Saint-Maurice-près-Pionsat est une commune française de la région naturelle et culturelle des Combrailles au nord-ouest du Massif central, dans le département du Puy-de-Dôme en Auvergne, dans la région administrative d'Auvergne-Rhône-Alpes.
Cet article est une ébauche concernant une commune du Puy-de-Dôme.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?). Le bandeau {{ébauche}} peut être enlevé et l’article évalué comme étant au stade « Bon début » quand il comporte assez de renseignements encyclopédiques concernant la commune.
Si vous avez un doute, l’atelier de lecture du projet Communes de France est à votre disposition pour vous aider. Consultez également la page d’aide à la rédaction d’un article de commune de France.
Pour les articles homonymes, voir Saint-Maurice.
Saint-Maurice-près-Pionsat | |
Mairie, bureau de poste, école | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Auvergne-Rhône-Alpes |
Département | Puy-de-Dôme |
Arrondissement | Riom |
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays de Saint-Éloy |
Maire Mandat |
François Brunet 2020-2026 |
Code postal | 63330 |
Code commune | 63377 |
Démographie | |
Population municipale |
372 hab. (2019 ![]() |
Densité | 12 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 46° 03′ 59″ nord, 2° 36′ 05″ est |
Altitude | Min. 400 m Max. 654 m |
Superficie | 30,88 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Saint-Éloy-les-Mines |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
Située au nord-ouest du département du Puy-de-Dôme, la commune est limitrophe de la Creuse au sud-ouest et à l'ouest ; le département de l'Allier est à 6,5 km à vol d'oiseau au nord du bourg (seule la commune de Saint-Hilaire les sépare)[1],[2].
Sa préfecture Clermont-Ferrand est à 66 km au sud-est, Montaigut en Combraille à 28 km au nord-est, Moulins (préfecture de l'Allier) à 94 km au nord-est, Montluçon (Allier) à 39 km au nord, Limoges (préfecture de la Haute-Vienne) à 133 km à l'ouest-sud-ouest, Guéret (préfecture de la Creuse) à 71 km à l'ouest, Aubusson (Creuse) à 50 km au sud-ouest[3].
La pointe nord du parc naturel régional des volcans d'Auvergne est à 40 km à l'est (Volvic à 53 km au sud-est) ;
le nord-est du parc naturel régional de Millevaches en Limousin est à 30 km au sud-ouest[3].
Dans la figure qui suit, les distances données sont celles à vol d'oiseau et le nombre d'habitants pour chaque ville apparaît en plaçant la souris sur le point représentant la ville. Les noms en gras sont ceux des communes limitrophes ; Saint-Maurice-près-Pionsat en a six :
La commune inclut de nombreux hameaux et lieux-dits (ces derniers indiqués en italiques ; les noms entre parenthèses en italiques sont ceux des hameaux déjà présents sur la carte de Cassini[4]), avec du nord au sud :
La route principale est la D988 qui traverse le village et la commune dans le sens nord-est/sud-ouest ; elle rejoint Saint-Hilaire au nord puis Pionsat au nord-est, et vers le sud elle passe par Charron (Creuse) et rejoint Auzances en direction d'Aubusson.
La D517 part de Saint-maurice-près-Pionsat en direction de l'est jusqu'à Bussières puis remonte vers Pionsat.
La D521 part aussi de Saint-Maurice en direction du sud-est, jusqu'à Roche-d'Agoux.
La D80 dessert Château-sur-Cher au nord-ouest et descend vers le sud-est à Vergheas, Biollet et presque jusqu'à Miremont.
D'autres petites routes desservent les hameaux disséminés sur la commune[1].
Bus à Pionsat[5].
Les gares ferroviaires les plus proches sont à Montluçon[5] et Riom[6].
Les aéroports et aérodromes proches de Saint-Maurice-près-Pionsat sont à Montluçon Guéret (32 km), Clermont-Ferrand (54 km), Vichy (63 km), Roanne (108 km) et Châteauroux (111 km)[7].
Le relief est marqué par des vallées (sèches ou arrosées) plutôt encaissées. Le point culminant de la commune est à 800 m au sud-est du centre du bourg, à 654 m d'altitude ; le point le plus bas est à la pointe nord de la commune, à 405 m d'altitude[1].
Le ruisseau le Mousson, qui coule vers le nord-ouest, marque la limite nord-est et jusqu'à la pointe nord de la commune sur environ 5,2 km. Sur ce trajet, il reçoit en rive gauche (venant du territoire de Saint-Maurice) plusieurs petits affluents dont le ruisseau du Faux (2,24 km de longueur), qui naît de la réunion du ruisseau du Pouzarol (1,37 km de longueur) et du ruisseau des Prés longs (907 m de longueur) ; et le ruisseau saisonnier de Pomaraux. Après avoir quitté les abords de la commune, le Mousson conflue avec le Cher sur la commune de Château-sur-Cher[1].
Venant de la commune de Charensat, un ruisseau marque la limite sud avec la commune de Vergheas sur environ 860 m, puis les limites sud-ouest avec la commune de Charron (Creuse) sur environ 3,7 km. Le ruisseau du Soulier, dont il est l'un des tributaires, prend le relais comme limite de commune sud-ouest et ouest sur presque 3 km, jusqu'à la confluence du Soulier avec la Pampeluze, affluent du Cher. La Pampeluze continue de marquer la même limite de commune avec Charron sur environ 3,4 km, jusqu'à sa rencontre avec son petit affluent de rive droite le ruisseau du Gros Bois[1].
Ce ruisseau du Gros Bois, venant de l'est, marque la limite avec la commune de Château-sur-Cher au nord sur environ 1,6 km[1].
La Pampeluze et ses affluents ont creusé de profondes entailles dans le paysage[1],[8].
Un grand linéament, qui suit l'axe Saint-Maurice-près-Pionsat (N 140) - Biollet - les Tuilleries, souligne une ligne de crête et est un des axes de réalimentation hydrologique avec, de part et d'autre, une multitude de ruisselets y prenant source[9].
Le sous-sol est fait de granite, avec une dominante du granite de type Guéret[10],[11]. Une large partie de la commune est sise sur un granite dit monzogranite à biotite et cordiérite[12] (noté γ3M, en rose sur la carte[11]), généralement porphyrique à cordiérite et souvent planaire[12].
Un filon de quartz s'étend de Saint-Maurice-près-Pionsat à Biollet 12 km au sud-est)[13],[14] ; sur la commune, un piton formé par ce filon est connu sous le nom de rocher Banu[15].
Une bande de tufs anthracifères affleure depuis Saint-Maurice jusqu'au bois d'Évaux-les-Bains près de Saint-Julien-la-Genête (20 km au nord-ouest de Saint-Maurice)[16]. Ces tufs, produits du volcanisme et de la sédimentation du Viséen supérieur, sont bordés à l'ouest par des mylonites liées aux événements tectoniques et magmatiques dits « cisaillements ductiles dextres de Marche-Combraille » de la période éovarisque[17].
À l'ouest de Saint-Maurice se trouve un secteur riche en microgranites (noté h2, en gris sur la carte[11])[18].
Le climat est de tendance océanique[19].
L'amplitude des températures est légèrement plus grande que la moyenne nationale (il fait un peu plus chaud en été et un peu plus froid en hiver). Cependant le record de chaleur y est de 22,6 °C en 2020, tandis que le record de chaleur national est de 26,6 °C ; et le record de froid y est de −5,1 °C en 2020, pour un record national de −7,6 °C[20].
L'ensoleillement est lui aussi plus grand que la moyenne nationale : 432 h (équivalant à 18 jours de soleil) contre 380 h nationales (équivalant à 16 jours de soleil)[20].
Au moins en 2020, la pluviométrie a été nettement inférieure à la moyenne nationale : 35 mm de pluie contre 177 mm[20].
La vitesse de vent maximale en 2020 y est de 122 km/h (180 km/h pour la vitesse nationale)[20].
Les prairies dominent très largement avec 1 473 ha (47,61 %), suivies de systèmes culturaux et parcellaires complexes pour 706 ha (22,84 %) et de forêts de feuillus pour 609 ha (19,68 %). Ensuite viennent des surfaces principalement agricoles entrecoupées d'espaces naturels importants (152 ha, soit 4,92 %) ; des forêts mélangées (62,1 ha, soit 2,01 %) ; des forêts de conifères (31,8 ha, soit 1,03 %) ; un tissu urbain discontinu minimaliste (31,7 ha, soit 1,02 %) ; enfin, des terres arables hors périmètres d'irrigation pour 27,2 ha, soit 0,88 %[21].
En 2020, la commune ne comporte aucun site pollué[22].
Un risque élevé de pollution est cependant posé avec le PER ou Permis Exclusif de Recherches de gîtes géothermiques à haute température « Combrailles en Marche », accordé à la société TLS Geothermics le [23] pour trois ans[24]. Ce permis de prospection pour la mise en œuvre de géothermie profonde couvre 805 km2 et concerne 63 communes[n 2], ainsi que onze aquifères et sous-aquifères et deux importantes masses d’eau souterraines. Ce type de géothermie utilise une technique dite « stimulation hydraulique », qui est réalisée soit par fracturation hydraulique (impliquant des risques sismiques élevés) soit par stimulation hydrochimique (désintégration de roches avec des acides et produits chimiques hautement polluants). Les maigres informations fournies par les autorités concernées - doublées d'une absence totale de consultation publique effective - ne donnent pas de précisions sur la méthode d'exploitation envisagée[25].
Saint-Maurice-près-Pionsat est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[26],[27],[28].
La commune est en outre hors attraction des villes[29],[30].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (76,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (76,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (47,6 %), zones agricoles hétérogènes (27,8 %), forêts (22,7 %), zones urbanisées (1 %), terres arables (0,9 %)[31].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
La commune de Saint-Maurice-près-Pionsat est membre de la communauté de communes du Pays de Saint-Éloy[32], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Saint-Éloy-les-Mines[33]. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[34]. Jusqu'au , elle faisait partie de la communauté de communes de Pionsat[35].
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Riom, à la circonscription administrative de l'État du Puy-de-Dôme et à la région Auvergne-Rhône-Alpes[32]. Elle faisait partie du canton de Pionsat jusqu'en [36].
Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Saint-Éloy-les-Mines pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[32], et de la deuxième circonscription du Puy-de-Dôme pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010 (sixième circonscription avant 2010)[36].
Le conseil municipal de Saint-Maurice-près-Pionsat, commune de moins de 1 000 habitants, est élu au scrutin majoritaire plurinominal à deux tours[37] avec candidatures isolées ou groupées et possibilité de panachage[38]. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges à pourvoir lors des élections municipales de 2020 est de 11. Sur les douze candidats en lice, onze sont élus dès le premier tour, le , avec un taux de participation de 68,69 %[39].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
2007 | Serge Dassaud | |||
Robert Condat | ||||
[n 3] | En cours (au ) |
François Brunet[41] | PS | Président de la communauté de communes de Pionsat Président de la communauté de communes du Pays de Saint-Éloy (2017[42]-2018[43]) |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[44]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[45].
En 2019, la commune comptait 372 habitants[Note 2], en augmentation de 1,36 % par rapport à 2013 (Puy-de-Dôme : +3,3 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 546 | 1 542 | 1 575 | 1 680 | 1 762 | 1 951 | 1 957 | 2 049 | 2 055 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2 017 | 2 051 | 1 921 | 1 845 | 1 804 | 1 880 | 1 801 | 1 700 | 1 640 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 603 | 1 549 | 1 547 | 1 202 | 1 031 | 1 038 | 1 014 | 885 | 852 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2007 | 2012 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
712 | 663 | 612 | 523 | 464 | 388 | 378 | 376 | 365 |
2017 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
371 | 372 | - | - | - | - | - | - | - |
On trouve sur la commune une épicerie, une agence postale, un coiffeur, un taxi, un garage, un électricien, une entreprise agricole, une entreprise de terrassement, un ferailleur, une entreprise intervenant sur les réseaux d'eau[48] et plusieurs agriculteurs[49]. À 6 km (à vol d'oiseau) au nord-est du bourg se trouve un artisan confiturier et une pisciculture (domaine de Baudry)[50].
Une micro-crèche est installée à Saint-Maurice, ainsi que l'école publique Camille Vacant (de la maternelle au CM2)[51].
Le camping de La Bregirolle se trouve près du plan d'eau du village ; l'hôtel-restaurant « Les Combrailles » se trouve dans le bourg, et trois gîtes sont sur la commune[52].
Les offices de tourisme proches sont l'office de tourisme des Combrailles à Pionsat, le syndicat d'initiative Auzances Bellegarde et l'office de tourisme d'Évaux-les-Bains[7].
L'église Saint-Maurice a été construite aux XIIIe et XVe siècles. Il en reste la nef, qui porte des traces de décors peints (croix de consécration, rosaces, bâtons rompus...) ; et deux chapelles attenantes avec des peintures murales. Ces éléments sont protégées MH par inscription en 1990[53],[54].
Les XIXe et XXe siècles la remanient par des restaurations et agrandissements[53],[54].
Sur les autres projets Wikimedia :