Cornier est une commune française située dans le département de la Haute-Savoie, en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Cornier | |
![]() La chapelle de Moussy à Cornier. | |
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Auvergne-Rhône-Alpes |
Département | Haute-Savoie |
Arrondissement | Bonneville |
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays Rochois |
Maire Mandat |
Michel Roux 2020-2026 |
Code postal | 74800 |
Code commune | 74090 |
Démographie | |
Gentilé | Cornièrans |
Population municipale |
1 385 hab. (2019 ![]() |
Densité | 204 hab./km2 |
Population agglomération |
90 953 hab. (2019) |
Géographie | |
Coordonnées | 46° 05′ 37″ nord, 6° 18′ 02″ est |
Altitude | Min. 453 m Max. 912 m |
Superficie | 6,78 km2 |
Type | Commune rurale |
Unité urbaine | Cluses (banlieue) |
Aire d'attraction | Genève - Annemasse (partie française) (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de La Roche-sur-Foron |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | cornier.fr |
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Cornier est une commune de la vallée de l'Arve, située à 3 km au nord de La Roche-sur-Foron.
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Scientrier | Arenthon | ![]() | |
Pers-Jussy | N | Amancy | ||
O Cornier E | ||||
S | ||||
Etaux, La Roche-sur-Foron |
Cornier est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3]. Elle appartient à l'unité urbaine de Cluses, une agglomération intra-départementale regroupant 18 communes[4] et 90 953 habitants en 2019, dont elle est une commune de la banlieue[5],[6].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Genève - Annemasse (partie française) dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 158 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[7],[8].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (70,7 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (81,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (45,3 %), prairies (25,4 %), forêts (15,6 %), zones urbanisées (8,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (5,3 %)[9].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le toponyme de Cornier trouverait son origine soit dans le mot de l'ancien français désignant le « coin », soit dans un patronyme Cornier[10].
En francoprovençal, le nom de la commune s'écrit Korni, selon la graphie de Conflans[11].
On suppose que le territoire de Cornier, situé sur le flanc boisé du Plan des Rocailles, a été habité par la tribu des Allobroges à l'époque gauloise. Ce peuple y avait basé de nombreuses exploitations viticoles (100 à 45 av. J.-C.), en particulier dans la zone se trouvant à proximité du centre actuel du village. Cette présence se retrouve aussi dans les toponymes, comme « chez clé », comme rapporté par les « sages » du village, qui semblait indiquer la porte d'entrée du territoire des Allobroges dans le Plan des Rocailles.
Les seigneurs de Cornillon qui présentaient alors comme armes : d'or au chevron de gueules accompagné de trois corneilles volantes de sable en 2 et 1. Ce blason encore visible aujourd'hui sur l'ancienne ferme Roch, devenue propriété de la commune, n'étaient alors plus présents à Cornier (monographie de Cornier abbé Gaillard).
Les seigneurs de Mesmes, au blason, d'or au chevron d'azur avec un croissant de même en pointe. Ces armes reprises sur l'ancienne ferme Roch, au-dessus de la porte d'entrée d'habitation principale, étaient les principaux titulaires de fiefs, avec les seigneurs de Thoire et de Rossillon (Roucigniodi).
Les autres titulaires de fiefs et charges étaient les familles : de Sauthier, de Moussy, Déage, Constantin, Brasier, Floquet, de Porte, Pugin, de Alamandis, Tissot, de Sales, Troctet, Mugnerii (.. SA 13527-13545-13579 ..comptes de châtellenie et de subsides A D HS).
Les seigneurs de Chissé de Polinges furent à Cornier, du XVIIe au XIXe siècle, les successeurs par alliance, successions et acquisitions, des biens précédemment tenus aux XIVe et XVIe siècles par les seigneurs de Mesmes et de Sauthier de la Balme (actes successions de Mesmes).
Lors des débats sur l'avenir du duché de Savoie, en 1860, la population est sensible à l'idée d'une union de la partie nord du duché à la Suisse. Une pétition circule dans cette partie du pays (Chablais, Faucigny, Nord du Genevois) et réunit plus de 13 600 signatures[Note 3], dont 129 dans le village[14],[15]. Le duché est réuni à la suite d'un plébiscite organisé les 22 et où 99,8 % des Savoyards répondent « oui » à la question « La Savoie veut-elle être réunie à la France ? »[16].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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mars 2001 | En cours | Gilbert Allard | ... | ... |
Les données manquantes sont à compléter. |
Les habitants de la commune sont appelés les Cornièrans[17].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[18]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[19].
En 2019, la commune comptait 1 385 habitants[Note 4], en augmentation de 12,97 % par rapport à 2013 (Haute-Savoie : +7,33 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1822 | 1838 | 1848 | 1858 | 1861 | 1866 |
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1 015 | 440 | 447 | 491 | 660 | 649 | 664 | 718 | 638 |
1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 | 1901 | 1906 | 1911 |
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662 | 674 | 674 | 633 | 608 | 599 | 598 | 575 | 525 |
1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 | 1962 | 1968 | 1975 |
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481 | 470 | 476 | 500 | 468 | 490 | 526 | 522 | 573 |
1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2007 | 2012 | 2017 | 2019 | - |
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616 | 763 | 936 | 1 026 | 1 039 | 1 187 | 1 333 | 1 385 | - |
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Blason | Écartelé ; au premier cinq points d'or équipolé de quatre d'azur, au deuxième taillé au I d'argent à trois corneilles contournées de sable,becquées et membrées de gueules,ordonnées en orle, et au II d'azur à une tour d'or ouverte du champ, maçonnée de sable, au troisième d'or à un dauphin d'argent*, au quatrième palé d'or et de gueules. |
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Détails | * Il y a là non-respect de la règle de contrariété des couleurs : ces armes sont fautives ( au troisième argent/or). Adopté par délibération du conseil municipal du 29 septembre 1999. |