Située dans les Combrailles, à quelques kilomètres du département du Puy-de-Dôme, le bourg de Marcillat-en-Combraille se situe sur une butte, à 495 mètres d'altitude, dominant les vallées de la Tartasse et du Bouron.
Bien que chef-lieu de canton jusqu'en , la commune de Marcillat-en-Combraille est aujourd'hui moins peuplée que celles de Durdat-Larequille et de Villebret, plus proches de Montluçon, sous-préfecture du département de l'Allier.
Depuis les élections départementales de 2015, Marcillat-en-Combraille dépend du canton de Montluçon-3[2].
En arrivant depuis le nord, l'accès routier s'effectue après une succession de virages en lacet. Le bourg est situé à 22 kilomètres au sud de Montluçon par la route départementale 1089, ancienne route nationale 689. Cette route continue vers Pionsat au sud-est.
Par le passé, le bourg de Marcillat-en-Combraille était situé sur l'ancienne ligne ferroviaire de Montluçon à Gouttières viaNéris-les-Bains et Pionsat.
Urbanisme
Typologie
Marcillat-en-Combraille est une commune rurale[Note 1],[5]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[6],[7].
La commune est en outre hors attraction des villes[8],[9].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (90,1% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (90,4%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
prairies (63,4%), zones agricoles hétérogènes (26,7%), forêts (8,2%), zones urbanisées (1,7%)[10].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Au Moyen Âge, Marcillat obtient une charte de franchise, octroyée en 1258 par Guillaume de Rochedagoux; cette charte est semblable à celle de Montluçon de 1242. Le seigneur est représenté par un bailli. La censive annuelle va de 6 sous à 1,50 sou. Cette charte contient 53 articles; elle fut confirmée en par Louis Ier de Bourbon.
En 1973, le comte de Durat installe dans son château du Ludaix Michel-Georges Micberth (1945-2013), pamphlétaire et homme politique qui dirige la Nouvelle Droite française. Celui-ci est arrêté le pour avoir détenu un chéquier volé au nom de l'ancien président de la République Georges Pompidou. C'est l'affaire dite des chèques Pompidou.
En 1991, Marcillat-en-Combraille est jumelée avec la ville de Wadersloh, en Allemagne (Rhénanie-du-Nord-Westphalie).
Marcillat-en-Combraille dépend de l'académie de Clermont-Ferrand. Elle gère une école élémentaire publique[22].
Les élèves poursuivent leur scolarité au collège de La Combraille, situé dans la commune[22], puis dans les lycées de Montluçon[23].
Télécommunications
Internet
Le (très) haut débit est en cours de déploiement. Pour les entreprises, le FTTO (Fibre to the Office) est prévu pour le troisième trimestre 2018. Actuellement, le débit xDSL (Pro) varie entre 10 et 85 Mbit/s au centre du village.
4G: Tous opérateurs confondus, 33% de la commune est couverte en 4G avec 0% chez Bouygues, 33% chez Free, 2% chez Orange, 0% chez SFR;
3G: 58% chez Bouygues, 98% chez Free, 99% chez Orange et 75% chez SFR;
2G: 86% chez Bouygues, 99% chez Free, 99% chez Orange et 82% chez SFR.
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[25]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[26].
En 2019, la commune comptait 900 habitants[Note 3], en augmentation de 0,67% par rapport à 2013 (Allier: −2,17%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
1 414
1 129
1 368
1 493
1 592
1 776
1 704
1 795
1 755
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1 736
1 728
1 810
1 956
1 960
2 013
2 075
2 095
2 075
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
2 063
2 049
1 957
1 786
1 796
1 588
1 529
1 425
1 290
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2011
2016
1 207
1 147
1 011
976
866
912
902
898
898
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2019
-
-
-
-
-
-
-
-
900
-
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[27] puis Insee à partir de 2006[28].)
Histogramme de l'évolution démographique
Manifestations culturelles et festivités
Le jeudi est le jour du marché local.
Marché de printemps et Marché de Noël.
Sports et loisirs
Avenir Combraille: football.
Hand' Combraille: handball.
T.C. Marcillat: Tennis-Club des Combrailles.
Médias
Trois stations FM sont diffusées sur le secteur: la radio locale Radio Tartasse 106.2, RMB 103.9 et Europe 1 105.0.
Économie
Commerçants - artisans - entreprises
Marcillat-en-Combraille compte une vingtaine de commerçants et artisans. La plupart d'eux sont réunis dans l'ATIC (l'association des travailleurs indépendants de la Combraille).
La zone d'entreprise accueille divers entreprises.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Église Notre-Dame, datant des XIIeetXIXesiècles et possédant un chevet roman, inscrit au titre des monuments historiques en 1933[29].
Château du Courtioux, une grande bâtisse qui avec ses dépendances et son parc, à proximité immédiate du bourg, fut achetée en 1961 par la ville de Sarcelles et accueillit de cette date à 1991, des colonies de vacances de cette commune de la région parisienne[30].
Château du Ludaix, château construit au début du XIXesiècle à l'emplacement d'une gentilhommière du XVesiècle. Il a conservé son donjon médiéval.
Château de la Romagère.
Château de Fougères.
Château de Marcillat, dans le centre du bourg.
Associations
Arverni, résidence d'artistes. Arverni a pour but de soutenir par tout moyen la création et la recherche artistiques, ainsi que d’amener la population locale à participer activement pour s’enrichir culturellement.
Personnalités liées à la commune
L'abbé Michel Peynot (1866-1950), érudit local né à Marcillat, auteur d'un ouvrage réputé sur Marcillat; une rue de la ville porte son nom.
Bernard Barraux (né à Marcillat en 1935), sénateur de l'Allier de 1989 à 2008, maire de la commune de 1971 à 2008.
Héraldique
Les armes de la commune se blasonnent ainsi: D’azur au lion échiqueté d’or et de gueules, à la cotice d’argent brochant sur le tout.
Voir aussi
Bibliographie
Abbé Michel Peynot, Marcillat et ses environs, La Petite-Marche,
réimpressions: Marseille, Laffitte Reprints, 1980; en 2008, Le Livre d'histoire-Lorisse (ISBN978-2-7586-0222-4).
Édouard Garmy, Marcillat et ses environs,
réimpression: Le Livre d'histoire-Lorisse, 1993 (ISBN2-7428-0267-3).
Pierre Goudot, Microtoponymie rurale et histoire locale: dans une zone de contact français-occitan, la Combraille. Les noms de parcelles au sud de Montluçon, Montluçon, Société archéologique de Montluçon, coll. «études archéologiques», 2004, 488 p.(ISBN978-2-915233-01-8).
Selon le zonage publié en décembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
5evice-président du conseil départemental de l'Allier chargé des ressources humaines, de l'administration générale et du numérique[21].
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Cartes
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références
Site de la mairie:
Page d'accueil du site de la mairie, consultée le .
Jeanine Berducat, Christophe Matho, Guylaine Brun-Trigaud, Jean-Pierre Baldit, Gérard Guillaume (collectif), Patois et chansons de nos grands-pères Marchois (Haute-Vienne, Creuse, pays de Montluçon), Paris, Éditions CPE, 2010.
Yves Lavalade, Dictionnaire occitan / français (Limousin - Marche - Périgord). Étymologies occitanes , 2e édition, éditions Lucien Souny, La Geneytouse (Haute-Vienne), 2003.
Dominique Decomps, L'occitan redde e ben: lo lemosin (le limousin vite et bien), méthode d'initiation au limousin comprenant un manuel, accompagné d'un livret «Traduction des conversations et corrigés des exercices», Collection de l'Institut d'Études Occitanes, Éditions Omnivox, Paris, 1979.
Pierre Goudot, Microtoponymie rurale et histoire locale: dans une zone de contact français-occitan, la Combraille. Les noms de parcelles au sud de Montluçon, Montluçon, Société archéologique de Montluçon, coll. «études archéologiques», 2004, 488 p.(ISBN978-2-915233-01-8).
Philippe Boula de Mareüil, Gilles Adda, Lori Lamel, «Comparaison dialectométriques de parlers du Croissant avec d’autres parlers d’oc et d’oïl», Le Croissant linguistique entre oc, oïl et francoprovençal: des mots à la grammaire, des parlers aux aires, (lire en ligne).
Philippe Boula de Mareüil, Gilles Adda (Limsi, CNRS), «Comparaison de dialectes du Croissant avec d’autres parlers d’oïl (berrichon-bourbonnais et poitevin-saintongeais) et d’oc», communication au colloque «2èmes Rencontres sur les Parlers du Croissant», Montluçon, 2019, [lire en ligne].
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