Arenthon est une commune française située dans le département de la Haute-Savoie, en région Auvergne-Rhône-Alpes. Elle fait partie de l'agglomération du Grand Genève.
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Géographie
Situation
Le territoire de la commune de Arenthon est situé dans le sud-est de la France, au centre du département de la Haute-Savoie, sur la rive gauche de l'Arve[1], à nord du massif des Bornes, dans le quart nord-ouest des Alpes françaises. Elle appartient à la région naturelle et historique du bas-Faucigny[1].
La commune se situe à 8 km à l'ouest de Bonneville.
Hameaux et villages de Chevilly, Fessy, Montagny[1]. Ces trois derniers pourraient avoir une origine toponymique gallo-romaine[1].
Urbanisme
Typologie
Arenthon est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4].
Elle appartient à l'unité urbaine de Cluses, une agglomération intra-départementale regroupant 18 communes[5] et 90 953 habitants en 2019, dont elle est une commune de la banlieue[6],[7].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Genève - Annemasse (partie française) dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 158 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[8],[9].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (65% en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (69,1%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
prairies (47,2%), zones agricoles hétérogènes (17,8%), zones humides intérieures (9,3%), eaux continentales[Note 3] (8,3%), zones urbanisées (6,2%), forêts (5,5%), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (5,4%), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,4%)[10].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
Carte orthophotogrammétrique de la commune.
Toponymie
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En 2017, un chantier de construction permet la découverte de vestige d'un ancien village de la période gallo-romaine[12]. La présence romaine est constatée par Charles Marteaux (1861-1956) de l'Académie florimontane. Des fouilles ont permis la mise au jour de différents vestiges au chef-lieu (briques, monnaies, tuiles, etc.), à Chevilly (mobilier en bronze, statuette de Mercure, deux aurei) ainsi que d'autres objets au cours de fouilles entreprises dans les années 1960[1].
Lors des débats sur l'avenir du duché de Savoie, en 1860, la population est sensible à l'idée d'une union de la partie nord du duché à la Suisse. Une pétition circule dans cette partie du pays (Chablais, Faucigny, Nord du Genevois) et réunit plus de 13 600 signatures[Note 4], dont 234 pour la commune[15],[16]. Le duché est réuni à la suite d'un plébiscite organisé les 22 et 23 avril 1860 où 99,8% des Savoyards répondent «oui» à la question «La Savoie veut-elle être réunie à la France?»[17].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[19]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[20].
En 2019, la commune comptait 1 866 habitants[Note 5], en augmentation de 20,85% par rapport à 2013 (Haute-Savoie: +7,33%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1822
1838
1848
1858
1861
1866
466
741
763
409
999
1 096
928
909
959
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1901
1906
1911
926
919
931
914
830
751
791
756
711
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1962
1968
1975
656
641
631
607
501
520
514
571
641
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1982
1990
1999
2006
2008
2013
2018
2019
-
788
952
1 144
1 360
1 423
1 544
1 804
1 866
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[21] puis Insee à partir de 2006[22].)
Histogramme de l'évolution démographique
Enseignement
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Bibliothèque municipale.
Économie
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Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
le château d'Arenthon, bâti en 1628, fut la possession des familles de Conzié, Conzié des Charmettes et Gerbaix de Sonnaz. Il a remplacé un antique château, dont il ne reste aucun vestige, et ayant appartenu aux familles de Faucigny-Lucinge, d'Arenthon, puis la branche Arenthon d'Alex[23],[24].
l'église paroissiale Saint-Théodule (autrefois placée sous le vocable Notre-Dame[1],[25]), avec des éléments du XVesiècle dont le chœur[1],[25], rebâti peu avant 1516, peut être attribué au maître d’œuvre Jacques Rossel[26]. Remaniée au début du XVIIIesiècle (Nef et porte de 1721[1],[25])[27]. Le clocher a subi un incendie en 1939[25].
Héraldique
Les armes d'Arenthon se blasonnent ainsi:
Bandé d'argent et de gueules.
Personnalités liées à la commune
La famille noble d'Arenthon;
Paul Désalmand, natif, écrivain.
Voir aussi
Bibliographie
Henri Baud, Jean-Yves Mariotte, Alain Guerrier, Histoire des communes savoyardes: Le Faucigny, Roanne, Éditions Horvath, , 619p. (ISBN2-7171-0159-4), p.365.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
Cette pétition réunit plus de 13 651 signatures dans des villages de la partie nord (aujourd'hui la Haute-Savoie): 60 communes du Faucigny, 23 du Chablais savoyard et 13 aux environs de Saint-Julien-en-Genevois, soutenue par l’Angleterre[13],[14].
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Cartes
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références
Pierre Broise, «Antiquités gallo-romaines du Faucigny», Bulletin de la Société d'histoire et d'archéologie de Genève, vol.3, t.XVIII, , p.247-248, « Arenthon » (lire en ligne).
Lexique Français - Francoprovençal du nom des communes de Savoie: Lé Kmoune in Savoué, Bruxelles, Parlement européen, , 43p. (ISBN978-2-7466-3902-7, lire en ligne), p.14
Préface de Louis Terreaux, membre de l'Académie de Savoie, publié au Parlement européen à l'initiative de la députée Malika Benarab-Attou.
.
La Rédaction, «Des vestiges d’un village romain mis à nu», Le Dauphiné libéré, (lire en ligne).
Luc Monnier, L'annexion de la Savoie à France et la politique suisse, 1860, A. Jullien, , p.98.
Paul Guichonnet (préf.Henri Baud), Histoire de l'annexion de la Savoie à la France et ses dossiers secrets, Roanne, Éditions Horvath, , 354p. (ISBN978-2-7171-0235-2, BNF34693078), p.163.
Manifestes et déclarations de la Savoie du Nord, Genève, Imprimerie-Lithographie Vaney, , 152p. (lire en ligne).
Paul Guichonnet (préf.Henri Baud), Histoire de l'annexion de la Savoie à la France et ses dossiers secrets, Roanne, Éditions Horvath, , 354p. (ISBN978-2-7171-0235-2, BNF34693078), p.167.
Paul Guichonnet, Nouvelle encyclopédie de la Haute-Savoie: Hier et aujourd'hui, La Fontaine de Siloé, , 399p. (lire en ligne), p.18.
Marcel Grandjean, L’architecture religieuse en Suisse romande et dans l’ancien diocèse de Genève à la fin de l’époque gothique: Développement, sources et contexte, vol.157, Lausanne, Cahiers d'archeologie romande, coll.«Cahiers d’archéologie romande», , 805p. (ISBN978-2-88028-157-1, BNF45309643), p.107.
Raymond Oursel, Les chemins du sacré: L'art sacré en Savoie, Montmélian, La Fontaine de Siloé, coll.«Les Savoisiennes», , 393p. (ISBN978-2-84206-350-4, BNF41413867, lire en ligne), p.34.
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