La Celle-sous-Gouzon est une commune française située dans le département de la Creuse, en région Nouvelle-Aquitaine.
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La Celle-sous-Gouzon | |
![]() Le bourg de La Celle-sous-Gouzon. | |
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Nouvelle-Aquitaine |
Département | Creuse |
Arrondissement | Aubusson |
Intercommunalité | Creuse Confluence |
Maire Mandat |
Michaël Jouanneton 2020-2026 |
Code postal | 23230 |
Code commune | 23040 |
Démographie | |
Population municipale |
154 hab. (2019 ![]() |
Densité | 11 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 46° 12′ 51″ nord, 2° 12′ 36″ est |
Altitude | Min. 373 ou 375 m Max. 438 m |
Superficie | 14,07 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Gouzon |
Législatives | Circonscription unique |
Localisation | |
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La commune de La Celle-sous-Gouzon est située dans le quart nord-est du département de la Creuse. Elle est arrosée par le ruisseau du Grand Varaine (autre nom du Signollet), affluent de la Goze, ainsi que par ses affluents, le ruisseau du Petit Varaine, le Mardallou — également appelé ruisseau de Tiolet dans sa partie amont — et le ruisseau de Rognollet.
L'altitude minimale avec 373[1] ou 375 mètres[2] se trouve localisée au sud-est, près du lieu-dit les Bétous, là où le Mardallou quitte la commune et entre sur le territoire de Gouzon. L'altitude maximale avec 438 mètres[2] est située dans le nord-est, près du territoire de la commune de Trois-Fonds, au nord-est du lieu-dit Chante-Grue.
Traversé par la route départementale (RD) 40, le petit bourg de La Celle-sous-Gouzon est situé, en distances orthodromiques, trois kilomètres au nord-ouest de Gouzon, 29 kilomètres au nord d'Aubusson, la sous-préfecture, et 26 kilomètres à l'est de Guéret, la préfecture.
Au sud-ouest, la RD 100 borde sur 550 mètres le territoire communal. Le nord-ouest de la commune est traversé par la ligne ferroviaire de Montluçon à Saint-Sulpice-Laurière dont la gare la plus proche est celle de Parsac – Gouzon, à quatre kilomètres au sud-ouest du bourg par la route.
Domeyrat | Saint-Silvain-sous-Toulx | Trois-Fonds |
![]() |
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Parsac-Rimondeix | Gouzon |
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[4].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[7] complétée par des études régionales[8] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Gouzon », sur la commune de Gouzon, mise en service en 1959[9] et qui se trouve à 3 km à vol d'oiseau[10],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 10,6 °C et la hauteur de précipitations de 841,7 mm pour la période 1981-2010[11]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Châteauroux Déols », sur la commune de Déols, dans le département de l'Indre, mise en service en 1893 et à 79 km[12], la température moyenne annuelle évolue de 11,5 °C pour la période 1971-2000[13], à 11,8 °C pour 1981-2010[14], puis à 12,2 °C pour 1991-2020[15].
Le site « Étang et prairies humides de Tiolet » est une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de type 1 qui s'étend sur 95 hectares du bassin versant du Mardallou, affluent du Signollet ; elle est située entièrement sur le territoire de La Celle-sous-Gouzon, celui de Gouzon n'en étant que limitrophe[16].
Ce site est remarquable par la présence de quinze espèces déterminantes d'animaux (deux libellules et treize oiseaux) et sept de plantes phanérogames[17].
La Celle-sous-Gouzon est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[18],[19],[20]. La commune est en outre hors attraction des villes[21],[22].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (93 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (93,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (71 %), zones agricoles hétérogènes (19,3 %), forêts (6,9 %), terres arables (2,7 %)[23].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le territoire de la commune de La Celle-sous-Gouzon est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse) et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque particulier : le risque de radon[24]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[25].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 42,1 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (33,6 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 100 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 16 sont en en aléa moyen ou fort, soit 16 %, à comparer aux 25 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[26],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[27].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982 et 1999. Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[24].
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de La Celle-sous-Gouzon est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[28].
Les Barraques, Bosse-la-Cour, Bois-de-la-Corée, Bois-du-Puy, Bois-Vert, Chantegrue, Chantemergue, le Chaussidoux, Gladelle, Manaly, Manerbes, Petit-Varenne, Rognonet, la Spouze, Thiolet, Varenne.
La première mention écrite connue du lieu se réfère à son église primitive Saint-Julien (ecclesia Sancti Juliani de Cella)[29].
La mention de l'église suivante (Saint-Pierre) est relevée dans le cartulaire de l'abbaye d'Uzerche en l'an 1088 sous la forme Sancti Petri de Cella[29]. Elle est attestée dans les documents de l'abbaye de Solignac en 1240 comme Grandi Cella, « La Celle en Bourbonnais » en 1630 et Cella prope Gouzon en 1723[29].
Sur la carte de Cassini représentant la France entre 1756 et 1789, le village est identifié sous le nom de la Celle[30].
La première partie du nom de la commune fait référence à un ermitage ou un petit monastère (en latin cella)[31]. La seconde partie correspond à la ville proche de Gouzon.
En occitan marchois, la commune porte le nom de La Cele de Gosom.
La première église du lieu, dédiée à saint Julien (ecclesia Sancti Juliani de Cella), pourrait dater de l'époque carolingienne[29]. En 924, le prieuré simple d'hommes — qui avait pour patrons les mêmes saints que la paroisse — et l'église dépendaient de l'abbaye de Solignac. L'abbé de Solignac nommait le prieur.
Depuis le XIIIe siècle, Gouzon, La Celle-sous-Gouzon, Trois-Fonds, une partie du territoire de la commune de Lussat et deux villages (Fleuraget et les Banes) de la commune de Saint-Loup étaient des fiefs de la Marche dépendants des Bourbons et non pas de la maison des Lusignan, contrairement au reste du territoire.
En 1791, les biens de la cure et du prieuré sont vendus en tant que biens nationaux[29]. L'année suivante, le curé meurt et, faute de prêtre, l'église est fermée ; elle ne rouvre qu'en 1860[29].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
mars 2001 | 2008 | Raymond Maubert | ||
mars 2008 | 2014 | Pascal Guy | ||
mars 2014 | En cours | Michel Jouanneton | SE | Salarié agricole |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[32]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[33].
En 2019, la commune comptait 154 habitants[Note 6], en augmentation de 10,79 % par rapport à 2013 (Creuse : −3,52 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
351 | 252 | 354 | 375 | 348 | 346 | 372 | 357 | 347 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
340 | 307 | 310 | 333 | 343 | 387 | 391 | 407 | 401 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
412 | 378 | 380 | 332 | 321 | 306 | 312 | 296 | 260 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2005 | 2006 | 2010 |
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235 | 232 | 226 | 203 | 162 | 138 | 144 | 142 | 139 |
2015 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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148 | 154 | - | - | - | - | - | - | - |
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