Pionsat est une commune française située dans le département du Puy-de-Dôme, en région Auvergne-Rhône-Alpes.
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Pionsat | |
La mairie. | |
![]() Héraldique |
|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Auvergne-Rhône-Alpes |
Département | Puy-de-Dôme |
Arrondissement | Riom |
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays de Saint-Éloy |
Maire Mandat |
Jérôme Gaumet 2020-2026 |
Code postal | 63330 |
Code commune | 63281 |
Démographie | |
Gentilé | Pionsatois |
Population municipale |
1 062 hab. (2019 ![]() |
Densité | 43 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 46° 06′ 38″ nord, 2° 41′ 38″ est |
Altitude | Min. 458 m Max. 663 m |
Superficie | 24,68 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Saint-Éloy-les-Mines |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
Ses habitants sont appelés les Pionsatois.
Située dans le département du Puy-de-Dôme, à 530 mètres d'altitude, la commune de Pionsat est à 30 kilomètres au sud de Montluçon par la départementale 1089, et à 71 kilomètres au nord-ouest de Clermont-Ferrand par la D 227 jusqu'à Riom et la D 2009. Le bourg, traversé par la rivière le Boron, est situé au pied de la zone des « Grands Bois » qui culmine à 804 mètres d'altitude.
Du point de vue ferroviaire, un dédoublement partiel de la ligne Montluçon - Clermont-Ferrand est mis en service en 1931. Ce dédoublement part de Montluçon, passe par Néris-les-Bains, puis Pionsat, et rejoint la voie principale à la gare de Gouttières. Le trafic voyageur ne prendra jamais son essor et huit ans plus tard la desserte voyageur est supprimée. En 1950, Pionsat devient un terminus et la voie jusqu'à Gouttières est déferrée vers 1952. Finalement, en 1969 le trafic marchandise est lui aussi supprimé et la gare définitivement fermée. Le reste de voie sera déferré vers 1973.
Marcillat-en-Combraille Allier |
Virlet | |
Saint-Fargeol Allier |
![]() |
Le Quartier |
Saint-Hilaire | Saint-Maigner | La Cellette |
Pionsat est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].
La commune est en outre hors attraction des villes[4],[5].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (87,7 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (88,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (53,1 %), zones agricoles hétérogènes (34,6 %), forêts (9,2 %), zones urbanisées (3 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Attestée sous la forme Ponticiacenses silvae au VIe siècle, Punsac en 1250 et 1263 , Punsiacus en 1467[7].
Le nom dans le parler local est aussi Pionsat. La commune fait, en effet, partie de l'aire linguistique du Croissant[8], zone où la langue est de transition entre l'occitan et la langue d'oïl[9],[10].
Un important trésor constitué de statères gaulois est découvert à Pionsat en 1852.
La commune de Pionsat est membre de la communauté de communes du Pays de Saint-Éloy[11], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Saint-Éloy-les-Mines[12]. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[13]. Du au , elle était le siège de la communauté de communes de Pionsat[14].
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Riom, à la circonscription administrative de l'État du Puy-de-Dôme et à la région Auvergne-Rhône-Alpes[11]. Elle était chef-lieu de canton jusqu'en [15].
Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Saint-Éloy-les-Mines pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[11], et de la deuxième circonscription du Puy-de-Dôme pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010 (sixième circonscription avant 2010)[15].
Le conseil municipal de Pionsat, commune de plus de 1 000 habitants, est élu au scrutin proportionnel de liste à deux tours (sans aucune modification possible de la liste)[16], pour un mandat de six ans renouvelable[17]. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges à pourvoir lors des élections municipales de 2020 est de 15[18]. Les quinze conseillers municipaux, issus d'une liste unique, sont élus au premier tour, le , avec un taux de participation de 52,37 %[19].
Trois sièges sont attribués à la commune au sein du conseil communautaire de la communauté de communes du Pays de Saint-Éloy[19].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
avant 1962 | ? | Madame Cellerier | RI | |
avant 1981 | ? | Jacques Paquet | DVD-UDF | Ancien chef de cabinet du ministère de la Santé publique Conseiller général du canton de Pionsat (1973-1992) |
En cours (au ) |
Jérôme Gaumet[20],[21] | DVD | Secrétaire général de l'institut Langevin[22] Ingénieur d'études à l'INRAE[23] Conseiller départemental du canton de Saint-Éloy-les-Mines (depuis 2021) 3e vice-président du conseil départemental chargé des finances et des comptes publics (depuis 2021)[24] |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[25]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[26].
En 2019, la commune comptait 1 062 habitants[Note 2], en diminution de 3,72 % par rapport à 2013 (Puy-de-Dôme : +3,3 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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1 700 | 1 680 | 1 836 | 1 991 | 2 120 | 2 294 | 2 320 | 2 316 | 2 322 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2 158 | 2 156 | 2 167 | 2 193 | 2 215 | 2 277 | 2 215 | 2 240 | 2 152 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 991 | 2 146 | 2 136 | 1 795 | 1 714 | 1 650 | 1 630 | 1 473 | 1 353 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2004 | 2006 | 2009 |
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1 279 | 1 153 | 1 138 | 1 173 | 1 046 | 1 015 | 1 042 | 1 027 | 1 087 |
2014 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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1 108 | 1 062 | - | - | - | - | - | - | - |