Varennes-en-Argonne est une commune française située dans le département de la Meuse, en région Grand Est.
Pour les articles homonymes, voir Varennes et Argonne.
Varennes-en-Argonne
L'Aire à Varennes-en-Argonne.
Héraldique
Administration
Pays
France
Région
Grand Est
Département
Meuse
Arrondissement
Verdun
Intercommunalité
Communauté de communes Argonne-Meuse
Maire Mandat
Philippe Fosseprez 2020-2026
Code postal
55270
Code commune
55527
Démographie
Population municipale
639 hab. (2019 )
Densité
54 hab./km2
Géographie
Coordonnées
49° 13′ 37″ nord, 5° 02′ 06″ est
Altitude
Min. 192 m Max. 218 m
Superficie
11,81 km2
Type
Commune rurale
Aire d'attraction
Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales
Canton de Clermont-en-Argonne
Législatives
Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte: France
Varennes-en-Argonne
Géolocalisation sur la carte: France
Varennes-en-Argonne
Géolocalisation sur la carte: Meuse
Varennes-en-Argonne
Géolocalisation sur la carte: Grand Est
Varennes-en-Argonne
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Géographie
Situation
Varennes est une commune du Canton de Clermont-en-Argonne dans le Grand-Est, où vivent environ 700 habitants, bordé à l'ouest par la forêt d'Argonne, à la limite des départements des Ardennes et de la Marne.
Les communes limitrophes sont: Montblainville (au nord-ouest), Charpentry (au nord), Cheppy (à l'est), Boureuilles (au sud) et Vienne-le-Château (au sud-ouest, dans la Marne).
Comme beaucoup de communes de la région, elle est jumelée avec une commune allemande, Petershausen, (grande banlieue de Munich, en Bavière).
Avant la réforme territoriale de 2015 la commune était chef lieu de canton et était située dans la région Lorraine.
Communes limitrophes
Communes limitrophes de Varennes-en-Argonne
Montblainville
Cheppy
Cheppy
Montblainville
Cheppy
Boureuilles
Boureuilles
Hydrographie
La commune est traversée par l'Aire qui prend sa source dans le Sud meusien et qui se jette dans l'Aisne à hauteur de Senuc (Ardennes).
Urbanisme
Typologie
Varennes-en-Argonne est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].
La commune est en outre hors attraction des villes[4],[5].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (48,3% en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (51,4%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
forêts (44,7%), prairies (30,6%), terres arables (17,7%), zones urbanisées (6,9%)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Toponymie
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Histoire
Drapeau révolutionnaire avec l'inscription «La Patrie reconnaissante à la Ville de Varennes»Tour de l'horloge avec la plaque commémorant l'arrestation de Louis XVI.Soldat américain blessé le 26 septembre 1918 à Varennes-en-Argonne.
Le village est connu pour avoir été le lieu de l'arrestation de Louis XVI et de la famille royale qui tentait soit de rejoindre des troupes restées fidèles à la monarchie basées à Montmédy, soit de passer la frontière pour gagner les Pays-Bas autrichiens (évasion manquée des 20 et 21 juin 1791). Le roi et sa famille furent arrêtés sur dénonciation de Jean-Baptiste Drouet, maître de poste de Sainte-Menehould.
La municipalité de Sainte-Menehould ayant des doutes sur des passagers signalés au relais de poste demanda à Drouet de rattraper la berline qui s'était arrêtée à son relais une heure auparavant. Il prit, accompagné de son ami Jean-Chrisosthome Guillaume, la route de l'est et rencontra ses postillons qui l'informèrent de l'itinéraire de la berline, qui cheminait en direction de Varennes. Il y arriva avant la berline. Avec l'aide des autorités locales qu'il avait convaincues de faire contrôler scrupuleusement les passeports des occupants, il organisa un barrage.
La famille royale fut confondue. Une plaque, située près de l'actuel beffroi de la ville, indique l'emplacement de l'«auberge du bras d'Or», devant laquelle la route de la famille royale s'est arrêtée[8].
C'est à la suite de cette tentative de fuite de Paris que la destitution du roi et l'idée d'une république prirent corps dans l'esprit de la Nation. À la reine qui croyait pouvoir compter sur son soutien, la réplique de madame Sauce, épouse de l'aubergiste, montre clairement le changement des mentalités qui s'opérait alors chez les Français: «Madame, vous vous souciez des intérêts de votre mari, souffrez que je me soucie des intérêts du mien».
Article détaillé: Fuite de Varennes.
Varennes est occupé par les troupes allemandes au début de la Première Guerre mondiale. Le village se trouva sur ou à proximité de la ligne de front pendant la majeure partie du conflit et fut presque complètement détruit par quatre années de bombardements français. Contrairement à certains villages meusiens qui n'ont jamais retrouvé vie, Varennes fut entièrement reconstruit.
Politique et administration
Liste des maires successifs
Période
Identité
Étiquette
Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1833
Augustin Jacquesson
Notaire
1870
Alexandre Bigaut Préfontaine
1880
François Augustin Alfred Mangin
Négociant
1894
Charles Marie Albert Mathieu
Docteur en médecine
1934
René Dominique Boutaud
Architecte Conseiller général du canton de Varennes-en-Argonne (1934-1940)[9]
2001
2020
Jean-Marie Lambert
DVD
Instituteur
juillet 2020
En cours
Philippe Fosseprez
Agriculteur
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[10]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[11].
En 2019, la commune comptait 639 habitants[Note 2], en diminution de 3,03% par rapport à 2013 (Meuse: −4,17%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
1 294
1 573
1 515
1 530
1 652
1 607
1 538
1 607
1 616
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1 435
1 515
1 503
1 453
1 439
1 396
1 385
1 366
1 309
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1 205
1 142
1 097
650
1 028
806
721
668
711
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2004
2006
2009
643
635
670
700
679
691
708
720
668
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2014
2019
-
-
-
-
-
-
-
663
639
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[12] puis Insee à partir de 2006[13].)
Histogramme de l'évolution démographique
Économie
Entreprises principales
ALK Abelló: laboratoire pharmaceutique
CTA: chaudronnerie - tôlerie
Autopneus: récupération de pneumatiques
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
L'église Notre-Dame-de-l'Assomption, détruite durant la Première Guerre mondiale elle a été reconstruite à l'identique avec un clocher néo-classique et la façade du XVIIIesiècle. L'édifice est classé au titre des monuments historiques depuis 1914[14].
La chapelle de l'hospice de sœurs de Saint-Charles. Hospice dès 1291 aux antonistes puis aux sœurs de Saint-Charles de Nancy, reconstruite après 1918.
Le musée d'Argonne retrace le passé du village et de sa région, depuis l'époque gallo-romaine jusqu'au XXesiècle, en passant bien sûr par l'arrestation de Louis XVI et les sombres années de la Première Guerre mondiale.
À côté de ce musée, se dresse le mémorial de Pennsylvanie, édifié en 1927 par l'État américain de Pennsylvanie à la gloire des troupes de cet état, part du Corps expéditionnaire américain, qui libérèrent Varennes; cet ouvrage de style néo-classique, œuvre de l'architecte franco-américain Paul Philippe Cret, domine le bourg et l'on peut découvrir du haut de sa terrasse un panorama sur la campagne environnante.
La tour de l'Horloge avec la plaque commémorant l'arrestation de Louis XVI. Elle est objet d'une inscription au titre des monuments historiques depuis 1989[15].
Les abris du prince Rupprecht de Bavière construits en 1915 par les troupes allemandes en forêt d'Argonne sont l'objet d'un classement au titre des monuments historiques depuis 1922[16].
La plaque commémorant l'arrestation de Louis XVI côté face.
L'église Notre-Dame.
La chapelle de l'hospice de Sœurs de Saint-Charles.
La plaque commémorant l'arrestation de Louis XVI côté gauche.
Personnalités liées à la commune
Jean Nicolas Mangin, député du tiers état en 1789 et maire de Mouzon.
Robert François George (1741-1803), député à l'Assemblée nationale constituante en 1790-1791 et maire de Varennes. Il joua un rôle important dans la vie de la ville de 1788 à 1799[17].
Jacob Job Elie (1746-1825), général de la Révolution et de l'Empire, mort à Varennes.
Jean-Baptiste Sauce (1755-1825), épicier-chandelier et procureur-syndic de la commune lors de l'épisode de la fuite de la famille royale.
Étienne Radet (1762-1825), général de la Révolution et de l'Empire, mort à Varennes.
Jean-Romain Lefèvre (1819-1882), né à Varennes, et son épouse Pauline-Isabelle Utile, née à Marle (Aisne), morte en 1922, dont le mariage a été célébré à Varennes en , deviennent, après la reprise d'une pâtisserie à Nantes, les cofondateurs de la biscuiterie LU (Lefèvre-Utile).
Charles Aimond (1874-1968), né à Varennes, prêtre et historien.
Lucien Jacques (1891-1961), peintre et poète. Né à Varennes, mort à Nice.
Héraldique, logotype et devise
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Voir aussi
Cinématographie
Clanché Adrien, La Muse[18], 2016, court-métrage, a été tourné à Varennes, en particulier à l'Hôtel du Grand Monarque
Bibliographie
Timothy Tackett, Le Roi s'enfuit, 2004, Varennes et les origines de la terreur. La Découverte, Paris, (ISBN2-70714-238-7)[19].
Mona Ozouf, Varennes. La Mort de la Royauté, 2005, Gallimard, Paris, (ISBN9782070444724)
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
L'historien André Castelot, dans le Rendez-vous de Varennes (librairie académique Perrin, 1971) a reconstitué les plans du village de Varennes, à l'époque de l'arrestation de Louis XVI.
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