Dans le quart sud-ouest du département de la Dordogne, dans le Landais, la commune de Villamblard est traversée du nord-est au sud-ouest par le Roy, petit affluent de la Crempse et donc sous-affluent de l'Isle.
Le bourg de Villamblard, implanté au carrefour des routes départementales 4 et 39, se situe, en distances orthodromiques, 14 kilomètres à l'est de Mussidan et autant au sud de Saint-Astier.
La commune est également desservie au nord-est par la route départementale 42 (vers Saint-Mayme-de-Péreyrol) et au nord par la RD 107 (vers Jaure).
Le sentier de grande randonnée GR 654 traverse le territoire communal du nord-ouest au sud-ouest, sur environ cinq kilomètres.
Communes limitrophes
Carte de Villamblard et des communes avoisinantes.
Villamblard est limitrophe de huit autres communes dont Grignols au nord-ouest sur environ 500 mètres.
Situé sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordé à son extrémité nord-est par une frange du Massif central, le département de la Dordogne présente une grande diversité géologique. Les terrains sont disposés en profondeur en strates régulières, témoins d'une sédimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le département peut ainsi être découpé sur le plan géologique en quatre gradins différenciés selon leur âge géologique. Villamblard est située dans le troisième gradin à partir du nord-est, un plateau formé de calcaires hétérogènes du Crétacé[1].
Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire et de roches sédimentaires datant pour certaines du Cénozoïque, et pour d'autres du Mésozoïque. La formation la plus ancienne, notée c5c, date du Campanien 3, une alternance de marnes à glauconie et de calcaires crayo-marneux jaunâtres. La formation la plus récente, notée CFp, fait partie des formations superficielles de type colluvions indifférenciées de versant, de vallon et plateaux issues d'alluvions, molasses, altérites. Le descriptif de ces couches est détaillé dans la feuille «no782 - Mussidan» de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine[2],[3] et sa notice associée[4].
Carte géologique de Villamblard.
Légende de la carte géologique.
Ère
Période
Époque
Formations géologiques
Cénozoïque (0 - 66.0)
Quaternaire (0 - 2.58)
Holocène
CFp :
Formations superficielles: colluvions indifférenciées de versant, de vallon et plateaux issues d'alluvions, molasses, altérites indifférenciées
CFvs :
Formations superficielles: colluvions carbonatées de vallons secs: sable limoneux à débris calcaires et argile sableuse à débris
Fy3-z :
Alluvions subactuelles à actuelles indifférenciées: argiles silteuses, argiles sableuses, argiles tourbeuses, sables argileux, sables fins à graviers (Pré-boréal à actuel)
Pléistocène
non présent
Néogène (2.58 - 23.03)
non présent
Paléogène (23.03 - 66.0)
Oligocène
g1a :
Formation de Boisbreteau moy. et formation de la Garde: sables feldspathiques à graviers et galets passant vers le sommet à des argiles sableuses (Rupélien inf. continental)
Éocène
e5-6 :
Formation de Guizengeard sup.: sables feldspathiques micacés, graviers, galets et argiles sableuses, ensemble ferrugineux, versicolore à lentilles argileuses parfois kaoliniques (Lutétien sup. à Bartonien sup. continental)
e4b(1) :
Formation de Guizengeard inf.: sables fins feldspathiques vert pâle à graviers et à matière organique, pyrite et argiles silteuses kaoliniques gris-verdâtres à blanchâtres à marmorisation / rubéfaction au sommet (Yprésien sup. continental)
Paléocène
non présent
Mésozoïque (66.0 - 252.17)
Crétacé (66.0 - ≃145.0)
Supérieur
Ac :
Altérites du Crétacé sup.: argiles kaoliniques, silteuses à sableuses, parfois rubéfiées, à gravier, à silex et chailles, avec apport local du Tertiaire (complexe des Doucins)
c5e :
Campanien 5: calcaires bioclastiques jaunâtres à rudistes, orbitoides media, Larrazetia, calcaires gréseux jaunes à grands silex versicolores, lumachelles à huîtres (Pycnodonte vesicularis) (formation d'Aubeterre, de Lalinde, de Couze)
c5d :
Campanien 4: calcaires crayo-marneux grisâtres et calcaires graveleux bioclastiques à orbitoides media et à lumachelles à huîtres (P. vesicularis) (formations de Barbezieux, de Lamonzie)
c5c :
Campanien 3: alternance de marnes à glauconie et calcaires crayo-marneux jaunâtres (formations de Biron et de Coursac), présence localement de niveaux de calcaires gréseux fins ocre à Larrazetia et tempestites (formation de Journiac)
inférieur
non présent.
Jurassique (≃145.0 - 201.3)
non présent
Trias (201.3 - 252.17)
non présent
Paléozoïque (252.17 - 541.0)
non présent
Relief et paysages
Le département de la Dordogne se présente comme un vaste plateau incliné du nord-est (491 m, à la forêt de Vieillecour dans le Nontronnais, à Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (2 m à Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant à elle entre 100 mètres[5] au sud-ouest du territoire communal, au sud du lieu-dit Pouyol, là où le Roy quitte la commune pour servir de limite entre celles de Beleymas et Saint-Hilaire-d'Estissac, et 222[5] ou 225 mètres[6],[Note 1] est localisée au nord-est, au nord du lieu-dit le Sorbier[7].
Dans le cadre de la Convention européenne du paysage entrée en vigueur en France le , renforcée par la loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a été élaboré sous maîtrise d’ouvrage de l’État et publié en [8]. Les paysages du département s'organisent en huit unités paysagères[Note 2],[9]. La commune fait partie du Périgord central, un paysage vallonné, aux horizons limités par de nombreux bois, plus ou moins denses, parsemés de prairies et de petits champs[10].
La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de 20,43 km2[5],[11],[Note 3]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 20,52 km2[3].
Hydrographie
Réseau hydrographique
Réseaux hydrographique et routier de Villamblard.
La commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne[14]. Elle est drainée par le Roy et le ruisseau de Floyac et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 13 km de longueur totale[15],[Carte 1].
Affluent de rive droite de la Crempse, le Roy prend sa source dans le nord-est de la commune et la traverse en direction du sud-ouest sur six kilomètres et demi, dont 600 mètres en limite de Beleymas.
Son affluent de rive droite le ruisseau de Floyac prend également sa source dans le nord-est de la commune et rejoint le Roy 300 mètres au sud-est du centre-bourg de Villamblard.
Gestion et qualité des eaux
Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) «Isle - Dronne». Ce document de planification, dont le territoire regroupe les bassins versants de l'Isle et de la Dronne, d'une superficie de 7 500 km2, a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)[16]. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le [17].
La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique altéré», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[18]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[19].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 4]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[18]
Moyenne annuelle de température: 12,5°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 3,8 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 8,2 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 11,7 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 6,5 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[22] complétée par des études régionales[23] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Bergerac», sur la commune de Bergerac, mise en service en 1988[24] et qui se trouve à 19 km à vol d'oiseau[25],[Note 7], où la température moyenne annuelle évolue de 13,2°C pour la période 1971-2000[26], à 13,1°C pour 1981-2010[27], puis à 13,3°C pour 1991-2020[28].
Urbanisme
Typologie
Villamblard est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 8],[29],[30],[31].
La commune est en outre hors attraction des villes[32],[33].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (53,2% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (52,7%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
forêts (53,2%), zones agricoles hétérogènes (28%), prairies (16,5%), zones urbanisées (2,4%)[34].
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Prévention des risques
Le territoire de la commune de Villamblard est vulnérable à différents aléas naturels: météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible)[35]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[36].
Villamblard est exposée au risque de feu de forêt. L’arrêté préfectoral du fixe les conditions de pratique des incinérations et de brûlage dans un objectif de réduire le risque de départs d’incendie. À ce titre, des périodes sont déterminées: interdiction totale du 15 février au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation réglementée du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 février[37]. En septembre 2020, un plan inter-départemental de protection des forêts contre les incendies (PidPFCI) a été adopté pour la période 2019-2029[38],[39].
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Villamblard.
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[40]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[41]. 83,3% de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (58,6% au niveau départemental et 48,5% au niveau national métropolitain)[Carte 4]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 9],[42].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1986, 1989, 1999 et 2018, par la sécheresse en 1991, 1992, 1995, 2009 et 2011 et par des mouvements de terrain en 1999[35].
Toponymie
En occitan, la commune porte le nom de Vila Amblard[43].
Histoire
La bastide de Saint-Barthélémy-de-Goyran fut fondée en 1316 pour le roi d'Angleterre Édouard II[44]. Elle ne se développa pas et disparut à la fin du XVesiècle[45]. Bâtie à proximité de la confluence du Roy avec la Crempse, différents auteurs la situent à Beleymas, Saint-Hilaire-d'Estissac, ou encore Villamblard[44].
Au XIVesiècle, le repaire noble[46] (ou château[47]) d'Estissac est le siège d'une châtellenie à laquelle sont rattachées trois paroisses: Saint Hilaire, Saint Jean et Saint Séverin[47]. Son emplacement précis n'est pas connu, et selon différents historiens, pourrait se situer soit au nord d'Issac, soit entre Saint-Jean-d'Estissac et Villamblard en forêt de Barreyrenc[47], soit sur l'actuelle commune de Villamblard[46], ou encore à Campagnac, lieu-dit de l'actuelle commune de Saint-Hilaire-d'Estissac[48], un kilomètre au sud-est du bourg.
Dans la nuit du 10 au eut lieu le premier parachutage combiné d'agents (au nombre de quatre) et d'armes (deux conteneurs) en France. Organisé pour le compte du SOE section F, l'opération avait pour nom de code «Corsican». Le lieu avait été choisi par Jean Pierre-Bloch au voisinage de sa propriété de Villamblard. Voir la section Beleymas#Personnalités liées à la commune.
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
Dès 1790, la commune de Villamblard a été rattachée au canton de Montagnac qui dépendait du district de Bergerac jusqu'en 1795, date de suppression des districts. En 1801, le canton dépend de l'arrondissement de Bergerac et l'année suivante, il prend le nom de canton de Villamblard, à la suite du transfert du chef-lieu de canton depuis Montagnac vers Villamblard[5].
Dans le cadre de la réforme de 2014 définie par le décret du , ce canton disparaît aux élections départementales de mars 2015[49]. La commune est alors rattachée électoralement au canton du Périgord central dont le bureau centralisateur est fixé à Vergt.
En 2017, Villamblard est rattachée à l'arrondissement de Périgueux[50],[51].
Intercommunalité
Fin 2001, Villamblard intègre dès sa création la communauté de communes du Pays de Villamblard dont elle est le siège. Celle-ci disparaît au , remplacée au par la communauté de communes Isle et Crempse en Périgord, dont le siège est à Mussidan.
Administration municipale
La population de la commune étant comprise entre 500 et 1 499 habitants au recensement de 2017, quinze conseillers municipaux ont été élus en 2020[52],[53].
Liste des maires
Le monument aux morts et la mairie de Villamblard.
Dans le domaine judiciaire, Villamblard relève[59]:
du tribunal judiciaire, du tribunal pour enfants, du conseil de prud'hommes, du tribunal de commerce et du tribunal paritaire des baux ruraux de Bergerac;
de la cour d'appel de Bordeaux.
Jumelages
Panneau de jumelage du pays de Villamblard.
Le pays de Villamblard est jumelé avec la commune sénégalaise de Sokone.
Population et société
Démographie
Articles connexes: Histoire du recensement de la population en France et Démographie de la France.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[60]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[61].
En 2019, la commune comptait 906 habitants[Note 11], en augmentation de 6,21% par rapport à 2013 (Dordogne: −0,88%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
1 120
1 231
1 232
1 260
1 309
1 221
1 292
1 281
1 406
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1 381
1 387
1 348
1 328
1 328
1 461
1 368
1 322
1 244
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1 221
1 031
1 014
818
830
834
811
864
806
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2007
2012
815
799
841
823
813
822
884
892
871
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2017
2019
-
-
-
-
-
-
-
886
906
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[5] puis Insee à partir de 2006[62].)
En 2015[64], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent 363 personnes, soit 42,2% de la population municipale. Le nombre de chômeurs (quarante-quatre) a augmenté par rapport à 2010 (trente-six) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 12,0%.
Établissements
Au , la commune compte 113 établissements[65], dont cinquante-trois au niveau des commerces, transports ou services, vingt-deux relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale, quinze dans la construction, douze dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche, et onze dans l'industrie[66].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Château de Barrière (ruines du), XIIeetXVesiècles, inscrit au titre des monuments historiques en 1948[67]. Le premier bâtiment est un donjon carré en date du XIIesiècle. Le château fut agrandi au fil des siècles par les illustres familles de Barrière, de Lur, et de Taillefer, dont est issu le Comte Wlgrin de Taillefer, grand historien du Périgord du XIXesiècle. Il reste aujourd'hui le logis nord et le logis ouest donnant sur le village, ainsi que la tour carrée et les restes d'une tour ronde dans l'alignement du logis nord. En 1809, le Comte de Taillefer est contraint de vendre le château qui est un gouffre de dépenses. Barrière fut démonté petit à petit, comme le logis Renaissance au sud dont il ne subsiste que la cave, ainsi que la plus grosse tour sud-ouest qui fut démolie pour faire passer la rue Haute. Un incendie ravagea le château en 1898, à la suite duquel il fut légué à la commune de Villamblard en 1924 par Alice Murat. Depuis 20 ans, l'association Wlgrin de Taillefer a mis en place avec la commune plusieurs étapes de sauvegarde et de restauration du château.
Église Saint-Pierre-ès-Liens des XVIIIeetXIXesiècles[68].
Une stèle commémore le parachutage du .
Les ruines du château de Barrière.
L'église Saint-Pierre-ès-Liens.
La nef de l'église.
La halle.
Personnalités liées à la commune
Jean Pierre-Bloch
Héraldique
Les armes de Villamblard se blasonnent ainsi: «d'or à la fasce de gueules accompagné de six fleurs de lys d'azur: trois en chef et trois en pointe[69]»
Emmanuel Garraud, Antiquités périgourdines, ou l'Histoire généalogique et archéologique de Villamblard et de Grignols, accompagnée de notes sur les environs, suivie d'un précis historique sur les comtes de Périgord, chez J. B. Dumoulin, Paris, 1868 (lire en ligne)
Deux données contradictoires selon le Géoportail: 225 mètres sur la carte et 222 pour la boîte «Communes».
Une unité paysagère est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.
La superficie publiée par l’Insee est la superficie évaluée en 1975 par le service du cadastre de la Direction Générale des Impôts, corrigée des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privé, cadastrées ou non cadastrées, à l'exception des lacs, étangs et glaciers de plus d'un kilomètre carré ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement à la surface géographique[12],[13]
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[20].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[21].
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent:
au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA;
au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire;
au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
Démissionne de ses fonctions de maire tout en restant conseiller municipal. Source: Un nouveau maire Sud Ouest du 4 avril 2011, consulté le 9 mai 2012.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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