Quinssaines est une commune française, située dans le département de l'Allier en région Auvergne-Rhône-Alpes.
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Quinssaines est située à l'ouest du département de l'Allier et de Montluçon, à la limite avec le département de la Creuse. Elle appartient à la communauté d'agglomération Montluçon Communauté depuis 2017[Q 2].
Quinssaines est situé sur un plateau immédiatement à l'ouest de la ville de Montluçon; ce plateau se tient à 400 mètres d'altitude environ et domine ainsi largement le bassin montluçonnais de quelque 200 mètres en moyenne; il se poursuit encore jusqu'au-delà des limites communales avec des altitudes approchant parfois 450 à 500 mètres. Les sols sont également différents de ceux qu'on trouve à Montluçon.
Le bocage bourbonnais tient pleinement sa place sur la commune, avec de nombreuses haies bocagères qui maillent le paysage et de petits taillis, paysage typique de l'ouest du département de l'Allier.
Voies de communication et transports
Quinssaines est traversée par la route nationale 145, axe d'intérêt européen (E62) faisant partie de la Route Centre-Europe Atlantique. Un échangeur, situe à l'est de la commune et à cheval avec Domérat et Prémilhat, la dessert. L'ancien tracé est déclassé dans la voirie départementale (D 745). Par ailleurs, la D 151 relie le centre du bourg à Huriel et Domérat au nord et Teillet-Argenty au sud; la D 242 mène à Saint-Martinien à l'ouest-nord-ouest, la D 306 au hameau d'Aire au sud-ouest, la D 440 vers Prémilhat au sud-est[1].
Urbanisme
Typologie
Quinssaines est une commune rurale[Note 1],[2]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[3],[4].
Elle appartient à l'unité urbaine de Montluçon, une agglomération intra-départementale regroupant 6 communes[5] et 53 965 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[6],[7].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montluçon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 58 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[8],[9].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (86,4% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (86,2%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
prairies (62%), zones agricoles hétérogènes (24,4%), zones urbanisées (5,9%), forêts (5,4%), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,4%)[10].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
Le nom est «attesté en 1120 sous le patronyme de parochia de sancti Marcelli de Quintianis». Plusieurs appellations existaient. Par ailleurs, ce nom pourrait provenir «de la situation d'une villa, à une cinquième borne», du bas-latin quintana ou périmètre défensif, à cinq milles romains autour d'une cité (Montluçon)[Q 1].
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Antiquité
Une statuette de personnage assis en tailleur, identifié comme un dieu gaulois, a été trouvée sur la commune[13].
Les Hospitaliers
Chapelle Saint-Jean-Baptiste de Coursage des XIVeetXIXesiècles: une ancienne paroisse et commanderie de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem attestée au XIVesiècle[14] au sein du grand prieuré d'Auvergne devenue ensuite un membre de la commanderie de La Croix-au-Bost[15],[16].
Politique et administration
Administration municipale
Le conseil municipal, élu en 2014, est composé de quatre adjoints[Q 3].
Les habitants de la commune sont appelés les Quinssainois[Q 1].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[19]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[20].
En 2019, la commune comptait 1 512 habitants[Note 3], en augmentation de 5,73% par rapport à 2013 (Allier: −2,17%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
750
344
532
822
696
774
750
771
771
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
709
668
697
822
808
813
867
873
906
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
864
901
903
817
774
755
668
652
649
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2004
2006
2009
700
715
770
1 050
1 071
1 063
1 041
1 060
1 338
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2014
2019
-
-
-
-
-
-
-
1 453
1 512
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[21] puis Insee à partir de 2006[22].)
Histogramme de l'évolution démographique
Au recensement de 2012, Quinssaines est la 40ecommune du département[23] et la 176e de la région d'Auvergne[24] en nombre d'habitants. Par ailleurs, c'est la deuxième commune du département qui a gagné le plus d'habitants par rapport à 2007 après Yzeure: 256 habitants[23].
Enseignement
Quinssaines dépend de l'académie de Clermont-Ferrand. La commune fait partie d'un regroupement pédagogique avec Lamaids et Saint-Martinien[Q 4].
Les élèves commencent leur scolarité dans l'école élémentaire de la commune. Ils la poursuivent dans les collèges[25] et les lycées du secteur de Montluçon[26].
Culture et patrimoine
Lieux et monuments
Château de Quinssaines. Façade orientale donnant sur la cour.
Église Saint-Marcel. Nef romane (XIIesiècle) comportant quatre travées et couverte de tuiles; à l'est, le chevet est plat. Le clocher actuel a été construit au milieu du XIXesiècle pour remplacer un clocher-mur; c'est un clocher à flèche octogonale de charpente, flanqué de quatre clochetons d'angle, le tout couvert d'ardoises. À l'intérieur, le chœur a été aménagé en 1843.
Chapelle Saint-Jean-Baptiste de Coursage des XIVeetXIXesiècles.
Château de Quinssaines du XIVesiècle.
Croix d'Aires, remise en place en 2010, après restauration par Jean-Luc Bourgain. C'est une croix de grès du XVesiècle, sculptée sur chaque face; elle porte d'un côté un christ au milieu d'une couronne et de l'autre la Vierge. Elle était située sur un chemin du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle[27][réf.incomplète].
Rochers autour de l'église. Point de vue remarquable (altitude: 418 m) sur le bassin de Montluçon. Table d'orientation à droite de l'église.
Personnalités liées à la commune
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Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Cartes
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
[Girond] Simon Girond, «Images de dieux, images d’ancêtres: aperçus sur la religion antique dans la cité des Bituriges cubes» (recherche menée en doctorat (dir. F. Dumasy): «Sanctuaires, cultes et pratiques rituelles: la religion dans la cité des Bituriges Cubes»), Actes de la 3e Journée doctorale d’archéologie, 2008, Éditions de la Sorbonne «Les images: regards sur les sociétés (Théophane Nicolas, Aurélie Salavert et Charlotte Leduc). III: Phénomènes de diffusion, d’influence, d’acculturation et de resémantisation», , p.181-212 (lire en ligne[sur books.openedition.org]), paragr. 15.
Georges Guigue, Inventaire-Sommaire des archives départementales antérieures à 1790: Rhône - Archives Ecclésiastiques - Série H - H1 à H 702 - Ordre de Malte - Langue d'Auvergne, t.I, (lire en ligne), p.197 (H. 244.)
1374/75: Corsageti. Ce document comptable permet de connaître le nom des principales commanderies de la langue d'Auvergne vers la fin du XIVesiècle.
Pierre-Frédéric Philippon, «Implantations et réseaux hospitaliers en Bourbonnais (XIIIe-XVe) siècle», dans Damien Carraz (dir.) et al., Les établissements hospitaliers dans le massif central et ses périphéries au Moyen Âge: des territoires aux réseaux, Presses universitaires Blaise Pascal, (ISBN978-2-8451-6668-4, lire en ligne), p.75
«Corsaget», mentionnée uniquement sur la carte 2 (p.44), ancienne graphie de ce toponyme peu usitée. On trouve surtout Coursaget dans la littérature relative aux commanderies hospitalières ou encore Coursages signalée comme commanderie sur la carte de Cassini.
Léopold Niepce, Le Grand-Prieuré d'Auvergne: Ordre des Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem, Lyon, Librairie Générale Henri Geors, , XI-352p. (OCLC422251418, présentation en ligne), p.300-301
«Coursaget, en Bourbonnais, diocèse de Bourges, parlement de Paris, à 2 lieues de Montluçon et à 7 du chef [La Croix-au-Bost], église de paroisse, terres, bois taillis, pasturages, dixmes».
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