet de région du 23 décembre 2016 portant modification des limites territoriales des arrondissements de la Somme», Recueil des actes administratifs de la préfecture des Hauts-de-France, no200, , p.321 (lire en ligne[PDF], consulté le ).
Benoît Delespierre, «Intercommunalité: La carte qui fait peur aux élus locaux», Le Courrier picard, (lire en ligne).
«Somme, la CDCI valide des projets de fusion d’ECPI», Décideurs en région, (lire en ligne).
«Arrêté préfectoral du 15 avril 2016 portant projet de périmètre de la communauté de communes issue de la fusion de la communauté de communes du sud-ouest Amiénois, de la communauté de communes du Contynois et de la communauté de communes de la région d'Oisemont», Recueil des actes administratifs de la préfecture de la Somme, nos2016-031, , p.93-95 (lire en ligne[PDF]).
Другой контент может иметь иную лицензию. Перед использованием материалов сайта WikiSort.org внимательно изучите правила лицензирования конкретных элементов наполнения сайта.
2019-2025 WikiSort.org - проект по пересортировке и дополнению контента Википедии