Vienne-la-Ville est une commune française, située dans le département de la Marne en région Grand Est.
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Vienne-la-Ville | |
Carte postale de l'ancienne gare de Vienne-la-Ville. | |
Administration | |
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Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Marne |
Arrondissement | Châlons-en-Champagne |
Intercommunalité | Communauté de communes de l'Argonne Champenoise |
Maire Mandat |
Michel Curfs 2020-2026 |
Code postal | 51800 |
Code commune | 51620 |
Démographie | |
Population municipale |
173 hab. (2019 ) |
Densité | 23 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 10′ 04″ nord, 4° 51′ 38″ est |
Altitude | Min. 122 m Max. 170 m |
Superficie | 7,48 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Sainte-Menehould (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton d'Argonne Suippe et Vesle |
Législatives | Quatrième circonscription |
Localisation | |
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La commune est située au confluent de l'Aisne et de la Bionne. Le point le plus haut est au lieu-dit Moilemont, 170 mètres, tandis que le point le plus bas suit la vallée de l'Aisne jusqu'à 122 mètres. Elle voit aussi confluer à cette altitude (122 mètres), au nord de la commune, près du lieu-dit les Montants de la Cerisie, la Biesme autre affluent de l'Aisne.
Servon-Melzicourt | Saint-Thomas-en-Argonne | |
Berzieux | Vienne-le-Château | |
Courtémont | La Neuville-au-Pont | Moiremont |
Vienne-la-Ville est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Sainte-Menehould, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 50 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[4],[5].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (86,1 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (86,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (39,6 %), terres arables (33 %), zones agricoles hétérogènes (13,5 %), forêts (9,3 %), zones urbanisées (4,6 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Le site est mentionné dès l'antiquité sous le nom de Axuena au IIIe s.[8], puis dans l'expression apud Viennam en 898[9], nom que la ville conserve par la suite sous diverses formes.
Les attestations suivantes sont extraites du Dictionnaire topographique du département de la Marne[10]
Viasne super Axonam fluviutm; 1062 (cart. de Touss. f° 1 v°).
Viaaxona, 1131-1142 (Touss. c. 1).
Viasna,1210 (Moiremont, c. 12).
Viaxona, 1290 (Touss. c. 7).
Viaine, 1311 (Moiremont c. 12).
Viasona, 1346 (Varin, arch. adm. de Reims, t. II, p. 633).
Viayne, 1389 (arch. nat. P 183, 58).
Viaxne, 1409 (Moiremont, c. 12).
Vyayne-la-Ville, t446 (Touss. c. 7).
Viesne, 1451 (Moiremont, c. 12).
Vixane, 1452 (ibid.).
Viaine-la-Ville, 1457 (Moiremont, c. 12).
Viaxne-la-Vile, 1475 (ibid.).
Viaxona villa,1508 (ibid. ).
Viaisne-la-Ville, 1510 (arch. nat. Q1 658).
Viaixne-la-Ville, 1534 (Touss. c. 7).
Viesne, Vienne-la-Ville, 1538 (ibid.).
Vyaisne, XVIe se (ibid.).
Le cas de Vienne-la-Ville (Marne) s’explique de la façon suivante : Cette station mentionnée par l’itinéraire d’Antonin porte le nom de la rivière, Axona, l’Aisne, et se situe à l’endroit où la voie romaine de Durocortorum (Reims) à Diuiodurum (Metz) la franchit, probablement au lieu-dit Bongué. Le Uicus Axona > Vi Asne > Viasna, à l’origine du nom Vienne, s’est développé ensuite sur ce site, tandis que Vienne-le-Château, agglomération plus tardive a emprunté son nom Viasna à Vienne-la-Ville[11]
Au cours de la Révolution française, la commune porta provisoirement le nom de Vienne-sur-Aisne[12].
Proche de la ligne de front pendant la Première Guerre mondiale.
Pendant la Seconde Guerre mondiale le pont sur la Bionne a été détruit par les Allemands pendant leur retraite.
Par décret du , l'arrondissement de Sainte-Menehould est supprimée et la commune est intégrée le à l'arrondissement de Châlons-en-Champagne[13].
La commune, antérieurement membre de la communauté de communes du canton de Ville-sur-Tourbe, est membre, depuis le , de la CC de l'Argonne Champenoise.
En effet, conformément au schéma départemental de coopération intercommunale de la Marne du [14], cette communauté de communes de l'Argonne Champenoise est issue de la fusion, au , de :
Les communes isolées de Cernay-en-Dormois, Les Charmontois, Herpont et Voilemont ont également rejoint l'Argonne Champenoise à sa création[15].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1904 | 1940 | Alexandre Edmond Michel | ||
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1992 | En cours (au 4 juillet 2014) |
Michel Curfs | UMP[16] | Réélu pour le mandat 2014-2020[17],[18] |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[19]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[20].
En 2019, la commune comptait 173 habitants[Note 3], en augmentation de 2,37 % par rapport à 2013 (Marne : −0,55 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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360 | 420 | 444 | 502 | 616 | 639 | 632 | 586 | 518 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
482 | 499 | 504 | 459 | 470 | 434 | 428 | 415 | 415 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
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402 | 379 | 411 | 340 | 369 | 309 | 286 | 265 | 245 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 |
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191 | 181 | 182 | 184 | 177 | 176 | 189 | 177 | 173 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
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173 | - | - | - | - | - | - | - | - |
L'église Saint-Maurice a été construite au milieu du XVIe siècle. En mauvais état, elle est reconstruite en 1819 par l'architecte Barthélémy Jean Laidebeur. La majeure partie de l'édifice est détruite lors de la Première Guerre mondiale, à l'exception de la façade et du clocher. Elle est à nouveau reconstruite et inaugurée en 1931[22]. On y trouve un bas-relief du XVIIe siècle représentant le Christ et la Samaritaine, qui est classé au titre des objets monuments historiques[23].
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