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Nay [naj] est une commune française située dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine.

Nay

La place centrale de Nay.

Blason
Administration
Pays France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Pyrénées-Atlantiques
Arrondissement Pau
Intercommunalité Communauté de communes du Pays de Nay
Maire
Mandat
Bruno Bourdaa
2020-2026
Code postal 64800
Code commune 64417
Démographie
Gentilé Nayais
Population
municipale
3 265 hab. (2019 )
Densité 620 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 10′ 52″ nord, 0° 15′ 40″ ouest
Altitude Min. 244 m
Max. 402 m
Superficie 5,27 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Pau
(banlieue)
Aire d'attraction Pau
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Ouzom, Gave et Rives du Neez
(bureau centralisateur)
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Nay
Géolocalisation sur la carte : France
Nay
Géolocalisation sur la carte : Pyrénées-Atlantiques
Nay
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Nay
Liens
Site web villedenay

    Ses habitants sont les Nayais et les Nayaises[1].


    Géographie



    Localisation


    La commune de Nay se trouve dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine[2].

    Elle se situe à 18 km par la route[Note 1] de Pau[3], préfecture du département. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Pau[2].

    Les communes les plus proches[Note 2] sont[4] : Mirepeix (1,4 km), Bourdettes (2,1 km), Coarraze (2,8 km), Baudreix (2,9 km), Arros-de-Nay (2,9 km), Igon (3,3 km), Saint-Abit (3,8 km), Bénéjacq (4,2 km).

    Sur le plan historique et culturel, Nay fait partie de la province du Béarn, qui fut également un État et qui présente une unité historique et culturelle à laquelle s’oppose une diversité frappante de paysages au relief tourmenté[5].

    Communes limitrophes de Nay[6]
    Bourdettes Mirepeix
    Arros-de-Nay Coarraze
    Asson Igon

    Hydrographie


    La commune est drainée par le gave de Pau, le Béez, un bras du gave de Pau, le canal de la Grau, le ruisseau Coudé, le ruisseau de Tutet, et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de km de longueur totale[7],[Carte 1].

    Le gave de Pau, d'une longueur totale de 192,8 km, prend sa source dans la commune de Gavarnie-Gèdre et s'écoule du sud-est vers le nord-ouest. Il traverse la commune et se jette dans l'Adour à Saint-Laurent-de-Gosse, après avoir traversé 88 communes[8].

    Le Béez, d'une longueur totale de 24,1 km, prend sa source dans la commune d'Asson et s'écoule du sud vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans le gave de Pau sur le territoire communal, après avoir traversé 4 communes[9].


    Climat


    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat des marges montargnardes », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[10]. En 2020, la commune ressort du type « climat de montagne » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroît rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu[11].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[10]

    • Moyenne annuelle de température : 13 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 1,6 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 5,4 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 4] : 13,8 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 1 282 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 11,3 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 9,4 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[13] complétée par des études régionales[14] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Asson », sur la commune d'Asson, mise en service en 1970[15] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[16],[Note 5], où la température moyenne annuelle est de 13 °C et la hauteur de précipitations de 1 304,6 mm pour la période 1981-2010[17]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Pau-Uzein », sur la commune d'Uzein, mise en service en 1921 et à 28 km[18], la température moyenne annuelle évolue de 13,2 °C pour la période 1971-2000[19], à 13,4 °C pour 1981-2010[20], puis à 13,8 °C pour 1991-2020[21].


    Milieux naturels et biodiversité



    Réseau Natura 2000

    Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux », constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 6]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la « directive Habitats » : le « gave de Pau »[23], d'une superficie de 8 194 ha, un vaste réseau hydrographique avec un système de saligues[Note 7] encore vivace[24],[Carte 2].


    Urbanisme



    Typologie


    Nay est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 8],[25],[26],[27]. Elle appartient à l'unité urbaine de Pau, une agglomération intra-départementale regroupant 55 communes[28] et 200 666 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[29],[30].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Pau dont elle est une commune de la couronne[Note 9]. Cette aire, qui regroupe 228 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[31],[32].


    Occupation des sols


    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (59,5 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (62,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (35,7 %), prairies (33,2 %), zones agricoles hétérogènes (14,1 %), terres arables (12,2 %), forêts (4,8 %)[33].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].


    Lieux-dits et hameaux



    Voies de communication et transports


    La commune est desservie par les routes départementales 36, 287, 937 et 938, et par la ligne SNCF Toulouse - Bayonne.


    Risques majeurs


    Le territoire de la commune de Nay est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité moyenne)[34]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[35].

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par une crue torrentielle ou à montée rapide de cours d'eau, notamment le gave de Pau et le Béez. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1997, 2007, 2008, 2009, 2011, 2013 et 2018[36],[34].

    La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux[37].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Nay.
    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Nay.

    Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[38]. 62,6 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (59 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 4]. Depuis le , en application de la loi ELAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 10],[39].

    Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1994 et par des mouvements de terrain en 2009[34].


    Toponymie


    Le toponyme Nay est mentionné au XIIe siècle[40] (titres de Gabas[41]) et apparaît sous les formes Sant-Vincentz de Nay (1484[40], notaires de Pau[42]) et Nai (XVIIIe siècle[40], intendance de Pau[43]).

    Son nom béarnais est Nai[44] ou Nay[45].

    Le toponyme Clarac apparaît sous les formes Sent-Johan de Clarac (1547[40], réformation de Béarn[46]) et Claracq (1793[47] ou an II).

    D’après Paul Raymond, le chemin de Clerguet, conduisant à Clarac, traversait Asson et Igon, et délimitait les communes d’Asson et de Nay. On le trouve sous la graphie lo cami Clargues ou le cami Claragues en 1536[40], le grant camii aperat Clergues en 1547[40] (réformation de Béarn[46] pour toutes les citations).


    Histoire


    Les premières mentions de Nay remontent vers 1120 où l’on décrit un bourg ravagé par un incendie. C’est là que les moines de Sainte-Christine de Gabas qui était "un des trois plus grands hôpitaux de la chrétienté " (les deux autres étant celui de Mont-Saint-Bernard et celui de Jérusalem), achètent cette étendue de terre ainsi que le terroir et tous les biens à lui attachés, terres cultivées ou en friches.

    Sa position géographique, au pied des coteaux et comportant un gué traversant le gave dans un méandre, explique le choix des religieux : il y passe un chemin menant de Lourdes à Pau par la rive gauche, il contrôle l’accès à la vallée de Ferrières ainsi que l’accès à la vallée d’Ossau par Arudy. Mais la route d’Ostabat puis le col de Roncevaux moins élevé que le col des moines ou le Somport fut privilégiée par les pèlerins et le déclin de Sainte-Christine aurait entraîné celui de Nay.

    La bastide est créée en 1302, par Marguerite de Moncade, après avoir établi un contrat de paréage avec l'hôpital Sainte-Christine de Gabas, institution propriétaire du terrain. Marguerite de Moncade (1245-1319) était vicomtesse de Béarn, veuve de Roger Bernard III (1265-mars 1302, 1er comte de Foix-Béarn). Nay comptait alors treize maisons.

    Son marché créé par Gaston Fébus (1331-1391) existe toujours. En 1381, par suite d’un conflit entre Gaston Fébus et Jean II d’Armagnac, un incendie ravage la bastide. Des remparts sont construits sur les instructions de Gaston Fébus, ils sont achevés au XIVe siècle.

    Paul Raymond[40] note qu'en 1385, Nay comptait cent-huit feux. On trouvait dans la commune un couvent de récollets. L'hôpital dépendait alors de l'abbaye de Sainte-Christine (Espagne).

    Les ateliers sont organisés, les corps de métiers sont très diversifiés et spécialisés (cardeurs, tondeurs, fileuses, brodeuses etc.).

    La Manufacture royale de draperies et teinturerie à Nay est construite sous le règne d’Antoine de Bourbon et de Jeanne d’Albret, sans doute vers 1558. Située hors de l’enceinte de la ville, au bord du canal du moulin, à l’emplacement de l’actuelle « Maison Mouyen », la « Manufacture de la draperie deus rey et reine » était chargée de produire des pièces de drap, et comprenait un atelier de tissage, regroupant sous un même toit plusieurs métiers, un moulin à foulon et une teinturerie. L’ensemble ne fonctionna que peu de temps et ne se releva pas de la mise à sac de 1569. Il faudra attendre deux siècles pour en voir apparaître une deuxième. Les marchands deviennent très vite les notables de la région et les représentants prestigieux de la cité. Ces marchands vont intégrer également le domaine religieux grâce au système des confréries. La confrérie de Sainte-Anne liée aux tisserands et marchands drapiers sera ainsi très influente et se perpétuera encore longtemps.

    Avec l’urbanisme caractéristique des bastides on voit apparaître de nouvelles préoccupations. Ainsi, si auparavant le village était ordonné autour de l’église ou du château, la bastide s’agence autour de la place du marché et des halles, donc autour d’un pôle économique.

    De plus, le premier étage des halles correspond à la maison commune où se réunissaient les jurats, donc un pôle politique. Le religieux est, quant à lui, à la périphérie.

    Enfin l’émergence de cette pré-industrie va également influer sur le visage de la cité. Seule la Maison Carrée, édifice prestigieux de cette époque, a été conservée jusqu’à nos jours. Il s’agit d’un hôtel particulier. Vaste demeure du centre-ville, elle présente une architecture digne des plus grands architectes de la Renaissance avec sa cour intérieure et ses galeries sur quatre niveaux présentant les ordres doriques, ioniques et corinthiens.

    Nay eut néanmoins beaucoup à souffrir tout au long de son histoire : le bourg fut détruit en 1543 par un énorme incendie, à l'origine confuse, qui le consuma entièrement. À peine remis, survinrent les guerres de religion, et en 1569, les papistes la pillèrent et les huguenots la reprirent avec vigueur. Parmi les protestants qui émigrèrent, figure un sieur Olivier, ancêtre du célèbre acteur britannique Laurence Olivier. La vieille bastide eut d'autres enfants célèbres, dont De Solano né en 1772 qui reçut la charge de gouverneur des îles Manille. Par la suite, Nay devint une cité très industrielle, spécialisée dans les filatures (Dupont & Dupond), prospéra dans ce domaine à tel point qu'elle fut surnommée le petit Manchester. Plus tard, on voit, notamment pour le XVIIIe siècle, un éclatement des ateliers sur toute la région de Nay et de Pau. La culture du lin est concentrée sur l’axe du gave de Pau. Il s’agit surtout d’une multitude de petits ateliers souvent familiaux. La fabrication des toiles, mais aussi la préparation du lin se fait à la campagne et à domicile. Les tisserands peuvent être également itinérants, mais beaucoup sont également et surtout paysans.

    Dans le secteur nayais, les ateliers se trouvent tous dans un rayon de km autour de Nay. Nay fait office de centre marchand. On y trouve néanmoins des manufactures près des cours d’eau spécialisées dans la fabrication des couvertures de laine et des cadis (grosses étoffes de bure). En centre-ville, la Manufacture royale de bonnets à la turque créée par les frères Poey d’Oloron aux environs de 1740 produit ces coiffes en laine exportés en Orient, dans le pourtour méditerranéen. Au début du XIXe siècle, l’industrie traditionnelle de la toile est quasi moribonde. Souvent basée sur des ateliers familiaux, elle doit faire face à la concurrence des étoffes de coton.

    La plupart des usines du XIXe siècle de la plaine sont ainsi situées sur ces canaux. Le renouveau du secteur textile du XIXe siècle diffère de celui du XVIe siècle par une caractéristique majeure : au XVIe siècle, c’est le marchand qui est au sommet de la hiérarchie ; au XIXe siècle, il devient secondaire et laisse la place à l’industriel accompagné de l’ingénieur. Le renouveau de la production se fait surtout par l’apport de nouvelles technicités, de modernité mécanique. Ainsi durant tous les XIXe et XXe siècles, des ingénieurs formés aux Arts et Métiers, et des mécaniciens de haut niveau originaires du Nord sont appelés par les Nayais. Ils sont d’abord employés, puis vont très vite fonder leur propre usine. L’activité lainière concerne la fabrication sur Nay de draps de laine, couvertures, cadis, la bonneterie, le béret. Par exemple : l’usine Blancq pour la bonneterie, couverture et béret, qui existe encore aujourd’hui. Une partie est aujourd’hui reconvertie en Musée sur le béret.

    L’usine Berchon qui fabriquait le fameux tissu des Pyrénées se trouve également dans le centre-ville. Les industriels deviennent très vite les notables de la cité. Beaucoup seront maires ou conseillers municipaux. Ils vont redéfinir la ville de Nay d’un point de vue urbanistique et vont tout d’abord s’attaquer à la place, peut être jugée trop médiévale. En effet, l’architecture des maisons étaient certainement héritière de la bastide médiévale : deux côtés de maisons de la place centrale sont ainsi rasés, la halle médiévale détruite, une nouvelle mairie-halle voit le jour. Celle-ci est monumentale ; elle regroupe tous les services administratifs, les pompiers, l’école, les gendarmes en plus du marché au rez-de-chaussée. Les allées Chanzy sont dessinées, lointaines cousines des grands boulevards ; le pont est décalé pour être dans le prolongement de la mairie. Une perspective est ainsi réalisée avec la mairie au fond, les allées Chanzy, le pont. La crue de 1826 avait condamné le pont et le pont provisoire construit en 1834 coûtait très cher à la municipalité. Le projet de construction d’un pont solide et définitif est décidé par le conseil général des Basses-Pyrénées en 1828. La construction du pont dans l’axe de la place du marché imposa la démolition des maisons bordant le côté de la place. Ce qui fut terminé en 1869. Toutes ces nouveautés sont l’œuvre de la municipalité pendant les mandats successifs de Paul Rey maire de Nay élu de 1875 à 1919 : l’école primaire supérieure de garçons en 1885 rue des Pyrénées, l’électricité en 1890, l’école de filles en 1896, la maternelle en 1898, l’école primaire supérieure de filles (1909). Enfin à l’initiative des abbés Dupont, la création d’un hospice est amorcé. L’achat de deux maisons contiguës au Moulierats (actuel collège Saint-Joseph) permit bien vite l’accueil de quatorze hommes et femmes âgés et infirmes qui trouvèrent un toit où s’abriter, une table où manger, un asile où se soigner. Les abbés Dupont parachevèrent leur œuvre en édifiant l’hospice Saint Joseph qui fut inauguré au mois d’ après cinq années de travaux.


    Le bailliage de Nay


    Au XIVe siècle[40], le bailliage de Nay comprenait les communes d'Asson, Bruges, Igon, Lestelle, Montaut, Nay et Rébénacq.


    La notairie de Nay


    Nay était le siège d'une notairie de laquelle ressortaient les communes d'Angaïs, Arros, Arthez-d'Asson, Asson, Baliros, Baudreix, Bénéjacq, Beuste, Boeil, Bordères, Bosdarros, Clarac, Coarraze, Igon, Lagos, Lestelle, Mirepeix, Montaut, Nay, Pardies et Saint-Abit.


    Le canton de Nay


    En 1790, le canton de Nay se composait des communes d'Angaïs, Arros, Arthez-d'Asson, Asson, Baliros, Baudreix, Bénéjacq, Beuste, Bézing, Boeil, Bordères, Bordes-près-Nay, Bosdarros, Bourdettes, Bruges, Capbis, Clarac, Coarraze, Igon, Lagos, Lestelle, Mirepeix, Montaut, Nay, Pardies, Saint-Abit.

    Par décret impérial du , la commune de Clarac est réunie à celle de Nay, et le canton de Nay porte alors le nom de canton de Nay-Ouest et celui de Clarac le nom de canton de Nay-Est.


    Héraldique


    Blasonnement :
    D’azur à deux béliers affrontés d'or surmontés de trois croissants d'argent, au chef de gueules chargé de trois étoiles d'or[48].

    Politique et administration



    Tendances politiques et résultats


    Article connexe : Élections municipales de 2014 dans les Pyrénées-Atlantiques.
    Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ! Comment faire ?

    Liste des maires


    Office de tourisme.
    Office de tourisme.

    Le , Nay fusionne avec la commune de Bourdettes pour former la commune de Nay-Bourdettes. Les communes se sont séparées le .

    De par sa situation géographique, Nay se trouve éloignée de l'axe principal de communication que constitue la voie rapide Pau-Lourdes. En conséquence, son aura de chef-lieu de canton n'est plus qu'administrative et culturelle (la commune abrite un monument historique, la Maison Carrée). À ce jour, comparée aux autre communes des Pyrénées-Atlantiques de population entre 3 500 et 4 000 habitants, Nay est celle dont le potentiel de taxe professionnelle est le plus bas (environ moitié moins que les autres - source MINEFI). Cette situation n'est pas réversible, d'autant plus que le siège de la communauté de communes (appelée Pays de Nay) a été implanté à Bénéjacq (directement accessible depuis la voie rapide), et non à Nay, qui de fait se trouve marginalisée au sein de l'intercommunalité. Une autre faiblesse de la commune vient du fait que depuis 1993 aucun de ses maires n'a été conseiller général, laissant le champ libre au déplacement du pôle d'activité économique de Nay vers l'axe Bénéjacq-Coarraze.

    Liste des maires de Nay-Bourdettes puis de Nay après la séparation
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
             
    Michel Cantet RPR Administrateur civil honoraire
    Conseiller général du canton de Nay-Ouest (1982 → 1994)
    Conseiller régional d'Aquitaine (1986 → 1994)
    Maurice Triep-Capdeville DVG  
    Robert Malterre DVD Avocat
    Guy Chabrout MRSL Cadre retraité
    Vice-président de la CC du Pays de Nay
    [49] En cours Bruno Bourdaa    

    Intercommunalité


    Nay appartient à six structures intercommunales[50] :

    La commune accueille le siège du SIVU d'aide à domicile de la plaine de Nay.


    Population et société



    Démographie


    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[51]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[52].

    En 2019, la commune comptait 3 265 habitants[Note 11], en diminution de 1,3 % par rapport à 2013 (Pyrénées-Atlantiques : +2,8 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    2 2622 3762 6003 0113 2903 4163 2273 2363 278
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    3 0823 4583 4093 1273 2333 2723 4403 5363 636
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    3 6703 8063 9503 3603 5213 2483 2003 1163 457
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    3 4443 4403 3753 4623 5913 2043 2883 1683 307
    2019 - - - - - - - -
    3 265--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[53] puis Insee à partir de 2006[54].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Nay fait partie de l'aire urbaine de Pau.

    L'analyse de l'évolution démographique fait apparaître une stagnation de la population, dont le total n'a jamais dépassé 4 000 habitants (aujourd'hui 3 500 habitants). L'évolution est d'environ 1 % par an. Compte tenu du contexte économique local, ce seuil ne sera pas non plus franchi dans le futur. Cette situation apparaît problématique compte tenu de l'expansion des communes avoisinantes (Asson, Bénéjacq, Coarraze) dont la surface foncière est largement supérieure.


    Économie


    Nay était présente dans l'industrie de fabrication du béret. Depuis 2007, l'usine Blancq-Olibet est domiciliée à Baudreix et a changé d'actionnaires. Le nouveau directeur Alain Zachar a impulsé une nouvelle orientation à l'entreprise. Seul le musée du Béret est resté à Nay. Les deux dernières industries présentes à Nay : l'entreprise Cancé spécialisée en structures métalliques et aluminium, a commencé d'externaliser son personnel vers d'autres sites, et la Teinturerie Lepère travaille aussi bien pour la haute-couture, que le linge basque ou la filière médicale, a créé la marque Oursport pour la confection de maillots de sports. On peut citer également l'entreprise de fabrication de sonnailles Daban. L'essentiel du tissu économique de la ville reste donc les commerces, et en particulier le marché du mardi matin, qui draine les gens depuis Lourdes jusqu'à Laruns.Trois exploitations agricoles sur le territoire également.

    Il ne faut pas oublier l'impact économique des fêtes de Nay (le dernier week-end du mois d'août) qui constitue pour les cafés et restaurants de la ville, ainsi que les buvettes tenues par les clubs locaux de rugby, de foot, de kayak et de vélo l'équivalent de plusieurs mois de recettes.

    La commune fait partie de la zone d'appellation de l'ossau-iraty.


    Culture locale et patrimoine


    Église de Nay (Pyrénées-Atlantiques).
    Église de Nay (Pyrénées-Atlantiques).
    Monument aux morts de Nay (Pyrénées-Atlantiques).
    Monument aux morts de Nay (Pyrénées-Atlantiques).

    Les fêtes de Nay, se déroulent sur cinq jours aux alentours du 24 août. Elles donnent lieu à de nombreuses réjouissances (fête foraine, vaches landaises, concerts, bals, bodegas, estanquets, peña). La ville offre aussi un festival de feu d'artifice pendant ces cinq jours.


    Patrimoine civil



    Moyen Âge

    La période antérieure à la construction de la bastide n’a laissé que peu de traces. Il reste néanmoins la motte castrale des seigneurs de Nay située sur les hauteurs de la ville. De la bastide du XIVe siècle, sont conservés le parcellaire et le plan urbain en damier, ainsi qu’une partie des arcades des garlandes de la place du Marché. L’enceinte, primitivement construite en bois, puis reconstruite en galets disposés en arête-de-poisson à la fin du XIVe siècle sur l’injonction de Gaston Fébus, est visible aujourd’hui sur une trentaine de mètres derrière l’église Saint-Vincent[55]. Le reste du mur est en grande partie conservé mais dans des propriétés privées. Quatre échauguettes (une seule présente aujourd’hui) permettaient la surveillance du lieu. Trois portes en fermaient l’accès. Certains documents d’archives signalent des tours qui n’ont, pour l’instant, pas été retrouvées sur le terrain.


    Renaissance

    La Maison carrée[56] ou de Jeanne d'Albret fut construite au XVIe siècle[57]. Cet hôtel particulier fut construit dans le style de la Renaissance italienne. Organisé entre place, cour et jardin, il témoigne de la prospérité due à l'activité textile. La Maison Carrée - classée M H - est une merveille d’architecture de la seconde moitié du XVIe siècle. Commencée probablement par un marchand de laine, Pedro Sacaze, elle fut construite finalement par son gendre, François de Béarn-Bonnasse, capitaine du roi Charles IX. Elle est composée de deux corps de logis entre cour et jardin, reliés d’une part grâce à une tour-escalier rampe sur rampe et d’autre part, par des galeries ou loggias superposées. La façade ouest comporte quatre niveaux de galeries présentant les trois ordres antiques (dorique, ionique et corinthien), la façade Est est inachevée avec ses trois niveaux dont le dernier en bois. Restaurée dans les années 1990, elle accueille aujourd’hui le musée de l’Industrie et des expositions temporaires.


    Période contemporaine


    Patrimoine religieux


    L'église Saint-Vincent[58] fut édifiée aux XVe et XVIe siècles et est classée aux monuments historiques. Le mur ouest date d'avant la bastide, ainsi que la cloche de 1245, qui sonne toujours. Le clocher (33 mètres) fut ajouté en 1520. Elle recèle des tableaux[59], des statues[60], un devant d'autel sculpté[61], la chaire à prêcher datant du XVIe siècle[62] et un bénitier en forme d'enfeu au mur sud[63], tous classés ou inscrits aux monuments historiques.

    L'église possède encore un très bel orgue historique de style baroque commandé au facteur d'orgues Gérard Brunel habitant à Oloron Sainte-Marie en 1673[64]. Sa dernière restauration a été réalisée par Bathélémy Formentelli et a été inaugurée en 2006 par Michel Chapuis et Jean-Paul Lécot. Depuis l'association créée autour de l'orgue organise régulièrement des concerts. Du 5 au 7 juin 2007, Jean-Paul Lécot enregistre, en collaboration avec le haute-contre Dominique Visse, des œuvres de Marc-Antoine Charpentier transcrites pour l'instrument[Note 12].

    La chapelle Saint-Joseph[65] date de 1897.


    Équipements



    Éducation


    La commune dispose de deux écoles maternelles et primaires (écoles du fronton[66] et Sainte-Élisabeth), de deux collèges (collège Henri-IV[67]) et collège Saint-Joseph et de deux lycées : un lycée d'enseignement général (Paul-Rey) et un lycée technologique privé (lycée technologique Nay-Baudreix[68]). Plus de 2 400 élèves étudient sur Nay.


    Sports et équipements sportifs



    Autres



    Personnalités liées à la commune


    Il existe une catégorie consacrée à ce sujet : Naissance à Nay (Pyrénées-Atlantiques).
    Il existe une catégorie consacrée à ce sujet : Décès à Nay (Pyrénées-Atlantiques).

    Nées au XVIIe siècle


    Jean-Charles de Baas, né à Nay et décédé en 1677 à Saint-Pierre (Martinique)) est un militaire puis administrateur colonial français.

    Jacques Abbadie, né en 1654 à Nay et mort en 1727 à Londres, Angleterre, est un théologien protestant français.


    Nées au XIXe siècle


    Charles Borel-Clerc, né en 1879 à Nay et décédé en 1959 à Cannes (Alpes-Maritimes), est un compositeur français.

    Martial-Piéchaud, né en 1885 à Bordeaux et décédé en 1957 à Nay, est un écrivain, critique littéraire et dramaturge français.

    René-Jean-Paul Cassagne, né en 1898 à Nay et décédé en 1967 à Biarritz, est un combattant de la Première Guerre mondiale, passionné de rugby et franc-maçon.


    Nées au XXe siècle


    Albert Cazenave, né en 1902 à Nay et décédé en 1982 dans la même ville, est un joueur français de rugby à XV ayant évolué au poste de troisième ligne aile en sélection nationale.

    Henri Mounès, né en 1907 à Nay et décédé dans la même ville en 1990 à Biarritz est un joueur français de rugby à XV ayant évolué au poste d'arrière à la Section paloise.

    Théo Cazenave, né en 1919 à Nay, est un joueur français de rugby à XV ayant évolué au poste de demi de mêlée à la Section paloise dont il devint entraîneur.

    Raymond Mastrotto, né en 1934 à Auch et décédé en 1984 à Labatut, est un ancien coureur cycliste français, surnommé le taureau de Nay.

    Daniel Constant (né en 1941 à Nay), est un cavalier français de saut d'obstacles.

    Tayefeh Mohadjer Chahab dit Chahab, né en 1951 à Téhéran, est un peintre et sculpteur contemporain ; il a créé l'espace d'art contemporain de la Minoterie à Nay.

    Patrice Estanguet, né en 1973 à Pau, est un champion français de canoë monoplace (C1). Il est actuellement professeur d'éducation physique à Nay.


    Notes et références



    Notes et cartes


    1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routière et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
    2. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
    3. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[12].
    4. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    5. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    6. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[22].
    7. La saligue est un mot patois (langage local) qui désigne la végétation typique qui habille toutes les zones marécageuses du gave de Pau.
    8. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en , en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    9. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    10. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
      • au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
      • au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
      • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
    11. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    12. H.491 -1, H.416 - 5, H.531 - 1 - 2 - 3, H.534 - 1, H.9 - 5, H.471, H.397, H.520 - 1 - 2 - 3, H.529, H.505 - 1, H.513, H.27, H.202 -1, H.545 - 4, H.490 - 15, H.356) CD Arion/Pierre Vérany 2009. PV709101
    1. « Carte hydrographique de Nay » sur Géoportail (consulté le 10 août 2021)..
    2. « Sites Natura 2000 de types sites d'intérêt communautaire (SIC) (Directive Habitats) de la commune de Nay », sur www.geoportail.gouv.fr.
    3. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    4. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )

    Références


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    2. « Métadonnées de la commune de Nay », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    3. Stephan Georg, « Distance entre Nay et Pau », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    4. « Communes les plus proches de Nay », sur www.villorama.com (consulté le ).
    5. Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 30.
    6. Carte IGN sous Géoportail
    7. « Fiche communale de Nay », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Aquitaine (consulté le ).
    8. Sandre, « le gave de Pau ».
    9. Sandre, « le Béez ».
    10. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le ).
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    12. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    13. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    14. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le ).
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    18. « Orthodromie entre Nay et Uzein », sur fr.distance.to (consulté le ).
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    20. « Station météorologique de Pau-Uzein - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le ).
    21. « Station météorologique de Pau-Uzein - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le ).
    22. Réseau européen Natura 2000, Ministère de la transition écologique et solidaire
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    53. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    54. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    55. les remparts de Nay
    56. Ministère de la Culture, base Mérimée - Notice sur la Maison carrée
    57. Michèle Heng, « La Maison Carrée de Nay ou Hôtel de la reine Jeanne d'Albret : état de la question », Mémoires de la Société archéologique du Midi de la France, , p. 91-102 (lire en ligne).
    58. Ministère de la Culture, base Mérimée - Notice sur l'église Saint-Vincent
    59. Notice no PM64000716 ; Notice no PM64000715 ; Notice no PM64000714 ; Notice no PM64000713 ; Notice no PM64000712 ; Ministère de la Culture, base Palissy - Notices sur les tableaux de l'église Saint-Vincent
    60. Notice no PM64002131 ; Notice no PM64002130 ; Notice no PM64002129 ; Ministère de la Culture, base Palissy - Notices sur le mobilier de l'église Saint-Vincent
    61. Notice no PM64002127 ; Ministère de la Culture, base Palissy - Notices sur le mobilier de l'église Saint-Vincent
    62. Notice no PM64000342, base Palissy, ministère français de la Culture.
    63. Notice no PM64000344, base Palissy, ministère français de la Culture.
    64. Notice no PM64000343 ; Notice no PM64000345, base Palissy, ministère français de la Culture.
    65. Ministère de la Culture, base Mérimée - Notice sur la chapelle Saint-Joseph
    66. Site de l'école du fronton
    67. Site du collège Henri IV
    68. Site du lycée technologique Nay-Baudreix

    Voir aussi



    Articles connexes



    Liens externes


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    На других языках


    [de] Nay (Pyrénées-Atlantiques)

    Nay ist eine französische Gemeinde mit 3265 Einwohnern (Stand 1. Januar 2019) im Département Pyrénées-Atlantiques in der Region Nouvelle-Aquitaine. Sie gehört zum Arrondissement Pau und ist Hauptort des Kantons Ouzom, Gave et Rives du Neez (bis 2015: Hauptort der beiden Kantone Nay-Ouest und Nay-Est).

    [en] Nay, Pyrénées-Atlantiques

    Nay (French pronunciation: ​[naj]; Occitan: Nai; from the Latin: oppidum nayum) is a commune in the Pyrénées-Atlantiques department in south-western France.[2] It lies in the former province of Béarn.
    - [fr] Nay (Pyrénées-Atlantiques)

    [ru] Не (Атлантические Пиренеи)

    Не (фр. Nay) — коммуна во Франции, находится в регионе Аквитания. Департамент — Атлантические Пиренеи. Административный центр кантона Узом, Гав и Рив-дю-Не. Округ коммуны — По.



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