Rambures est une commune française située dans le département de la Somme, en région Hauts-de-France.
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Rambures est un petit village picard à l'ouest d'Oisemont. Il est situé à mi-distance entre Oisemont et Blangy-sur-Bresle, à l'écart des grands axes de circulation.
La commune fait partie du bocage de la Picardie maritime.
En 2019, la localité est desservie par la ligne d'autocars no1 (Mers-lès-Bains - Oisemont - Amiens) du réseau Trans'80, Hauts-de-France, chaque jour de la semaine sauf le dimanche et les jours fériés[1].
Rambures est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4].
La commune est en outre hors attraction des villes[5],[6].
Occupation des sols
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (87,1% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (87,1%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
terres arables (68%), prairies (19,1%), zones urbanisées (7,4%), forêts (5,5%)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].
Toponymie
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Histoire
Dès 1058, la Maison de Rambures tient une place de premier plan dans le royaume de France. Ses membres se consacrent de père en fils à la carrière des armes. Le plus illustre est Charles de Rambures dit «le brave Rambures», compagnon d'Henri IV[9].
Enluminé et élaboré au milieu du XVesiècle pour Jacques de Rambures et son épouse, Marie Antoinette de Berghes St-Winoch, le livre d'heures des Rambures est conservé à la bibliothèque municipale d'Amiens[10].
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
La commune se trouvait jusqu'en 2016 dans l'arrondissement d'Abbeville du département de la Somme, avant d'intégrer le l'arrondissement d'Amiens[11]. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1988 de la troisième circonscription de la Somme.
Elle faisait partie depuis 1801 du canton de Gamaches[12]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est intégrée au canton de Poix-de-Picardie.
Intercommunalité
La commune était membre de la petite communauté de communes de la Région d'Oisemont (CCRO), créée au .
Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du , qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, la préfète de la Somme propose en un projet de nouveau schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) qui prévoit la réduction de 28 à 16 du nombre des intercommunalités à fiscalité propre du département.
Ce projet prévoit la «fusion des communautés de communes du Sud-Ouest Amiénois, du Contynois et de la région d'Oisemont», le nouvel ensemble de 37 412 habitants regroupant 120 communes[13],[14]. À la suite de l'avis favorable de la commission départementale de coopération intercommunale en [15], la préfecture sollicite l'avis formel des conseils municipaux et communautaires concernés en vue de la mise en œuvre de la fusion[16].
La communauté de communes Somme Sud-Ouest (CC2SO), dont est désormais membre la commune, est ainsi créée au [17].
En 2020, le budget de la commune était constitué ainsi[21]:
total des produits de fonctionnement: 161 000 €, soit 459 € par habitant;
total des charges de fonctionnement: 115 000 €, soit 329 € par habitant;
total des ressources d'investissement: 78 000 €, soit 224 € par habitant;
total des emplois d'investissement: 177 000 €, soit 506 € par habitant;
endettement: 77 000 €, soit 219 € par habitant.
Avec les taux de fiscalité suivants:
taxe d'habitation: 5,96%;
taxe foncière sur les propriétés bâties: 5,04%;
taxe foncière sur les propriétés non bâties: 8,12%;
taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties: 43,74%;
cotisation foncière des entreprises: 6,26%.
Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2019: médiane en 2019 du revenu disponible, par unité de consommation: 18 450 €[22].
Population et société
Démographie
Articles connexes: Histoire du recensement de la population en France et Démographie de la France.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[23]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[24].
En 2019, la commune comptait 340 habitants[Note 2], en diminution de 8,85% par rapport à 2013 (Somme: −0,2%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
789
753
870
765
831
877
876
892
885
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
827
823
790
725
733
726
694
662
598
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
590
562
522
482
458
459
451
478
487
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2011
2016
481
444
404
363
367
365
404
381
348
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2019
-
-
-
-
-
-
-
-
340
-
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[12] puis Insee à partir de 2006[25].)
Histogramme de l'évolution démographique
Enseignement
Jusqu'en , les écoles de Rambures et du Translay sont organisées en regroupement pédagogique intercommunal: deux classes à Rambures et une au Translay.
Les élèves seront tous dirigés en septembre vers le regroupement pédagogique concentré de Oisemont qui comptera alors 380 élèves[26].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Le château de Rambures, construit aux XVe, XVIIIeetXIXesiècles[27],[28], est dominé par trois couleurs: bleu pour la toiture en ardoise, rouge pour la brique et blanc pour le calcaire de construction. Les murs pouvant atteindre jusqu'à cinq mètres d'épaisseur, conservent à ce château son aspect original.
Du ciel on remarque une structure élégante composée de quatre tours larges surmontées de quatre poivrières. Chacune de ces tours est identique et démontre une finesse notable dans les reliefs des deux entrées.
Le monument est entouré d'un jardin à l'anglaise et à la française. On y trouve de très vieux chênes et des variétés exotiques d'arbres âgés de plusieurs siècles. Une roseraie composée de roses assez rares, ainsi qu'un verger, font la fierté du village[29]. Chaque année est célébrée la fête du cidre avec la pomme rambour.
Les écrits du village citent un souterrain passant sous le château et qui menait plusieurs kilomètres plus bas afin de pouvoir fuir et de protéger la famille régnante et les villageois. Des fouilles lors de restaurations au cours des années 1980 ont en effet mis au jour un souterrain long et étroit. Malheureusement celui-ci s'est effondré, le rendant impraticable. Il est dit qu'il menait à un corps d'armes[réf.nécessaire].
Le patrimoine architectural et mobilier de la commune sur le site officiel du ministère français de la Culture (base architecture et patrimoine), archives de la médiathèque de l'architecture et du patrimoine, et service de l'inventaire général de la Région
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Conférence de Jean-Paul Labesse, Société d'émulation, carmel d'Abbeville, 4 décembre 2013
«Arrêté du Préfet de région du 23 décembre 2016 portant modification des limites territoriales des arrondissements de la Somme», Recueil des actes administratifs de la préfecture des Hauts-de-France, no200, , p.321 (lire en ligne[PDF], consulté le ).
Benoît Delespierre, «Intercommunalité: La carte qui fait peur aux élus locaux», Le Courrier picard, (lire en ligne).
«Somme, la CDCI valide des projets de fusion d’ECPI», Décideurs en région, (lire en ligne).
«Arrêté préfectoral du 15 avril 2016 portant projet de périmètre de la communauté de communes issue de la fusion de la communauté de communes du sud-ouest Amiénois, de la communauté de communes du Contynois et de la communauté de communes de la région d'Oisemont», Recueil des actes administratifs de la préfecture de la Somme, nos2016-031, , p.93-95 (lire en ligne[PDF]).
Blandine Thoreux, «Municipales 2014: Nouvelle liste pour Jean-Claude Gandon: Après l’annonce de sa candidature lors de la cérémonie des vœux, Jean-Claude Gandon, maire de Rambures, présente sa nouvelle équipe aux candidatures variées», L'Informateur - L’Éclaireur, (lire en ligne).
«Fabrice Vue est le nouveau maire de ce village de la Somme: Après 19 ans à la tête de la commune de Rambures, Jean-Claude Gandon a cédé sa place à Fabrice Vue, qui a été élu maire le jeudi 28 mai 2020», L'Éclaireur du Vimeu, (lire en ligne, consulté le )«Fabrice Vue, seul candidat, est élu avec neuf voix pour et deux blancs. Il entame là son troisième mandat d’élu. Il a en effet été: conseiller municipal de 2008 à 2014, premier adjoint de 2014 à 2018, date à laquelle il avait démissionné».
«C'était la dernière kermesse de l'école: L'école adéfinitivement fermé vendredi. À la rentrée, les élèves iront au RPC d'Oisemont», Courrier picard, édition Picardie maritime, , p.14.
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