Inval-Boiron est une commune française rurale située dans le département de la Somme, en région Hauts-de-France.
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Inval-Boiron est un village rural de la vallée du Liger situé à une altitude d'environ 80 mètres, à 26 km au sud d'Abbeville, à 40 km à l'ouest d'Amiens, à 70 km au nord-est de Rouen et à 121 km au nord-ouest de Paris.
Il est tangenté par l'ancienne route nationale 15bis (actuelle RD 915, dite Route de la vallée de la Bresle)
Inval-Boiron est à proximité du parc naturel régional des Boucles de la Seine normande, de la forêt d'Arguel (1,9 km) ainsi que des Bois de Runneval (7,8 km), de Bretisel (7,8 km) et du Grand Marché (9 km).
Le village est drainé par les bras du Liger, un affluent du fleuve côtier des Hauts-de-France la Bresle.
Climat
Le climat est océanique avec des étés tempérés.
Les larris ou coteaux calcaires
Les larris qui surplombent le village d'Inval-Boiron sont en bordure de la vallée du Liger[1]. On y trouve notamment de nombreuses chauves-souris pendant leur période d’hibernation ainsi que le Damier de la Succise, un papillon rare et en danger de disparition dans la région.
Catastrophes naturelles et risques
Inval-Boiron a été victime d'inondations et coulées de boue en et en juin 2000 ainsi qu'en , auxquelles se sont ajoutés des mouvements de terrain.
Par ailleurs, s'agissant de la prévention des risques majeurs, la centrale nucléaire de Penly est située à 40 km de la commune[2].
Urbanisme
Typologie
Inval-Boiron est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5].
La commune est en outre hors attraction des villes[6],[7].
Occupation des sols
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (82,4% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (82,3%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
terres arables (54,7%), prairies (27,7%), forêts (12,9%), zones urbanisées (4,8%)[8].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[9].
Toponymie
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Inval: le nom de la localité est attesté sous les formes Aienval en 1179, Aenval en 1219[10].
Boiron: Ch'Boron en picard.
Histoire
Les communes d'Inval et de Boiron, instituées lors de la Révolution française, fusionnent entre 1790 et 1794, formant Inval-Boiron[11].
Des casernes ont été construites durant la Seconde Guerre mondiale par les Allemands, qui servaient comme dépôt de munitions[réf.nécessaire]. Maintenant les casernes sont un lieu protégé, refuge de chauves-souris[réf.nécessaire].
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
La commune se trouvait jusqu'en 2009 dans l'arrondissement d'Amiens du département de la Somme. De 2009 à 2016, elle est intégrée à l'arrondissement d'Abbeville, avant de réintégrer le l'arrondissement d'Amiens[12]. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 2012 de la troisième circonscription de la Somme.
Elle faisait partie depuis 1793 du canton d'Oisemont[11]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est intégrée au canton de Poix-de-Picardie.
Intercommunalité
La commune était membre de la petite communauté de communes de la Région d'Oisemont (CCRO), créée au .
Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du , qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, la préfète de la Somme propose en un projet de nouveau schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) qui prévoit la réduction de 28 à 16 du nombre des intercommunalités à fiscalité propre du département.
Ce projet prévoit la «fusion des communautés de communes du Sud-Ouest Amiénois, du Contynois et de la région d'Oisemont», le nouvel ensemble de 37 412 habitants regroupant 120 communes[13],[14]. À la suite de l'avis favorable de la commission départementale de coopération intercommunale en [15], la préfecture sollicite l'avis formel des conseils municipaux et communautaires concernés en vue de la mise en œuvre de la fusion[16].
La communauté de communes Somme Sud-Ouest (CC2SO), dont est désormais membre la commune, est ainsi créée au [17].
Articles connexes: Histoire du recensement de la population en France et Démographie de la France.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[20]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[21].
En 2019, la commune comptait 112 habitants[Note 2], en augmentation de 5,66% par rapport à 2013 (Somme: −0,2%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
328
306
306
307
292
319
310
319
320
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
316
299
305
324
280
260
226
214
197
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
172
157
136
132
138
121
109
118
126
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2004
2006
2009
113
108
94
94
83
90
70
71
92
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2014
2019
-
-
-
-
-
-
-
110
112
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[11] puis Insee à partir de 2006[22].)
Histogramme de l'évolution démographique
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Le temple d'Inval-Boiron, qui date de 1848, a été utilisé à la fin du XIXesiècle comme conciergerie du château puis du cimetière.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Références
Aurélie Chupin, «Le Conservatoire d’espaces naturels en bonne voie pour acheter un terrain à Inval-Boiron: Le conservatoire a annoncé vouloir acquérir un terrain à Inval-Boiron (80) grâce à une cagnotte, le projet semble en bonne voie puisque plus de la moitié de la somme est récoltée», L'Éclaireur du Vimeu, (lire en ligne, consulté le )«Autour de ce site, nous gérons depuis 1996, deux parcelles communales d’Inval-Boiron, nous agissons par convention afin d’intervenir sur ces deux terrains (...) «L’acquisition du site permettra de restaurer une continuité écologique entre les différents secteurs, point de passage propice aux insectes en particulier. Citons par exemple le Damier de la Succise, papillon rare et en danger de disparition dans la région, qui trouve en Vallée du Liger sa plus grosse population de la Somme. «Cette acquisition va également nous aider dans la gestion de l’ensemble de ces parcelles: la mise en place du pâturage sur l’ensemble de cet espace sera, par exemple, facilitée», explique Clémentine Coûteaux, responsable départementale Somme au Conservatoire de Picardie».
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Ernest Nègre - Toponymie générale de la France - Volume 2 - Page 921 - (ISBN2600001336).
«Arrêté du Préfet de région du 23 décembre 2016 portant modification des limites territoriales des arrondissements de la Somme», Recueil des actes administratifs de la préfecture des Hauts-de-France, no200, , p.321 (lire en ligne[PDF], consulté le ).
Benoît Delespierre, «Intercommunalité: La carte qui fait peur aux élus locaux», Le Courrier picard, (lire en ligne).
«Somme, la CDCI valide des projets de fusion d’ECPI», Décideurs en région, (lire en ligne).
«Arrêté préfectoral du 15 avril 2016 portant projet de périmètre de la communauté de communes issue de la fusion de la communauté de communes du sud-ouest Amiénois, de la communauté de communes du Contynois et de la communauté de communes de la région d'Oisemont», Recueil des actes administratifs de la préfecture de la Somme, nos2016-031, , p.93-95 (lire en ligne[PDF]).
Pour les éléments de la période 1855-1945, Archives départementales de la Somme, dossier 3 M 1340.
Vincent Bény-Thoreux, «On se prend au jeu avec de nombreux projets»: Maire d’Inval Boiron depuis le 3 juillet, Marcel Genty évoque les projets de sa commune mais également sa position par rapport à la Communauté de communes Somme Sud-Ouest», Le Réveil, édition Bresle Oise Somme, no3707, , p.30«Marcel Genty: Lors du mandat précédent, j’étais 1eradjoint. Denis Laroche, le précédent maire, n’a pas souhaité se re-présenter. C’est donc naturellement que j’ai postulé».
André Guerville, Chapelles et oratoires en Pays de Somme, Abbeville, imp. Frédéric Paillart, coll.«Richesses en Somme», 4e trimestre 2003, 302p., p.101 (ASINB000WR15W8).
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