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Lestelle-Bétharram
Géolocalisation sur la carte: Nouvelle-Aquitaine
Lestelle-Bétharram
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Ses habitants sont les Lestellois et les Lestelloises[1].
Géographie
Localisation
La commune de Lestelle-Bétharram se trouve dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine[2].
Elle se situe à 25 km par la route[Note 1] de Pau[3], préfecture du département, et à 19 km de Pontacq[4], bureau centralisateur du canton des Vallées de l'Ousse et du Lagoin dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[2].
La commune fait en outre partie du bassin de vie de Pau[2].
Sur le plan historique et culturel, Lestelle-Bétharram fait partie de la province du Béarn, qui fut également un État et qui présente une unité historique et culturelle à laquelle s’oppose une diversité frappante de paysages au relief tourmenté[6].
Les grottes de Bétharram sont une série de grottes situées à la frontière des départements des Pyrénées-Atlantiques et des Hautes-Pyrénées.
Leur emprise intéresse les communes d'Asson et Lestelle-Bétharram dans les Pyrénées-Atlantiques et de Saint-Pé-de-Bigorre dans les Hautes-Pyrénées. Elles font découvrir à pied, en barque, puis en petit train, la clef de la formation des grottes similaires.
Hydrographie
Pont de BétharramGave de Pau, vu du Sanctuaire de Notre-Dame de Bétharram
La commune est traversée[8] par le gave de Pau, affluent de l'Adour, et par ses tributaires, les ruisseaux de Cacaret et de Batcrabère. Ce dernier est lui-même alimenté sur la commune par le ruisseau d'Abadie.
Un affluent de l'Ouzoum, le ruisseau l'Arrieucourt, coule également sur la commune. Ce dernier est à son tour rejoint sur les terres de Lestelle-Bétharram par le ruisseau le Gès.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique altéré», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[9]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[10].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[9]
Moyenne annuelle de température: 12,7°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 1,9 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 5,5 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 11,2 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 8,9 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[12] complétée par des études régionales[13] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Asson», sur la commune d'Asson, mise en service en 1970[14] et qui se trouve à 4 km à vol d'oiseau[15],[Note 5], où la température moyenne annuelle est de 13°C et la hauteur de précipitations de 1 304,6 mm pour la période 1981-2010[16].
Sur la station météorologique historique la plus proche, «Pau-Uzein», sur la commune d'Uzein, mise en service en 1921 et à 35 km[17], la température moyenne annuelle évolue de 13,2°C pour la période 1971-2000[18], à 13,4°C pour 1981-2010[19], puis à 13,8°C pour 1991-2020[20].
Milieux naturels et biodiversité
Espaces protégés
La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[21],[22].
Un espace protégé est présent sur la commune:
le «gave de Pau», objet d'un arrêté préfectoral de protection de biotope, d'une superficie de 47,1ha[23].
Réseau Natura 2000
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des Directives «Habitats» et «Oiseaux», constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 6].
Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la «directive Habitats»: le «gave de Pau»[25], d'une superficie de 8 194ha, un vaste réseau hydrographique avec un système de saligues[Note 7] encore vivace[26],[Carte 1].
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Une ZNIEFF de type 1[Note 8] est recensée sur la commune[27],[Carte 2]:
les «gave d'Azun, ruisseau du Bergons et gave de Lourdes» (437,18ha), couvrant 31 communes dont 2 dans les Pyrénées-Atlantiques et 29 dans les Hautes-Pyrénées[28] et une ZNIEFF de type 2[Note 9],[27],[Carte 3]:
le «réseau hydrographique du gave de Pau et ses annexes hydrauliques» (3 000,84ha), couvrant 71 communes dont 10 dans les Landes, 59 dans les Pyrénées-Atlantiques et 2 dans les Hautes-Pyrénées[29].
Urbanisme
Typologie
Lestelle-Bétharram est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 10],[30],[31],[32].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Pau, dont elle est une commune de la couronne[Note 11]. Cette aire, qui regroupe 228 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[33],[34].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (64,7% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (64,7%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
prairies (47,7%), forêts (28,2%), terres arables (17%), zones urbanisées (7,1%)[35].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 4].
Lieux-dits et hameaux
Bétharram;
Calvaire;
Lestelle;
la Plaine;
Sansguilhem;
Serre de Brozou;
Village.
Voies de communication et transports
La commune est desservie par les routes départementales 35, 226, 526 et 937, ainsi que par la ligne SNCF Toulouse - Bayonne.
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Lestelle-Bétharram est vulnérable à différents aléas naturels: météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité moyenne)[36]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[37].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par une crue torrentielle ou à montée rapide de cours d'eau, notamment le gave de Pau. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1987, 1989, 2009, 2012, 2013 et 2018[38],[36].
Lestelle-Bétharram est exposée au risque de feu de forêt. En 2020, le premier plan de protection des forêts contre les incendies (PDPFCI) a été adopté pour la période 2020-2030[39]. La réglementation des usages du feu à l’air libre et les obligations légales de débroussaillement dans le département des Pyrénées-Atlantiques font l'objet d'une consultation de public ouverte du 16 septembre au 7 octobre 2022[40],[41].
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Lestelle-Bétharram.
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[42]. 75,3% de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (59% au niveau départemental et 48,5% au niveau national)[Carte 5]. Depuis le , en application de la loi ELAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 12],[43].
Toponymie
Le toponyme Lestelle apparaît sous les formes
la bastide de Lestelle (1335[44], réformation de Béarn[45]), Lestele (1402[44], censier de Béarn[46]), La Stela (1429[44], censier de Bigorre[47]), Lestella (1544[44], titres de Béarn[48]), Lastelle et l'Estelle (respectivement 1544[44] et 1675[44], réformation de Béarn[45]) et Saint-Jean de Lestelle (1675[44], terrier de Lestelle[49]).
Une méthode rationnelle consistait à donner à la nouvelle cité le nom du quartier ou de l'endroit où elle était bâtie. Le mot de Lestelle, au premier abord, viendrait d'étoile. Dans la vallée de l'Adour, entre Tarbes et Bagnères se trouve un endroit nommé l'estélou en raison d'une vieille borne en pierre qui jalonnait la route. On garde par ailleurs le souvenir d'une ferme placée près d'un cours d'eau appelée Lestelle à cause d'une "stèle" ou borne indiquant qu'en cet endroit le fleuve était guéable[50],[Note 13].
Le toponyme Bétharram, hameau de Lestelle, est mentionné en 1335[44] (réformation de Béarn[45]) et apparaît sous les formes Guatarram (1335[44], terrier de Lestelle[49]) et la chapelle de Nostre-Dame du Calvaire de Betarram (1644[44], titres de la chambre des comptes de Pau[51]). Bétharram signifie «beau rameau» en béarnais.
Son nom béarnais est L’Estela-Bètharram[52] ou L’Estéle-Bètharram[53].
Histoire
La place Saint-Jean.Vue du XIXe siècle, par Eugène de Malbos.Vue générale sur les sanctuaires de Bétharram..
Lestelle est une bastide créée en 1335 sur le territoire d'Asson (quartier d'Artigaux) par Gaston II de Foix, fils de Roger-Bernard de Foix et de Marguerite de Béarn, époux d'Eléonore de Comminges et père de Gaston III dit Fébus. Lestelle payait, tous les ans, une redevance à Asson dont le montant s'élevait à trois livres[54]. De nombreux privilèges furent accordés, notamment l'affranchissement, les concessions foncières, les franchises de pacages pour la transhumance, le droit de chasse et de pêche, l'exemption du droit de passage sur le pont en bois de Gatarram, une administration autonome, l'exemption du four banal[55]. Les quatre jurats étaient aidés par le garde-boursier qui avait pour mission de garder les caisses de la commune et par le notaire rural jouant le rôle dévolu aujourd'hui aux secrétaires de mairie; il notait notamment les procès-verbaux des séances. Les réunions n'avaient pas lieu dans une salle, mais sur la place de l'église avec la présence de tous les habitants; si vote il y avait, celui-ci se faisait à main levée.Paul Raymond[44] note qu'en 1385, comptait trente-deux feux et Bétharram[56]. Les deux paroisses dépendaient du bailliage de Nay.
Lestelle-Bétharram est un lieu de pèlerinage très ancien et toujours très fréquenté ( et le dimanche qui suit). La légende[57] rapporte en effet, à une date indéterminée, que la Vierge y sauve une jeune fille de la noyade en lui tendant un rameau sous le pont (d'où le «rhabillage toponymique» de Guatarram en bétharram qui signifie 'beau rameau' en béarnais). La chapelle primitive, sans doute construite au XIVe, est brûlée, reconstruite puis, trop modeste, agrandie. Les merveilles s'y opérant attirent de plus en plus de pèlerins, ce qui vaut à Bétharram au XVesiècle, le nom de «Terre sainte». Le sanctuaire du XVIesiècle est alors un joyau de l'art baroque en Béarn. En 1569, les protestants, maîtres de la région, incendient le sanctuaire et proscrivent la religion catholique en Béarn. Dès lors, les processions de la Fête-Dieu sont interdites; les croix, les images des saints, tout ce qui touche de près la religion catholique est enlevé. Ces excès donnèrent lieu à l'intervention du pape Pie V et du roi de France. Le village n'est pas épargné par la tourmente, mais au dire de Marca (président du Parlement de Navarre, intendant de justice, conseiller ordinaire et conseiller d'État), personne ne se fait protestant[58]. En 1614, l'évêque de Lescar reçoit l'autorisation de reconstruire la «Dévote Chapelle en ruines». Grâce à Louis XIII, elle est relevée en 1616 et la veille de l'Assomption de l'an 1622, selon la tradition, une source tarie se remet à couler dans une grotte proche du sanctuaire. Ces eaux sont conduites plus loin dans un édicule indépendant et deviennent une fontaine miraculeuse. Plus de quatre-vingt miracles y auraient été recensés au XVIIesiècle[59].
Au printemps de 1678, une crue subite du Gave emporte à la fois l'église, le cimetière du village et le pont. La destruction du pont est un problème grave, rendant les villages isolés par le gave. Ce passage daterait, semble-t-il du XIVesiècle, le premier pont aurait été construit par les habitants de Montaut, vraisemblablement vers 1308[60]. Ce pont est détruit en 1646 et 1676 aussi, toujours par les crues, car il était en bois, étroit et assez dangereux. Il est reconstruit en pierre, ses travaux durent jusqu’en 1687. En 1681, les travaux de construction de la nouvelle église sont achevés.
«Pont de Lierre» au-dessus du gave de Pau (photographié entre 1859 et 1910 par Eugène Trutat).
En 1837, Michel Garicoïts fonde le collège Notre-Dame de Bétharram, maison-mère de la congrégation des Prêtres du Sacré-Cœur de Jésus qu'une double vocation de mission et d'enseignement a amenée à essaimer dans le monde entier (Algérie jusqu'en 1962 avec le collège de Sonis, Argentine, Paraguay, Uruguay, Côte d'Ivoire, Chine puis en Thaïlande auprès des Karens ou Karènes). On peut voir dans la chapelle son cercueil en verre et un bout de son pouce.
C'est à Lestelle-Bétharram alors notoirement connue pour ses miracles, que Bernadette Soubirous venait très souvent. Elle en ramena le chapelet qu'elle détenait lors de l'apparition de la Vierge à Lourdes.
Héraldique
Blasonnement:
D'azur à la montagne sommée d'un calvaire surmonté d'une étoile, le tout d'or, adextré d'or aux deux vaches de gueules accornées, colletées et clarinées d'azur, passant l'une sur l'autre.
Politique et administration
Liste des maires de Lestelle-Bétharram
Période
Identité
Étiquette
Qualité
1893
1898
Alexis Esdourrubail
avant 1995
2001
Michel Bouyrie
2001
En cours
Jean-Marie Berchon
PS
Médecin retraité
Les données manquantes sont à compléter.
Intercommunalité
Lestelle-Bétharram appartient à cinq structures intercommunales[61]:
la communauté de communes du Pays de Nay;
le syndicat d’eau potable et d’assainissement du pays de Nay (SEAPAN);
le syndicat d’énergie des Pyrénées-Atlantiques;
le syndicat intercommunal de défense contre les inondations du gave de Pau;
le syndicat mixte du bassin du gave de Pau.
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[62]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[63].
En 2019, la commune comptait 825 habitants[Note 14], en diminution de 3,73% par rapport à 2013 (Pyrénées-Atlantiques: +2,8%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
870
732
939
940
993
1 000
1 034
1 093
1 069
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1 165
1 222
1 217
1 295
1 480
1 310
1 438
1 558
1 509
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1 457
1 036
1 102
1 135
1 171
1 164
1 231
1 327
1 326
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2007
2012
1 157
1 059
985
879
865
786
802
801
858
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2017
2019
-
-
-
-
-
-
-
831
825
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[64] puis Insee à partir de 2006[65].)
Histogramme de l'évolution démographique
Lestelle-Bétharram fait partie de l'aire urbaine de Pau.
Économie
La commune fait partie de la zone d'appellation de l'ossau-iraty. Les activités agricoles sont nombreuses: élevage, apiculture…
Petite commune rurale, elle possède peu de commerces: une pharmacie, une boulangerie, une épicerie, un salon de coiffure, un garage. On y trouve une maison de retraite.
Enseignement
Lestelle-Bétharram dispose d'une école primaire publique et d'un collège-lycée privé (ex Notre-Dame de Bétharram actuellement renommé Le Beau-Rameau - groupe scolaire comprenant le collège Sainte-Élisabeth d'Igon et l'école Saint-Joseph de Montaut)[66]).
Sports et équipements sportifs
Football à 7: club des Izards de Lestelle;
Rugby à 13: club Avant-Garde Lestelle XIII.
On y trouve un fronton, un boulodrome, un piste de skate-board, un terrain de basket, un stade sur les berges du gave sur la base de loisirs du Saillet[67].
Tourisme
Le tourisme est une part importante de son économie avec trois hôtels, quatre restaurants, un camping au bord du Gave, des gîtes et des chambres d'hôtes. On y trouve des équipements de loisirs sur la base de loisirs du Saillet[67]. Les activités nautiques au bord du gave se développent aussi: kayak, rafting… En et en , les crues exceptionnelles du gave ont détruit de nombreux équipements de la base de loisirs qui ont été reconstruits depuis.
Culture locale et patrimoine
Les fêtes locales se déroulent à la fin juin.
Patrimoine civil
Le pont.
Le pont de Bétharram[68] (pont en arc à une travée datant de 1687) fut inscrit aux monuments historiques en 1925.
Patrimoine religieux
La chapelle Notre-Dame.
Le calvaire et chemin de croix[69] fut reconstruit en 1841 sur les ruines des monuments du XVIIesiècle détruit à la Révolution et dont les stations avaient été relevées dès 1805. On peut y voir des bas-reliefs du cycle de la Passion sculptés par Alexandre Renoir et des chapelles de style éclectique construites de 1841 à 1845.
La chapelle Notre-Dame[70] fut édifiée au XVIIesiècle. Celle de Saint-Michel Garicoïts[71] date, quant à elle, du début du XXesiècle.
La chapelle de Bétharram recèle des tableaux[72], du mobilier[73], des statues[74] et des objets[75] classés aux monuments historiques.
L'église Saint-Jean-Baptiste (XVIIIesiècle) possède du mobilier[76] également classé.
Le musée de la congrégation des Pères de Lestelle-Bétharram, riche de l'accumulation d'objets tout au long des siècles, possède de nombreuses collections, de la préhistoire aux temps modernes, en relation avec l'histoire régionale.
Personnalités liées à la commune
Il existe une catégorie consacrée à ce sujet: Naissance à Lestelle-Bétharram.
Il existe une catégorie consacrée à ce sujet: Décès à Lestelle-Bétharram.
Nées au XIXesiècle
Frédéric Godefroy, né en 1826 à Paris et décédé en 1897 à Lestelle-Bétharram, est un philologue, journaliste et enseignant français.
Carl Einstein (1885-1940), critique d'art allemand et militant anarchiste poursuivi par le Régime de Vichy et l'occupant nazi, était réfugié à l'abbaye de Lestelle-Bétharram depuis juin 1940 lorsqu'il se suicida en se jetant dans le gave de Pau, le [77].
Nées au XXesiècle
Jorge Semprún, né en 1923 à Madrid, est un écrivain, scénariste et homme politique espagnol dont l'essentiel de l'œuvre littéraire est rédigé en français. Durant la guerre d'Espagne, il séjourne d'abord à Lestelle-Bétharram dans la maison de Jean-Marie Soutou, un proche d'Esprit, revue dont son père, José María Semprún, était correspondant en Espagne.
Bibliographie
Les Chants de Pyrène, tome 1, sous-titré Voyage à travers les Pyrénées légendaires, bande dessinée de Jean-Claude Pertuzé: l'épisode du miracle de Betharram y est évoqué.
Notes et références
Notes et cartes
Notes
Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routière et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[11].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[24].
La saligue est un mot patois (langage local) qui désigne la végétation typique qui habille toutes les zones marécageuses du gave de Pau.
Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent:
au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA;
au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire;
au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
Opinion émise par Mgr Lasserre, vicaire général de Bayonne, et historien distingué. L'orthographe primitive: Lestele (avec un seul "L" viendrait appuyer cette hypothèse
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le ).
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