Pers-Jussy (Pè-Dièssi en arpitan savoyard) est une commune française située dans le département de la Haute-Savoie, en région Auvergne-Rhône-Alpes. Elle fait partie de l'agglomération du Grand Genève.
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Pers-Jussy | |
![]() Mairie. | |
![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Auvergne-Rhône-Alpes |
Département | Haute-Savoie |
Arrondissement | Saint-Julien-en-Genevois |
Intercommunalité | Communauté de communes Arve et Salève |
Maire Mandat |
Isabelle Roguet 2020-2026 |
Code postal | 74930 |
Code commune | 74211 |
Démographie | |
Population municipale |
3 108 hab. (2019 ![]() |
Densité | 166 hab./km2 |
Population agglomération |
190 486 hab. (2019) |
Géographie | |
Coordonnées | 46° 06′ 28″ nord, 6° 16′ 05″ est |
Altitude | Min. 480 m Max. 931 m |
Superficie | 18,68 km2 |
Type | Commune rurale |
Unité urbaine | Genève (SUI)-Annemasse (partie française) (banlieue) |
Aire d'attraction | Genève (SUI)-Annemasse (partie française) (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de La Roche-sur-Foron |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
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La commune de Pers-Jussy est située sur le rebord nord-est du plateau des Bornes (ne pas confondre avec le massif homonyme). Elle fait partie du canton de Reignier et est limitrophe des communes de Reignier-Ésery, Arbusigny, La Chapelle-Rambaud, Etaux, Scientrier et Cornier.
Elle occupe une surface de 1 800 hectares, ce qui la classe parmi les plus vastes du canton de Reignier.
Topographiquement, on peut distinguer deux secteurs :
D’autres cours d’eau irriguent la commune en dévalant la pente évoquée précédemment : les plus importants sont le Nant Guin, le Nant du Châble, le Nant de la Femme et le Vuarapan.
Le recensement de 1999 a dénombré 2 105 habitants. Pers-Jussy est donc une grosse commune, cependant la population est dispersée dans une dizaine de villages (ainsi appelle-t-on les hameaux en Savoie) dont certains peuvent rivaliser avec le chef-lieu (appelé autrefois Village du clocher ou Village de l’église). Cette configuration originale explique qu’aujourd’hui encore, malgré les bouleversements démographiques du XXe siècle, Pers-Jussy a gardé bien des caractères de petite commune rurale
Pers-Jussy est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3]. Elle appartient à l'unité urbaine de Genève (SUI)-Annemasse (partie française), une agglomération internationale dont la partie française regroupe 35 communes[4] et 190 486 habitants en 2019, dont elle est une commune de la banlieue[5],[6].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Genève (SUI)-Annemasse (partie française) dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 158 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[7],[8].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (67,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (69,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (66,8 %), forêts (22,9 %), zones urbanisées (9,9 %), terres arables (0,3 %), prairies (0,1 %)[9].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
En francoprovençal, le nom de la commune s'écrit Pè-Dyèssi, selon la graphie de Conflans[10].
Ancienne présence d'un dolmen de l'époque mégalithique, aujourd'hui disparu[11].
Du seul château fort entièrement situé sur la commune de Pers-Jussy, le châtelard d'Arbusigny ou châtelard du Foug, une maison forte dont il ne reste pratiquement rien : quelques vestiges de soubassements de murailles qui disparaissent sous les ronces et les buissons sur la colline du Châtelard, près de la Charmille.
Son nom viendrait de « l'Eau de Fouz », terme par lequel on désignait le Foron qui coule en contrebas. On pense qu'il a été construit à la fin du XIIe siècle ou au début du XIIIe, il est donc approximativement contemporain de la tour de La Roche. Son rôle était de surveiller « le grand chemin de Reignier à La Roche ».
Il appartint successivement à plusieurs familles seigneuriales dont l'histoire est assez complexe mais toutes étaient vassales des comtes de Genève : historiquement, la seigneurie dépendant de ce château faisait donc partie du Genevois.
Le bâtiment avait la forme d'un polygone irrégulier, tout en longueur, qui s'étirait sur environ 80 m à la crête de la colline . « Par une première porte on entrait dans une cour basse et de là, par un long couloir entre deux murs, on montait à l'enclos supérieur du château. Une seconde porte donnait accès à la cour supérieure du Châtelard, défendue […] par une tour carrée de 7,3 m à 7,5 m de côté » (T) dont les murs avaient plus d'un mètre d'épaisseur. « Les logements étaient appuyés contre l'enceinte au nord et au couchant […] une tour carrée légèrement en saillie, occupait l'angle septentrional des logis, probablement le donjon ».
Dès la fin du XVIe siècle, il était déjà en ruines, celles-ci demeurèrent imposantes jusqu'à une période assez récente mais les pierres furent peu à peu enlevées pour faire des constructions dans les environs immédiats. Les bâtisses anciennes de la Charmille ont été en grande partie édifiées à l'aide de ces matériaux. Ref : Blondel
Lors des débats sur l'avenir du duché de Savoie, en 1860, la population est sensible à l'idée d'une union de la partie nord du duché à la Suisse. Une pétition circule dans cette partie du pays (Chablais, Faucigny, Nord du Genevois) et réunit plus de 13 600 signatures[Note 3], dont 300 pour la commune[14],[15]. Le duché est réuni à la suite d'un plébiscite organisé les 22 et où 99,8 % des Savoyards répondent « oui » à la question « La Savoie veut-elle être réunie à la France ? »[16].
Depuis 1945, sept maires se sont succédé à Pers-Jussy :
Période | Identité | Étiquette | Qualité | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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1945 | octobre 1947 | Armand Naville | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
octobre 1947 | mars 1959 | Francis Maréchal | MRP | Géomètre-expert Conseiller général du canton de Reignier (1949 → 1959) | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
mars 1959 | mars 1965 | Gustave Montessuit | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
mars 1965 | mars 1977 | Marcel Chambet | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
mars 1977 | mars 2001 | Maurice Sonnerat | DVG | Architecte Conseiller général du canton de Reignier (1985 → 2015) | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
mars 2001 | mai 2020 | Louis Favre | DVD | Retraité Président de la CC Arve et Salève (2014 → 2020) | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
mai 2020[17] | En cours | Isabelle Roguet | SE-DVD | Cadre administratif, ancienne adjointe au maire 6e vice-présidente de la CC Arve et Salève (2020 → ) | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Pour les données antérieures, dérouler la boîte ci-dessous.
Liste des maires avant 1945
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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[18]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[19].
En 2019, la commune comptait 3 108 habitants[Note 4], en augmentation de 10,72 % par rapport à 2013 (Haute-Savoie : +7,33 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1806 | 1822 | 1838 | 1848 | 1858 | 1861 | 1866 | 1872 |
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824 | 1 035 | 1 400 | 1 694 | 1 953 | 1 767 | 1 793 | 1 875 | 1 819 |
1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 | 1901 | 1906 | 1911 | 1921 |
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1 755 | 1 845 | 1 731 | 1 706 | 1 647 | 1 545 | 1 579 | 1 529 | 1 326 |
1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 | 1962 | 1968 | 1975 | 1982 |
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1 273 | 1 233 | 1 126 | 1 079 | 1 084 | 1 071 | 1 056 | 1 114 | 1 435 |
1990 | 1999 | 2006 | 2008 | 2013 | 2018 | 2019 | - | - |
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1 800 | 2 105 | 2 426 | 2 519 | 2 807 | 3 080 | 3 108 | - | - |
La commune possède ou a possédé un patrimoine architectural hérité du passé :
![]() |
Blason | D'argent au pont d'une arche, fortifié d'une tour, le tout de sable, ajouré du champ et maçonné d'or, franchissant une rivière d'azur mouvant de la pointe, accompagné en chef d'un écusson équipolé d'or et d'azur (du Genevois) à dextre, et d'un écusson palé d'or et de gueules (de Faucigny) à senestre. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
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Alias | ![]() |
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