À l'ouest du département de la Dordogne, la commune de Saint-Michel-de-Double, comme son nom l'évoque, se trouve dans la forêt de la Double. Son territoire, essentiellement forestier et parsemé d'étangs, est arrosé par deux petits affluents de l'Isle: le Farganaud (ou Fayoulet), qui prend sa source au nord de la commune et le Grolet qui lui sert de limite à l'est avec Saint-Étienne-de-Puycorbier, et au sud-est avec Saint-Martin-l'Astier.
Implanté sur une hauteur et traversé par les routes départementales 13 et 40, le bourg, se situe, en distances orthodromiques, huit kilomètres au nord-ouest de Mussidan et treize kilomètres au nord-est de Montpon-Ménestérol.
La commune est également desservie par la route départementale 38 qui passe au nord du bourg.
Communes limitrophes
Carte de Saint-Michel-de-Double et des communes avoisinantes en 2016, avant la création de la commune nouvelle de La Jemaye-Ponteyraud.
Saint-Michel-de-Double est limitrophe de sept autres communes, dont La Jemaye-Ponteyraud au nord, par un quadripoint.
Situé sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordé à son extrémité nord-est par une frange du Massif central, le département de la Dordogne présente une grande diversité géologique. Les terrains sont disposés en profondeur en strates régulières, témoins d'une sédimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le département peut ainsi être découpé sur le plan géologique en quatre gradins différenciés selon leur âge géologique. Saint-Michel-de-Double est située dans le quatrième gradin à partir du nord-est, un plateau formé de dépôts siliceux-gréseux et de calcaires lacustres de l'ère tertiaire[1].
Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire et de roches sédimentaires datant du Cénozoïque. La formation la plus ancienne, notée e5-6, est la formation de Guizengeard supérieur (Lutétien supérieur à Bartonien supérieur continental). La formation la plus récente, notée CF, fait partie des formations superficielles de type colluvions indifférenciées sablo-argileuses et argilo-sableuses. Le descriptif de ces couches est détaillé dans la feuille «no781 - Montpon-Ménestérol» de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine[2],[3] et sa notice associée[4].
Carte géologique de Saint-Michel-de-Double.
Légende de la carte géologique.
Ère
Période
Époque
Formations géologiques
Cénozoïque (0 - 66.0)
Quaternaire (0 - 2.58)
Holocène
CF :
Formations superficielles: colluvions indifférenciées sablo-argileuses et argilo-sableuses de pentes et de vallons indifférenciés des terrains tertiaires et quaternaires, des terrains mésozoiques et de socle
Fy3-z :
Alluvions subactuelles à actuelles indifférenciées: argiles silteuses, argiles sableuses, argiles tourbeuses, sables argileux, sables fins à graviers (Pré-boréal à actuel)
Pléistocène
non présent
Néogène (2.58 - 23.03)
non présent
Paléogène (23.03 - 66.0)
Oligocène
g1-2b :
Formation de Boisbreteau sup.: sables argileux feldspathiques à graviers et rares galets à la base, argiles silteuses verdâtres au sommet (Rupélien terminal à Chattien continental)
g1a :
Formation de Boisbreteau moy. et formation de la Garde: sables feldspathiques à graviers et galets passant vers le sommet à des argiles sableuses (Rupélien inf. continental)
Éocène
e7 :
Formation Boisbreteau inf.: sable fin silto-argileux marron, à petits graviers et débris de cuirasses ferrugineuses, argile silteuse (Priabonien sup. continental)
e6-7 :
Argiles à Paléotherium: argiles carbonatées silteuses versicolores à niveaux sableux, à niveaux carbonatés +/- durcis, sables grossiers micacés marron rouge à la base (Bartonien sup. à Priabonien inf. continental)
e5-6 :
Formation de Guizengeard sup.: sables feldspathiques micacés, graviers, galets et argiles sableuses, ensemble ferrugineux, versicolore à lentilles argileuses parfois kaoliniques (Lutétien sup. à Bartonien sup. continental)
Paléocène
non présent
Mésozoïque (66.0 - 252.17)
non présent
Paléozoïque (252.17 - 541.0)
non présent
Relief et paysages
Le département de la Dordogne se présente comme un vaste plateau incliné du nord-est (491 m, à la forêt de Vieillecour dans le Nontronnais, à Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (2 m à Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant à elle entre 47 mètres[5] au lieu-dit le Moulin du Bost, là où le Grolet quitte la commune pour servir de limite entre celles de Saint-Laurent-des-Hommes et Saint-Martin-l'Astier, et 126 mètres[5] au nord, en bordure de la commune d'Échourgnac, près du lieu-dit le Meylier[6].
Dans le cadre de la Convention européenne du paysage entrée en vigueur en France le , renforcée par la loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a été élaboré sous maîtrise d’ouvrage de l’État et publié en [7]. Les paysages du département s'organisent en huit unités paysagères[Note 1],[8]. La commune fait partie de la Double, au sein de l'unité de paysage «La Double et le Landais», deux plateaux ondulés, dont la pente générale descend de l'est vers l'ouest. À l'est, les altitudes atteignent ainsi les 200 m pour les plus élevées (233 m au sud de Tocane-Saint-Apre). Vers l'ouest, le relief s’adoucit et les altitudes maximales culminent autour des 100 mètres[9]. Les paysages sont forestiers aux horizons limités, avec peu de repères, ponctués de clairières agricoles habitées[10].
La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de 29,48 km2[5],[11],[Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 29,66 km2[3].
Hydrographie
Réseau hydrographique
La commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne[14]. Elle est drainée par le Farganaud, le Grolet, le ruisseau de la Cigale, le ruisseau de Gravard, le ruisseau du Chanvre et par divers petits cours d'eau[Note 3], qui constituent un réseau hydrographique de 42 km de longueur totale[15],[Carte 1].
Le Farganaud, ou Fayoulet dans sa partie amont, d'une longueur totale de 14,56 km, prend sa source dans la commune de Saint-Michel-de-Double et se jette dans l'Isle en rive droite à Saint-Laurent-des-Hommes, face à Saint-Martial-d'Artenset[16],[17]. Il traverse la commune du nord au sud sur sept kilomètres.
Son affluent de rive droite le ruisseau de la Cigale arrose le territoire communal dans l'ouest sur près de quatre kilomètres et demi, dont deux et demi servent de limite naturelle face à Échourgnac et Saint-Barthélemy-de-Bellegarde.
Autre affluent de rive droite du Farganaud, le ruisseau du Chanvre borde la commune au sud-ouest sur un kilomètre et demi, face à Saint-Laurent-des-Hommes.
Le Grolet, d'une longueur totale de 14,32 km, prend sa source dans la commune de Saint-André-de-Double et se jette en rive droite de l'Isle en limite des communes de Saint-Martin-l'Astier et de Saint-Laurent-des-Hommes, face à Saint-Médard-de-Mussidan[18],[19]. Il marque la limite territoriale à l'est sur huit kilomètres, face à Saint-André-de-Double, Saint-Étienne-de-Puycorbier et Saint-Martin-l'Astier.
Son affluent de rive droite le Gravard borde la commune au nord sur deux kilomètres face à Saint-André-de-Double.
Au pont de la RD 38, le Grolet marque la limite entre les communes de Saint-Étienne-de-Puycorbier (à gauche) et Saint-Michel-de-Double.
Un étang à proximité du bourg de Saint-Michel-de-Double.
Réseaux hydrographique et routier de Saint-Michel-de-Double.
Gestion et qualité des eaux
Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) «Isle - Dronne». Ce document de planification, dont le territoire regroupe les bassins versants de l'Isle et de la Dronne, d'une superficie de 7 500 km2, a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)[20]. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le [21].
La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique altéré», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[22]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[23].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 4]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[22]
Moyenne annuelle de température: 12,4°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 2,5 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 8,1 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 12,2 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 6,5 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[26] complétée par des études régionales[27] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Saint-Martin Rib.», sur la commune de Saint-Martin-de-Ribérac, mise en service en 1993[28] et qui se trouve à 17 km à vol d'oiseau[29],[Note 7], où la température moyenne annuelle est de 13,3°C et la hauteur de précipitations de 914,3 mm pour la période 1981-2010[30].
Sur la station météorologique historique la plus proche, «Bergerac», sur la commune de Bergerac, mise en service en 1988 et à 30 km[31], la température moyenne annuelle évolue de 13,2°C pour la période 1971-2000[32], à 13,1°C pour 1981-2010[33], puis à 13,3°C pour 1991-2020[34].
Urbanisme
Typologie
Saint-Michel-de-Double est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 8],[35],[36],[37].
La commune est en outre hors attraction des villes[38],[39].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (60% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (60%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
forêts (58,5%), zones agricoles hétérogènes (28,2%), prairies (11,7%), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,5%)[40].
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Prévention des risques
Le territoire de la commune de Saint-Michel-de-Double est vulnérable à différents aléas naturels: météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible)[41]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[42].
Saint-Michel-de-Double est exposée au risque de feu de forêt. L’arrêté préfectoral du fixe les conditions de pratique des incinérations et de brûlage dans un objectif de réduire le risque de départs d’incendie. À ce titre, des périodes sont déterminées: interdiction totale du 15 février au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation réglementée du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 février[43]. En septembre 2020, un plan inter-départemental de protection des forêts contre les incendies (PidPFCI) a été adopté pour la période 2019-2029[44],[45].
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Saint-Michel-de-Double.
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[46]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[47]. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (58,6% au niveau départemental et 48,5% au niveau national métropolitain)[Carte 4]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 9],[48].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982 et 1999, par la sécheresse en 1989, 1992, 1997 et 2011 et par des mouvements de terrain en 1999[41].
Toponymie
En occitan, la commune se nomme Sent Micheu de Dobla[49].
Histoire
Des origines au Moyen Âge
Cette commune de 2 948 hectares, présente des traces d’occupation gallo-romaine.
On trouve mention du village sous les noms Sanctus Michael in Honorio Montis-Pavonis au XIIIesiècle et de Saint-Michael de Dupla au XVesiècle.
Comme dans les communes voisines, on trouvait à Saint-Michel-de-Double de nombreuses verreries au XVIesiècle, à la Font du Chose, au Perrier ou aux Verrières.
Le «château» de Saint-Michel, des XVIIeetXVIIIesiècles, brûlé en 1945, était un ancien repaire noble, constitué d’un corps de logis flanqué de deux pavillons entourés de douves et couvert de tuiles grises. On y trouvait des cheminées de la fin du XVIesiècle.
XIXe et première moitié du XXesiècle: les métamorphoses architecturales du village
Nouveau cimetière:
En 1855, Georges Flouret, maire de Saint-Michel-de-Double, fait don d’un terrain à la commune pour servir à l’établissement d’un nouveau cimetière en périphérie du village et répondre ainsi aux nouvelles règles d’hygiène en la matière, tout en contribuant à l’amélioration du paysage villageois. En effet, le puits communal, installé dans une zone basse près du cimetière, puise l’eau dans la nappe qui en traverse le sous-sol.
Dès 1856, le cimetière alors situé autour de l’église, est déplacé à l’extérieur du village. Le mur qui l’entoure est construit en 1913. Le cimetière est agrandi en 1931.
L’ancien cimetière est devenu une place publique où se tiennent les foires au début du XXesiècle.
Écoles-mairie:
: Construction du groupe scolaire École-mairie, l’école se tenant jusqu’alors dans une maison louée par la municipalité. Le conseil municipal se tenait généralement chez le maire.
1927: Construction d’un mur autour des écoles «pour éviter les accidents qui pourraient arriver aux élèves» (délibération du conseil municipal, ).
1933: Les instituteurs demandent la création d’une cantine scolaire «afin que les enfants des villages éloignés qui ne peuvent prendre le repas du midi chez eux trouvent une soupe chaude pendant les mauvais mois de l’hiver» (Délibération du conseil municipal du : le CM vote 500 francs).
Église:
Certaines parties de l’église, dans le chœur, datent du XIIesiècle.
1839: Commande d’une nouvelle cloche pour l’église.
1896: Construction du nouveau clocher néo-gothique de l’église, de 28 mètres de haut.
Les foires:
Vers 1892 sont créées deux foires annuelles à Saint-Michel-de-Double, le 3evendredi de mars et le lundi de la fête patronale. On y échange bœufs, moutons, porcs, vaches et veaux. Elles disparaissent dans l’entre-deux-guerres.
PTT:
1912: Installation d’un bureau de poste et télégraphe dans une maison acquise à cet effet par l’administration des Postes, télégraphes et téléphones. La commune est reliée au téléphone depuis 1911.
Le conseil municipal de Saint-Michel-de-Double décide en 1934 la construction d’un bâtiment de poste fort imposant pour la commune, situé face à l’église. Une annexe de ce bâtiment sert à la permanence hebdomadaire de la caisse locale de Crédit agricole de la commune. Il servira par la suite et sert encore de foyer municipal.
Monument aux morts:
115 habitants de la commune se sont cotisés pour payer ce monument, érigé devant l’école-mairie en 1922.
Cinéma:
À Saint-Michel, comme dans de nombreux villages, des propriétaires de cinémas itinérants projettent des films dans les auberges ou les cafés. Ainsi, dans les années 1930, grâce à une importante publicité par voie d’affiche, chaque séance mensuelle attire une bonne trentaine de personnes dans l’auberge Rey de Saint-Michel-de-Double.
Politique et administration
Intercommunalité
Fin 2002, Saint-Michel-de-Double intègre dès sa création la communauté de communes du Mussidanais en Périgord. Celle-ci disparaît au , remplacée au par la communauté de communes Isle et Crempse en Périgord.
Administration municipale
La population de la commune étant comprise entre 100 et 499 habitants au recensement de 2017, onze conseillers municipaux ont été élus en 2020[50],[51].
Dans le domaine judiciaire, Saint-Michel-de-Double relève[54]:
du tribunal judiciaire, du tribunal pour enfants, du conseil de prud'hommes, du tribunal de commerce et du tribunal paritaire des baux ruraux de Périgueux;
de la cour d'appel de Bordeaux.
Démographie
Articles connexes: Histoire du recensement de la population en France et Démographie de la France.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[55]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[56].
En 2019, la commune comptait 236 habitants[Note 10], en diminution de 6,72% par rapport à 2013 (Dordogne: −0,88%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
1 025
594
729
517
864
832
793
794
742
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
736
759
781
669
731
706
755
711
686
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
662
659
648
591
582
540
510
488
447
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2004
2006
2009
419
338
263
260
285
272
278
280
265
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2014
2019
-
-
-
-
-
-
-
247
236
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[5] puis Insee à partir de 2006[57].)
Histogramme de l'évolution démographique
Économie
Emploi
En 2015[58], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent 112 personnes, soit 45,9% de la population municipale. Le nombre de chômeurs (dix-huit) a augmenté par rapport à 2010 (dix) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 15,7%.
Établissements
Au , la commune compte vingt-cinq établissements[59], dont douze au niveau des commerces, transports ou services, sept dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche, trois relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale, deux dans la construction, et un dans l'industrie[60].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
L'église Saint-Michel, XIXesiècle, et son clocher-porche
Le clocher.
Le clocher-porche.
La nef.
Personnalités liées à la commune
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Une unité paysagère est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.
La superficie publiée par l’Insee est la superficie évaluée en 1975 par le service du cadastre de la Direction Générale des Impôts, corrigée des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privé, cadastrées ou non cadastrées, à l'exception des lacs, étangs et glaciers de plus d'un kilomètre carré ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement à la surface géographique[12],[13]
Contrairement à ce qu'indique le Sandre, la Mouline et le ruisseau de la Boulbène, affluents de rive gauche du Grolet, n'arrosent pas la commune de Saint-Michel-de-Double située en rive gauche à leurs confluences. De même, le ruisseau de Belair, affluent de rive droite du ruisseau de la Cigale, n'arrose pas Saint-Michel-de-Double située en rive gauche à leur confluence.
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[24].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[25].
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent:
au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA;
au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire;
au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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