Cerisy-Buleux est une commune française située dans le département de la Somme en région Hauts-de-France.
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Cerisy-Buleux
Croix de tuf typique du Vimeu: la croix d'Arleux, XIIIesiècle[1].
Cerisy-Buleux est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4].
La commune est en outre hors attraction des villes[5],[6].
Occupation des sols
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (93,3% en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (94%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
terres arables (69,4%), prairies (18,2%), zones urbanisées (6,7%), zones agricoles hétérogènes (5,7%)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].
Toponymie
Dès 1217, la forme de Cerisy est relevée dans un écrit d'Évrard de Fouilloy, évêque d'Amiens. La forme latinisée Cherisiacum est signalée en 1255, émanant d'Ancher de Cerisy, selon Dom Grenier. Cerisy Bulleux apparait en 1692 (pouillé)[9].
Histoire
Articles détaillés: Suffrage universel masculin, Droit de vote en France et Droit de vote des femmes.
En 1849 , comme dans toutes les communes de France, la population masculine majeure peut, pour la première fois, aller voter grâce à l'instauration du suffrage universel.
Voici la répartition (en nombre) de quelques patronymes des 149 électeurs figurant sur la liste électorale établie cette année-là[10]:
Cette ligne faisait essentiellement du trafic fret en desservant les coopératives mais aussi quelques voyageurs. La fin du service voyageurs a lieu dès la fin de la Seconde Guerre mondiale. La section Oisement-Longroy ferme à tout service le .
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
La commune se trouvait jusqu'en 2016 dans l'arrondissement d'Abbeville du département de la Somme, avant d'intégrer le l'arrondissement d'Amiens[11]. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1988 de la troisième circonscription de la Somme.
Elle faisait partie depuis 1801 du canton de Gamaches[12]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est intégrée au canton de Poix-de-Picardie.
Intercommunalité
La commune était membre de la petite communauté de communes de la Région d'Oisemont (CCRO), créée au .
Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du , qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, la préfète de la Somme propose en octobre 2015 un projet de nouveau schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) qui prévoit la réduction de vingt-huit à seize du nombre des intercommunalités à fiscalité propre du département.
Ce projet prévoit la «fusion des communautés de communes du Sud Ouest Amiénois, du Contynois et de la région d’Oisemont», le nouvel ensemble de 37 412 habitants regroupant 120 communes[13],[14]. À la suite de l'avis favorable de la commission départementale de coopération intercommunale en janvier 2016[15], la préfecture sollicite l'avis formel des conseils municipaux et communautaires concernés en vue de la mise en œuvre de la fusion[16].
La communauté de communes Somme Sud-Ouest (CC2SO), dont est désormais membre la commune, est ainsi créée au [17].
Articles connexes: Histoire du recensement de la population en France et Démographie de la France.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[23]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[24].
En 2019, la commune comptait 264 habitants[Note 2], en augmentation de 1,54% par rapport à 2013 (Somme: −0,2%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
430
474
506
483
512
490
516
518
506
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
504
498
475
455
465
465
440
460
444
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
446
429
386
361
365
461
361
356
341
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2011
2016
336
342
281
272
278
260
252
258
267
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2019
-
-
-
-
-
-
-
-
264
-
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[12] puis Insee à partir de 2006[25].)
Histogramme de l'évolution démographique
Enseignement
En matière d'enseignement élémentaire, les enfants du village relèvent du regroupement pédagogique concentré organisé à l'école publique d'Oisemont, destinée à accueillir trois cents élèves. La compétence scolaire est mise en œuvre par la communauté de communes Somme Sud-Ouest[26].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Église Notre-Dame-de-la-Nativité. La façade du clocher abrite trois statues de la Vierge dont une dans le clocher. La date de 1586 figure sur le cintre. L'intérieur renferme des éléments du XIIesiècle[27].
Oratoire route d'Oisemont. Il a été construit par la famille Ternisien de Boiville[27].
Chapelle funéraire derrière l'église, propriété des Douillet de Cerisy[27].
Château sur la place du village. Ce château est construit au XIXesiècle, avec son jardin d'agrément[28]. En mai 1945, un ouvrier polonais, domestique de la ferme, est tué par un engin de guerre dans le parc[réf.nécessaire].
Château rue de la Cavée, face à la rue d'Arleux.
Croix de tuf, typique du Vimeu: la croix d'Arleux, XIIIesiècle[1].
La mairie.
L'église Notre-Dame-de-la-Nativité.
L'ancienne école.
Le monument aux morts.
Château, face à la rue d'Arleux.
Château, près de l'église.
Personnalités liées à la commune
Jean Tagault (?-1546), docteur en médecine, médecin ordinaire du roi François Ier, né à Buleux. Il est l'auteur d'un traité écrit en latin ("Les institutions chirurgiques") qui reste recherché des historiens de la médecine et des bibliophiles (première édition en français à Lyon, chez Guillaume Rouillé en 1549)[29]. En tant que doyen de la faculté des Arts de l'Université de Paris (élu le 7 novembre 1534), Jean Tagault fut le maître de Jacques Houllier, commentateur majeur d'Hippocrate, et fut l'adversaire du médecin et astrologue anversois Jean Thibault ainsi que du médecin et théologien espagnol Michel Servet, tous deux soutenant que la médecine se devait de faire appel à l'astrologie. Des historiens attribuent ainsi à Jean Tagault la réfutation de l'astrologie titrée De vanitate astrologiae judiciariae et divinatricis qui fut composée et offerte au président du Parlement en 1536, année précisément où le Parlement prononça un arrêt réglementant la pratique médicale, la réservant strictement aux docteurs et aux licenciés de la Faculté de Paris. Il est le père de l'homonyme Jean Tagault, philosophe amiénois[30].
Héraldique
Les armes de la commune se blasonnent ainsi: d'azur au chef d'or.
La commune a relevé les armes de la famille De Buleux[31],[32].
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Jacques Garnier, Dictionnaire biographique du département de la Somme, t.I: De Aaron-le-Fontaine à Luzière-lès-Conty, Paris et Amiens, Imprimeries de J.B. Dumoulin et Lemer, coll.«Mémoires de la société des antiquaires de Picardie, troisième série», , 528p. (lire en ligne), p.223 sur le site des archives départementales de la Somme.
Archives départementales de la Somme, Amiens, liste électorale de 1849 Lire en ligne.
«Arrêté du Préfet de région du 23 décembre 2016 portant modification des limites territoriales des arrondissements de la Somme», Recueil des actes administratifs de la préfecture des Hauts-de-France, no200, , p.321 (lire en ligne[PDF], consulté le ).
Benoît Delespierre, «Intercommunalité: La carte qui fait peur aux élus locaux», Le Courrier picard, (lire en ligne).
«Somme, la CDCI valide des projets de fusion d’ECPI», Décideurs en région, (lire en ligne).
«Arrêté préfectoral du 15 avril 2016 portant projet de périmètre de la communauté de communes issue de la fusion de la communauté de communes du sud-ouest Amiénois, de la communauté de communes du Contynois et de la communauté de communes de la région d'Oisemont», Recueil des actes administratifs de la préfecture de la Somme, nos2016-031, , p.93-95 (lire en ligne[PDF]).
Courrier picard, édition Picardie maritime, 3 janvier 2018, avis de décès, p.15.
Blandine Thoreux, «Quels maires du canton seront candidats en mars prochain?», L'Informateur - L'Éclaireur, (lire en ligne, consulté le )«Entré au conseil municipal de Cerisy-Buleux en 1989 puis élu maire en 1995, Gérard Dalle, 72 ans, ne brigue pas de nouveau mandat. «Cela fait près de vingt ans que je suis maire, je laisse la place maintenant».
Blandine Thoreux, «Élection du maire: Dominique Bayart succède à Gérard Dalle: Suite au premier tour des municipales, tous les sièges ont été pourvus à Cerisy-Buleux. Le nouveau conseil s'est donc réuni il y a quelques jours et a élu maire Dominique Bayar», L'Informateur - L'Éclaireur, (lire en ligne, consulté le ).
Blandine Thoreux, «Deuxième mandat de maire pour Dominique Bayart dans la Somme: Suite à l'installation du conseil municipal de Cerisy-Buleux le 26 mai 2020, Dominique Bayart a été réélu maire. Il entame son deuxième mandat», L'Éclaireur du Vimeu, (lire en ligne, consulté le ).
Émilie Da Cruz, «Une cantine et une maternelle pour 2018 à Oisemont: Les projets de la communauté de communes de la région d’Oisemont seront repris par
la nouvelle Intercommunalité. Entre autres, la construction d’équipements scolaires», Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
André Guerville, Chapelles et oratoires en Pays de Somme, Abbeville, éditeur :Frédéric Paillart, coll.«Richesses en Somme», 4e trimestre 2003, 302p., p.68 (ASINB000WR15W8).
René Normand, La Picardie intellectuelle et littéraire dans l'ouvrage collectif Visages de la Picardie, éditions "Horizons de France", 1949. Sur Jean Tagault et sa naissance à Buleux, voir page 120.
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