Soupir est une commune française située dans le département de l'Aisne, en région Hauts-de-France. Soupir a été totalement détruite lors des batailles sur le Chemin des Dames lors de la Première Guerre mondiale.
Le territoire communal est limité au sud par l'Aisne, un sous-affluent de la Seine par l'Oise.
Des étangs et une gravières sont situés près de l'Aisne et du Canal de l'Oise à l'Aisne. qui tangeante à l'est le territoire communal.
Panorama sur l'Aisne
L'écluse no12 de Moussy-Soupir sur le canal de l'Oise à l'Aisne.
Urbanisme
Typologie
Soupir est une commune rurale[Note 1],[1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2],[3].
La commune est en outre hors attraction des villes[4],[5].
Occupation des sols
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (54,2% en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (69%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
terres arables (52,2%), forêts (30,6%), eaux continentales[Note 2] (6,7%), mines, décharges et chantiers (5,7%), zones urbanisées (2,8%), zones agricoles hétérogènes (1,3%), prairies (0,7%)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Habitat et logement
En 2019, le nombre total de logements dans la commune était de 135, alors qu'il était de 135 en 2014 et de 133 en 2009[I 1].
Parmi ces logements, 88,9% étaient des résidences principales, 4,4% des résidences secondaires et 6,7% des logements vacants. Ces logements étaient pour 93,2% d'entre eux des maisons individuelles et pour 6% des appartements[I 2].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Soupir en 2019 en comparaison avec celle de l'Aisne et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (4,4%) supérieure à celle du département (3,5%) et à celle de la France entière (9,7%). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 62,6% des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (67,2% en 2014), contre 61,6% pour l'Aisne et 57,5 pour la France entière[I 3].
Résidences secondaires et logements occasionnels (en%)
4,4
3,5
9,7
Logements vacants (en%)
6,7
9,9
8,2
Toponymie
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Histoire
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Époque contemporaine
Au bord de l'Aisne et au sud du Chemin des Dames, le village est anéanti lors de la Première Guerre mondiale[8], puis reconstruit entièrement.
Cette guerre a laissé à Soupir de grands cimetières militaires.
Soupir et la Première Guerre mondiale
Le village ravagé en .
Sur le front Français. Mitrailleuse allemande prise à Soupir.
Ruines de l'église, au sortir de la Guerre.
Le village est considéré comme détruit à la fin de la guerre[9] et a été décoré de la Croix de guerre 1914-1918, le [10].
Article connexe: Reconstruction en France et en Belgique après la Première Guerre mondiale.
Les fêtes de la mi-Carême de 1930
Lors du début de la Seconde Guerre mondiale, en 1940, la commune est à nouveau un haut lieu de la bataille de l'Ailette.
Politique et administration
Découpage territorial
La commune de Soupir est membre de la communauté de communes du Val de l'Aisne, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Presles-et-Boves. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[11].
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Soissons, au département de l'Aisne et à la région Hauts-de-France[12]. Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Fère-en-Tardenois pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[12], et de la cinquième circonscription de l'Aisne pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[13].
Articles connexes: Histoire du recensement de la population en France et Démographie de la France.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[18]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[19].
En 2019, la commune comptait 267 habitants[Note 3], en diminution de 6,32% par rapport à 2013 (Aisne: −1,61%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
411
444
462
360
445
483
476
484
490
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
440
444
407
377
428
414
441
408
420
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
334
330
379
134
286
442
365
330
350
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2007
2012
348
307
283
289
287
282
303
306
288
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2017
2019
-
-
-
-
-
-
-
273
267
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[20] puis Insee à partir de 2006[21].)
Histogramme de l'évolution démographique
Lieux et monuments
Cimetières militaires de la Première Guerre mondiale
Nécropoles nationales de Soupir, qui comprend deux sections majeures françaises:
Nécropole nationale n° 1: créée en 1920, rassemble 7 808 corps dont 3 080 en trois ossuaires et 266 corps provenant d'autres cimetières dans quatre fosses communes, une tombe belge et une russe;
Nécropole nationale n° 2: créée en 1934, rassemble 2 829 corps dont 250 en un ossuaire, 27 tombes russes, 5 belges et 2 britanniques. En 1954, ont été inhumés dans cette nécropole 545 corps de soldats français tués pendant la campagne de France de 1940 ainsi que 33 civils belges en 1988.
Nécropole nationale de Soupir, panneau.
Nécropole nationale de Soupir, au fond l'église de Soupir.
Nécropole nationale de Soupir, section française.
Article détaillé: Nécropole nationale de Soupir.
Cimetière militaire allemand de Soupir, qui rassemble 11 089 corps dont 5 134 dans des tombes individuelles dont 19 non identifiés, 5 955 dans un ossuaire (dont seulement 794 sont identifiés).
Article détaillé: Cimetière militaire allemand de Soupir.
Cimetière militaire italien de Soupir, qui regroupe 592 tombes et un monument commémoratif de Fernand Cian, réalisé en 1921, à la mémoire des soldats italiens tombés sur le sol de France.
Nécropole nationale de Soupir: section allemande et une des deux sections françaises.
Cimetière militaire italien de Soupir.
Article détaillé: Cimetière militaire italien de Soupir.
Autres monuments
Église Notre-Dame de Soupir, classée Monument Historique en 1920.
La porte monumentale, construite en 1908 et vestige du château de Soupirconstruit de 1873 à 1876 en style néogothique et détruit en 1917[22],[23],[24],Anonyme, «L'Eglise et le château de Soupir», Album de photographies: Georges Salles pendant la Première Guerre mondiale, Musée d'Orsay, (consulté le ).
Église Notre-Dame.
Porche du château détruit.
Personnalités liées à la commune
Alfred Chauchard, propriétaire qui reconstruit le château de Soupir de 1873 à 1876.
Gaston Calmette, directeur du Figaro et propriétaire du château de Soupir.
Carte spéciale des régions dévastées: 33 NE, Soissons [Nord-Est], Service géographique de l'armée, (lire en ligne), lire en ligne sur Gallica.
Notes et références
Notes
Selon le zonage publié en décembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
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