Incluse dans l'aire urbaine de Périgueux[1], la commune de Montagnac-d'Auberoche se situe en Périgord central, en rive droite de l'Auvézère, sur les hauteurs calcaires du secondaire et gréseuses du Pléistocène[2]. Elle s'étend sur 10,02 km2.
Le village, implanté sur une ligne de crête et à l'écart des routes principales, se situe, en distances orthodromiques, dix kilomètres à l'ouest-nord-ouest de Thenon et dix-neuf kilomètres à l'est de Périgueux.
La commune n'est desservie par aucune route départementale, les accès principaux s'effectuant en dehors du territoire communal, à partir de la route départementale 68 à l'est ou au nord-est (commune de Brouchaud), ou encore la D5E7 au nord (sur la commune de Cubjac).
Situé sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordé à son extrémité nord-est par une frange du Massif central, le département de la Dordogne présente une grande diversité géologique. Les terrains sont disposés en profondeur en strates régulières, témoins d'une sédimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le département peut ainsi être découpé sur le plan géologique en quatre gradins différenciés selon leur âge géologique. Montagnac-d'Auberoche est située dans le deuxième gradin à partir du nord-est, un plateau formé de roches calcaires très dures du Jurassique que la mer a déposées par sédimentation chimique carbonatée, en bancs épais et massifs[3].
Elle est à la fois dans le causse de Cubjac et le causse de Thenon, qui, avec le causse de Savignac, forment un ensemble de collines karstifiées dans les calcaires liasiques et jurassiques à l'est de Périgueux jusqu'à Excideuil et Thenon, d'environ 30 km N-S et 15 km O-E, coupé par les vallées de l'Isle, de l'Auvézère et de la Loue.
Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire et de roches sédimentaires datant pour certaines du Cénozoïque, et pour d'autres du Mésozoïque. La formation la plus ancienne, notée j2-3(Bz), date du Bajocien moyen au Bathonien inférieur, composée de calcaires micritiques et sublithographiques à oncolithes et de stromatolithes en alternance avec des niveaux de marnes noires en bancs réguliers. La formation la plus récente, notée CFp, fait partie des formations superficielles de type colluvions indifférenciées de versant, de vallon et plateaux issues d'alluvions, molasses, altérites. Le descriptif de ces couches est détaillé dans les feuilles «no759 - Périgueux (est)» et «no783 - Thenon» de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine[4],[5] et leurs notices associées[6],[7].
Carte géologique de Montagnac-d'Auberoche.
Légende de la carte géologique.
Ère
Période
Époque
Formations géologiques
Cénozoïque (0 - 66.0)
Quaternaire (0 - 2.58)
Holocène
CFp :
Formations superficielles: colluvions indifférenciées de versant, de vallon et plateaux issues d'alluvions, molasses, altérites indifférenciées
CFvs :
Formations superficielles: colluvions carbonatées de vallons secs: sable limoneux à débris calcaires et argile sableuse à débris
Fy3-z :
Alluvions subactuelles à actuelles indifférenciées: argiles silteuses, argiles sableuses, argiles tourbeuses, sables argileux, sables fins à graviers (Pré-boréal à actuel)
Pléistocène
non présent
Néogène (2.58 - 23.03)
non présent
Paléogène (23.03 - 66.0)
Oligocène
g1a :
Formation de Boisbreteau moy. et formation de la Garde: sables feldspathiques à graviers et galets passant vers le sommet à des argiles sableuses (Rupélien inf. continental)
Éocène
e5-6 :
Formation de Guizengeard sup.: sables feldspathiques micacés, graviers, galets et argiles sableuses, ensemble ferrugineux, versicolore à lentilles argileuses parfois kaoliniques (Lutétien sup. à Bartonien sup. continental)
Paléocène
non présent
Mésozoïque (66.0 - 252.17)
Crétacé (66.0 - ≃145.0)
Supérieur
Ac :
Altérites du Crétacé sup.: argiles kaoliniques, silteuses à sableuses, parfois rubéfiées, à gravier, à silex et chailles, avec apport local du Tertiaire (complexe des Doucins)
c5a(2) :
Campanien 1: calcaires packstone à wackstone crayo-marneux gris blanchâtres à subalvéolines à silex gris ou noirs avec localement des niveaux gréseux bioclastiques, marnes à rhynchonelles à la base (formations d'Atur, de Vergt, de Salon et de Trémolat)
c4a-c :
Santonien inf. à sup.: calcaires crayeux gris glauconieux en plaquettes évoluant dans le secteur sud avec apparition de silex noirs ou bruns et de rudistes (formation de Saint-Laurent-sur-Manoire)
c3(2) :
Coniacien indifférencié: calcaires gréseux, sables et marnes à la base puis calcaires bioclastiques et calcaires crayeux et glauconieux ou calcaires à huitres au sommet
inférieur
non présent.
Jurassique (≃145.0 - 201.3)
Supérieur
non présent
Moyen
j4-5(Lz) :
Callovien à Oxfordien: calcaires oolithiques roux (formation de Leyze), à crème parfois blanc graveleux en plaquettes, à oncolithes, spongiaires, polypiers, trocholines et grands foraminifères (Chablaisia) et hydrozoaires (Cladocoropsis)
j4-5 :
Callovien à Oxfordien: alternance de calcaire beige ou gris cryptocristallins et de calcaire blanc et beige à gravelles à structure de type stromatolithique abondante
j4 :
Callovien: alternance de calcaires plus ou moins crayeux à pelletoïdes, oncolithes et trocholines et de calcaires oolithiques, bioclastiques et granulaires. Vers le sud, les bancs oolithiques sont plus massifs (formations de Rocamadour-Cabrerets et Saint-Géry)
j3-4 :
Bathonien sup. à Callovien: calcaire cryptocristallin, localement crayeux, plus rarement oolithique et algaire, parfois en alternance avec des calcaires graveleux et bioclastiques, évoluant vers des faciès calcaires à polypiers et trocholines (nord)
j3a-b :
Bathonien inf. à moy.: alternance de calcaires micritiques gris cryptocristallins avec des argiles parfois ligniteuses ou des marnes noires (formation d'Ajat)
j2-3(Bz) :
Bajocien moy. à Bathonien inf. - Formation de Beauzens: calcaires micritiques et sublithographiques à oncolithes et stromatolithes en alternance avec des niveaux de marnes noires en bancs réguliers (vers l'est)
Jurassique inférieur
non présent
Trias (201.3 - 252.17)
non présent
Paléozoïque (252.17 - 541.0)
non présent
Relief et paysages
Le département de la Dordogne se présente comme un vaste plateau incliné du nord-est (491 m, à la forêt de Vieillecour dans le Nontronnais, à Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (2 m à Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant à elle entre 128 m[8] au nord-ouest, au lieu-dit les Quatre Paroisses, en limite de Blis-et-Born et Cubjac[9] et 255 m[8] au nord-ouest du bourg de Montagnac-d'Auberoche, au lieu-dit Balaurand[10],[11].
Dans le cadre de la Convention européenne du paysage entrée en vigueur en France le , renforcée par la loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a été élaboré sous maîtrise d’ouvrage de l’État et publié en [12]. Les paysages du département s'organisent en huit unités paysagères[Note 1] et 14 sous-unités[13]. La commune fait partie du Périgord central, un paysage vallonné, aux horizons limités par de nombreux bois, plus ou moins denses, parsemés de prairies et de petits champs[14].
La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de 10,02 km2[8],[15],[Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 10,25 km2[5].
Hydrographie
Réseau hydrographique
La commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne[18]. Aucun cours d'eau permanent n'est répertorié sur la commune[19],[Carte 1].
Gestion et qualité des eaux
Bien qu'aucun cours d'eau ne baigne la commune, celle-ci est néanmoins couverte par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) «Isle - Dronne» pour les eaux de ruissellement et les eaux souterraines. Le SAGE «Isle - Dronne», dont le territoire regroupe les bassins versants de l'Isle et de la Dronne, d'une superficie de 7 500 km2, a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)[20]. Il définissent chacun sur leur territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le [21].
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique altéré», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[22]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[23].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[22]
Moyenne annuelle de température: 12°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 2,7 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 7 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 12,5 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 7,1 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[26] complétée par des études régionales[27] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Sarlat», sur la commune de Sarlat-la-Canéda, mise en service en 1995[28] et qui se trouve à 39 km à vol d'oiseau[29],[Note 6], où la température moyenne annuelle est de 13,2°C et la hauteur de précipitations de 854,5 mm pour la période 1981-2010[30].
Sur la station météorologique historique la plus proche, «Brive», sur la commune de Brive-la-Gaillarde, dans le département de la Corrèze, mise en service en 1987 et à 45 km[31], la température moyenne annuelle évolue de 12,7°C pour la période 1971-2000[32], à 12,7°C pour 1981-2010[33], puis à 13,0°C pour 1991-2020[34].
Urbanisme
Typologie
Montagnac-d'Auberoche est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7],[35],[36],[37].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Périgueux, dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 49 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[38],[39].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (69,9% en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (72,6%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
forêts (69,9%), zones agricoles hétérogènes (30%)[40].
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Villages, hameaux et lieux-dits
Outre le bourg de Montagnac-d'Auberoche proprement dit, la commune se compose d'autres villages ou hameaux, ainsi que de lieux-dits[41]:
les Baisses
Balaurand
les Barris
las Baylias
Bellevue
les Bois de Bouilhems
Bouilhems
la Chatelle
le Claud
les Faucons
Lamaye
la Libertie
Métairie-Basse
la Miranderie
Pièces Molles
les Quatre Chemins
Seylhiac
la Trémouille
les Trois Luguets
aux Vignaux
les Vignes du Vieux.
Prévention des risques
Le territoire de la commune de Montagnac-d'Auberoche est vulnérable à différents aléas naturels: météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible)[42]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[43].
Montagnac-d'Auberoche est exposée au risque de feu de forêt. L’arrêté préfectoral du fixe les conditions de pratique des incinérations et de brûlage dans un objectif de réduire le risque de départs d’incendie. À ce titre, des périodes sont déterminées: interdiction totale du 15 février au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation réglementée du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 février[44]. En septembre 2020, un plan inter-départemental de protection des forêts contre les incendies (PidPFCI) a été adopté pour la période 2019-2029[45],[46].
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Montagnac-d'Auberoche.
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[47]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[48]. 54,4% de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (58,6% au niveau départemental et 48,5% au niveau national métropolitain)[Carte 3]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 9],[49].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982 et 1999, par la sécheresse en 1992 et 2011 et par des mouvements de terrain en 1999[42].
Toponymie
La commune tire son nom de Montanius, nom d'un personnage gallo-roman, suivi du suffixe -acum[50], indiquant le «domaine de Montanius»[51].
L'église Saint-Marc a été construite à l'époque romane[50].
La première mention écrite du lieu remonte au XIIIesiècle sous la forme Montanhacum[50]. À cette même période, un pouillé mentionne une autre église au lieu-dit la Vayssière[53].
La commune de Montagnac-d'Auberoche (appelée initialement Montagnac) est rattachée, dès 1790, au canton de Cubjac qui dépendait du district d'Excideuil jusqu'en 1795, date de suppression des districts. Lorsque ce canton est supprimé par la loi du 8 pluviôse an IX () portant sur la «réduction du nombre de justices de paix», la commune est rattachée au canton de Thenon dépendant de l'arrondissement de Périgueux[8].
Dans le cadre de la réforme de 2014 définie par le décret du , ce canton disparaît aux élections départementales de mars 2015[55]. La commune est alors rattachée au canton du Haut-Périgord Noir, dont le territoire est partagé entre les arrondissements de Périgueux et de Sarlat-la-Canéda.
En 2017, Montagnac-d'Auberoche est rattachée à l'arrondissement de Sarlat-la-Canéda[56],[57].
Intercommunalité
Au , Montagnac-d'Auberoche intègre dès sa création la communauté de communes Causses et Vézère. Celle-ci disparaît le , remplacée au par une nouvelle intercommunalité élargie, la communauté de communes du Terrassonnais en Périgord noir Thenon Hautefort, renommée communauté de communes Terrassonnais Haut Périgord Noir en .
Administration municipale
La population de la commune étant comprise entre 100 et 499 habitants au recensement de 2017, onze conseillers municipaux ont été élus en 2020[58],[59].
Dans le domaine judiciaire, Montagnac-d'Auberoche relève[63]:
du tribunal judiciaire, du tribunal pour enfants, du conseil de prud'hommes, du tribunal de commerce et du tribunal paritaire des baux ruraux de Périgueux;
de la cour d'appel de Bordeaux.
Population et société
Démographie
Articles connexes: Histoire du recensement de la population en France et Démographie de la France.
Les habitants de la commune se nomment les Montagnacois[64].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[65]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[66].
En 2019, la commune comptait 137 habitants[Note 10], en diminution de 5,52% par rapport à 2013 (Dordogne: −0,88%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
380
262
327
458
379
416
422
508
512
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
406
473
358
354
368
338
318
272
227
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
225
223
235
209
220
188
195
178
155
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2004
2006
2009
130
102
96
99
111
105
118
122
140
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2014
2019
-
-
-
-
-
-
-
145
137
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[8] puis Insee à partir de 2006[67].)
Histogramme de l'évolution démographique
Enseignement
Début 2015, Montagnac-d'Auberoche, n'ayant plus d'école, est rattachée au regroupement pédagogique intercommunal (RPI) des communes de Blis-et-Born, Cubjac et Le Change au niveau des classes de primaire.
Le Change accueille les enfants en petite et moyenne sections de maternelle; Cubjac s'occupe de la grande section, du cours préparatoire et du cours élémentaire (CE1 et CE2); Blis-et-Born gère le cours moyen (CM1 et CM2).
Économie
Emploi
En 2015[68], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent soixante-quatre personnes, soit 43,5% de la population municipale. Le nombre de chômeurs (six) a augmenté par rapport à 2010 (cinq) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 9,5%.
Établissements
Au , la commune compte treize établissements[69], dont six dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche, quatre au niveau des commerces, transports ou services, un dans la construction, un dans l'industrie, et un relatif au secteur administratif[70].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Église Saint-Marc, XIIe, XIVeetXVesiècles, avec clocher-mur, inscrite en 1981 au titre des monuments historiques[71]. Les murs intérieurs sont revêtus de plusieurs litres funéraires. D'anciennes pierres tombales sont visibles à l'extérieur de l'église.
Château Bouilhen du XIXesiècle sur le site d'un ancien repaire[73].
Château de Ceyliac (ou de Seylhiac), mentionné en 1745[74].
Le monument aux morts dédié aux 86 maîtres d'écoles du département morts lors de la Seconde Guerre mondiale, se trouve dans un bois près de la Miranderie[75]. Érigée en 1921 à l'École normale des garçons de Périgueux, cette œuvre du sculpteur périgourdin Adolphe Rivet[76] a disparu en 1966, lors de la démolition de l'établissement, et n'a été «retrouvée» qu'en 2011[75],[77].
L'église Saint-Marc.
Sa nef.
Peintures à l'intérieur de l'église.
Tombes anciennes à côté de l'église.
Le château Bouilhen.
Patrimoine naturel
À l'est et au nord-est, une importante portion d'environ 40% du territoire communal fait partie du causse de Thenon qui s'étend également sur six autres communes. Cette zone calcaire boisée remarquable pour sa flore spécifique est classée comme zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de type II[78],[79].
Incluse dans celle-ci, une zone plus restreinte limitée à trois communes, le coteau du Raysse, est une ZNIEFF de type I[80],[81].
Personnalités liées à la commune
Michel Hyot est né à Montagnac-d'Auberoche le et décédé le dans la même commune. Enrôlé volontaire dès 1792, il est premier canonnier au 5e Régiment d’Artillerie à pied et s'illustre brillamment le à la bataille d'Essling. Félicité par l'Empereur, il en est récompensé d'une rente annuelle et perpétuelle par primogéniture mâle de 500 francs[82].
Héraldique
Article connexe: Armorial des communes de la Dordogne.
Blason
De gueules au chevron d'or accompagné en chef dextre d'une croisette ancrée d'argent, en chef senestre d'un faucon du même, becqué, armé et couronné d'or et en pointe d'un lion couronné du même[83].
Une unité paysagère est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.
La superficie publiée par l’Insee est la superficie évaluée en 1975 par le service du cadastre de la Direction Générale des Impôts, corrigée des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privé, cadastrées ou non cadastrées, à l'exception des lacs, étangs et glaciers de plus d'un kilomètre carré ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement à la surface géographique[16],[17]
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[24].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[25].
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent:
au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA;
au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire;
au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Patrick Ranoux, préface de René Pijassou, Atlas de la Dordogne-Périgord, Ouvrage publié à compte d'auteur, Speed impression, 1996, (ISBN978-2-9501476-1-5), p.19.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
Patrick Ranoux, préface de René Pijassou, Atlas de la Dordogne-Périgord, Ouvrage publié à compte d'auteur, Speed impression, 1996, (ISBN978-2-9501476-1-5), p.15.
Abbé Carles, Dictionnaire des paroisses du Périgord, éditions du Roc de Bourzac, Bayac, 2004, (réédition à l'identique de celle de 1884: Les titulaires et patrons du diocèse de Périgueux et de Sarlat), (ISBN2-87624-125-0), p.71.
Bernard Couzinou, «Rejet de la fusion avec Montagnac», Sud Ouest édition Périgueux, 8 octobre 2018, p.19.
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