Bonneville est une commune française, située dans le département de la Haute-Savoie, dont elle est l'une des trois sous-préfectures, en région Auvergne-Rhône-Alpes. Elle fait partie de l'agglomération transfrontalière du Grand Genève.
La commune est située dans le Faucigny, au confluent de l'Arve et du Borne, et aux pieds du Môle et de la Pointe d'Andey. Bonneville est située au cœur de la vallée de l'Arve.
Bonneville est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5].
Elle appartient à l'unité urbaine de Cluses, une agglomération intra-départementale regroupant 18 communes[6] et 90 953 habitants en 2019, dont elle est ville-centre[7],[8].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Genève - Annemasse (partie française), dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 158 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[9],[10].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (50% en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (50,5%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
forêts (44,6%), zones agricoles hétérogènes (17,1%), zones urbanisées (14,3%), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (6,9%), terres arables (5,3%), prairies (4,8%), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (3,4%), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (2%), eaux continentales[Note 3] (1,1%), zones humides intérieures (0,4%)[11].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
Carte orthophotogrammétrique de la commune.
Morphologie urbaine
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Logement
En 2009, le nombre total de logements dans la commune était de 5 235, alors qu'il était de 4 183 en 1999[I 1].
Parmi ces logements, 89,7% étaient des résidences principales, 2,9% des résidences secondaires et 7,4% des logements vacants. Ces logements étaient pour 38,5% d'entre eux des maisons individuelles et pour 60,5% des appartements[I 2].
La proportion des résidences principales, propriétés de leurs occupants était de 45,7%, en légère hausse par rapport à 1999 (43,2%). La part de logements HLM loués vides (logements sociaux) était en baisse: 21,7% contre 26,6% en 1999[I 3].
Projets d'aménagements
En 2012, la mairie prévoyait l'ouverture d'une piscine intercommunale en [12]:
réaménagement complet de la place de l'Hôtel-de-Ville (début en pour une durée estimée de 15 mois),
restructuration des rues du centre-ville,
pistes cyclables,
crématorium,
extension et rénovation de l'école de Pontchy dont les travaux ont débuté en ,
requalification du site de l'hôpital,
doublement du pont de Borne avec le lancement des travaux à l'automne 2012,
pôle multimodal à la gare ferroviaire.
en cours de construction ecoquartier des sires du Faucigny, ensemble composé de logements, commerces (magasin fresh biofrais), complexe cinéma 3 salles avec brasserie.
Une piste cyclable relie Bonneville à Marignier, côté amont de l'Arve et doit rallier Cluses par les bords d'Arve. Côté aval, Bonneville rejoint Nangy, le long de l'Arve. Un nouveau tronçon existe le long des quais du parquet depuis et un autre a été inauguré en 2018 le long du Boulevard des Allobroges, puis du quai du parquet pour aller du centre-ville au centre nautique Guy Châtel.
Depuis , une structure " L'échappée " permet la location de vélos classiques ou électriques à la semaine ou au mois[13].
Transport ferroviaire
La gare de Bonneville, fait à présent partie du Pôle d'échange multimodal, comprenant une gare routière pour les bus, une consigne à vélo et deux bornes de charge pour les voitures électriques. Ce pôle est situé sur la ligne de La Roche-sur-Foron à Saint-Gervais-les-Bains-Le Fayet, est desservie par des trains SNCF TER Rhône-Alpes[14], et depuis par le Léman Express, le plus grand réseau ferroviaire transfrontalier[15].
Transports en commun
Le réseau Proxim'iTi dessert la commune avec de nombreuses lignes régulières, mais aussi du transport à la demande. Les lignes Cars Région Haute-Savoie sont également présentes dans la commune.
Stationnement
1 800 places sont disponibles, toutes situées en zone bleue ou payantes (sur le seul parking de l'hôtel de ville). De nouveaux parkings sont disponibles dans les cours de récréation des anciennes écoles du centre-ville. Un parking relais P+R est aussi disponible en périphérie.
Le comte Pierre II de Savoie décide dans la première moitié du XIIIesiècle de construire une fortification sur la colline, Burgum castri[17]. En 1262, il fait construire la ville neuve de Tucinge ou Toisinge[18].
Sa fille Béatrice de Faucigny (1234-1310) en fait sa résidence et dote en 1262 le bourg adjacent de franchises et de privilèges. En 1283[19], elle donne à la ville neuve le nom de Bonneville, Bona Villa. Le , elle lui attribue une charte de franchises[20]. En 1296, elle devient le siège d'une châtellenie[21] et devient progressivement la capitale administrative de la baronnie du Faucigny en 1310, remplaçant la cité de Cluses. Ce changement politique et stratégique entraînera un conflit entre les deux cités, notamment avec une attaque de Cluses en 1355.
En 1401, le bourg de Bonneville est presque entièrement détruit par une inondation extraordinaire de l'Arve, ne subsiste alors que quelques maisons[22]. La ville médiévale est frappée par de violents incendies en 1442, en 1618, le [23], ainsi qu'en 1797, où l'incendie épargne le château[24]. Les deux tours subsistantes du château sont réédifiées en pierre et le château est transformée en prison au XVIIIesiècle. Sous la Révolution française, la commune s'appelait Mont-Molez ou Mont-Mole. Entre 1798 et 1813, elle était située dans le département du Léman.
Le , Bonneville est le cadre d'une bataille entre les armées françaises et autrichiennes (drame des Cents-Jours)[24].
Lors des débats sur l'avenir du duché de Savoie, en 1860, la population est sensible à l'idée d'une union de la partie nord du duché à la Suisse. Une pétition circule dans cette partie du pays (Chablais, Faucigny, Nord du Genevois) et réunit plus de 13 600 signatures[Note 4], dont 172 pour Bonneville, 114 pour La Côte-d'Hyot[27],[28]. Le duché est réuni à la suite d'un plébiscite organisé les et où 99,8% des Savoyards répondent «oui» à la question «La Savoie veut-elle être réunie à la France?»[29].
Le , la commune de Pontchy est rattachée, puis la commune de La Côte-d'Hyot fusionne avec Bonneville le .
Sur le territoire de la commune, on trouvait également la maison forte des Tours; son mobilier nous est connu par l'inventaire qui est dressé en 1439 au décès du noble Robert de Montvuagnard[30].
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Article connexe: Élections municipales de 2014 en Haute-Savoie.
Le maire de Bonneville, Stéphane Valli, succède à Martial Saddier depuis le , celui-ci ayant remis sa démission, qui fut acceptée le mardi par le préfet du département.
Liste des syndics et maires
Durant la période du duché de Savoie, entre le XVesiècle et 1792, la ville est dirigée par le syndic, élu pour un an par ses pairs. La charge disparaît en , après l'occupation puis l'annexion du duché par les troupes révolutionnaires françaises. La nouvelle organisation mise en place prévoit la création d’une assemblée générale de la municipalité avec un maire nommé.
Liste des maires (1792-1815).
Période
Identité
Étiquette
Qualité
...
...
...
...
1815
Louis de Planchamp de Châteaublanc (1775-1824)
...
Officier au régiment des gardes. Marquis de Cluses
Les données manquantes sont à compléter.
En 1815, le duché de Savoie retourne au royaume de Sardaigne. Les syndics sont de nouveaux mis en place dans les communes. Ils sont nommés par le roi pour une durée de trois ans.
Liste des syndics (1815-1860).
Période
Identité
Étiquette
Qualité
1815
...
Louis de Planchamp de Châteaublanc (1775-1824)
...
Officier au régiment des gardes. Marquis de Cluses
...
...
...
...
...
Joseph Jacquier-Châtrier
...
Député de la Savoie au Parlement sarde
...
...
...
Les données manquantes sont à compléter.
En juin 1860, le duché de Savoie est réuni à la France. Les maires sont nommés par l’Empereur, pour une durée de quatre ans. Après la chute du Second Empire, les maires sont, comme dans le reste du pays, élus par le conseil municipal, lui-même élu par les citoyens, sauf pendant la période du Régime de Vichy, entre 1940 et 1944, où ils sont nommés.
Instituteur puis Directeur d'un établissement de formation
mars 1983
mars 2001
Michel Meylan
UDF puis DLC
Agent d'assurances Député de la 3ecirconscription de la Haute-Savoie (1988 → 2002) Conseiller général du canton de Bonneville (1982 → 1994) Vice-président du conseil général de la Haute-Savoie (1988 → 1994)
Enseignant Conseiller régional de Rhône-Alpes (2013 → 2015) Président de la CC Faucigny-Glières (2014 → )
Instances judiciaires et administratives
Tribunal de Grande Instance. Le tribunal s'est temporairement délocalisé à l'Agora, salle des fêtes, pour juger l'affaire du tragique accident du tunnel du Mont-Blanc de .
Maison d'arrêt,
Sous-préfecture,
Conseil de Prud'hommes,
École supérieure du professorat et de l'éducation (ESPE),
Point d'accès au droit.
Politique environnementale
La ville possède un centre de valorisation des déchets (CCFG) situé rue du Busard-des-Roseaux.
De nombreuses actions sont menées chaque année dans le cadre de la semaine nationale du développement durable.
Installation de plusieurs hôtels à insectes sur le territoire de la commune.
La régie municipale gaz-électricité roule avec des véhicules au gaz naturel.
La ville s'est engagée avec de nombreux partenaires dans l'action Arve pure 2012 pour réduire l'impact des pollutions industrielles sur le milieu naturel.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10000habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8% de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[34],[Note 6]
En 2019, la commune comptait 12 509 habitants[Note 7], en diminution de 1,1% par rapport à 2013 (Haute-Savoie: +7,33%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1822
1838
1848
1858
1861
1866
812
1 038
1 051
1 302
1 620
2 168
2 127
2 052
2 284
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1901
1906
1911
2 185
2 247
2 271
2 358
2 213
2 173
2 114
2 160
2 155
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1962
1968
1975
2 084
2 040
2 158
2 368
2 452
2 913
4 164
5 543
7 702
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1982
1990
1999
2006
2011
2016
2019
-
-
8 814
9 998
10 463
10 691
12 201
12 735
12 509
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[35] puis Insee à partir de 2006[36].)
Histogramme de l'évolution démographique
Pyramide des âges
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 40,4%, soit au-dessus de la moyenne départementale (35,9%). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 17,6% la même année, alors qu'il est de 22,1% au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 6 461 hommes pour 6 096 femmes, soit un taux de 51,45% d'hommes, largement supérieur au taux départemental (49,20%).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[37]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,5
90 ou +
0,8
3,6
75-89 ans
6,8
11,3
60-74 ans
12,4
19,3
45-59 ans
20,0
23,6
30-44 ans
20,9
21,1
15-29 ans
19,6
20,6
0-14 ans
19,6
Pyramide des âges du département de la Haute-Savoie en 2018 en pourcentage[38]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,5
90 ou +
1,4
5,6
75-89 ans
7,7
14
60-74 ans
15,1
20,8
45-59 ans
20,3
21,6
30-44 ans
21,2
17,5
15-29 ans
15,9
20
0-14 ans
18,4
Ménages
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Le nombre total de ménages à Bonneville est de 3 751. Ces ménages ne sont pas tous égaux en nombre d'individus. Certains de ces ménages comportent une personne, d'autres deux, trois, quatre, cinq voire plus de six personnes. Voici ci-dessous, les données en pourcentage de la répartition de ces ménages par rapport au nombre total de ménages.
Le Bouchet, Bois-Jolivet, Angèle et Jules Nicollet, Thuet, les Îles, Pontchy et Dessy
Primaire:
Écoles élémentaires: Dessy, Pontchy, Angèle et Jules Nicollet, le Bois-Jolivet et du Bouchet.
Écoles primaires: Thuet, Les Îles.
Collège:
Collège Samivel
Lycée:
Lycée Guillaume-Fichet
Lycée hôtelier François Bise
Enseignement supérieur:
Écoles supérieures du professorat et de l'enseignement, antenne de Bonneville.
Manifestations culturelles et festivités
Le Pleins feux festival a lieu chaque année au début de l'été.
La foire de Bonneville se déroule le lors de la Saint-Martin.
Deux brocantes-braderies se déroulent tous les troisièmes samedis de chaque mois de mars et de septembre dans le centre-ville.
Les saltimbanques prennent possession du centre-ville tous les ans en juin.
Winterock Fest: manifestation de 2 jours avec une soirée reggea et une soirée métal,
Fête du commerce en fin d'année avec des soirées repas sur la place de l'Hôtel-de-Ville.
Une saison estivale au château des Sires du Faucigny est en place depuis 2019
Santé
Bonneville comptait un centre hospitalier. Aujourd'hui transféré à l'ouest de Contamine-sur-Arve, le Centre hospitalier Alpes Léman (CHAL) regroupe les hôpitaux de Bonneville et d'Ambilly.
Sur le territoire de Bonneville, on trouve également un centre de soins de suite, un établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad), une maison médicale et plusieurs laboratoires d'analyses médicales, kinésithérapeutes…
Sports
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Ces listes gagneraient à être rédigées sous la forme de paragraphes synthétiques, plus agréables à la lecture, les listes pouvant être aussi introduites par une partie rédigée et sourcée, de façon à bien resituer les différents items. D'autre part, Wikipédia n'a pas pour rôle de constituer une base de données et privilégie un contenu encyclopédique plutôt que la recherche de l'exhaustivité.
La ville compte plusieurs clubs et associations sportives[40], comme le RC Le Môle, club de rugby où ont été formés des joueurs comme l'international à sept Daniel Ikpefan ou le joueur du Stade toulousain Romain Riguet[41],[42].
Plusieurs infrastructures sont ainsi présentes sur la commune[43]:
Centre sportif Pierre-Fallion.
Piste d'athlétisme,
Dojo,
Stade de football,
Terrain de rugby,
Terrains de tennis couverts,
Centre sportif Briffod,
Boulodrome,
Ecostades,
Falaise d'escalade,
Stand de tir,
Skate-Parc,
Base nautique sur le lac de Motte-Longue
Stand de tir à l'arc,
Carrière d'équitation,
Pump-track,
Piste de modélisme.
[réf.nécessaire]
Médias
Radios et télévisions
La commune est couverte par des antennes locales de radios dont France Bleu Pays de Savoie, ODS Radio… Enfin, la chaîne de télévision locale TV8 Mont-Blanc diffuse des émissions sur les pays de Savoie. Régulièrement, l'émission La Place du village expose la vie locale. France 3 et sa station régionale France 3 Rhône-Alpes peuvent parfois relater les faits de vie de la commune. La commune est également couverte par les radios locales: Radio Mont-Blanc, ODS Radio, Perrine FM...
Presse et magazines
La presse écrite locale est représentée par des titres comme Le Dauphiné libéré, L'Essor savoyard, Le Messager - édition Faucigny, le Courrier savoyard, Le Faucigny.
Internet
Bonneville a été plusieurs fois récompensée pour sa politique Internet par le label «Ville Internet» et a obtenu de 2010 à 2016 @@@[Note 8].
Économie
Revenus de la population et fiscalité
En 2011, le revenu fiscal médian par ménage était de 31 980€, ce qui plaçait Bonneville au 12 425e rang parmi les 31 886 communes de plus de 49 ménages en métropole[45].
Emploi
En 2009, la population âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 7 833 personnes, parmi lesquelles on comptait 75,4% d'actifs dont 65,8% ayant un emploi et 9,5% de chômeurs[I 4].
On comptait 6 500 emplois dans la zone d'emploi, contre 5 879 en 1999. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la zone d'emploi étant de 5 195, l'indicateur de concentration d'emploi[Note 9] est de 125,1%, ce qui signifie que la zone d'emploi offre plus d'un emploi par habitant actif[I 5].
Entreprises et commerces
Au , Bonneville comptait 885 établissements: 28 dans l’agriculture-sylviculture-pêche, 60 dans l'industrie, 65 dans la construction, 567 dans le commerce-transports-services divers et 165 étaient relatifs au secteur administratif[I 6].
Parmi les 885 établissements, on peut citer EMT 74 (découpage, emboutissage), SOMFY (entrepôts de distribution), BOSCH (hydraulique et pneumatique) et la SA Perrotton (décolletage).
En 2011, 79 entreprises ont été créées à Bonneville[I 7], dont 47 par des autoentrepreneurs[I 8].
Tourisme
En 2014, la capacité d'accueil de la commune, estimée par l'organisme Savoie Mont Blanc, est de 1 173 lits touristiques répartis dans 176 structures[Note 10]. Les hébergements marchands se répartissent comme suit: 24 meublés; 3 hôtels; une structure d'hôtellerie de plein air et un refuge ou gîte d'étape[46].
En 2017, la commune est labellisée «Station verte»[47].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Période médiévale
Le château des Sires de Faucigny, accueille à nouveau le public.Château de Bonneville ou de Toisinge(s)/Tucinge(s) du XIIIesiècle; aménagé en prison jusqu'en 1934, il est en partie restauré et ouvert au public depuis pour des visites guidées avec Faucigny Glières tourisme, des jeux de piste pour les enfants ou encore des concerts organisés par l'Office de la culture et de l'animation.
Château de Pressy (attesté)
Château des Roches (attesté)
Le Château (indice)
Château de Cormand (maison forte)[48],[49] du XVIesiècle: il est implanté à la Côte d'Hyot.
Château des Tours, dominant la ville depuis Ayze[50],[51].
Période contemporaine
Colonne Charles-Félix de Savoie et pont de l'Europe
Le pont de l'Arve devenu pont de l'Europe.
La «colonne de Charles-Félix» sur le pont de l'Europe (44 m), en hommage au roi Charles-Félix de Savoie qui fit endiguer la vallée de l'Arve, classée au registre des monuments historiques.
Fontaine baroque de Bonneville, sur la place de l'Hôtel-de-Ville, classée au registre des monuments historiques.
La Maison des têtes, de style baroque fut construite en 1738 par Chauplannaz, un maçon sculpteur.
La tour de la poudrière, située rue de Pressy, fut construite en 1838 pour servir de réserve de poudre.
Monuments religieux
L'église Saint-Martin de Pontchy, construite au XIVesiècle dans un style néogothique et remaniée au XIXesiècle[52],[53].
L'église Sainte-Catherine est construite dans un style Renaissance italienne entre 1838 et 1842[54].
L'ancienne église Saint-Étienne de Bonneville construite dans un style néogothique est aujourd'hui une propriété privée[53].
Les chapelles de Thuet et de la Côte-d'Hyot.
Patrimoine culturel
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Espaces verts et fleurissement
En 2014, la commune obtient le niveau «deux fleurs» au concours des villes et villages fleuris[55].
Le peintre Turner (1775-1851) a réalisé en 1803 un tableau représentant une vue générale du village.
Personnalités liées à la commune
Il existe une catégorie consacrée à ce sujet: Naissance à Bonneville (Haute-Savoie).
René de Lucinge (v.1553-v. 1610), seigneur et un homme de lettres, né à Bonneville.
Pierre Monod (1586-1644), jésuite savoyard, né à Bonneville.
André de Passier (1702-1784), jésuite, enseignant, écrivain et intendant du duc de Savoie, né à Bonneville.
Famille Bastian, notables (syndics, maires)
Joseph Jacquier-Châtrier (1811-1876), avocat et homme politique savoyard, né à Bonneville.
Nancy Martel (1858-1928), actrice française morte à Bonneville.
Émile Favre (1869-1918), homme politique. Né à Bonneville, il en fut élu maire en 1908.
Amédée Guy (1882-1957), médecin, un homme politique et un résistant français, né à Bonneville.
Émile Delavenay (1905-2003), angliciste et un haut fonctionnaire international; il fit ses études secondaires à Bonneville.
Mikhaïl Mikhaïlovitch Strange dit Strangue, éminent historien soviétique, a accompli ses études secondaires à Bonneville (vivait avec ses parents au château d'Arcine), puis à la Sorbonne; résistant: reparti en U.R.S.S. en 1947; spécialiste de l'histoire française et de l'histoire russe.
Paul Guichonnet (1920-2018), géographe et historien, conseiller municipal de Bonneville.
Gabriel Cattand (1923-1997), acteur, natif de Bonneville.
Annie Ernaux (1940), écrivaine, professeur de lettres; a enseigné au lycée de Bonneville en 1967.
Guy Parayre (1947), général, a commandé la compagnie de gendarmerie de Bonneville (1978-1982).
Florent Pagny (1961), chanteur et acteur. A vécu à Bonneville (de 11 à 15 ans). Citoyen d'honneur de la commune le [56].
Florence Autret (1970), journaliste, née à Bonneville.
Michaël Blanc (1973), emprisonné de 1999 à 2014 en Indonésie pour trafic de drogues, né à Bonneville.
Karine Ruby (1978-2009), championne olympique et championne du monde de snowboard, née à Bonneville.
Thomas Clarion (1982), multi-médaillé international et paralympique en biathlon et en ski de fond, catégorie non-voyant, travaille à Bonneville au centre de soins de suite Martel de Janville.
Héraldique, logotype et devise
Les armes de Bonneville se blasonnent ainsi: Écartelé au premier et au quatrième de gueules à une croix d'argent; au deuxième et au troisième palé d'or et de gueules de six pièces.
Henri Baud, Jean-Yves Mariotte, Alain Guerrier, Histoire des communes savoyardes: Le Faucigny, Roanne, Éditions Horvath, , 619p. (ISBN2-7171-0159-4), p.33-50 «Bonneville», p.59 «La Côte-d'Hyot», p. 73 «Pontchy», p.74 «Saint-Éteinne»..
Georges Chapier, Châteaux Savoyards: Faucigny, Chablais, Tarentaise, Maurienne, Savoie propre, Genevois, La Découvrance. Collection L'amateur Averti, , 410p. (ISBN978-2-84265-326-2), p.152-154.
Paul Guichonnet, Notre Bonneville d'hier à aujourd'hui, Samoëns, Éditions Le Tour, , 221p. (ISBN978-2-9519581-9-7 et 2-9519581-9-6).
Lucien Guy, Bonneville et ses environs, Éditions Res Universis, coll.«Monographies des villes» (réimpr.1992) (1reéd. 1922), 141p. (ISBN978-2-87760-752-0 et 2-87760-752-6).
Rémi Mogenet, De Bonneville au Mont-Blanc. Itinéraire littéraire (XVIIè –XIXè siècles), Éditions Le Tour, .
Christian Regat et François Aubert, Châteaux de Haute-Savoie: Chablais, Faucigny, Genevois, Cabèdita, , 193p. (ISBN978-2-88295-117-5), p.81-83.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en , en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
Cette pétition réunit plus de 13 651 signatures dans des villages de la partie nord (aujourd'hui la Haute-Savoie): 60 communes du Faucigny, 23 du Chablais savoyard et 13 aux environs de Saint-Julien-en-Genevois, soutenue par l’Angleterre[25],[26].
Martial Saddier est élu conseiller régional le 14 décembre 2015 et en raison de la loi sur le cumul des mandats, il démissionne de son mandat de maire de Bonneville[32].
Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10000habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10000habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Le palmares des Villes Internet (1999 à aujourd'hui) sur le site officiel de l’association «Ville Internet» indique pour Bonneville [44]:
2007, 2008 «@@»;
2010 à 2016 «@@@».
L'indicateur de concentration d'emploi est égal au nombre d'emplois dans la zone pour 100 actifs ayant un emploi résidant dans la zone, selon la définition de l'Insee.
La structure Savoie Mont Blanc, pour ces données statistiques de capacité d'accueil en termes de lits touristiques d'une station ou d'une commune, additionne les établissements marchands, qui appartiennent au secteur de l'hôtellerie, et les hébergements non marchands, qui n'impliquent donc pas de transaction commerciale comme les résidences secondaires[46].
Cartes
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
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Préface de Louis Terreaux, membre de l'Académie de Savoie, publié au Parlement européen à l'initiative de la députée Malika Benarab-Attou.
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