Montagnac-la-Crempse est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.
Pour les articles homonymes, voir Montagnac.
Montagnac-la-Crempse
Le bourg de Montagnac-la-Crempse.
Administration
Pays
France
Région
Nouvelle-Aquitaine
Département
Dordogne
Arrondissement
Périgueux
Intercommunalité
Communauté de communes Isle et Crempse en Périgord
Maire Mandat
Jean-Claude Prévôt 2020-2026
Code postal
24140
Code commune
24285
Démographie
Gentilé
Montagnacois
Population municipale
410 hab. (2019 )
Densité
16 hab./km2
Géographie
Coordonnées
44° 58′ 47″ nord, 0° 32′ 45″ est
Altitude
Min. 92 m Max. 199 m
Superficie
25,49 km2
Unité urbaine
Commune rurale
Aire d'attraction
Bergerac (commune de la couronne)
Élections
Départementales
Canton du Périgord central
Législatives
Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte: France
Montagnac-la-Crempse
Géolocalisation sur la carte: France
Montagnac-la-Crempse
Géolocalisation sur la carte: Dordogne
Montagnac-la-Crempse
Géolocalisation sur la carte: Nouvelle-Aquitaine
Montagnac-la-Crempse
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Géographie
Généralités
La commune de Montagnac-la-Crempse, arrosée par la Crempse, est traversée par le 45eparallèle nord; de ce fait, elle est située à égale distance du pôle Nord et de l'équateur terrestre (environ 5 000 km).
Le village de Montagnac-la-Crempse est situé à 20 kilomètres de Bergerac, entre Villamblard et Campsegret.
Communes limitrophes
Carte de Montagnac-la-Crempse et des communes avoisinantes en 2018, avant la création de la commune nouvelle d'Eyraud-Crempse-Maurens.
Montagnac-la-Crempse est limitrophe de six autres communes, dont Saint-Martin-des-Combes à l'est, par un simple quadripoint, au lieu-dit les Quatre Bornes. Au nord-ouest, son territoire est distant d'environ 500 mètres de celui de Saint-Hilaire-d'Estissac.
Situé sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordé à son extrémité nord-est par une frange du Massif central, le département de la Dordogne présente une grande diversité géologique. Les terrains sont disposés en profondeur en strates régulières, témoins d'une sédimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le département peut ainsi être découpé sur le plan géologique en quatre gradins différenciés selon leur âge géologique. Montagnac-la-Crempse est située dans le troisième gradin à partir du nord-est, un plateau formé de calcaires hétérogènes du Crétacé[1].
Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire et de roches sédimentaires datant pour certaines du Cénozoïque, et pour d'autres du Mésozoïque. La formation la plus ancienne, notée c5c, date du Campanien 3, une alternance de marnes à glauconie et de calcaires crayo-marneux jaunâtres. La formation la plus récente, notée CFvs, fait partie des formations superficielles de type colluvions carbonatées de vallons secs: sable limoneux à débris calcaires et argile sableuse à débris. Le descriptif de ces couches est détaillé dans les feuilles «no782 - Mussidan» et «no806 - Bergerac» de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine[2],[3] et leurs notices associées[4],[5].
Carte géologique de Montagnac-la-Crempse.
Légende de la carte géologique.
Ère
Période
Époque
Formations géologiques
Cénozoïque (0 - 66.0)
Quaternaire (0 - 2.58)
Holocène
CFvs :
Formations superficielles: colluvions carbonatées de vallons secs: sable limoneux à débris calcaires et argile sableuse à débris
CF :
Formations superficielles: colluvions indifférenciées sablo-argileuses et argilo-sableuses de pentes et de vallons indifférenciés des terrains tertiaires et quaternaires, des terrains mésozoiques et de socle
Fy3-z :
Alluvions subactuelles à actuelles indifférenciées: argiles silteuses, argiles sableuses, argiles tourbeuses, sables argileux, sables fins à graviers (Pré-boréal à actuel)
Moyennes terrasses - Terrasses de Malleret sup. indifférenciées (types 3 à 5): argiles à graviers, galets à la base et sables fins à moyens au sommet (Elstérien - '-Mindel'-)
Fvb(D) :
Hautes terrasses (RD Garonne) - Terrasse de Malleret inf. (type 2) indifférenciée: sables à graviers et galets rubéfiés (Ménapien-Bavélien - '-Gunz'-)
Néogène (2.58 - 23.03)
non présent
Paléogène (23.03 - 66.0)
Oligocène
g1a :
Formation de Boisbreteau moy. et formation de la Garde: sables feldspathiques à graviers et galets passant vers le sommet à des argiles sableuses (Rupélien inf. continental)
Éocène
e7 :
Formation Boisbreteau inf.: sable fin silto-argileux marron, à petits graviers et débris de cuirasses ferrugineuses, argile silteuse (Priabonien sup. continental)
e5-6 :
Formation de Guizengeard sup.: sables feldspathiques micacés, graviers, galets et argiles sableuses, ensemble ferrugineux, versicolore à lentilles argileuses parfois kaoliniques (Lutétien sup. à Bartonien sup. continental)
Paléocène
non présent
Mésozoïque (66.0 - 252.17)
Crétacé (66.0 - ≃145.0)
Supérieur
Ac :
Altérites du Crétacé sup.: argiles kaoliniques, silteuses à sableuses, parfois rubéfiées, à gravier, à silex et chailles, avec apport local du Tertiaire (complexe des Doucins)
c5e :
Campanien 5: calcaires bioclastiques jaunâtres à rudistes, orbitoides media, Larrazetia, calcaires gréseux jaunes à grands silex versicolores, lumachelles à huîtres (Pycnodonte vesicularis) (formation d'Aubeterre, de Lalinde, de Couze)
c5d :
Campanien 4: calcaires crayo-marneux grisâtres et calcaires graveleux bioclastiques à orbitoides media et à lumachelles à huîtres (P. vesicularis) (formations de Barbezieux, de Lamonzie)
c5c :
Campanien 3: alternance de marnes à glauconie et calcaires crayo-marneux jaunâtres (formations de Biron et de Coursac), présence localement de niveaux de calcaires gréseux fins ocre à Larrazetia et tempestites (formation de Journiac)
inférieur
non présent.
Jurassique (≃145.0 - 201.3)
non présent
Trias (201.3 - 252.17)
non présent
Paléozoïque (252.17 - 541.0)
non présent
Relief et paysages
Le département de la Dordogne se présente comme un vaste plateau incliné du nord-est (478 m, à la forêt de Vieillecour dans le Nontronnais) au sud-ouest (2 m à Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant à elle entre 92 m et 199 m[6],[7].
Dans le cadre de la Convention européenne du paysage entrée en vigueur en France le , renforcée par la loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a été élaboré sous maîtrise d’ouvrage de l’État et publié en [8]. Les paysages du département s'organisent en huit unités paysagères[Note 1] et 14 sous-unités[9]. La commune fait partie du Périgord central, un paysage vallonné, aux horizons limités par de nombreux bois, plus ou moins denses, parsemés de prairies et de petits champs[10].
La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de 25,49 km2[6],[11],[Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 25,48 km2[3].
Hydrographie
Réseau hydrographique
La commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne[14]. Elle est drainée par la Crempse, la Seyze, le Brésil, le ruisseau de la Sauvetat et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 25 km de longueur totale[15],[Carte 1].
La Crempse, d'une longueur totale de 26,22 km, prend sa source à Beauregard-et-Bassac et se jette dans l'Isle en rive gauche à Mussidan, face à Saint-Front-de-Pradoux[16],[17]. Elle traverse la commune du nord-est au nord-ouest sur plus de quatre kilomètres.
Petit affluent de la Crempse, le Brésil marque la limite territoriale au nord-ouest sur près de deux kilomètres et demi, face à Villamblard et Beleymas.
La Seyze (ou Galinat dans sa partie amont), d'une longueur totale de 9,58 km, prend sa source dans le sud de la commune et se jette dans le Caudeau en rive droite à Lembras, face à Creysse[18],[19].
Réseaux hydrographique et routier de Montagnac-la-Crempse.
Carte des schémas d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) couvrant le territoire communal de Montagnac-la-Crempse.
Gestion et qualité des eaux
Le territoire communal est couvert par les schémas d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) «Dordogne Atlantique» et «Isle - Dronne». Le SAGE «Dordogne Atlantique», dont le territoire correspond au sous‐bassin le plus aval du bassin versant de la Dordogne (aval de la confluence Dordogne - Vézère)., d'une superficie de 2 700 km2 est en cours d'élaboration. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)[20]. Le SAGE «Isle - Dronne», dont le territoire regroupe les bassins versants de l'Isle et de la Dronne, d'une superficie de 7 500 km2, a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est également l'EPIDOR[21]. Il définissent chacun sur leur territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le [22].
La majeure partie du territoire communal, au nord, dépend du SAGE Isle -Dronne. Au sud, environ 15% du territoire (dont le bassin versant de la Seyze) est rattaché au SAGE Dordogne Atlantique.
La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique altéré», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[23]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[24].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[23]
Moyenne annuelle de température: 12,6°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 2,9 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 8,6 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 11,8 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 6,7 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[27] complétée par des études régionales[28] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Bergerac», sur la commune de Bergerac, mise en service en 1988[29] et qui se trouve à 15 km à vol d'oiseau[30],[Note 6], où la température moyenne annuelle évolue de 13,2°C pour la période 1971-2000[31], à 13,1°C pour 1981-2010[32], puis à 13,3°C pour 1991-2020[33].
Urbanisme
Typologie
Montagnac-la-Crempse est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7],[34],[35],[36].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bergerac, dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 73 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[37],[38].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (55,6% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (55,7%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
forêts (53,3%), zones agricoles hétérogènes (34,3%), prairies (10,1%), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,3%)[39].
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Villages, hameaux et lieux-dits
Outre le bourg de Montagnac-la-Crempse proprement dit, la commune se compose d'autres villages ou hameaux, ainsi que de lieux-dits[40]:
Le territoire de la commune de Montagnac-la-Crempse est vulnérable à différents aléas naturels: météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible)[42]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[43].
Montagnac-la-Crempse est exposée au risque de feu de forêt. L’arrêté préfectoral du fixe les conditions de pratique des incinérations et de brûlage dans un objectif de réduire le risque de départs d’incendie. À ce titre, des périodes sont déterminées: interdiction totale du 15 février au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation réglementée du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 février[44]. En septembre 2020, un plan inter-départemental de protection des forêts contre les incendies (PidPFCI) a été adopté pour la période 2019-2029[45],[46].
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Montagnac-la-Crempse.
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[47]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[48]. 69,8% de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (58,6% au niveau départemental et 48,5% au niveau national métropolitain)[Carte 4]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 9],[49].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1988, 1999, 2001 et 2018, par la sécheresse en 1992, 1995, 2009 et 2011 et par des mouvements de terrain en 1999[42].
Toponymie
La première partie du nom de la commune se réfère à Montanius, nom de personnage gallo-roman, suivi du suffixe -acum[50], indiquant le «domaine de Montanius». La seconde partie du nom s'explique par la Crempse, principal cours d'eau de la commune.
En occitan, la commune porte le nom de Montanhac de Cremsa[51].
Histoire
La paroisse de Montanhac apparait en 1142, donnée par l'évêque de Périgueux Geoffroy du Cause à l'abbaye Saint-Cybard d'Angoulême. La première mention écrite connue du lieu apparait en 1268 sous la forme Montanhac, qui évolue quatorze ans plus tard en Montaniacum de la Crempsa[50]. Située aux XIIIeetXIVesiècles dans la mouvance des comtes de Périgord, la paroisse passe ensuite dans la mouvance de la seigneurie d'Estissac, puis de celle de Roussille. En 1726, elle compte 1 014 habitants.
Dès 1789, la commune nouvelle devient chef-lieu du canton de Montagnac, qui en 1802 prend le nom de canton de Villamblard, à la suite du transfert de son chef-lieu[6]. En 1793, elle englobe la commune de Campagnac[52] (ancienne paroisse de Campagnac de Cornecul[50]).
En 1856, l'église du XIIesiècle est reconstruite pour le bâtiment actuel consacré à saint Pantaléon, patron de la paroisse[réf.nécessaire].
En 1896, elle compte encore 899 habitants, mais la crise du phylloxéra et l'exode rural feront tomber sa population à moins de 400 habitants à la fin du XXesiècle et au début du XXIesiècle.
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
Dès 1790, la commune de Montagnac-la-Crempse est le chef-lieu du canton de Montagnac. Elle dépend du district de Bergerac jusqu'en 1795, date de suppression des districts. En 1801, le canton est rattaché à l'arrondissement de Bergerac[6]. Le canton de Montagnac est ensuite renommé en canton de Villamblard l'année suivante, à la suite du transfert de son chef-lieu, de Montagnac à Villamblard[6].
Dans le cadre de la réforme de 2014 définie par le décret du , ce canton disparaît aux élections départementales de mars 2015[53]. La commune est alors rattachée électoralement au canton du Périgord central.
En 2017, Montagnac-la-Crempse est rattachée à l'arrondissement de Périgueux[54],[55].
Intercommunalité
Fin 2001, Montagnac-la-Crempse intègre dès sa création la communauté de communes du Pays de Villamblard. Celle-ci disparaît au , remplacée au par la communauté de communes Isle et Crempse en Périgord.
Administration municipale
La population de la commune étant comprise entre 100 et 499 habitants au recensement de 2017, onze conseillers municipaux ont été élus en 2020[56],[57].
Dans le domaine judiciaire, Montagnac-la-Crempse relève[60]:
du tribunal judiciaire, du tribunal pour enfants, du conseil de prud'hommes, du tribunal de commerce et du tribunal paritaire des baux ruraux de Bergerac;
de la cour d'appel de Bordeaux.
Démographie
Articles connexes: Histoire du recensement de la population en France et Démographie de la France.
Les habitants de Montagnac-la-Crempse se nomment les Montagnacois[61].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[62]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[63].
En 2019, la commune comptait 410 habitants[Note 10], en augmentation de 7,89% par rapport à 2013 (Dordogne: −0,88%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
1 080
1 020
1 048
1 323
1 400
1 347
1 297
1 304
1 246
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1 200
1 148
1 063
1 038
984
980
968
949
899
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
803
805
700
605
585
562
531
542
542
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2007
2012
444
448
409
365
363
381
385
385
377
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2017
2019
-
-
-
-
-
-
-
392
410
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[6] puis Insee à partir de 2006[64].)
Histogramme de l'évolution démographique
Économie
Emploi
En 2015[65], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent 155 personnes, soit 40,7% de la population municipale. Le nombre de chômeurs (vingt-quatre) a augmenté par rapport à 2010 (seize) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 15,7%.
Établissements
Au , la commune compte trente-quatre établissements[66], dont treize au niveau des commerces, transports ou services, huit relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale, six dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche, cinq dans la construction, et deux dans l'industrie[67].
Hameau de la Grange: fin 2014, une vingtaine de dominicaines contemplatives traditionalistes, originaires d'Avrillé et proches de la Fraternité sacerdotale Saint-Pie-X, ont fondé le monastère de l'Immaculée au sein de cette propriété agricole de trente hectares, site protégé datant du XVIesiècle[74],[75].
Manoir de la Bertinie, avec certaines parties des communs du XVesiècle[76].
Manoir de Leygonie, XVeetXVIIIesiècles.
Manoir de Sainte-Marie, du XVIIIesiècle, à proximité de la chapelle Sainte-Marie[77].
Pierre de Lépine (1757-1831) devient vicaire de la paroisse de Montagnac la Crempse en 1788, avant de rejoindre Périgueux puis Paris. Il devient ensuite directeur de l'école des chartes[79].
François Prévot-Leygonie (1780-1852): homme politique, avocat puis magistrat, né et décédé à Montagnac-la-Crempse[80].
Son frère, Pierre Prévot-Leygonie (1783-1851), né également à Montagnac la Crempse, chirurgien major dans l'armée impériale[80].
Jean Baptiste Bordas, dit Bordas-Demoulin (Montagnac 1798- Paris 1859): Philosophe. Né au lieu-dit de La Bertinie, il est orphelin de très bonne heure. Devenu philosophe à Paris, il fait paraître en 1837, en collaboration avec l'abbé Sénac Le Christianisme dans ses rapports avec la civilisation moderne puis en 1843 Le Cartésianisme suivi de Théorie de la Substance et de celle de l'infini, en 1846 Mélanges philosophiques et religieux et en 1856 Essais sur la réforme catholique. Après sa mort, ses œuvres posthumes, sont éditées en deux volumes par François Huet.
Félix Fournery (1865-1938), peintre, s'installa avec son atelier dans la commune, qu'il peignit et où il est mort.
Robert Toulemon: haut fonctionnaire né en 1927 à Montagnac: ancien élève de l’ENA, inspecteur général des finances honoraire, directeur général honoraire à la Commission européenne à Bruxelles. Il est l’auteur de nombreux ouvrages sur la construction européenne dont 50 mots: l'Europe,La construction européenne, Aimer l'Europe, et Souvenirs européens 1950-2005.
Une unité paysagère est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.
La superficie publiée par l’Insee est la superficie évaluée en 1975 par le service du cadastre de la Direction Générale des Impôts, corrigée des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privé, cadastrées ou non cadastrées, à l'exception des lacs, étangs et glaciers de plus d'un kilomètre carré ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement à la surface géographique[12],[13]
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[25].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[26].
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent:
au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA;
au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire;
au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, «Notice communale: Campagnac», sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
Abbé Carles, Dictionnaire des paroisses du Périgord, éditions du Roc de Bourzac, Bayac, 2004, (réédition à l'identique de celle de 1884: Les titulaires et patrons du diocèse de Périgueux et de Sarlat), (ISBN2-87624-125-0), p.207.
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