Le Grand-Bornand est une commune française située dans le département de la Haute-Savoie, en région Auvergne-Rhône-Alpes. Commune de montagne appartenant à la communauté de communes des Vallées de Thônes, elle comptait 2 096 habitants en 2019.
Pour les articles homonymes, voir Bornand.
Le Grand-Bornand
Vue de l'église Notre-Dame-de-l'Assomption dans le centre du village et en arrière-plan la chaîne des Aravis
La commune se situe entre le massif des Bornes et la chaîne des Aravis. Elle a obtenu le label «commune touristique» en raison notamment de la présence d'une station de sports d'hiver.
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Le village du Grand-Bornand, à 952 mètres d'altitude, est situé en plein cœur du massif des Aravis, en Haute-Savoie. C'est un bourg typiquement savoyard avec sa grenette (marché couvert), sa place, son église et ses commerces. Au loin, on peut y voir la vallée du Bouchet au pied de la chaîne des Aravis, domaine de ski de fond. Six kilomètres plus haut, sur la route du col de la Colombière, se trouve la station du Grand-Bornand Chinaillon, à 1 300 mètres d'altitude, principal départ des pistes de ski alpin, et le Vieux Village, datant du XVIIesiècle.
Situé sur le versant ouest du massif des Aravis, le Grand-Bornand est une station touristique d'été et hiver qui s'est développée autour d'un village ancien.
Celui-ci se trouve dans une vallée lacustre à l'origine, assez évasée à l'endroit où le village s'est établi. Au contraire, le village du Petit-Bornand, situé en aval de la rivière, se trouve dans la partie resserrée de la vallée du Borne, une cluse.
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La situation du Grand-Bornand la place dans un milieu continental montagnard caractérisé par une humidité marquée[1]. Les hivers sont plus froids et neigeux, et la saison estivale douce avec parfois des épisodes orageux. Les intersaisons (avril et octobre) sont aussi en moyenne plus humides.
Les données utilisées par Météo-France pour caractériser le climat local reprennent celles de la station météorologique de référence, située à Bourg-Saint-Maurice, dans la vallée de la Tarentaise, relevées sur la période 1981-2010[2].
depuis Megève et Albertvillevia le col des Aravis (1 486 m, ouvert même en hiver, sauf en cas d'enneigement exceptionnel), La Clusaz et Saint-Jean-de-Sixt par la D909 puis la D4.
La commune du Grand-Bornand est traversée par la route des Grandes Alpes.
La commune n'est desservie (et ne l'a jamais été) par aucune ligne de chemin de fer. Les principales gares ferroviaires les plus proches sont la gare d'Annecy, la gare de Bonneville et la gare de Cluses, situées chacune à environ 30 km. La première est desservie à l’année par les TGV en liaison avec Paris et bientôt Marseille, les deux autres ne l’étant que durant la saison hivernale. La commune ne peut ensuite être jointe que par la route.
Urbanisme
Typologie
Le Grand-Bornand est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5].
Elle appartient à l'unité urbaine du Grand-Bornand, une unité urbaine monocommunale[6] de 2 096 habitants en 2019, constituant une ville isolée[7],[8].
La commune est en outre hors attraction des villes[9],[10].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (87,6% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (88,3%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (42,2%), forêts (27,5%), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (17,9%), prairies (8,4%), zones urbanisées (3,6%), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,4%)[11].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
Carte orthophotogrammétrique de la commune.
Morphologie urbaine
La commune du Grand-Bornand comprend trois secteurs: la vallée du Bouchet, la vallée du Chinaillon et le village du Grand-Bornand situé à la jonction des deux vallées. La vallée du Bouchet se situe plus en amont du village sur le cours du Borne, elle tient son nom du fait qu'elle est très encaissée[réf.nécessaire]. Le Chinaillon, lui, est plus en hauteur, il concentre la plus grande partie de l'activité de sports d'hiver. Le village du Grand-Bornand, quant à lui, est au cœur de cet espace.
Quatre-cent chalets centenaires se trouvent dans le village et ses environs[réf.nécessaire]. Les chalets sont construits sur des murs en pierres montées à la chaux (matière obtenue par combustion du calcaire) pour le soubassement (partie inférieure d'un mur); au-dessus, toute la maison est en bois avec le balcon couvert. Les parois sont constituées de madriers (planche épaisse) pris dans le cœur de l'épicéa et équarris (taillés à angle droit) à la hache. Le toit est couvert de tuiles en bois, appelées ancelles ou tavaillons.
À proximité du chalet étaient construites de petites répliques sans fenêtre, les mazots où chacun conservait ses confitures, ses jambons, des grains et le linge du dimanche. Ainsi, en cas de feu, malheureusement fréquent dans les chalets entièrement en bois, on conservait au moins le minimum.
Chaque hameau possède sa petite chapelle, simple et sans ostentation, les plus vieilles datent du XIIIesiècle.
Projets d'aménagements
Un projet de liaison avec la station voisine de la Clusaz est à l'étude depuis 30 ans. Sous l'impulsion des nouvelles municipalités de La Clusaz et du Grand-Bornand, le projet est en cours d'étude[Quand?]. Les investissements seraient réalisés par les sociétés de remontées mécaniques, avec le soutien financier de la Compagnie des Alpes.
Toponymie
Le Grand-Bornand est un toponyme composé associant l'adjectif «Grand», permettant de distinguer le village de celui du Petit-Bornand, au mot «Bornand».
Communément les toponymes Borgnes et ses dérivés comme Bornand proviendraient du mot celtiqueborna (indiquant un trou, une cavité naturelle), que l'on retrouve dans la langue gauloise sous la forme borna (désignant une caverne ou un abreuvoir) qui serait passé en latin sous la forme bornellus (désignant à son tour une source, un trou d'eau)[12]. Dans le parler savoyard, beurna désigne «creux dans un arbre; excavation naturelle dans un rocher»[12], il peut revêtir dans les patois locaux le sens de «cheminée» (borne= tuyau) et là encore celui de «cours d'eau qui coule dans un passage resserré, [de] grotte ou cavité souterraine»[12].
Toutefois, il semble que le toponyme Bornand puisse provenir de la rivière Borne[13]. Pour Ernest Nègre, la racine *borne donne dans sa forme féminine Borna[14], qui marquait la frontière entre les provinces historiques du Faucigny et du Genevois.
En parler savoyard, le vocable «nand» ou «nant» désigne dans son sens primitif «une vallée» puis a pris le sens de «ruisseau ou torrent»[15].
À travers l’étude de nombreux toponymes, le linguiste-lexicographe français Xavier Delamarre a mis en évidence l’existence d’un composé celtique bo-reno qui signifie littéralement «la rivière des vaches»[16]. En Gaulois, bo est la vache et reno signifie la «rivière». Le Borne pourrait être un ancien bo-reno. Les noms des rivières appartiennent aux couches les plus anciennes des noms propres. Ils sont presque toujours d’origine indo-européenne ou Celte. Dans l’univers des Indo-européens les vaches étaient vénérées. L’aurore, importante déesse indo-européenne, était appelée «mère des vaches»[17]. Des études récentes menées en Haute-Savoie sur le plateau d’Anterne (Massif du Faucigny) montrent que les premières traces d’exploitation pastorale remontent à 3000 ans avant Jésus Christ[18]. La période de l’antiquité a également été une période faste d’exploitation pastorale. Les vaches étaient alors très présentes dans le cheptel. Il est très probable qu’il en était de même dans la vallée du Grand Bornand car c’est une zone exceptionnelle pour le pastoralisme. Les vaches restent actuellement un élément marquant de l'identité du Grand Bornand[19].
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Période médiévale
Le village fait partie de la dot de Béatrice ou Marguerite de Genève, fille du comte de Genève Guillaume Ier, qui épouse le comte de Savoie Thomas Ier en 1218[21].
En 1341[22], le comte de Genève concède aux seigneurs des Clets la juridiction sur la paroisse ainsi que sur celles d'Alex et de Manigod.
Le Grand-Bornand aurait accueilli plusieurs maison-fortes[23]. Une maison-forte dite "En Cornillon", qui aurait appartenu à la famille des Clets, puis aux Marchand, aurait contrôlée l'accès au Faucigny depuis La Val des Clefs[23]. Le village de Châtillon aurait pu être le site d'implantation de la «résidence des antiques nobles de Bornens»[23]. Par ailleurs, la commune possède un lieu-dit dit «Le Château» lié à l'implantation d'un petit édifice fortifié, qui était un système de défense de la «Villeneuve» —le chef-lieu actuel—, par opposition à l'ancien centre «Villavit»[23].
Période moderne
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1569: Incendie de l'église.
1661: Une jeune enfant de 8 ans (Jeanne Blanc) est à moitié dévorée par un loup au lieu-dit «la Perrière ès-Favres».
1671: Construction de la chapelle de La Duche, sous le vocable de Notre-Dame, Sainte-Anne, Saint-Guérin et Saint-Grat, dans le but de guérir d'une terrible épizootie. Le fléau cessa dès la fin de la construction.
1677: Construction de la chapelle de Notre-Dame des Neiges au Chinaillon.
1715: Ouverture d'une école paroissiale.
1755: Fin de la dispute avec La Clusaz sur la délimitation entre les territoires des deux villages.
1767: Fabrication de la plus ancienne des cloches actuelles de l'église.
: Début de la construction d'une halle pour le marché des reblochons[24].
Février 1813: La charpente de la Halle s'écroule sous le poids accumulé de 6 pieds de neige. Il a fallu attendre 60 ans avant sa reconstruction[24].
1828: Construction de l'école pour les filles grâce à un don de 6 000 francs de l'épouse parisienne d'Étienne Rey, natif du village devenu marchand et restaurateur de tableau à Paris.
Période contemporaine après le rattachement de la Savoie à la France
1870: Construction de la nouvelle Grenette pour y entreposer les grains[24].
1877: Fin de la construction de la nouvelle église.
: Inauguration du premier service régulier automobile entre Thônes et Le Grand-Bornand, nommée la Pergoline qui réduit à 35 minutes le voyage au lieu de 1h40 en voiture à cheval[25].
1917: Rationnement du pain et création de la carte de pain instaurée par la préfecture. La consommation est limitée à 500 g par jour et par adulte et le pain frais n'est autorisé à la vente que douze heures après sa cuisson.
: La place du village est désormais éclairée le soir grâce à l'électricité fournie par la scierie d'Édouard Bétemps qui dispose de deux turbines de 20ch et d'un alternateur.
1927: Restauration des chapelles du Bouchet et des Plans.
1937: Le Syndicat des professionnels devient le Syndicat des affineurs, expéditeurs et producteurs de véritables reblochons.
1940: Après les armistices du 22 juin et du 24 juin 1940, le Grand-Bornand, comme le reste de la Haute-Savoie, se trouve en zone libre
Novembre 1942: Après le débarquement allié en Afrique du Nord, la Haute Savoie comme le reste des Alpes françaises et une partie du sud-est passe sous occupation italienne.
Septembre 1943: Après l'armistice entre les Italiens et les Alliés, la zone sous occupation italienne passe sous occupation allemande.
22-24 août 1944: Peu après la libération de la région, une centaine de miliciens sont amenés depuis Annecy pour être jugés au Grand-Bornand, siège des FFI du département, 76 sont fusillés et enterrés près du bois de Pezerettaz dans la vallée du Bouchet.
Article détaillé: Cour martiale du Grand-Bornand (août 1944).
1991: Première édition du festival international «Au Bonheur des Mômes».
2001: Le Grand-Bornand devient capitale mondiale de l'Art Vache.
Développement touristique
1907: Année de la naissance du ski au Grand-Bornand.
: Création du premier club de ski, la «société des skieurs bornandins».
1931: Création de l'association «les Skieurs Bornandins».
1951: Félicien Missilier devient le premier moniteur diplômé d'État de la station et deviendra le premier directeur ESF de la station.
1952: Construction de la première remontée mécanique au Chinaillon.
1961: Création de la piste «la Floria» longue de 1 750 mètres. Inauguration du nouveau groupe scolaire qui accueille 221 enfants.
Faits divers
: un violent tremblement de terre cause des dégâts matériels et le , la neige tombe comme en plein hiver.
14 juillet 1987: à la suite d'un violent front orageux de 3 à 4 km sur les pentes voisines, une crue brutale du Borne submerge la vallée et ravage notamment le terrain de camping du Borne sur la rive droite[26]. Le bilan fut de 21 morts et deux disparus dont certains corps furent repêchés jusqu'en Suisse. La victime la plus jeune avait 14 mois. En 1997, la Cour administrative de Lyon reconnait le caractère prévisible du drame et condamne la commune et l'État à indemniser les victimes, le terrain de camping était en effet implanté dans une zone de crue en bordure du torrent. À l'occasion du 30e anniversaire du drame, la préfecture a rappelé les consignes de sécurité dans les campings[26].
2003: Affaire criminelle Flactif. Le film Possessions, réalisé par Éric Guirado en 2011, est inspiré par cette affaire criminelle dans laquelle toute une famille a été exécutée.
Directeur relations institutionnelles Saur Conseiller régional de Rhône-Alpes (2010 → 2015, liste PS)
juin 2011
mars 2014
Philippe Angelloz-Nicoud
mars 2014
En cours
André Perrillat-Amédé
DVD
Permanent politique
Les données manquantes sont à compléter.
Politique environnementale
Afin de préserver son aspect traditionnel, touristique et écologique, les toitures des habitations sont toutes couvertes de tuiles en bois appelées tavaillons, produits en «red cedar» (Thuya géant de Californie) importé du Canada et subventionné.
En 2014, la commune du Grand-Bornand bénéficie du label «ville fleurie» avec «deux fleurs» attribuées par le Conseil national des villes et villages fleuris de France au concours des villes et villages fleuris[32].
Ses habitants sont les Bornandins[36]. Le sobriquet des habitants était en patois les Braffieux (les brasseurs en lien avec les affaires), au XIXesiècle[37].
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[38]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[39].
En 2019, la commune comptait 2 096 habitants[Note 2], en diminution de 4,51% par rapport à 2013 (Haute-Savoie: +7,33%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1822
1838
1848
1858
1861
1866
1 922
2 015
2 063
2 060
2 143
2 332
2 006
1 954
1 959
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1901
1906
1911
2 006
2 010
1 945
1 989
1 888
1 946
2 019
2 082
2 055
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1962
1968
1975
1 702
1 654
1 715
1 702
1 618
1 512
1 534
1 533
1 606
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1982
1990
1999
2006
2011
2016
2019
-
-
1 695
1 925
2 115
2 202
2 185
2 134
2 096
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[40] puis Insee à partir de 2006[41].)
Histogramme de l'évolution démographique
Médias
Radios et télévisions
La ville est couverte par des antennes locales de radios dont France Bleu Pays de Savoie, ODS Radio, Radio Semnoz… Enfin, la chaîne de télévision locale TV8 Mont-Blanc diffuse des émissions sur les pays de Savoie. Régulièrement l'émission La Place du village expose la vie locale. France 3 et sa station régionale France 3 Rhône-Alpes, peuvent parfois relater les faits de vie de la commune.
La chaîne thématique Montagne TV est partenaire de la manifestation Glisse en Cœur.
Presse et magazines
La presse écrite locale est représentée par des titres comme Le Dauphiné libéré, L'Essor savoyard, Le Messager - édition Genevois, le Courrier savoyard.
Manifestations culturelles et festivités
Festivités
Festival international de spectacle jeune public «Au bonheur des mômes», (depuis 1991);
Glisse en Cœur (en mars): 24h de ski et de concerts, évènement caritatif. 8eédition en 2015 (20-21-). Christophe Maé, Tal, Jennifer, etc. sont déjà passés par les pistes du Chinaillon;
Fête de l'Alpage, le premier dimanche d'août, qui fête la tradition montagnarde au Chinaillon depuis 1966: transhumance des moutons, fête des vaches laitières pour la production des reblochons des Aravis, défilé de char sur différents thèmes locaux (ex: la vache, les transports à travers les âges, etc.) et tiercé de ski sur herbe (des skieurs sont déguisés en rapport avec le thème des chars);
Bal des conscrits, organisé en mai, réuni plus d'un millier de personnes chaque année. Tradition précédée de la semaine des conscrits: les 20 ans du village font le tour des maisons de leurs conscrits pour partager anecdotes et souvenirs;
Semaine de la montagne, qui permet de faire découvrir la faune et la flore locale ainsi que les différentes manières de pratiquer la montagne. Une soirée est organisée durant celle-ci par le secours en montagne et le Bureau des Guides et des accompagnateurs;
Gamineries des Aravis, compétitions inter'patelins, organisé par le KGB (Krew Grand-Bornand) et l'Office de tourisme;
Semaine du Son;
Fête de Lormay (fin juillet) au fin fond de la vallée du bouchet: fête des traditions montagnardes, un peu moins fréquentée que la fête de l'alpage;
Course de tracteur à pédales le 15 août depuis 2018: cette course organisée par le ski club consiste à dévaler une pente de près de 350 m avant d'arriver dans l'épingle de la place du village. Le premier arrivé en bas remporte la manche.
Tour de France
Le tour de France cycliste est passé plusieurs fois par le Grand-Bornand, souvent avec le franchissement du col de la Colombière (1 613 m) qui au travers des Aravis, sépare la commune de celle du Reposoir. Le Grand-Bornand a aussi été ville de départ ou d'arrivée du tour. On peut ainsi citer:
Tour de France 1995, départ de la 9e étape (Le Grand-Bornand - La Plagne);
Tour de France 2004, arrivée de l'étape du dont le vainqueur est Lance Armstrong après une étape de 204,5 km, depuis Le Bourg-d'Oisans. L'arrivée sur Le Grand-Bornand se fait après la montée depuis Manigod du col de la Croix Fry puis descente sur La Clusaz, traversée de Saint-Jean-de-Sixt et enfin petite remontée finale sur le Grand-Bornand;
Tour de France 2007:
Arrivée de la 7eétape (Bourg-en-Bresse - Le Grand-Bornand) avec montée depuis Le Reposoir du col de la Colombière puis descente sur le Grand-Bornand, échappée victorieuse de Linus Gerdemann.
Départ de la 8eétape, 165 kilomètres entre Le Grand-Bornand et Tignes.
Tour de France 2009, arrivée de la 17eétape, considéré comme l'étape la plus dure de ce tour[42] avec le franchissement de 5 cols dont 4 de première catégorie dont, en dernier, le col de la Colombière, gravi depuis Le Reposoir avant 15 km de descente vers le village du Grand-Bornand. Le président de la République Nicolas Sarkozy suit l'étape. Fränk Schleck s'imposa devant son frère Andy et Alberto Contador.
Tour de France 2013, arrivée de la 19eétape après, comme le tour 2004, montée depuis Manigod du col de la Croix Fry puis descente sur La Clusaz, traversée de Saint-Jean-de-Sixt et enfin petite remontée finale sur le Grand-Bornand. L'étape est remportée par Rui Costa. Pour célébrer le centième Tour de France, la ville recouvre le clocher de son église en jaune.
Tour de France 2016, passage de la 20eétape (Megève - Morzine) qui traverse la commune venant du col des Aravis et de La Clusaz avant de continuer vers Le Reposoir par le col de la Colombière.
Tour de France 2018, arrivée de la 10eétape. Départ donné aux abords du lac d'Annecy, ascension des cols de la Croix Fry, du plateau des Glières, de Romme et de la Colombière. Etape remportée en solitaire par le Français Julian Alaphilippe.
Infrastructures
Salle des fêtes, congrès: «L'Espace Grand-Bo»
Une grenette (nom donné en Suisse et en Savoie à un marché couvert) servant aujourd'hui pour diverses animations
Complexe sportif d'été avec court de tennis, tir à l'arc, piscine de plein air, trampoline, mini golf, terrain de volley...
La forêt des Dodes, parcours accrobranche voisin de la patinoire du village
Golf du Rocher Blanc dans la vallée du Bouchet
Stade de biathlon «Sylvie-Becaert», homologué par l'Union internationale de biathlon en 2013 (Sylvie Becaert est une biathlète française, championne du monde et vice-championne olympique, née en 1975)
2 salles de cinéma (une au village et une au Chinaillon)De
Depuis 2021, La Source établie dans une ancienne ferme des Bauges propose pour les enfants des activités liées à la culture alpestre.
Économie
Agropastoralisme
Le Grand-Bornand est la première commune agricole du département en nombre d'exploitations avec 65 fermes en activité[insee 1]. Elle perpétue un savoir-faire dans la fabrication du reblochon fermier.
Tourisme
La Source[43](ancienne Ferme des Animaux ouverte en 2009) inaugurée en 2021 est un espace ludique pour toute la famille permettant la découverte du monde rural, montagnard et paysan.
Maison du patrimoine bornandin dans une ancienne ferme restaurée construite en 1830, gérée par l’association du patrimoine bornandin.
Loisirs: nombreuses possibilités de randonnées de montagne de différents niveaux dont l'ascension de la Pointe Percée (avec le refuge de la Pointe Percée – Gramusset), balades en cavale, forêt des Dodes, ramassage de champignons
Le Grand-Bornand est l'une des 48 communes classées «commune touristique» du département[44].
En 2016, la capacité d'accueil de la station, estimée par l'organisme Savoie Mont Blanc, est de 23 411 lits touristiques répartis dans 3 990 structures[Note 3] (16 242 lits en 1995[46]). Les hébergements marchands se répartissent comme suit: 770 meublés; une résidence de tourisme; 12 hôtels; 2 structures d'hôtellerie de plein air; 10 centres ou villages de vacances/auberges de jeunesse; 3 refuges ou gîtes d'étape et une chambre d'hôtes[45]. La capacité des deux campings est de 210 emplacements[insee 2].
La commune et la station du Grand-Bornand a obtenu plusieurs des labels: «Famille Plus Montagne»[M 1]; «Stations nouvelles glisses» et «Station village»[47]. Elle fait partie également des stations françaises ayant le label Top of the French Alps (TOTFA)[47].
En 2014, la commune obtient «2 fleurs» avec le label «ville fleurie», attribuées par le Conseil national des villes et villages fleuris de France au concours des villes et villages fleuris[32].
Entreprises
Société des remontées mécaniques du Grand-Bornand.
Aravis Boissons (remplacée par un supermarché) producteur de limonade artisanale de 1870 à 2013.
Station de sports d'hiver
Le Grand-Bornand
Une vue aérienne de la station serait la bienvenue.
Le domaine skiable s'étend sur 84 km de ski alpin (360ha) et 70 km de ski de fond.
Accessible en télécabine depuis le village, le domaine de ski alpin se situe sur les hauteurs du Chinaillon, sur les pentes du mont Lachat de Châtillon (2 100 m).
Il comporte 44 pistes de ski réparties sur les secteurs du Rosay, de la Joyère, des Gettiers, de la Floria et du Maroly. Le Grand-Bornand compte sur son domaine skiable 2 télécabines, 13 télésièges (dont 3 débrayables), et 14 téléskis.
Un grand snowpark (le snowparkgb) a été aménagé sur le secteur du Maroly, sur 5 ha. de superficie. Il compte notamment un boardercross.
Il est possible d'y pratiquer le ski nocturne sur le télésiège du Charmieux (anciennement les Gettiers).
La station coopère avec le regroupement de stations des Aravis (avec les stations voisines de La Clusaz, Manigod et Saint-Jean-de-Sixt), à travers une offre forfaitaire commune. L'offre permet alors l'accès à 220 km de pistes. Un skibus les relie toutes les 30 minutes.
Le domaine de ski de fond est partagé entre la vallée du Bouchet et le Chinaillon.
Plusieurs boucles de 3, 5, 8, 10, 15 et 20 km sont aménagées pour le pas alternatif et le skating. Sur les 70 km de pistes, 58,5 km permettent de pratiquer le skating. Une liaison via le domaine des Confins est possible avec La Clusaz.
La station a aussi aménagé 59,1 km de chemins de randonnée hivernale, 63,6 km pour la pratique de la raquette, ainsi que 4 pistes de luge.
Stade de biathlon
En collaboration avec Annecy et en vue de la candidature aux Jeux olympiques d'hiver de 2018, un stade de biathlon voit le jour en 2010. Inscrit dans une volonté de développement durable, il est modulable et se transforme en zone d'atterrissage de parapente l'été.
Ce stade a accueilli en les finales européennes de l'IBU Cup, et fut étape de la coupe du monde en et 2013. Le stade de biathlon Sylvie Becaert a accueilli une étape de la Coupe du monde de biathlon 2017-2018 du 14 au , devant une foule importante, qui a pu fêter la première victoire en Coupe du monde de Justine Braisaz dans la mass-start féminine, et celle de Martin Fourcade à l'arrivée de la même épreuve chez les hommes.
La coupe du monde s'est de nouveau déroulée en 2019 et devait également avoir lieu en 2021 mais a été annulée en raison de la pandémie de Covid-19.
Activités
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Retour des champions: tous les ans à la fin de la saison d'hiver la station accueille ses nombreux champions participant à différentes épreuves sur le circuit coupe du monde.
Ski alpin:
Tessa Worley: Double championne du monde de Géant en 2013 et 2017, double championne du monde de Team Event en 2011 et 2017, Globe de Cristal de Géant 2017 et 13 victoires en coupe du monde géant.
Steve Missillier: vice-champion olympique de Géant lors des Jeux Olympiques de 2014 à Sotchi.
Thomas Mermillod-Blondin: 3 titres en Combiné (2e en 2013 et 2014 et 3e en 2016).
Maddy Chirat: Membre de l'Équipe de France de ski alpin.
Skicross:
Jonathan Midol: Médaille de bronze en skicross aux JO[Quoi ?] Sotchi 2014, 1 victoire en coupe du monde de skicross.
Bastien Midol: Vice-champion du monde en skicross 2013, 1er au classement général coupe du monde skicross 2019 et 2e aux X-Games 2016, 3 victoires en coupe du monde de skicross.
Snowboard cross:
Nelly Moenne-Loccoz: Vainqueur du classement général de la coupe du monde 2015, championne du monde et Globe de Cristal de Snowboard cross Team Event 2017.
Léo Le Blé Jaques: Membre de l'Équipe de France de snowboard cross.
Ski de fond:
Lucas Chanavat: 3e au classement général coupe du monde sprint 2018 et champion du monde KO sprint U23 en 2016.
Léna Quintin: Membre de l'Équipe de France de ski de fond.
Ski de fond et biathlon handi:
Benjamin Daviet: 6 fois médaillé aux JO Paralympiques de Sotchi 2014 et de Pyeongchang 2018, dont trois titres en sprint, middle et relais open.
Triple champion du monde de biathlon (individuel, 10 km skate et relais open), Globe de Cristal 2017, 1er au classement général de la coupe du monde de biathlon 2019 et 3e au classement général de la coupe du monde de ski de fond 2019.
La station du Grand Bornand fût la station la plus titrée lors des Jeux Olympiques de 2014 de Sotchi.
Grand Bo ski show: show nocturne des équipes de France de fond masculine et féminine. Avec la présence des champions de la station.
Week-end SnowparkGB: 2 jours dédiés au freestyle.
Ski nocturne: tous les mardis soir hors vacances scolaires durant la saison hivernale, sur la piste des Gettiers de 18 h à 20 h pour les nouvelles glisses (yooners ou parets, véloskis et snowscoot) et de 20 h à 22 h 30 pour le ski.
L'Alpi Grand-Bo, course de ski de randonnée se déroulant généralement en février.
Culture et Patrimoine
Lieux et monuments
La commune compte deux monuments répertoriés à l'inventaire des monuments historiques[48] et aucun lieu n'est répertorié à l'inventaire général du patrimoine culturel[49]. Par ailleurs, elle compte quatre objets répertoriés à l'inventaire des monuments historiques[50] mais aucun objet répertorié à l'inventaire général du patrimoine culturel[51].
Patrimoine bâti
Maison du patrimoine bornandin
Maison du patrimoine bornandin (XIXesiècle)[52]Inscrit MH(2007)
Église Notre-Dame-de-l'Assomption: l'existence de cette église est attestée depuis 1146. Elle fut partiellement détruite par un incendie en 1569, le clocher totalement reconstruit en 1661, mais le bâtiment actuel date de la fin du XIXesiècle. Elle fut en effet totalement reconstruite en 1877. Le clocher, terminé en 1845, est remarquable par sa couveture en bulbe d'inspiration baroque surmonté d'un lanterneau entouré d'une galerie. L'église abrite quatre objets classés au titre des Monuments historiques:
Notre-Dame du Rosaire, tableau du XVIIIesiècle Classé MH(1944)[53]
Jésus au milieu des docteurs, les quatre évangélistes, cinq panneaux de bois sculptés du XVIIIesiècle insérés dans la chaire plus moderne Classé MH(1944)[54]
Cloche de bronze datant de 1767 Classé MH(1943)[55]
Fonts baptismaux en bois datant de 1829 Classé MH(1922)[56]
Croix du clos du Pin, une croix grecque de chemin en pierre (XVesiècle)[52]Classé MH(1944), située initialement au clos du Pin mais déplacée en 1988 au hameau de Lormay dans la vallée du Bouchet.
Chapelle du Bouchet
Chapelle du Chinaillon, fondée en 1677, restaurée en 1972 et 2007.
Chapelle de la Duche, dédiée à Notre Dame, à saint Guérin, à saint Grat, à sainte Anne et au Bienheureux Jean d'Espagne. La cloche date de 1883. À proximité, la source de la Bénite-Fontaine (eau ferrugineuse) avec sa statue de saint Bruno. Chemin de croix.
Chapelle des Plans
Chapelle du Nant-Robert
Temple de l'Arbelay
«Cimetière des miliciens» où sont enterrés les 76 miliciens fusillés après leur procès au Grand-Bornand du 22 au 24 août 1944.
Chaîne des Aravis dont une grande partie nord-ouest est sur le territoire de la commune, la ligne de crête marquant la limite avec la commune de Sallanches, avec les sommets du mont Fleuri (2 511 m), mont Charvet (2 538 m), pointe de Chombas (2 468 m), pointe des Verts (2 555 m). Le plus haut point de la chaine, le sommet de la pointe Percée (2 750 m), très visible depuis le Grand-Bornand, se trouve sur le territoire de la commune.
Le lac de La Cour est situé à 1 445 m d'altitude, 55 000 m3 de capacité pour une surface de 1 hectare, une profondeur de 8 m.
Le lac du Maroly est un lac artificiel, situé à 1 665 m d'altitude, servant à la production de neige de culture, inauguré le , 300 000 m3 de capacité pour une surface de 3 hectares, une profondeur de 18 m.
Activités agropastorales
Le reblochon est mentionné pour la première fois dans un acte du tabellion de Thônes —recueil des actes notariés passés par un bureau de notaires dans une année— passé en par lequel Jean Louis Favre ascençait aux frères Fournier du Chinaillon paroisse du Grand-Bornand, la montagne du Maroly en échange notamment d'un quarteron de reblochons. Mais la production de ce fromage remonterait au XIVesiècle[57]. Durant longtemps ce fromage sera utilisé pour la consommation de la famille de l'agriculteur. À partir du XVIIIesiècle, le reblochon se retrouve sur les bonnes tables des seigneurs et ecclésiastiques en payement pour partie en nature des locations d'alpages par les paysans au seigneur, à des propriétaires nobles ou bourgeois, ou à des congrégations religieuses. Il est remarquable que tous les actes notariés au XVIIIesiècle faisant référence au reblochon sont des contrats passés avec les paysans du Grand-Bornand.
Personnalités liées à la commune
Sylvie Becaert (1975), championne de biathlon, une médaille de bronze et une d'argent aux Jeux olympiques, 5 médailles (deux en or, une en argent, une en bronze) aux championnats du monde, 6 podiums individuels en Coupe du monde. Le stade de biathlon du Grand-Bornand porte son nom.
Christophe Perrillat-Collomb (1979), membre de l'équipe de France de ski de fond depuis 2002.
Roddy Darragon (1983), ancien membre de l'équipe de France de ski de fond, médaille d'argent en sprint ski de fond aux Jeux olympiques d'hiver de 2006 de Turin.
Steve Missillier (1984), ancien membre de l'équipe de France de ski alpin depuis 2007. 3e au slalom à la Coupe du monde de ski alpin 2010-2011, vice champion olympique de slalom géant en 2014.
Océane Pozzo (1989), ancien membre de l'équipe de France féminine de boardercross depuis 2002, championne du monde junior en 2009.
Tessa Worley (1989): membre de l'équipe de France de ski alpin depuis 2007, médaille de bronze aux championnats du monde 2011 en slalom géant, championne du monde 2011 par équipe, championne du monde 2013 et 2017 en slalom géant.
Benjamin Daviet (1989): membre de l'équipe de France handisport de ski de fond, médaillé de bronze en relais ski de fond aux JO paralympiques de Sotchi 2014, trois médailles d'or et deux médailles de bronze aux jeux paralympiques de Pyeongchang en 2018, deux médailles d'or et une médaille d'argent aux jeux paralympiques de Beijing en 2022.
Thomas Mermillod-Blondin (1984): ancien membre de l'équipe de France de ski alpin, 6 podiums en coupe du monde[58].
Bastien Midol (1990): membre de l'équipe de France de ski cross, 10 podiums en coupe du monde et vainqueur du globe de la spécialité en 2019[59].
Jonathan Midol (1988): membre de l'équipe de France de ski cross, 4 podiums en coupe du monde[60].
Lucas Chanavat (1994): membre de l'équipe de France de ski de fond, 3e de la coupe du monde de sprint lors de la saison 2017-2018.
Héraldique
Blason
Article connexe: Armorial des communes de la Haute-Savoie.
Blason
De sinople, à la croix d'argent chargée de cinq étoiles d'azur; à un mont de trois pics brochant en pointe
Ornements extérieurs
Écu parfois surmonté d'une couronne murale
Détails
Le blason est une création de l'archiviste Raymond Oursel, adopté par la commune le 3 mai 1963. Le statut officiel du blason reste à déterminer.
Logotype
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Voir aussi
Bibliographie
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
Collectif d'auteurs locaux (Gérard Bastard-Rosset, Florence Baugey, Pierre Baugey, Nathalie Favre-Bonvin), Le Grand-Bornand. Au fil du temps..., 400 pages, 150 photographies, 2010.
François Cochat, Nos vallées autrefois. Histoire du Grand-Bornand, Dépollier, Annecy, 1945.
Henri Baud, Jean-Yves Mariotte, Jean-Bernard Challamel, Alain Guerrier, Histoire des communes savoyardes. Le Genevois et Lac d'Annecy (Tome III), Roanne, Éditions Horvath, , 422p. (ISBN2-7171-0200-0), p.571-576, «Le canton de Thônes», 603-606, «Grand-Bornand (Le)».
François Pochat-Baron, Mémoires et documents de l'Académie Salésienne: Les paroisses de la vallée de Thônes (Suite), vol.Tome 61e, Belley, Imprimerie A. Chaduc, , 280p. (lire en ligne)
François Pochat-Baron, Mémoires et documents de l'Académie Salésienne: Les paroisses de la vallée de Thônes, vol.Tome 60e, Belley, Imprimerie A. Chaduc, , 255p. (lire en ligne), p.151-213.
François Pochat-Baron, Mémoires et documents de l'Académie Salésienne: Histoire de Thônes depuis les origines les plus lointaines jusqu'à nos jours, vol.Tome 44e, Annecy, Imprimerie commerciale, , 557p. (lire en ligne)
François Pochat-Baron, Mémoires et documents de l'Académie Salésienne: Histoire de Thônes depuis les origines jusqu'à 1792, vol.Tome 43e, Annecy, Imprimerie commerciale, , 532p. (lire en ligne)
Articles connexes
Liste des communes de la Haute-Savoie
Tourisme en pays de Savoie • Tourisme en Haute-Savoie
Sport en Pays de Savoie • Stations de sports d'hiver de Savoie
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
La structure Savoie Mont Blanc, pour ces données statistiques de capacité d'accueil en termes de lits touristiques d'une station ou d'une commune, additionne les établissements marchands, qui appartiennent au secteur de l'hôtellerie, et les hébergements non marchands, qui n'impliquent donc pas de transaction commerciale comme les résidences secondaires[45].
Cartes
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références
Site de la mairie
Données issues des sites de la mairie du Grand-Bornand
[PDF] Ministère de l'agriculture et de la forêt - Direction de l'espace rural et de la forêt, «Section «1.2.2. - Climat»», Département de la Haute-Savoie - Résultats du deuxième inventaire forestier (tome 1), sur inventaire-forestier.ign.fr, (consulté en ), p.4.
Henry Suter, «(...) Bornand», sur le site d'Henry Suter, «Noms de lieux de Suisse romande, Savoie et environs» - henrysuter.ch, 2000-2009 (mis à jour le ) (consulté en ).
Henri Baud, Jean-Yves Mariotte, Alain Guerrier, Histoire des communes savoyardes: Le Faucigny, Roanne, Éditions Horvath, , 619p. (ISBN2-7171-0159-4), p.71..
Ernest Nègre, Toponymie générale de la France. Formations préceltiques, celtiques, romanes, vol.1: Formations dialectales (suite) et françaises: étymologie de 35000 noms de lieux, Genève, Librairie Droz, , 708p., p.33.
Chanoine Modèle:Ref-Dico-gros.
Xavier Delamarre, Les noms des Gaulois, Les Cent Chemins, (ISBN978-1-5468-6932-0 et 1-5468-6932-8, OCLC1023509935), _ _ _[réf.nonconforme].
Xavier Delamarre, Une généalogie des mots: de l'indo-européen au français: introduction à l'étymologie lointaine: 100 racines et 800 mots français (ISBN978-2-87772-634-4 et 2-87772-634-7, OCLC1086607173), _ _ _[réf.nonconforme].
Lexique Français: Francoprovençal du nom des communes de Savoie: Lé Kmoune in Savoué, Bruxelles, Parlement européen, , 43p. (ISBN978-2-7466-3902-7, lire en ligne), p.12
Préface de Louis Terreaux, membre de l'Académie de Savoie, publié au Parlement européen à l'initiative de la députée Malika Benarab-Attou.
Délégation pour l’Action Extérieure des Collectivités Territoriales - Ministère des Affaires étrangères, «Le Grand-Bornand», Atlas français de la coopération décentralisée et des autres actions extérieures, sur Site extranet de la Commission nationale de la coopération décentralisée (CNCD) - Ministère des Affaires étrangères - pastel.diplomatie.gouv.fr (consulté en ).
Délégation pour l’Action Extérieure des Collectivités Territoriales - Ministère des Affaires étrangères, «Sévrier», Atlas français de la coopération décentralisée et des autres actions extérieures, sur Site extranet de la Commission nationale de la coopération décentralisée (CNCD) - Ministère des Affaires étrangères - pastel.diplomatie.gouv.fr (consulté en ).
«Jumelage», Culture, sur site de la Ville de Quiberon (consulté en ).
«Grand-Bornand (le)», Accueil > Ressources > Communes, sur le site de mutualisation des Archives départementales de la Savoie et de la Haute-Savoie - sabaudia.org (consulté en ), Ressources - Les communes.
François Miquet, Sobriquets patois et dictons des communes et hameaux de l'ancien genevois et des localités limitrophes, Annecy, , 27p. (lire en ligne), p.18.
«La capacité d'accueil touristique en Savoie-Mont-Blanc», Observatoire, sur le site Savoie-Mont-Blanc - pro.savoie-mont-blanc.com, (consulté en ) : «Les données détaillées par commune, et par station: nombre de structures, nombre de lits par type d'hébergements (fichier: Détail des capacités 2016, .xlsx)».
[PDF] Conseil général de la Haute-Savoie - L'Observatoire Départemental, «Grand-Bornand (Le): Nombre de lits touristiques», Accueil> Le territoire> Données statistiques départementales> Liste résultats> Grand-Bornand (Le), sur site du CG 74 - L'Observatoire Départemental, (consulté le ) : «Source: Savoie Mont Blanc Tourisme».
«Le Grand-Bornand», sur site france-montagnes.com (consulté le ). Pour le critère Top of the French Alps: Lire en ligne. France Montagnes est une association qui regroupe des acteurs du tourisme de montagne en France.
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