Villeroy est une commune française située dans le département de la Somme, en région Hauts-de-France.
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Villeroy | |
![]() Église et monument aux morts. | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Hauts-de-France |
Département | Somme |
Arrondissement | Amiens |
Intercommunalité | Communauté de communes Somme Sud-Ouest |
Maire Mandat |
David Dancourt 2020-2026 |
Code postal | 80140 |
Code commune | 80796 |
Démographie | |
Gentilé | Villeroyens |
Population municipale |
182 hab. (2019 ![]() |
Densité | 30 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 56′ 25″ nord, 1° 43′ 28″ est |
Altitude | Min. 119 m Max. 159 m |
Superficie | 6,02 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Poix-de-Picardie |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
Le village est à quelque 30 km au sud d'Abbeville. Blangy est à environ 7 km au sud-ouest.
![]() |
Ramburelles | Cerisy-Buleux | Oisemont | ![]() |
Rambures | N | Cannessières | ||
O Villeroy E | ||||
S | ||||
Foucaucourt-hors-Nesle | Mouflières |
Le village est entouré par :
La localité est desservie par la ligne d'autocars no 1 (Mers-lès-Bains - Oisemont - Amiens) du réseau Trans'80, Hauts-de-France, chaque jour de la semaine sauf le dimanche et les jours fériés[1].
Villeroy est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4]. La commune est en outre hors attraction des villes[5],[6].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (94,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (94,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (77,3 %), prairies (17 %), zones urbanisées (5,4 %), zones agricoles hétérogènes (0,4 %)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].
Le village est nommé « Villa Regia » en 1129[9].
Le village était possédé par les templiers qui avaient établi une muraille tout autour[9].
La seigneurie relevait de Bailleul-en-Vimeu puis passa aux seigneurs de Rambures[9].
L'église Saint-Sauveur fut reconstruite au XIXe siècle.
Une anecdote d'un ancien du village, à ce jour décédé, relatait que durant l'occupation allemande de la Seconde Guerre mondiale, un bâtiment avait pris feu. Seule une partie rongée par les flammes risquant d'entrainer l'effondrement du toit, un soldat allemand coupa la poutre principale de la charpente pour sauver des habitants.
La commune se trouvait jusqu'en 2009 dans l'arrondissement d'Amiens du département de la Somme. De 2009 à 2016, elle est intégrée à l'arrondissement d'Abbeville, avant de réintégrer le l'arrondissement d'Amiens[10]. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 2012 de la troisième circonscription de la Somme.
Elle faisait partie depuis 1793 du canton d'Oisemont[11]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est intégrée au canton de Poix-de-Picardie.
La commune était membre de la petite communauté de communes de la Région d'Oisemont (CCRO), créée au .
Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du , qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, la préfète de la Somme propose en un projet de nouveau schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) qui prévoit la réduction de vingt-huit à seize du nombre des intercommunalités à fiscalité propre du département.
Ce projet prévoit la « fusion des communautés de communes du Sud-Ouest Amiénois, du Contynois et de la région d'Oisemont », le nouvel ensemble de 37 412 habitants regroupant 120 communes[12],[13]. À la suite de l'avis favorable de la commission départementale de coopération intercommunale en [14], la préfecture sollicite l'avis formel des conseils municipaux et communautaires concernés en vue de la mise en œuvre de la fusion[15].
La communauté de communes Somme Sud-Ouest (CC2SO), dont est désormais membre la commune, est ainsi créée au [16].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
mars 1989 | mars 2008 | Roger Dancourt[18] | Compagnon maçon | |
mars 2008 | 2014 | Pascal Gouin | ||
2014[19] | En cours (au 8 octobre 2020) |
David Dancourt | Fils de Roger Dancourt Réélu pour le mandat 2020-2026[20] |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[21]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[22].
En 2019, la commune comptait 182 habitants[Note 2], en diminution de 10,34 % par rapport à 2013 (Somme : −0,2 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
318 | 331 | 371 | 345 | 374 | 384 | 357 | 346 | 345 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
330 | 348 | 344 | 338 | 341 | 320 | 327 | 304 | 288 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
309 | 311 | 287 | 221 | 216 | 212 | 222 | 230 | 239 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2004 | 2006 | 2009 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
247 | 242 | 218 | 205 | 210 | 216 | 218 | 218 | 210 |
2014 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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198 | 182 | - | - | - | - | - | - | - |
Le village n'a plus d'école. En matière d'enseignement primaire, les enfants du village relèvent du regroupement pédagogique concentré organisé à l'école publique d'Oisemont, destinée à accueillir trois cents élèves. La compétence scolaire est mise en œuvre par la communauté de communes Somme Sud-Ouest[24].
On peut visualiser du ciel les traces du chemin de fer[Lequel ?] traversant les champs. On constate en se promenant les traces de fortifications et reliefs de tours datant de l'époque gallo-romaine.
En ce qui concerne l'église Saint-Sauveur, seule la moitié de l'édifice est du XVIe siècle. Un incendie à l'époque de la Révolution française l'a détruite. Il reste néanmoins le mobilier d'époque (et notamment un lutrin du XVIIIe siècle[25] et un confessionnal du XVIIe siècle[26]) ainsi que certaines statues datant elles aussi du XVIe siècle.
La mairie et l'ancienne école communale, datent de 1884. Les deux bâtiments de style classique aux couleurs du drapeau français : bleu pour la tuile, rouge pour la brique, et blanc pour la roche calcaire. La mairie-école est munie d'une cloche.
Les constructions anciennes sont constituées de silex pour les fondations de certaines maisons ou fermes (matériau déjà utilisé depuis des siècles lié à sa propriété d'isolant en matière d'humidité).
Le village est entouré de chemins de terre empruntés par les agriculteurs pour accéder aux champs. Néanmoins, leur utilisation plus ancienne est attestée par la présence de croix romaines ou de socles en pierre. Ces chemins forment une multitude de carrefours.
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