La Clusaz (prononcer « la Cluza »[Note 1]) est une commune française située dans le département de la Haute-Savoie, en région Auvergne-Rhône-Alpes. Ses habitants se nomment les Cluses ou les Chaves en arpitan.
Cet article possède un paronyme, voir La Cluse.
La Clusaz | |
Vue générale de La Clusaz au début de l'automne. | |
![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Auvergne-Rhône-Alpes |
Département | Haute-Savoie |
Arrondissement | Annecy |
Intercommunalité | Communauté de communes des vallées de Thônes |
Maire Mandat |
Didier Thévenet 2020-2026 |
Code postal | 74220 |
Code commune | 74080 |
Démographie | |
Gentilé | Clusiens |
Population municipale |
1 709 hab. (2019 ![]() |
Densité | 42 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 45° 54′ 18″ nord, 6° 25′ 26″ est |
Altitude | Min. 984 m Max. 2 616 m |
Superficie | 40,62 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Faverges-Seythenex |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | laclusaz.org |
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La station de ski de la commune naît avec des pionniers en 1907, mais son essor s'affirme à partir de 1955 avec la construction d'un téléphérique. D'où l'émergence d'un tourisme sportif (ski, randonnées, freeride, freestyle…), ce qui a permis le développement de l'hôtellerie, la restauration et des commerces. La commune de La Clusaz a été classée Station de tourisme par décret du . Puis, par décret du , Station de sports d’hiver et d’alpinisme. Le , La Clusaz a obtenu le classement supérieur « Station Classée de Tourisme », attribué pour 12 ans.
La commune de La Clusaz se situe à 27 km à l'est d'Annecy, au pied du massif des Aravis et du col des Aravis. Elle est voisine de deux autres stations des Aravis, le Grand Bornand et Manigod. La commune possède le lac des Confins au col du même nom et est traversée par le Nom.
Dans les Alpes, communes limitrophes de la Clusaz sont, du nord à l'ouest et du sud à l'est, Le Grand-Bornand, Saint-Jean-de-Sixt, Les Villards-sur-Thônes, Thônes, Manigod, La Giettaz, Cordon et Sallanches.
Le climat y est de type montagnard en raison de la présence du massif alpin.
On peut accéder à la commune par voie routière, depuis Annecy par la D 16 puis la D 909, depuis Bonneville par la D 12, depuis Flumet par la D 909. Une ligne de bus en provenance d'Annecy dessert également La Clusaz et les principaux quartiers de la station sont desservis par plusieurs lignes de navettes (skibus) en été comme en hiver. Le stationnement des véhicules est payant.
La circulation dans le village de La Clusaz est un des principaux problèmes en hiver, générant une pollution importante dans le centre et des temps d'attente importants. L'accès à La Clusaz par transport en commun depuis Annecy, Genève ou d'autres villes de la région n'est pourtant pas développé.
La Clusaz est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[4],[5],[6]. La commune est en outre hors attraction des villes[7],[8].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (90,5 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (85 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (35,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (30,1 %), forêts (24,7 %), zones urbanisées (5,2 %), prairies (2,2 %), zones agricoles hétérogènes (2,1 %)[9].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
La commune possède de nombreux hameaux qui sont, entre autres, le Nant, Paccaly, les Confins, la Cluiseraz, le Crêt Braffaz, le Fernuy, le Bossonnet, les Verriers, Gotty, les Converses et les Aravis
La commune regroupe 4 416 logements. 19,1 % sont des résidences principales, 79,8 % de résidences secondaires. Les maisons individuelles représentent 29,3 %, les appartements 64,3 %, et les autres logements 6,4 %. 56,1 % des habitants sont propriétaires, 34,2 % sont locataires ; 9,7 % des personnes sont logées gratuitement. Les studios représentent 9,1 % des logements, les 2 pièces 17,9 %, les 3 pièces 21,4 %, les 4 pièces 23,4 % et les 5 pièces (ou plus) 28,2 %[10].
Le nom de La Clusaz trouve son origine dans le mot cluse, du latin clusa (de cludo, fermer)[11]. Il indique une vallée fermée, mais dans le langage régional les mots clusaz ou cluse renvoient à une « enceinte fermée par des rochers escarpés ; gorge fermée ; passage resserré ; défilé » d'après André Pégorier[12],[11],[13].
On trouve la mention de Cura Cluse loci Dei, vers 1344[13], puis de Clusa Locus Dei en 1354[13] (« Défilé du lieu de Dieu ») et de La Cluse-Lieu-Dieu jusqu'en 1772[13]. Ce dernier toponyme est accordé par les abbés de Talloires dont la paroisse dépendait.
Les toponymes en -az sont très fréquents dans la région, de langue arpitane, mais ne se prononcent pas[Note 1]. La bonne prononciation est donc La Cluse[Note 1]. En francoprovençal, le nom de la commune s'écrit La Klyuza (graphie de Conflans) ou La Cllusa / Clusa (ORB)[14].
Attaché à l'ancien canton de Thônes, la commune appartient depuis le redécoupage cantonal de 2014, au canton de Faverges. Il comporte 27 communes dont Alex, Bluffy, La Balme-de-Thuy, Chevaline, Le Bouchet-Mont-Charvin, Les Clefs, Cons-Sainte-Colombe, Dingy-Saint-Clair, Doussard, Entremont, Giez, Le Grand-Bornand, Lathuile, Manigod, Marlens, Menthon-Saint-Bernard, Montmin, Saint-Ferréol, Saint-Jean-de-Sixt, Serraval, Seythenex, Talloires, Thônes, Veyrier-du-Lac, Les Villards-sur-Thônes. La ville de Faverges en est le bureau centralisateur[15].
La Clusaz est membre de la communauté de communes des vallées de Thônes qui compte treize communes.
La commune relève de l'arrondissement d'Annecy et de la deuxième circonscription de la Haute-Savoie.
Voici ci-dessous le partage des sièges au sein du Conseil municipal de La Clusaz :
Groupe | Président | Effectif | Statut | ||
---|---|---|---|---|---|
… | André Vittoz | 0 | majorité | ||
… | … | 0 | opposition |
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1962 | 1981 | Yves Pollet-Villard | ||
1981 | 1989 | Guy Collomb-Patton | ||
1989 | 2001 | Roger Cote | ||
2001 | 2008 | Claude Comte | Sans étiquette | |
2008 | 2020 | André Vittoz | Sans étiquette | |
2020 | En cours | Didier Thévenet | Sans étiquette |
La commune dépend du Tribunal de Grande Instance d'Annecy.
La commune a reçu 3 fleurs au concours des villages fleuris.
Le 24 octobre 2022, Sandrine Rousseau, en déplacement à La Clusaz, s'oppose au projet de retenue collinaire lancé par la mairie de la ville. En soutenant les zadistes, la députée EELV qualifie ce projet d'« écocidaire »[16].
Les habitants de La Clusaz sont appelés les Clusiens[17]. Le sobriquet des habitants était en patois les Politicos, au XIXe siècle[18].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[19]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[20].
En 2019, la commune comptait 1 709 habitants[Note 3], en diminution de 4,63 % par rapport à 2013 (Haute-Savoie : +7,33 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1822 | 1838 | 1848 | 1858 | 1861 | 1866 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
973 | 1 024 | 1 080 | 1 042 | 960 | 1 203 | 918 | 960 | 974 |
1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 | 1901 | 1906 | 1911 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
986 | 994 | 1 050 | 1 100 | 1 025 | 1 002 | 925 | 940 | 879 |
1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 | 1962 | 1968 | 1975 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
839 | 854 | 937 | 1 005 | 1 052 | 1 047 | 1 234 | 1 382 | 1 695 |
1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2008 | 2013 | 2018 | 2019 | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 687 | 1 845 | 2 023 | 1 920 | 1 888 | 1 792 | 1 714 | 1 709 | - |
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 28,6 %, soit en dessous de la moyenne départementale (35,9 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 30,5 % la même année, alors qu'il est de 22,1 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 877 hommes pour 837 femmes, soit un taux de 51,17 % d'hommes, légèrement supérieur au taux départemental (49,20 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,7 | 90 ou + | 1,3 |
9,0 | 75-89 ans | 11,9 |
19,2 | 60-74 ans | 19,0 |
22,8 | 45-59 ans | 22,8 |
18,9 | 30-44 ans | 17,2 |
14,6 | 15-29 ans | 12,5 |
14,8 | 0-14 ans | 15,2 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,5 | 90 ou + | 1,4 |
5,6 | 75-89 ans | 7,7 |
14 | 60-74 ans | 15,1 |
20,8 | 45-59 ans | 20,3 |
21,6 | 30-44 ans | 21,2 |
17,5 | 15-29 ans | 15,9 |
20 | 0-14 ans | 18,4 |
Le nombre total de ménages à La Clusaz est de 843. Ces ménages ne sont pas tous égaux en nombre d'individus. Certains de ces ménages comportent une personne, d'autres deux, trois, quatre, cinq voire plus de six personnes. Voici ci-dessous, les données en pourcentage de la répartition de ces ménages par rapport au nombre total de ménages.
Ménages de : | 1 personne | 2 pers. | 3 pers. | 4 pers. | 5 pers. | 6 pers. ou + |
---|---|---|---|---|---|---|
La Clusaz | 27,8 % | 33,6 % | 15,9 % | 17,8 % | 3,9 % | 1,1 % |
Moyenne Nationale | 31 % | 31,1 % | 16,2 % | 13,8 % | 5,5 % | 2,4 % |
Sources des données : INSEE[25] |
La commune dépend de l'inspection académique de la Haute-Savoie[26].
Les niveaux d'études sont assez élevés. 5,6 % de la population possède un niveau supérieur (9,1 % pour le pays), 9,4 % un Bac+2 (pour une moyenne nationale de 8,5 %), 13,6 % un bac ou son équivalence (pour une moyenne nationale de 12,2 %), 26,6 % un CAP ou BEP (24,8 % pour le pays), 8,7 % un BEPC (pour une moyenne de 8 %), 15,8 % un CEP (pour une moyenne de 17,3 %). 12,7 % de la population ne possède aucun diplôme (20 % pour le pays)[27].
La commune dépend du centre hospitalier d'Annecy. Cependant, elle abrite de nombreux médecins généralistes et quelques spécialistes.
Une station de ski se trouve sur la commune. Sur la commune se trouve un grand nombre d'installation sportive lié à l'activité de la station l'hiver, mais aussi ouvert l'été[28] :
La commune regroupe de nombreuses associations sportives (Le Club des Sports, l'Association de Gestion du Ski Nordique...).
La Clusaz | |
![]() | |
Administration | |
---|---|
Site web | www.laclusaz.com |
Géographie | |
Coordonnées | 45° 54′ 18″ nord, 6° 25′ 26″ est |
Massif | Chaîne des Aravis |
Altitude | 1040 m |
Altitude maximum | 2477 m |
Altitude minimum | 1040 m |
Ski alpin | |
Domaine skiable | Domaine des Aravis |
Remontées | |
Nombre de remontées | 49 |
Téléphériques | 1 |
Télécabines | 4 (+2 télémix) |
Télésièges | 15 (+ 2 télémix) |
Téléskis | 34 (dont 5 fils neiges) |
Débit | + 50 000 p/h (personnes/heure) |
Pistes | |
Nombre de pistes | 86 |
Noires | 8 |
Rouges | 30 |
Bleues | 31 |
Vertes | 16 |
Total des pistes | 132 km |
![]() Nouvelles glisses |
1 |
Ski de fond | |
Total des pistes | 86 km |
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La station naît avec ses premiers skieurs en 1909, mais son essor en tant que station s'affirme à partir de 1956 avec la construction du télécabine de Beauregard. D'où l'émergence d'un tourisme sportif (ski, randonnées…), ce qui a permis le développement de l'hôtellerie, la restauration, les commerces… La commune de La Clusaz a été classée Station de tourisme par décret du . Puis, par décret du , Station de sports d’hiver et d’alpinisme. Elle compte aujourd'hui 86 pistes de ski, soit 126 kilomètres[29] (si l'on comptabilise les traces non directes, c'est- à-dire avec les virages du skieur), ou 96 km si l'on considère les traces directes (ligne droite au milieu de la piste). Ces deux manières de calculer le nombre de kilomètres ont été retenues comme officielles par la réglementation en vigueur.
La station possède un grand nombre d'installations pour les sports d'hiver. Pour l'hiver 2008-2009 la station a décidé d'investir dans un système de forfaits mains libres avec des bornes électroniques à l'entrée des remontées mécaniques.
La télécabine de Beauregard (1 800 p/h) donne accès à un plateau, plutôt pour débutants en ski alpin et doté de quatre téléskis (le Névé, l'Étoile des Neiges, l'Aiglon et la ceutire). Le plateau de Beauregard permet aussi d'accéder à la Croix-Fry et à l'Étale via une longue piste serpentant (les prises) à travers les sapins. Les amateurs de ski de fond y trouveront un beau domaine.
Le massif de L'Aiguille est le plus fréquenté à la Clusaz, les pistes sont d'un niveau assez facile et offrent divers passages en forêt. Le point négatif de ce massif est sa « forêt de pylônes et de câbles ». Une restructuration de ce secteur a été faites : 2012/2013/2014 changement du cret du merle; 2017 changement télésiège (1974-2017) crêt du Merle.
Le massif de l'Etale est exposé plein sud et est le moins fréquenté du Domaine mais il est très apprécié par les skieurs confirmés. Ce massif est assez difficile d'accès car il faut soit monter sur le plateau de Beauregard et redescendre une piste bleue, soit redescendre une piste ouverte très rarement dans la saison. Ce secteur a été complètement revu en 2007, la plupart des installations a été changée, un Télémix, 2 500 p/h (nouveau type d'appareil permettant sur un même câble de mixer cabines fermées et sièges) a remplacé partiellement le téléphérique de l'Etale et un télésiège fixe quatre places avec tapis d'embarquement (2 400 p/h) en remplacement du télésiège fixe deux places Belvédère.
Ce massif est le massif le plus haut du domaine et est très apprécié pour ces nombreux hors pistes ; il comprend une télécabine, deux télésièges fixes, deux téléskis. Depuis le col de Balme, on peut voir le Mont-Blanc.
Les revenus moyens par ménage sont de 21 039 € par an (la moyenne nationale étant de 15 027 € par an)[35].
La Clusaz est l'une des 48 communes classées « commune touristique » du département[36] et « station touristique »[37]. La station de sports d'hiver a obtenu plusieurs labels « Famille Plus » ; « Station nouvelle glisse » ; « Villages de charmes » ; « Station Grand domaine » et « Montagne aventure »[38]. Elle fait partie également des stations françaises ayant le label Top of the French Alps (TOTFA)[38].
En 2014, la capacité d'accueil de la station-commune, estimée par l'organisme Savoie Mont Blanc, est de 21 356 lits touristiques (20 683 en 1995[39]) répartis dans 3 555 structures[Note 4]. Les hébergements se répartissent comme suit : 1 288 meublés ; 4 résidences de tourisme ; 24 hôtels ; une structure d'hôtellerie de plein air (82 emplacements[insee 1]) ; 5 centres ou villages de vacances/auberges de jeunesse et 2 refuges ou gîtes d'étape[40].
La Clusaz offre également de nombreux logements saisonniers (hiver et été), gérés par des agences immobilières, quelque vingt-trois hôtels et un camping.
La ville regroupe un petit supermarché et une supérette, de nombreux magasins de ski (achats et locations), et de souvenirs. Elle abrite également des commerces alimentaires, bureaux de tabac, et sept restaurants gastronomiques.
Dans le domaine de l'agropastoral, la Clusaz est présente dans la production de reblochon (17 187 tonnes par an produites par plus de 600 vaches). Situé à proximité de Thônes, capitale mondiale du reblochon, et, la production de tomme de Savoie également.
De vastes forêts couvre la commune et la vallée de Thônes. La scierie Agnellet, fondée en 1961 est la dernière survivante des très nombreuses scieries qui travaillaient dans la vallée de Thônes. Elle est aujourd'hui spécialisée dans le tavaillon[41].
L'immobilier est lié à l'importance de l'activité touristique de la station. Le groupe local PVG créé en 1979 est diversifié dans l'hôtellerie, la restauration et la résidence de tourisme.
La population active est de 1 059 personnes, le nombre de chômeurs étant de 44 (Taux de chômage : 4,2 %)[42]. L'emploi y est plutôt saisonnier (hiver et été). Les actifs représentent 52,3 % de la population. Les retraités sont de 14,8 %, les jeunes scolarisés de 21,5 % et les personnes sans activité de 11,4 %[43].
Répartition des emplois par domaine d'activité
Agriculteurs | Artisans, commerçants, chefs d'entreprise | Cadres, professions intellectuelles | Professions intermédiaires | Employés | Ouvriers | |
---|---|---|---|---|---|---|
La Clusaz | 3,9 % | 20 % | 9 % | 15,7 % | 32,9 % | 18,4 % |
Moyenne nationale | 2,4 % | 6,4 % | 12,1 % | 22,1 % | 29,9 % | 27,1 % |
Sources des données : INSEE[44] |
La ville compte 482 entreprises : 2,7 % concernent les industries agricoles et alimentaires, 1,5 % les industries des biens de consommation, 0,2 % les industries des biens d'équipement, 0,8 % les industries des biens intermédiaires. 5,8 % des entreprises sont regroupés dans la construction, 18,9 % dans le commerce, 2,9 % dans les transports. 1,7 % sont représentés par les activités immobilières, 6,2 % par les services aux entreprises, 54,4 % par les services aux particuliers, 5,0 % concerne l'Éducation, la santé, et l'action sociale[45].
La commune ne compte aucun monument répertorié à l'inventaire des monuments historiques[46] ni aucun un lieu répertorié à l'inventaire général du patrimoine culturel[47]. Par ailleurs, elle ne compte aucun objet répertorié à l'inventaire des monuments historiques[48] et aucun répertorié à l'inventaire général du patrimoine culturel[49].
La commune regroupe de nombreuses associations culturelles (l'Écho des Aravis, la Bibliothèque municipale, …). La maison du ski permet de découvrir l'histoire du ski. La ville dispose également d'un cinéma.
En 2014, la commune obtient le niveau « trois fleurs » au concours des villes et villages fleuris[51].
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Les armes de La Clusaz se blasonnent ainsi : De sinople au rencontre de bélier d'argent. Les armoiries de La Clusaz sont formées d'un écu de sinople au mouton d’argent[52] (mouton blanc sur fond vert). Ces armoiries ont été attribuées à La Clusaz le par un décret du duc de Savoie Charles-Emmanuel après qu'il eut rendu visite aux habitants, confirmé en 1602[52]. Autrefois ce bélier était représenté de dos, il a été modernisé sous la forme actuelle. Le bélier, symbole de la douceur et de la croyance, fut longtemps la vocation première de l'activité pastorale et ceci depuis l'antiquité. Les habitants de La Clusaz avaient aussi la réputation d'être très pieux. Ce même décret éleva le village au rang de bourg et donnait l’autorisation aux cluses de tenir deux foires annuelles ainsi qu’un marché hebdomadaire, afin de développer l’économie locale, l'une au printemps et l'autre à l'automne. Cette décision fut confirmée par le comte de Genevois-Nemours, baron du Faucigny, vassal du comte de Savoie, en ces termes. Le marché de La Clusaz était très lucratif, les deux foires permettaient de réguler le cheptel de la commune, les éleveurs pouvaient ainsi acheter des bêtes avant l'été et les vendre avant l'hiver. |
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