Vienne-le-Château est une commune française, située dans le département de la Marne en région Grand Est.
Pour les articles homonymes, voir Vienne.
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Vienne-le-Château est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Sainte-Menehould, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 50 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[4],[5].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (86,3% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (86,4%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
forêts (86,3%), terres arables (8%), prairies (4,2%), zones urbanisées (0,8%), zones agricoles hétérogènes (0,6%)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Lieux-dits, hameaux et écarts
Sont mentionnés en gras les lieux-dits devenus célèbres lors de la guerre 1914-1918:
Au-dessus du champ Tarelle, Au-dessus du Pont des Morts, Au-dessus du Ronchamp, Bagatelle, Bois Communaux Des Hauts Batis, Communaux de Vienne La Ville, Derrière les Enclos, Houyette, La Barraque Thomas, La Basse Placardelle, La Belle Epine, La Bretonne, La Caboche, La Cane, La Cane Des Hauts Batis, La Cannetiere, La Côte Barelle, La Côte Blanche, La Côte des Bois, La Côte Gilet, La Croix Gentin, La Culée Burgos, La Doree, La Filainerie, La Fontaine Moreau, La Fortelle, La Grande Corvée, La Grande Mite, La Gruerie, La Guernette, La Haie des Mouches, La Harazée, La Justice, La Louisonne, La Normandie, La Noue Boudet, La Noue des Diables, La Noue des Morts, La Noue La Truie, La Patte d'oie, La Petite Décharge, La Placardelle, La Râpe des Broies, La Râpe Madame, La Renarde, La Réserve, La Scierie, La Taille des Puits, La Tuilerie, La Vallée Du Ronchamp, La Viergette, La Voyette du Ronchamp, Le Bas de Saint Roch, Le Bas des Meurissons, Le Bois Carré, Le Champ des Balosses, Le Champ des Corbeaux, Le Champ Pérard, Le Champ Tarelle, Le Chemin de la Basse, Le Chemin du Milieu, Le Courru, Le Crochet, Le Fond de La Cane, Le Fossé Des Grandes Eaux, Le Fosse Robin, Le Four de Paris, Le Grand Jardin, Le Grand Raveau, Le Gué des Buses, Le Haut du Courru, Le Haut du Fossé Robin, Le Moulin des Prés, Le Petit Mariage, Le Plain, Le Poirier de la Vierge, Le Pont des Morts, Le Pré de Han, Le Ronchamp Le Trou le Loup, Le Trou Perlin, Le Village, Les Basses Terres, Les Bois Communaux, Les Bois des Hauts Batis, Les Bois Parant, Les Bois Varin, Les Carrières, Les Étiquets, Les Étiquets des Hauts Batis, Les Grands Hairemonts, Les Hairemonts, Les Hauts Batis, Les Jardins du Grand Raveau, Les Jardins du Moulin, Les Longues Roies, Les Meurissons, Les Rousselets, Les Tommelles, Plaisance, Pont à l'aune, Saint Roch, Sarra, Royon: ancienne maladrerie figurant encore sur la carte de Cassini, 1208 'Leprosi de Roium, Roiuns' (Cartulaire de Moirempont, f° 416 r°), 'Roion', 1210 (ibid, C 12), 'Royon' 1392 (Arch. Nat., P 183, 73) (282), actuellement signalé comme disparu.
Toponymie
Les attestations suivantes sont extraites du Dictionnaire topographique du département de la Marne[8]:
Viasna, 1074 (Gallia christiana, t. XI, instr. 156).
Castellum Viennense, 1126 (arch. adm. de Reims, t. I, p. 281, note 1).
Vianna, 1150 (dioc. anc. de Châl. t. I, p. 398).
Castrum Viennense, 1154 (ibid..t. I, p. 329).
Vienna, 1176 (pr. de S.-Thomas).
Vienne, Vianne, Viane, Viaisne, v. 1222 (livre des vass. de Champ.).
Viana, Viayne, 1303-1312 (arch. adm. de Reims, t. II p. 1101, 1102).
Vienne-le-Chastel, 1415 (pr. de S.-Thomas).
Vienne-le-Chasteau, 1629 (arch. nat. Q1 661).
La consultation des registres paroissiaux nous donne également aussi d'autre(s) variante(s): Vienne-le-Chastiau, 1675 (arch. com., registre paroissial).
Au cours de la Révolution française, la commune porte provisoirement les noms de Vienne-le-Bourg et de Vienne-sur-Biesme[9].
Vienne-le-Château, agglomération plus tardive, a emprunté son nom Viasna à Vienne-la-Ville, sa voisine.
Habitat et logement
En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 272, alors qu'il était de 275 en 2013 et de 283 en 2008[I 1].
Parmi ces logements, 77,8% étaient des résidences principales, 7,3% des résidences secondaires et 14,9% des logements vacants. Ces logements étaient pour 92,7% d'entre eux des maisons individuelles et pour 6,6% des appartements[I 2].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Vienne-le-Château en 2018 en comparaison avec celle de la Marne et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (7,3%) supérieure à celle du département (2,9%) et à celle de la France entière (9,7%). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 72% des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (71,9% en 2013), contre 51,7% pour la Marne et 57,5 pour la France entière[I 3].
Résidences secondaires et logements occasionnels (en%)
7,3
2,9
9,7
Logements vacants (en%)
14,9
9
8,2
Histoire
Vienne-le-Château dépendait au Moyen Âge du comté puis duché de Bar-le-Duc. À partir du XVIIesiècle et jusqu'à la Révolution française, cette bourgade fait partie du Clermontois, démembrement du Barrois donné aux Condé. Au XVIIIesiècle, la seigneurie appartenait à Catherine de Rougé, duchesse d'Elbeuf, cousine par alliance de Louis XVI, qui fut une bienfaitrice.
Article connexe: Famille de Rougé.
Au XIXesiècle, Vienne-le-Château s'est distinguée par une activité industrielle, en particulier une usine de chaussons. Elle n'a cependant pu obtenir le passage de la ligne ferroviaire Châlons-Verdun.
Vienne-le-Château au tout début du XXesiècle
La Placardelle, rue de l'Égalité.
Rue de Bouzy.
Vue intérieure de l'Usine Fougères,
L'Usine Fougères, sortie des Ateliers
La salle des fêtes,
L'usine hydroélectrique.
Bords de la Biesne
Première Guerre mondiale
Pendant la Première Guerre mondiale, Vienne-le-Château était sur la ligne de front et fut le théâtre des assauts les plus meurtriers de la région. Le 11 novembre 2011, François Hollande s'est rendu à l'ossuaire du Bois de la Gruerie dans le cadre du 93eanniversaire de l'Armistice de 1918[10].
En particulier, le , l'armée allemande parvient, après une forte préparation d'artillerie, a prendre quelques centaines de mètres de tranchées[11]
Le village est considéré comme détruit à la fin de la guerre[12],[13] et a été décoré de la Croix de guerre 1914-1918, le [14].
Articles connexes: Occupation du Nord-Est de la France par l'Allemagne pendant la Première Guerre mondiale et Reconstruction en France et en Belgique après la Première Guerre mondiale.
Vienne-le-Château pendant la Première Guerre mondiale
Vestiges d'un bois
Combats de 1915 au Four de Paris dans la Collection Patrie.
Chemin de fer militaire allemand
Canonniers français le 23 mai 1916
Soldat américain dans une tranchée, 26 septembre 1918
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
Rattachements administratifs
La commune se trouvait depuis 1940 dans l'arrondissement de Sainte-Menehould du département de la Marne. Par décret du ,cet arrondissement est supprimé et la commune est intégrée le à l'arrondissement de Châlons-en-Champagne[15].
Elle faisait partie depuis 1801 du canton de Ville-sur-Tourbe[9]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.
Articles détaillés: Liste des cantons de la Marne, Conseil départemental de la Marne et Liste des conseillers départementaux de la Marne.
Pour l'élection des députés, elle fait partie de la quatrième circonscription de la Marne.
Articles détaillés: Liste des circonscriptions législatives de la Marne et Liste des députés de la Marne.
Intercommunalité
La commune, antérieurement membre de la communauté de communes du canton de Ville-sur-Tourbe, est membre, depuis le 1er janvier 2014, de la CC de l'Argonne Champenoise.
En effet, conformément au schéma départemental de coopération intercommunale de la Marne du 15 décembre 2011[16], cette communauté de communes de l'Argonne Champenoise est issue de la fusion, au 1er janvier 2014, de:
- la communauté de communes du Canton de Ville-sur-Tourbe;
- de la Communauté de communes de la Région de Givry-en-Argonne;
- et de la Communauté de communes de la Région de Sainte-Menehould.
Articles connexes: Histoire du recensement de la population en France et Démographie de la France.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[28]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[29].
En 2019, la commune comptait 517 habitants[Note 3], en diminution de 2,64% par rapport à 2013 (Marne: −0,55%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
1 618
1 629
1 628
1 593
1 766
1 750
1 803
1 806
2 035
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1 720
1 826
1 896
1 850
1 816
1 754
1 582
1 545
1 402
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1 344
1 223
1 186
475
575
504
511
530
463
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2005
2006
2010
524
550
511
565
609
625
608
597
562
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2015
2019
-
-
-
-
-
-
-
525
517
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[9] puis Insee à partir de 2006[30].)
Histogramme de l'évolution démographique
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
L'église Saint-Pierre-Saint-Paul[31] est de style flamboyant avec une façade décorée en 1728. Sa haute flèche reconstruite après la Première Guerre mondiale. Elle est classée monument historique en 1922[32]. L'orgue du facteur Claude Legros (fils), dont il ne reste que le buffet, date de 1747. L'instrument a été reconstruit en 1931 par Théodore Jacquot & Fils. Le buffet a été inscrit aux monuments historiques en 1974 puis classé en 1996[33].
La chapelle Saint-Roch est construite au milieu du XVIIesiècle. En brique et pierre de taille, elle est couverte de lambris[34].
Lieux de mémoire de la Première Guerre mondiale
Le camp de la vallée Moreau, redécouvert par hasard en 1996. Ce camp d'arrière-ligne allemand de la Première Guerre mondiale est demeuré dans un très bon état de conservation. Il est actuellement en cours de réhabilitation par un comité bénévole franco-allemand[35].
La nécropole nationale de La Harazée, créée en 1915, avec l'ossuaire, rassemble 1 672 corps de soldats morts dans les combats du Bois de la Gruerie et de la Harazée pendant la bataille de l'Argonne[36].
L'ossuaire de La Gruerie, créé en 1923. L'ossuaire de la Gruerie rassemble 10 000 corps non identifiés de soldats tués lors de la bataille de l'Argonne, relevés dans le bois de la Gruerie et autour de la Biesme.
Personnalité liée à la commune
L'historien Marc Bloch a séjourné à plusieurs reprises dans le village, proche du front, pendant la Première Guerre mondiale[37].
Gabriel de Bonnay de Breuille (1771-1833), général de brigade français;
Jean de Bonnay de Breuille (1766-1818), colonel français de la Révolution et de l’Empire, frère du précédent.
Héraldique
Blason
Mi-parti: au premier d'azur semé de croisettes recroisetées d'or aux deux bars adossés du même, au second de gueules aux cinq annelets d'or ordonnés en sautoir
Daniel Hochedez et Catherine Schster, Deux visites estivales: La Neuville-au-Pont et Vienne-le-Château, coll.«revue Horizons d’Argonne» (no92), (présentation en ligne)
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Auguste Longnon, Dictionnaire topographique du département de la Marne, Paris, Imprimerie Nationale, .
«Arrêté préfectoral du 3 mai 2013 portant création du nouvel Établissement public de coopération intercommunale issu de la fusion de la Communauté de communes du canton de Ville-sur-Tourbe, de la Communauté de communes de la région de Givry-
en-Argonne et de la Communauté de communes de la région de Sainte-Ménehould en y incluant les communes isolées de Cernay-en-Dormois, Les Charmontois, Herpont et Voilemont», Bulletin d'information et recueil des actes administratifs de la préfecture de la Marne, no5 bis, , p.16-24 (lire en ligne[PDF]).
Registre paroissial, acte de sépulture du 28 juillet 1710.
Stephen Thiebault, «Bernard Rocha quitte la scène politique locale: Le maire de Vienne-le-Château a pris sa décision. Il ne briguera pas un nouveau mandat lors des municipales. A 72 ans, une page se tourne», L'Union, (lire en ligne).
Annuaire des mairies de la Marne, EIP/ Les Editions Céline, coll.«Annuaire des mairies de France», 2006-2007 (ISBN9782352581512), p.207.
«Les cinquante glorieuses de Rocha: Bernard Rocha célèbre vendredi le demi-siècle d’existence de la société qui porte son nom. Le chef d’entreprise revient sur une carrière durant laquelle il a bâti un empire», L'Union, (lire en ligne).
Stephen Thiebault, «Municipales: l'opposition veut tourner la page à Vienne-le-Château: La liste conduite par Dominique Schneider souhaite en finir avec les années Rocha. En ballottage favorable à l’issue du 1ertour, elle veut conclure dimanche soir», L'Union, (lire en ligne).
Stephen Thiebault, «Nouvelle tête, nouvelle méthode à Vienne-le-Château: La liste conduite par Dominique Schneider a remporté les élections dimanche. Le futur maire espère changer le mode de fonctionnement de la commune», L'Union, (lire en ligne).
Stephen Thiebault, «Une année pour apprendre et agir à Vienne-le-Château: Élu pour la première fois à la tête du village en mars 2014, le premier magistrat Dominique Schneider, et son conseil municipal, se sont rapidement mis au travail», L'Union, (lire en ligne).
Eric Médaille, «Le camp de la vallée Moreau s’ouvre le dimanche», L'Union, (lire en ligne).
MemorialGenWeb.org - Vienne-le- Château: nécropole nationale de La Harazée, liste des morts
Sur le séjour de Marc Bloch en Argonne, voir Daniel Hochedez, «Un historien au front: Marc Bloch en Argonne (1914-1916)», dans Horizons d'Argonne, Centre d’études argonnais (no89), , p.61.
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