La commune est implantée dans le Périgord noir sur les rives de la Dordogne.
Accès SNCF par la gare de Siorac-en-Périgord et par la route départementale 710.
Représentations cartographiques de la commune
Carte OpenStreetMap
Carte topographique
Communes limitrophes
Carte de Siorac-en-Périgord et des communes avoisinantes en 2015, avant la création de la commune nouvelle de Coux et Bigaroque-Mouzens.
Siorac-en-Périgord est limitrophe de sept autres communes. Au sud, son territoire est distant d'environ 250 mètres de celui de Saint-Pardoux-et-Vielvic.
Situé sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordé à son extrémité nord-est par une frange du Massif central, le département de la Dordogne présente une grande diversité géologique. Les terrains sont disposés en profondeur en strates régulières, témoins d'une sédimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le département peut ainsi être découpé sur le plan géologique en quatre gradins différenciés selon leur âge géologique. Siorac-en-Périgord est située dans le troisième gradin à partir du nord-est, un plateau formé de calcaires hétérogènes du Crétacé[1].
Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire et de roches sédimentaires datant pour certaines du Cénozoïque, et pour d'autres du Mésozoïque. La formation la plus ancienne, notée c4b-c, date du Santonien moyen à supérieur, composée de calcaire crayo-glauconieux avec niveaux à huîtres (P. vesicularis), devenant au sommet plus grossier à silex et rudistes (formation de Saint-Félix-de-Reillac), faciès pouvant évoluer vers des sables fins et grès carbonatés à rudistes. La formation la plus récente, notée CFp, fait partie des formations superficielles de type colluvions indifférenciées de versant, de vallon et plateaux issues d'alluvions, molasses, altérites. Le descriptif de ces couches est détaillé dans les feuilles «no807 - Le Bugue» et «no831 - Belvès» de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine[2],[3] et leurs notices associées[4],[5].
Carte géologique de Siorac-en-Périgord.
Légende de la carte géologique.
Ère
Période
Époque
Formations géologiques
Cénozoïque (0 - 66.0)
Quaternaire (0 - 2.58)
Holocène
CFp :
Formations superficielles: colluvions indifférenciées de versant, de vallon et plateaux issues d'alluvions, molasses, altérites indifférenciées
CFvs :
Formations superficielles: colluvions carbonatées de vallons secs: sable limoneux à débris calcaires et argile sableuse à débris
Fy3-z :
Alluvions subactuelles à actuelles indifférenciées: argiles silteuses, argiles sableuses, argiles tourbeuses, sables argileux, sables fins à graviers (Pré-boréal à actuel)
Pléistocène
Fy :
terrasses sous-flandriennes indifférenciées: sables, graviers et galets localement de grande taille (Weichsélien - '-Wurm'-)
Fxb(b) :
Basses terrasses (RD Garonne) - Terrasse d'Izon (type 6) indifférenciée: limons et sables jaunes à graviers et galets siliceux et petits galets calcaires (Saalien - Riss)
Fwb(D) :
Moyennes terrasses - Terrasses de Malleret sup. indifférenciées (types 3 à 5): argiles à graviers, galets à la base et sables fins à moyens au sommet (Elstérien - '-Mindel'-)
Néogène (2.58 - 23.03)
non présent
Paléogène (23.03 - 66.0)
Oligocène
non présent
Éocène
e5-6 :
Formation de Guizengeard sup.: sables feldspathiques micacés, graviers, galets et argiles sableuses, ensemble ferrugineux, versicolore à lentilles argileuses parfois kaoliniques (Lutétien sup. à Bartonien sup. continental)
Paléocène
non présent
Mésozoïque (66.0 - 252.17)
Crétacé (66.0 - ≃145.0)
Supérieur
Ac :
Altérites du Crétacé sup.: argiles kaoliniques, silteuses à sableuses, parfois rubéfiées, à gravier, à silex et chailles, avec apport local du Tertiaire (complexe des Doucins)
c5e :
Campanien 5: calcaires bioclastiques jaunâtres à rudistes, orbitoides media, Larrazetia, calcaires gréseux jaunes à grands silex versicolores, lumachelles à huîtres (Pycnodonte vesicularis) (formation d'Aubeterre, de Lalinde, de Couze)
c5d :
Campanien 4: calcaires crayo-marneux grisâtres et calcaires graveleux bioclastiques à orbitoides media et à lumachelles à huîtres (P. vesicularis) (formations de Barbezieux, de Lamonzie)
c5c :
Campanien 3: alternance de marnes à glauconie et calcaires crayo-marneux jaunâtres (formations de Biron et de Coursac), présence localement de niveaux de calcaires gréseux fins ocre à Larrazetia et tempestites (formation de Journiac)
c5a(2) :
Campanien 1: calcaires packstone à wackstone crayo-marneux gris blanchâtres à subalvéolines à silex gris ou noirs avec localement des niveaux gréseux bioclastiques, marnes à rhynchonelles à la base (formations d'Atur, de Vergt, de Salon et de Trémolat)
c4b-c(BB) :
Santonien moy. à sup. - Barre Blanche: calcaires fins bioclastiques bien triés, parfois récifaux (formations de Savignac et de Mauzens)
c4b-c :
Santonien moy. à sup.: calcaire crayo-glauconieux avec niveaux à huîtres (P. vesicularis), devenant au sommet plus grossier à silex et rudistes (formation de Saint-Félix-de-Reillac). Faciès pouvant évoluer vers des sables fins et grès carbonatés à rudistes
inférieur
non présent.
Jurassique (≃145.0 - 201.3)
non présent
Trias (201.3 - 252.17)
non présent
Paléozoïque (252.17 - 541.0)
non présent
Relief et paysages
Le département de la Dordogne se présente comme un vaste plateau incliné du nord-est (491 m, à la forêt de Vieillecour dans le Nontronnais, à Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (2 m à Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant à elle entre 46 mètres et 193 mètres[6],[7].
Dans le cadre de la Convention européenne du paysage entrée en vigueur en France le , renforcée par la loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a été élaboré sous maîtrise d’ouvrage de l’État et publié en [8]. Les paysages du département s'organisent en huit unités paysagères[Note 1],[9]. La commune fait partie du Périgord noir, un paysage vallonné et forestier, qui ne s’ouvre que ponctuellement autour de vallées-couloirs et d’une multitude de clairières de toutes tailles. Il s'étend du nord de la Vézère au sud de la Dordogne (en amont de Lalinde) et est riche d’un patrimoine exceptionnel[10].
La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de 11,77 km2[6],[11],[Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 11,72 km2[3].
Hydrographie
Réseau hydrographique
Réseaux hydrographique et routier de Siorac-en-Périgord.
La commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne[14]. Elle est drainée par la Dordogne, la Nauze, la Vallée, le Raunel, le ruisseau de Brande, le ruisseau de Font Caude et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 19 km de longueur totale[15],[Carte 1].
La Dordogne, d'une longueur totale de 483,1 km, prend naissance sur les flancs du puy de Sancy (1 885 m), dans la chaîne des monts Dore, traverse six départements dont la Dordogne dans sa partie sud, et conflue avec la Garonne en limite d'Ambès et Bayon-sur-Gironde, pour former l'estuaire de la Gironde[16],[17]. Elle borde la commune au nord sur six kilomètres et demi, face à Coux et Bigaroque-Mouzens et Le Buisson-de-Cadouin.
La Nauze, d'une longueur totale de 17,59 km, prend sa source dans la commune de Mazeyrolles et se jette dans la Dordogne en rive gauche à Siorac-en-Périgord, face à Coux et Bigaroque-Mouzens[18],[19]. Elle traverse le territoire communal du sud-est au nord sur plus de quatre kilomètres.
La Vallée, d'une longueur totale de 11,33 km, prend sa source dans la commune de Saint-Laurent-la-Vallée et se jette dans la Nauze en rive droite à Siorac-en-Périgord[20]. Elle arrose l'est de la commune sur plus d'un kilomètre dont la moitié sert de limite naturelle face à Sagelat.
Le Raunel, affluent de rive gauche de la Nauze, marque la limite territoriale au sud-est sur près de 500 mètres, en limite de Monplaisant.
Le ruisseau de Brande, affluent de rive gauche de la Dordogne borde brièvement la commune au nord-ouest sur 400 mètres, face à Urval et Le Buisson-de-Cadouin.
Son affluent de rive droite le ruisseau de Font Caude baigne le nord-ouest du territoire communal sur près de deux kilomètres.
Gestion et qualité des eaux
Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) «Dordogne amont». Ce document de planification, dont le territoire s'étend des sources de la Dordogne jusqu'à la confluence de la Vézère à Limeuil, d'une superficie de 9 700 km2 est en cours d'élaboration. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)[21]. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le [22].
La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique altéré», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[23]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[24].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[23]
Moyenne annuelle de température: 13°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 2,9 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 9,5 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 11,5 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 7,1 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[27] complétée par des études régionales[28] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Belves», sur la commune de Pays de Belvès, mise en service en 1988[29] et qui se trouve à 5 km à vol d'oiseau[30],[Note 6], où la température moyenne annuelle est de 12,9°C et la hauteur de précipitations de 895,6 mm pour la période 1981-2010[31].
Sur la station météorologique historique la plus proche, «Gourdon», sur la commune de Gourdon, dans le département du Lot, mise en service en 1961 et à 33 km[32], la température moyenne annuelle évolue de 12,4°C pour la période 1971-2000[33], à 12,7°C pour 1981-2010[34], puis à 13,1°C pour 1991-2020[35].
Milieux naturels et biodiversité
Natura 2000
La Dordogne est un site du réseau Natura 2000 limité aux départements de la Dordogne et de la Gironde, et qui concerne les 104 communes riveraines de la Dordogne, dont Siorac-en-Périgord[36],[37]. Seize espèces animales et une espèce végétale inscrites à l'annexe II de la directive 92/43/CEE de l'Union européenne y ont été répertoriées[38].
ZNIEFF
Siorac-en-Périgord fait partie des 102 communes concernées par la zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de type II «La Dordogne»[39],[40], dans laquelle ont été répertoriées huit espèces animales déterminantes et cinquante-sept espèces végétales déterminantes, ainsi que quarante-trois autres espèces animales et trente-neuf autres espèces végétales[41].
Urbanisme
Typologie
Siorac-en-Périgord est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7],[42],[43],[44].
La commune est en outre hors attraction des villes[45],[46].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (69,5% en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (71,1%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
terres arables (32,3%), zones agricoles hétérogènes (24%), forêts (19,8%), prairies (13,2%), eaux continentales[Note 8] (6,1%), zones urbanisées (4,5%)[47].
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Prévention des risques
Le territoire de la commune de Siorac-en-Périgord est vulnérable à différents aléas naturels: météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, la rupture d'un barrage[48]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[49].
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Dordogne, la Nauze et la Vallée. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1990, 1993, 1996, 1999, 2008, 2011 et 2021[50],[48]. Le risque inondation est pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais du plan de prévention des risques inondation (PPRI) de la «vallée de la Dordogne amont» approuvé le , pour les crues de la Dordogne[51],[52].
Siorac-en-Périgord est exposée au risque de feu de forêt. L’arrêté préfectoral du fixe les conditions de pratique des incinérations et de brûlage dans un objectif de réduire le risque de départs d’incendie. À ce titre, des périodes sont déterminées: interdiction totale du 15 février au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation réglementée du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 février[53]. En septembre 2020, un plan inter-départemental de protection des forêts contre les incendies (PidPFCI) a été adopté pour la période 2019-2029[54],[55].
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Siorac-en-Périgord.
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[56]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[57]. 43,5% de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (58,6% au niveau départemental et 48,5% au niveau national métropolitain)[Carte 4]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 9],[58].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2019 et par des mouvements de terrain en 1999[48].
Risque technologique
La commune est en outre située en aval du barrage de Bort-les-Orgues, un ouvrage de classe A[Note 10] situé dans le département de la Corrèze et faisant l'objet d'un PPI depuis 2009. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[60].
Toponymie
En occitan, la commune porte le nom de Sieurac de Perigòrd[61].
Sur la planète Mars, en , l'une des cibles d'analyses poussées effectuées sur un affleurement rocheux par l'astromobile Curiosity de la NASA, est baptisée d'après la commune[62].
Histoire
Le , le conseil municipal de la commune de «Siorac-et-Fongauffier», dans le canton de Belvès, constate que la commune est également souvent nommée «Siorac-de-Belvès» et que cela provoque d'importants retards dans l'acheminement des correspondances du fait de confusions. Il demande que le nom de la commune soit changé en «Siorac-en-Périgord». Dans sa séance du , le conseil général de la Dordogne adopte cette proposition à la suite de l'avis favorable du directeur des Postes et Télégraphes et du Préfet[63],[64]. Le , la commune de «Siorac-et-Fongauffier» est autorisée par décret à modifier son nom pour prendre celui de «Siorac-en-Périgord»[65].
Politique et administration
Rattachements administratifs
Dès 1790, la commune a été rattachée au canton de Belvès qui dépendait du district de Belvès jusqu'en 1795, date de suppression des districts. Le canton de Belvès est ensuite rattaché en 1800 à l'arrondissement de Sarlat (devenu l'arrondissement de Sarlat-la-Canéda en 1965)[6].
Intercommunalité
Fin 1994, Siorac-en-Périgord intègre dès sa création la communauté de communes de la Vallée de la Dordogne. Celle-ci est dissoute au et remplacée au par la communauté de communes Vallée de la Dordogne et Forêt Bessède.
Administration municipale
La population de la commune étant comprise entre 500 et 1 499 habitants au recensement de 2017, quinze conseillers municipaux ont été élus en 2020[66],[67].
Dans le domaine judiciaire, Siorac-en-Périgord relève[71]:
du tribunal de proximité et du tribunal paritaire des baux ruraux de Sarlat-la-Canéda;
du tribunal judiciaire, du tribunal pour enfants, du conseil de prud'hommes et du tribunal de commerce de Bergerac;
de la cour d'appel de Bordeaux.
Démographie
Articles connexes: Histoire du recensement de la population en France et Démographie de la France.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[72]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[73].
En 2019, la commune comptait 1 059 habitants[Note 12], en augmentation de 3,62% par rapport à 2013 (Dordogne: −0,88%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
1 045
1 004
906
930
1 163
1 280
1 308
1 377
1 363
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1 292
1 275
1 282
1 216
1 245
1 285
1 244
1 153
1 090
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1 105
1 040
1 026
837
853
818
877
835
785
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2008
2013
807
784
793
863
904
893
982
1 005
1 022
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2018
2019
-
-
-
-
-
-
-
1 057
1 059
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[6] puis Insee à partir de 2006[74].)
Histogramme de l'évolution démographique
Économie
Emploi
En 2015[75], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent 384 personnes, soit 37,0% de la population municipale. Le nombre de chômeurs (63) a augmenté par rapport à 2010 (61) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 16,4%.
Établissements
La gare ferroviaire.
Au , la commune compte 127 établissements[76], dont 79 au niveau des commerces, transports ou services, vingt dans la construction, treize relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale, neuf dans l'industrie, et six dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche[77].
Entreprises
Dans le secteur du commerce, parmi les entreprises dont le siège social est en Dordogne, la société «Crilodis» (supermarché) implantée à Siorac-en-Périgord se classe en 48eposition quant au chiffre d'affaires hors taxes en 2015-2016, avec 13 021 k€[78].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Patrimoine civil
Le pont de Siorac[79] fut érigé sous le Second Empire. Il fut livré à la circulation en 1857. Au début ses usagers étaient des clients. Il fallait acquitter un péage. Fort heureusement, cet ouvrage est rapidement devenu accessible sans droit de passage. Il est implanté très légèrement en amont de l'ancien gué. Il supplanta, en son temps, plusieurs ouvrages plus vulnérables emportés par le courroux du fleuve. Placé sous la protection de la Vierge, sa bienveillante surveillante, ou grâce au génie civil de ses constructeurs, ce pont n'a pas subi les caprices dévastateurs du cours d'eau qui, depuis plus d'un demi-siècle, sont atténués par les barrages, notamment ceux d'Argentat et de Bort-les-Orgues.
Le château du Moyen Âge a été construit à Siorac vers 1100. Le château étant en ruines, il a été acheté par les de Lavalle vers 1810 et reconstruit avec les mêmes pierres médiévales, seule la tour n'a pas été refaite mais un toit a été installé au dessus de celle-ci. Le château a été racheté ensuite par les Bargines vers 1885 qui sont devenus les Panek, vivant toujours à l'endroit où était le château (le château se trouvant juste en face de la mairie).
Le château de Siorac[80] date du XVIIIesiècle. C'est un logis à deux niveaux entre deux pavillons à trois niveaux. Les toits sont brisés et couverts de tuiles et ne comportent pas de lucarnes. Le château a été construit sur les ruines d'un ancien repaire noble détruit au cours des guerres de religion. Il a longtemps appartenu à la famille de la Verrie de Siorac, comte de Vivans.
Dolmen de Cayre Leva, au sud de Siorac, près du hameau de Cayre Leva et de la route de Cayre Leva[81].
Le pont de Siorac.
Le château de Siorac.
Patrimoine religieux
L'église Saint-Pierre-ès-Liens[82],[83]. La première église date de 1143. L'évêque de Périgueux la donne en 1199 à l'abbaye de La Grande-Sauve. Elle est détruite pendant la guerre de Cent Ans en ne laissant que quelques moellons à la base de l'église actuelle. Reconstruite dans le style gothique, elle est brûlée par les troupes protestantes du vicomte de Turenne. Elle est réparée au début du XVIIesiècle. Les quatre co-seigneurs de Siorac ont fait réaliser les quatre chapelles qui devaient servir pour leurs sépultures. Trois cloches ont été installées dans l'église: la plus grosse en 1764, les deux autres datent de 1839 et 1840. Jusqu'en 1900, le cimetière entourait l'église. L'horloge et l'électrification datent de 1954.
L'église Saint-Pierre-ès-Liens.
L'église Saint-Pierre-ès-Liens.
La nef de l'église.
Personnalités liées à la commune
Jean de Sireuil, capitaine Sireuil, capitaine du régiment de Picardie, fils bâtard de François de Sireuil, frère de Jean II de Sireuil, co-seigneur de Siorac, légitimé par lettre du roi Henri III de . Du mariage de Jean de Sireuil avec Françoise d'Abzac de la Douze est née Marie de Sireuil, dame de Siorac, mariée en 1598 à Pons du Lion de Belcastel. Marie de Sireuil a donné le quart de la seigneurie de Siorac au capitaine Sireuil, son cousin bâtard, qui la lui a restituée par son testament du [84].
Élie Creyssensac, né le à Siorac-en-Périgord, armurier et fabricant de compresseurs d'air, il a fondé la société Creyssensac en 1934[85].
Robert Merle (1908-2004), a écrit Fortune de France, une fresque historique en 13 volumes qu'il a située à Siorac au début du récit (tome 1).
Héraldique
Blason
Parti: au 1er d'azur aux chaines d'or passées en croix, sautoir et orle, au 2e de gueules au lion d'or surmonté de deux étoiles d'argent.
Une unité paysagère est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.
La superficie publiée par l’Insee est la superficie évaluée en 1975 par le service du cadastre de la Direction Générale des Impôts, corrigée des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privé, cadastrées ou non cadastrées, à l'exception des lacs, étangs et glaciers de plus d'un kilomètre carré ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement à la surface géographique[12],[13]
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[25].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[26].
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent:
au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA;
au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire;
au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
Le classement des barrages est fonction de deux paramètres: hauteur et volume retenu[59].
Démissionne de la fonction de maire et devient premier adjoint.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
Carte du site «la Dordogne», INPN, consulté le . Afin de visualiser correctement la zone par rapport aux communes, cliquer en haut à droite sur la fenêtre «Couches disponibles», barrer d'abord la couche «Orthophotos» avant de cliquer sur «Fonds de cartes», puis sur la couche «Fonds Cartographique IGN».
Carte de la ZNIEFF «la Dordogne», INPN, consulté le . Afin de visualiser correctement la zone par rapport aux communes, cliquer en haut à droite sur la fenêtre «Couches disponibles», barrer d'abord la couche «Orthophotos» avant de cliquer sur «Fonds de cartes», puis sur la couche «Fonds Cartographique IGN».
M. Secondat, «Trois dolmens: “Le Cayre Leva”, dolmen de Siorac», dans Bulletin de la Société historique et archéologique du Périgord, 1942, tome 69, p.355-356(lire en ligne)
G. Charrier, A. Jouanel, Un capitaine périgourdin. Le capitaine Sireuil, dans Bulletin de la Société historique et archéologique du Périgord, 1900, tome XXVII, p.183-207(lire en ligne)
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