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Tignes est une commune française située dans le massif de la Vanoise en Haute-Tarentaise, dans le département de la Savoie en région Auvergne-Rhône-Alpes. Elle comptait 2 020 habitants en 2019.

Tignes

Tignes-Le Lac surplombant le lac du Chevril.

Blason

Logo
Administration
Pays France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Savoie
Arrondissement Albertville
Intercommunalité Communauté de communes de Haute-Tarentaise
Maire
Mandat
Serge Revial
2020-2026
Code postal 73320
Code commune 73296
Démographie
Gentilé Tignards
Population
municipale
2 020 hab. (2019 )
Densité 25 hab./km2
Population
agglomération
16 708 hab.
Géographie
Coordonnées 45° 28′ 24″ nord, 6° 54′ 50″ est
Altitude Min. 1 440 m
Max. 3 747 m
Superficie 81,63 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Bourg-Saint-Maurice
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Tignes
Géolocalisation sur la carte : France
Tignes
Géolocalisation sur la carte : Savoie
Tignes
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Tignes
Liens
Site web mairie-tignes.fr/

    À l'origine, cette commune de montagne était composée d'un village central et de plusieurs hameaux, essentiellement tournés vers l'agriculture. Le village central est détruit et englouti à la suite de la construction du barrage du Chevril, mis en eau en 1952. Sur ses hauteurs, Tignes devient durant les décennies suivantes une station de ski[1] implantée à plus de 2 000 mètres d'altitude sur deux sites principaux (Tignes le Lac et Tignes Val Claret) et internationalement réputée pour son domaine skiable, couplé avec celui de Val-d'Isère sous l'appellation Espace Killy. Lors des Jeux olympiques d'Albertville de 1992, la station accueille trois épreuves de ski acrobatique ; elle accueille les X-Games Europe d'hiver au cours des années 2010.


    Géographie



    Localisation


    Commune de Savoie, Tignes se situe à l'amont de la vallée de la Tarentaise. Celle-ci part du col de l'Iseran, sur lequel on peut circuler en été et skier en hiver, pour aller jusqu'à son embouchure à Albertville, en passant par Moûtiers et Bourg-Saint-Maurice. La vallée a été creusée par une rivière, qu'elle longe : l'Isère, laquelle se jette dans le Rhône, près de Valence. La Leisse est une rivière de montagne bordant le domaine skiable au sud de Tignes, faisant partie de la Maurienne, et accessible par le col de la Leisse.


    Communes limitrophes


    Tignes est limitrophe de six communes françaises et possède une frontière avec la Vallée d'Aoste, en Italie :

    Peisey-Nancroix Sainte-Foy-Tarentaise Villaroger Valgrisenche
    Italie
    Champagny-en-Vanoise N Rhêmes-Notre-Dame
    Italie
    O    Tignes    E
    S
    Val-Cenis Val-Cenis Val-d'Isère Val-d'Isère

    Relief


    Vue panoramique de Tignes depuis le nord. L'aiguille de la Grande Sassière se situe à gauche et le glacier de la Grande Motte à droite.
    Vue panoramique de Tignes depuis le nord. L'aiguille de la Grande Sassière se situe à gauche et le glacier de la Grande Motte à droite.

    La commune de Tignes regroupe plusieurs villages se trouvant à des altitudes différentes,

    Le point culminant de Tignes se nomme l'aiguille de la Grande Sassière à 3 747 m.


    Enneigement


    Tignes a connu un record d'enneigement durant l'hiver 2017-2018[2].


    Hydrographie


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    Prévention des risques


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    Climat


    Le climat y est de type montagnard en raison de l'altitude élevée.

    La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1992 permet de connaître en continu l'évolution des indicateurs météorologiques[3]. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.

    Statistiques 1981-2010 et records TIGNES_SAPC (73) - alt : 2 084 m 45° 28′ 00″ N, 6° 54′ 24″ E
    Statistiques établies sur la période 1992-2010 - Records établis sur la période du 01-01-1992 au 04-01-2022
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) −9 −9,6 −7,2 −3,9 1,3 4,7 6,4 6,5 3,1 0,2 −5,2 −8,4 −1,7
    Température moyenne (°C) −5,2 −5,2 −2,3 0,5 5,3 9,3 11,3 11,1 7,4 4,4 −1,4 −4,7 2,6
    Température maximale moyenne (°C) −1,2 −0,7 2,6 4,9 9,4 13,8 16,1 15,8 11,7 8,6 2,3 −0,9 6,9
    Record de froid (°C)
    date du record
    −23,5
    31.01.1999
    −27,8
    27.02.18
    −22,5
    13.03.06
    −15,9
    08.04.21
    −11,4
    06.05.19
    −7,1
    02.06.06
    −1,7
    13.07.1993
    −2,8
    31.08.1995
    −7,6
    27.09.20
    −13,4
    25.10.03
    −19
    27.11.10
    −22,7
    20.12.09
    −27,8
    2018
    Record de chaleur (°C)
    date du record
    10,6
    25.01.16
    12
    27.02.19
    13,9
    31.03.21
    12,7
    27.04.12
    20,2
    24.05.09
    27
    27.06.19
    29,9
    23.07.19
    26,5
    19.08.12
    21,4
    01.09.09
    20,4
    02.10.01
    15,9
    12.11.15
    8,3
    31.12.21
    29,9
    2019
    Précipitations (mm) 76,3 61,3 76,3 61,8 105,1 112 100,2 127,5 78,3 84,8 68,8 81,1 1 033,5
    Source : « Fiche 73296005 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr, édité le : 06/01/2022 dans l'état de la base

    Voies de communication et transports


    On accède à la station par la route, via une voie express extension de l'A430, en provenance de la combe de Savoie-Albertville, qui reprend la RN 90. La voie express se termine au niveau de la commune d'Aime et la route se poursuit avec la RN 90. Au sortir de la ville de Bourg-Saint-Maurice, il faut suivre la direction de la station en suivant la D 902. Au niveau du barrage du Chevril, suivre la D 87 (sur la droite) pour rejoindre la commune et les stations-villages. Il existe une autre route partant de plus bas pour arriver aux Brévières, c'est la D 87e (rejoint plus haut la D 87).

    Par ailleurs, le TGV arrive jusqu'en gare de Bourg-Saint-Maurice toute l'année et des liaisons via l'Eurostar et le Thalys depuis Londres et Bruxelles sont mises en place lors de la saison touristique hivernale. La station se situe à 30 kilomètres et est accessible par des liaisons régulières en autocar ou en taxi.

    On peut aussi atterrir dans les aéroports internationaux de Lyon-Saint-Exupéry (219 km - 2 h 45 min) et Genève (208 km - 2 h 35 min), ainsi que celui de Chambéry - Savoie (142 km - 1 h 40 min). La station possède un petit aérodrome, proche du col du Palet, accessible librement aux ULM et accessible aux avions de tourisme sous réserve que le pilote possède la qualification de montagne[4].

    Navette de Tignes en été.
    Navette de Tignes en été.
    Service de navettes

    Navette de fin novembre à début mai et en juillet/août entre Tignes 1800, Les Boisses et Tignes le Lac toutes les 30 min en hiver.
    Navette de fin septembre à début mai et de mi-juin à fin aout (24h/24 en saison hivernale) entre Le Lavachet, Tignes le Lac et Tignes Val Claret.
    Liaison par télécabine entre les Boisses et les Brévières (mi-décembre à début mai).

    Quelques liaisons journalières par autocar entre Val-d'Isère et Tignes (les Boisses et Tignes le lac) durant la saison de ski d'hiver.

    Les remontées mécaniques

    La STGM (Société des Téléphériques de la Grande Motte, créée en [5]) est la société exploitante des remontées mécaniques situées sur le domaine skiable de Tignes, soit environ 40 appareils dont 12 télésièges. La STGM a été fondée par le promoteur de la station, Pierre Schnebelen[5]. En , en acquérant les 19,95 % détenus par le groupe japonais Kamori Kankō, la Compagnie des Alpes détient désormais 77,7 % des parts de la STGM[6].


    Urbanisme



    Typologie


    Tignes est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[7],[8],[9]. La commune est en outre hors attraction des villes[10],[11].

    L'église Saint-Jacques des Boisses, près du barrage.
    L'église Saint-Jacques des Boisses, près du barrage.

    Occupation des sols


    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (94,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (94,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (49,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (37,9 %), forêts (7,3 %), eaux continentales[Note 2] (3,5 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,7 %), zones urbanisées (0,3 %)[12].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].


    Morphologie urbaine


    La commune possède de nombreux hameaux :

    Le Lavachet.
    Le Lavachet.

    Logement


    Toutes les données suivantes ont été relevées en 2010.


    Projets d'aménagements



    Toponymie


    Selon le chanoine Gros, on suppose une présence romaine antérieure au village, les formes de Tiniacum ou de Tigniacum signifieraient le domaine rural (villa) de Tinius ou Tineius[15].

    Pour d'autres, le toponyme proviendrait d'une racine celtique *tin, qui permettrait de désigner une vallée occupée par un cours d'eau, voire le cours d'eau lui-même[16].

    En francoprovençal, le nom de la commune s'écrit Tinyè (graphie de Conflans) ou Tignes (ORB)[17].


    Histoire


    La station de sports d'hiver au bord du lac de Tignes.
    La station de sports d'hiver au bord du lac de Tignes.

    Au Moyen Âge, la paroisse de Tignes, dont la communauté de La Val de Tignes (l'actuel Val d'Isère), appartient à la seigneurie de la Val d'Isère avec les paroisses de Montvalezan, Sainte-Foy, Villaroger, ainsi que Séez qui est le centre de celle-ci[18],[19]. Cette seigneurie dépendait initialement de la famille de Briançon[20], apparue vers le Xe siècle, qui porte d'ailleurs le titre de vicomte de Tarentaise, donné soit par les comtes de Savoie[21], soit par l'empereur Henri IV du Saint-Empire[22]. À la fin du XIIIe siècle, sous le règne du comte Philippe Ier de Savoie, les terres des Briançon passent sous le contrôle direct des Savoie, qui prennent le titre de vicomte de Tarentaise[23].

    Le , Jacquemet de Beaufort obtient en échange de sa seigneurie de Beaufort, la seigneurie de la Val d'Isère et achète le titre de vicomte de Tarentaise en 1346 au comte Amédée V de Savoie, pour 2 000 florins[24].

    Au XVe siècle, le titre passe à la famille de Duin (ou Duyn)[19]. Puis en 1540, celui-ci passe à Jean de Duyn-Mareschal. Les membres de cette famille portent selon les textes le nom de Mareschal (de) Duyn (de) La Val d'Isère[19]. Les possessions et titres passent ensuite en 1795, à la famille d'Allinges-Coudrée, dont le dernier descendant, Prosper-Gaëtan d'Allinges, marquis de Coudrée, meurt le [25].

    Avant la Seconde Guerre mondiale, le village de Tignes, situé dans la haute Tarentaise, était quasiment inconnu hors de la Savoie. Situé à l'intérieur d'une cuvette, et bénéficiant de bonnes conditions d'ensoleillement, c'était un des endroits les plus favorables à l'agriculture de haute montagne. Toutefois, cette vie pastorale devait être bouleversée par le développement de deux activités : le tourisme et l'énergie.

    Le développement de la pratique du ski dans le val débute dans les années 1930 avec la mise en place des premières remontées mécaniques (), des premières écoles de ski privées (hiver 1933-1934)[26], ainsi que des premiers hôtels. Le premier syndicat d'initiative est créé en [26].

    Dès 1933, l'administration envisage la construction d'un barrage au sommet des gorges des Boisses, mais les Tignards n'en eurent connaissance qu'en 1941. La construction débute en 1946 et le village est finalement noyé en 1952, quand le barrage du Chevril acheva son plein d'eau. 384 habitants du village sont déplacés[27]. Cependant, cela ne s'est pas fait sans tensions. L'aménagement de la structure semble remettre en cause la pratique pastorale des habitants qui gardent leurs troupeaux dans les étables du village durant la période hivernale et les laissent paître autour du lac en été, avant de vendre leur production à La Val[27]. Par ailleurs, le système d'achat, peu clair, des maisons et des terrains a débouché sur une certaine méfiance de la part des habitants[27]. Enfin, aucune information n'a été donnée aux habitants sur leur futur comme les questions de reconstruction des bâtiments administratifs, déplacement du cimetière et de l'église, voire de leur propre réinstallation[27]. Face aux différents grondements, craignant une forme d'insurrection à la suite d'actes de sabotage, le préfet de la Savoie demande l'intervention de la garde mobile[27]. La commune de Tignes assigne EDF en justice[27]. Des CRS surveillent désormais le chantier de construction. En 1951, une décision par la Commission arbitrale est rendue pour le dédommagement de la population et diffère de celui, inférieur, proposé par la société énergétique[27]. Les événements s’enchaînent avec la mise en œuvre opérationnelle du barrage alors que les opérations de déménagement du cimetière, des archives et d'une partie de la population n'ont pas commencé[27]. Le tout se fera manu militari avec le déplacement du cimetière, l'expulsion des réfractaires et le dynamitage final des maisons et de l'église le [28]. Le , le président de la République Vincent Auriol inaugure le barrage[27].

    À partir de 1956 commença, près du lac naturel de Tignes, à 2 100 mètres, la construction de la station de sports d'hiver. La station s'étendit ensuite de l'autre côté du lac, à partir de 1968, sur le site du Val Claret (2 150 m), avec essentiellement des constructions en hauteur du fait de l'espace limité. Adoptant une philosophie qui se voulait novatrice pour l'époque, consistant à interpénétrer espace skiable et station, le Val Claret fut en requalification progressive. La construction des résidences de haut-standing MGM dans un style plus proche du chalet de haute montagne devrait en changer progressivement le visage.

    La station de Tignes est choisie pour accueillir trois épreuves de ski acrobatique lors des Jeux olympiques d'hiver de 1992, organisés par la ville d'Albertville et le département de la Savoie[29].


    Politique et administration


    La commune fait partie de la maison de l'intercommunalité de Haute Tarentaise dont le siège se trouve dans la ville voisine de Séez.


    Tendances politiques et résultats


    Article connexe : Élections municipales de 2014 en Savoie.

    La commune de Tignes penche à droite, de manière assez nette. Les scores respectifs de Jacques Chirac, Nicolas Sarkozy, François Fillon y ont été supérieurs à la moyenne nationale, au 1er comme au 2e tour. Le score du candidat socialiste y est généralement faible, si on le compare à la moyenne nationale : 8,40 % pour Lionel Jospin au 1er tour de l'élection présidentielle de 2002 (derrière Alain Madelin et Noël Mamère) ; 15,62 % pour Ségolène Royal en 2007 (devancée par François Bayrou) ; 5,11 % pour Benoît Hamon en 2017. Le score de l’extrême droite y est inférieur à la moyenne nationale (Marine Le Pen n'arrive qu'à la 4e place au 1er tour de l'élection présidentielle de 2017 et le score de son père, Jean-Marie Le Pen, aux différentes élections y est, en moyenne, de 2 points inférieur à la moyenne nationale)[30].

    Élections présidentielles, résultats des deuxièmes tours[31] :

    Élections législatives, résultats des deuxièmes tours :

    Élections européennes, résultats des deux meilleurs scores :

    Élections régionales, résultats des deux meilleurs scores :

    Élections cantonales, résultats des deuxièmes tours :

    Élections municipales, résultats des deuxièmes tours :

    Référendums :


    Administration municipale


    Le conseil municipal de Tignes pour la mandature 2014-2020 comprend le maire, Jean-Christophe Vitale (SE), cinq adjoints et treize autres conseillers municipaux. Il comprend deux groupes, une majorité et une opposition dont voici la composition[32] :

    GroupePrésidentEffectifStatut
    SEJean-Christophe Vitale15majorité
    SEGilles Mazzega4opposition

    Liste des maires


    Période Identité Étiquette Qualité
    mai 1945 1952 Léon Boch    
    1952 mars 1959 Michel Barrault    
    mars 1959 mars 1965 José Reymond    
    mars 1965 mars 1977 André Boch    
    mars 1977 juin 1995 André Baudin    
    juin 1995 mars 2001 Bernard Reymond    
    mars 2001 2002 André Baudin SE  
    2002 2002 Gérard Avrillier   Président de la délégation spéciale
    2002 [33] Olivier Zaragoza SE-DVD  
    3 septembre 2013 mars 2014 Martine Deschamps SE  
    mars 2014 2020 Jean-Christophe Vitale SE  
    2020 En cours Serge Revial    

    Politique environnementale


    Vue de Tignes-le-Lac.
    Vue de Tignes-le-Lac.

    Durant la période estivale 2007, une opération revégétalisation à Tignes a été déclenchée en collaboration avec Terralys qui est une filiale de la société Suez Environnement. Cette dernière est spécialisée dans la valorisation des déchets organiques. La commune a pu ainsi effectuer une revégétalisation dans le but de redessiner son paysage et d'améliorer son environnement naturel. Cette opération s'est déroulée sur trois semaines, où 450 tonnes de compost vert furent acheminées de la plate-forme de compostage de Chambéry afin de recouvrir une surface totale d'environ 23 000 m2[34].


    Jumelages



    Population et société



    Démographie


    Les habitants de la commune sont appelés les Tignards[36].

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1800. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[37]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[38].

    En 2019, la commune comptait 2 020 habitants[Note 3], en diminution de 22,99 % par rapport à 2013 (Savoie : +3 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1800 1806 1822 1838 1848 1858 1861 1866 1872
    9019761 1641 0771 037721880953787
    1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906 1911 1921
    816790896892641558560543436
    1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975 1982
    4154055554938484259011 4121 486
    1990 1999 2006 2008 2013 2018 2019 - -
    2 0052 2202 1782 1602 6232 0342 020--
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[39] puis Insee à partir de 2006[40].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    La commune accueillant une station de sports d'hiver possède une capacité d'accueil estimée par l'Observatoire de la Direction départementale des Territoires du département de la Savoie, à 30 236 lits, en 2008[41]. Cette particularité permet à la commune de bénéficier d'un surclassement démographique en étant classée comme une ville de 40 000 à 80 000 habitants.


    Enseignement


    La commune de Tignes possède une école maternelle et une école élémentaire située au centre du village de Tignes, à Tignes le Lac. Pour l'enseignement secondaire, les élèves vont à la cité scolaire de Saint-Exupéry (collège-lycée) de Bourg-Saint-Maurice.


    Manifestations culturelles et festivités



    Santé


    Le village possède son propre service SAMU. Elle dispose également de 2 cliniques situées à « Tignes Val Claret » et Tignes « Le Lac ».


    Sport et compétitions



    Station et domaine skiable

    Tignes
    Administration
    Localité Tignes
    Site web www.tignes.net
    Géographie
    Coordonnées 45° 28′ 11″ nord, 6° 54′ 34″ est
    Massif
    Altitude 2100 m
    Altitude maximum 3 456 m
    Altitude minimum 1 550 m
    Ski alpin
    Domaine skiable Espace Killy
    Remontées
    Nombre de remontées 36
    Téléphériques 1
    Funitels et funiculaires 1
    Télécabines 2
    Télésièges 21
    Téléskis 11
    Pistes
    Nombre de pistes 80
    Noires 16
    Rouges 20
    Bleues 38
    Vertes 6
    Total des pistes 150 km
    Installations
    Nouvelles glisses
    2
    Ski de fond
    Nombre de pistes 4
    Noires 0
    Rouges 0
    Bleues 4
    Vertes 0
    Total des pistes 20 km

    Tignes a la particularité d'être une station de sports d'hiver mais aussi d'été grâce à l'utilisation des neiges du glacier de la Grande Motte (équipé en 1967-1968[1]). Son domaine skiable a été jumelé avec celui de Val d'Isère donnant naissance à l'Espace Killy, du nom de l'ancien champion de ski Jean-Claude Killy.


    Naissance de la station

    Les prémices de la station sont mis en place dans les années 1930, avec une remontée mécanique qui part du village de Ronnaz pour remonter 600 m plus haut[26].

    Le téléski du Chardonnet est installé en 1955. Une SARL appelée Équipement Sportif de Tignes (EST) voit le jour et gère les premières remontées mécaniques dont la télébenne permettant de relier les Brévières aux Boisses.

    En 1959, le préfet de la Savoie, M. Grimaud, se rend sur place pour observer le lieu de la future implantation du téléphérique du glacier de la Grande Motte[5].

    Le développement de la station coïncide avec l'arrivée du promoteur Pierre Schnebelen[5], qui est déjà intervenu dans les stations de La Clusaz (1963), et Val-d'Isère (1965)[42].


    Les pistes

    L'entreprise exploitante est la Société des Téléphériques de la Grande Motte (STGM).


    Les remontées mécaniques

    Les moyens permettant un transfert sur le domaine de l'Espace Killy, partagé de Val-d'Isère sont dans un sens :

    Et dans l'autre sens :


    Hors pistes

    Par exemple existent :

    D'autres hors piste existaient sur le glacier de la Grande Motte, comme La langue du glacier ou en sortant du téléphérique pour prendre à droite et dévaler vers le télésiège de La Leisse, mais ils ont progressivement disparu compte tenu du recul du glacier. Toute la zone du glacier en dehors des deux pistes qui en descendent est aujourd'hui creusée d'énorme sillons, comme un champ cultivé : la neige est ici accumulée par des dameuses afin de préserver durant l'été ce qui reste de ce glacier.


    Promotion et positionnement

    Pendant de nombreuses années (lorsque tous les jours de l'année civile au moins une remontée mécanique était en service), la station a utilisé le slogan « Tignes, le ski 365 jours par an »[44], avant de passer à « Tignes, plus grand, plus blanc ». La nouvelle promotion de la station l'a fait évoluer pour être désormais assimilée au nouveau slogan « Tignes : La station de ski la plus sportive », qu'arbore les différents supports, depuis quelques années[Note 4].

    Le géographe Georges Benko, dans ses articles sur le marketing des stations de ski, s'il ne classe pas Tignes comme une station haut de gamme à l'instar de sa voisine Val d'Isère ou de Courchevel, considère que celle-ci appartient aux groupes « animation, forme et sport »[44]. Dont l'image s'appuie notamment sur un dynamisme et surtout depuis que celle-ci a été choisie en 1992 pour accueillir l'organisation des trois épreuves de ski acrobatique[45].


    Sports d'hiver


    Jeux olympiques d'hiver 1992

    Lors de l'organisation des Jeux olympiques d'hiver de 1992 par la ville d'Albertville et le département de la Savoie, Tignes souhaite accueillir une épreuve phare. Toutefois, le choix se porte sur Val d'Isère (hommes) et Méribel (femmes) pour l'organisation des compétitions de ski alpin[29]. Le COJO, qui souhaite la promotion de l'ensemble des stations de la vallée de la Tarentaise, choisit cependant la station pour accueillir les trois épreuves de ski acrobatique, dont les bosses qui deviennent pour la première fois une épreuve olympique, ainsi que le ballet (ou acroski) et le saut qui sont en démonstration, sur le stade du Lognan[45]. La station avait déjà organisé, en 1986, les premiers championnats du monde de la discipline[46].


    Autres compétitions

    Tignes accueille de nombreuses épreuves de sports d'hiver, en lien avec la FIS.

    De 2010 à 2013, les Winter X Games Europe, compétitions de freestyle snowboard (l’événement neige le plus important d'Europe), se déroulaient chaque année au mois de mars à Tignes.

    En , la chaîne organisatrice américaine ESPN annonce l'annulation de la compétition 2014. Cet imprévu déclenche l'incompréhension totale dans la station, les X Games de Tignes étant les seuls rentables hors des États-Unis, et la station menace de poursuivre la chaîne en justice.


    Autres sports

    Terrains de sports et de jeux.
    Terrains de sports et de jeux.

    Ainsi on trouve des salles de sport, de bowling et une piscine ludique. L'été, le lac de Tignes est le lieu d'activités nautiques comme le waterjump, le saut à ski ou à surf dans l'eau. Il est même possible d'utiliser le plan d'eau pour naviguer sur des embarcations de petite taille (catamaran KL 15.5, optimist, etc.). L'hiver, les plongeurs y pratiquent la plongée sous glace, encadré par des professionnels et à l'aide d'équipements particuliers adaptés aux plongées souterraines[47].

    Le golf 18 trous de Tignes est le plus haut d'Europe[48].

    Tignes s'efforce de promouvoir le VTT de descente et enduro depuis plusieurs années à l'aide de plusieurs tracés principalement sur le secteur de Tovière et de Palafour.

    Depuis 1997, l'Équipe de France de football a pour habitude d'effectuer à Tignes tous ses stages de préparation en vue de compétitions internationales : ce fut le cas pour la préparation à la Coupe du monde 1998, 2002, 2006 et 2010, ainsi qu'au Championnat d'Europe 2000, 2004 et 2008. L'Olympique lyonnais y effectue un stage d'avant saison chaque année.

    En 2011, le forfait Tignes & Val d'Isère donne accès gratuitement à la patinoire installée sur le lac gelé à 2 100 m, et au complexe nautique situé lui aussi à Tignes le Lac.

    Cyclisme

    La station de Tignes a été choisie deux fois comme ville d'arrivée du Tour de France, en 2007[49] et 2019[49]. En 2007, il s'agit de la 8e étape du Tour (165 kilomètres) dont le départ s'est fait depuis la station de Haute-Savoie Le Grand-Bornand, et dont le vainqueur est le danois Michael Rasmussen[49].

    En 2019, il s'agit de la 19e étape du Tour (123 kilomètres) partant de Saint-Jean-de-Maurienne[49] mais l'arrivée à Tignes fut finalement annulée car la route entre Val d'Isère et le lac du Chevril fut rendue impraticable à la suite d'un orage de grêle et d'une coulée de boue. Les temps de l'étape retenus furent ceux au passage du col de l'Iseran. Pour pallier ceci, le col est au programme de l'arrivée de la 9e étape du Tour de France 2021.

    Cette station a également été à l'arrivée de la 6e étape du Tour de l'Avenir 2016, cette dernière montée étant classée en 1re catégorie. David Gaudu s'imposait alors que Jhon Anderson Rodríguez, 4e de l'étape, endossait le maillot jaune. Une nouvelle arrivée fut organisée à Tignes lors de l'avant-dernière étape du tour de l'Avenir 2019, courte. Attila Valter remportait cette étape en solitaire tandis que Tobias Foss consolidait son avance sur ses rivaux au classement général.


    Médias


    Radios et télévisions

    La commune est couverte par des antennes locales de radios dont France Bleu Pays de Savoie, R'Tignes... Enfin, la chaîne de télévision locale TV8 Mont-Blanc diffuse des émissions sur les pays de Savoie. Régulièrement l'émission La Place du village expose la vie locale de la vallée de la Tarentaise. France 3 et son décrochage France 3 Alpes, peuvent parfois relater les faits de vie de la commune.

    Presse et magazines

    La presse écrite locale est représentée par des titres comme Le Dauphiné libéré avec une édition locale, ainsi que le magazine Infosnews édition « Espace Killy ».


    Économie



    Revenus de la population et fiscalité


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    Emploi


    Le marché de l'emploi à Tignes est fortement lié aux saisons touristiques. L'offre est forte en hiver, bonne en début de saison et en été, et faible en mai, juin, septembre et octobre.


    Entreprises


    On y trouve 4 discothèques.


    Commerce


    La station dispose de nombreux commerces et services.


    Hébergement et restauration


    L'aventure hôtelière débute en 1933 avec l'ouverture de deux hôtels[50]. La capacité d'accueil de la station est estimée dans les années 1970 à 13 000 lits[51]. Dans les années 1980, elle est estimée à 25 000 lits[52]. En 2006, cette capacité aurait avoisiné les 28 000 lits[53], selon l'architecte urbaniste de l'État Marie Wozniak, auteure de L'architecture dans l'aventure des sports d'hiver (2006), ou 30 236 lits, selon l'Observatoire de la Direction départementale des Territoires du département de la Savoie[41]. D'ailleurs, la station mise désormais sur la rénovation de son parc d'accueil (45 % pour la période)[53], dont 25 000 sont considérés comme appartenant à des propriétaires particuliers.

    En 2014, la capacité d'accueil de la station, estimée par l'organisme Savoie-Mont-Blanc, est de 32 105 lits touristiques répartis dans 4 210 établissements[Note 5]. Les hébergements se répartissent comme suit : 608 meublés ; 23 résidences de tourisme ; 27 hôtels ; une structure d'hôtellerie de plein air ; 7 centres ou villages de vacances / maisons familiales et 1 refuge ou gîte d'étape[54].

    La station a obtenu plusieurs labels, en 2016, « Station Club » ; « Grand domaine » ; « Nouvelles glisses »[55]. Elle fait partie également des stations françaises ayant le label Top of the French Alps (TOTFA)[55].

    En 2013, une étude du site web TripAdvisor - appelée « TripIndex Ski »[Note 6] - classe la station de Tignes parmi les 10 stations les plus chères d'Europe avec une dépense moyenne estimée à 394,07 euros[Note 7]. L'étude publiée en et portant sur 27 stations françaises n'indique pas Tignes dans son classement[56].


    Culture locale et patrimoine



    Patrimoine architectural


    Barrage du Chevril en été.
    Barrage du Chevril en été.

    L'ouvrage le plus célèbre de Tignes est le barrage du Chevril. Celui-ci, très élevé avec ses 180 mètres, fut décoré en 1989 d'une immense fresque sur sa façade non immergée : le Géant de Tignes[57]. Mais celle-ci s'efface avec le temps et n'était quasiment plus visible en 2011.

    À la suite de l'aménagement de la station, une chapelle dédiée à la Transfiguration est édifiée en 1959[58].


    Patrimoine culturel


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    L'église du village englouti, reconstruite sur le promontoire des Boisses[62].

    Il existe 28 éléments patrimoniaux recensés dans le PLU de Tignes (annexe du règlement (3) PLU de Tignes INVENTAIRE DES ELEMENTS PATRIMONIAUX DE TIGNES)

    1. Oratoire du Sacré-cœur (Les Brévières)
    2. Cimetière (les Brévières)
    3. Église Saint Pierre aux liens (Les Brévières)
    4. Bachal (Les Brévières)
    5. Oratoire Notre-Dame (Les Brévières)
    6. Chapelle Saint Maurice (Les Boisses)
    7. Chapelle Notre-Dame de la pitié des sept douleurs (Tignes 1800)
    8. Cimetière (Tignes 1800)
    9. Église Saint Jacques de Tarentaise (Tignes 1800)
    10.  Pierre à cupules (Tignes 1800)
    11.  Christ accueillant (Tignes 1800)
    12.  Chapelle du Villaret des Brévières (le Villaret des Brévières)
    13.  Four à pain du Villaret des Brévières
    14.  Bachal du Villaret des Brévières
    15.  Chapelle du Chevril
    16.  Chapelle du Villaret du Nial
    17.  Chapelle Notre Dame des neiges (La Reculaz)
    18.  Chapelle du Franchet
    19.  Bachal-promenade de Tovière (Le Rosset)
    20.  Monument aux morts (Tignes 1800)
    21.  Bachal des Boisses
    22.  Le Sarrasin (Villaret des Brévières)
    23.  Fontaine (Les Brévières)
    24.  Le lavoir des Brévières
    25.  Le bachal du Chevril
    26.  Le bachal du Franchet
    27.  Le bachal de la Reculaz
    28.  Statue mémorial de l’ancien village de Tignes (Le Villaret du Nial)

    Il existe également un oratoire au hameau des Boisses, sur le chemin qui relie les Boisses à Tignes 1800. Cet oratoire est situé en hauteur au creux d’un rocher.

    L'église Saint-Jacques.
    L'église Saint-Jacques.

    Patrimoine environnemental


    La station de ski se trouve en périphérie du parc national de la Vanoise, où toutes les espèces animales et végétales sont protégées.


    Espaces verts et fleurissement


    En 2017, la commune de Tignes a été récompensée au « Concours des villes et villages fleuris » par « deux fleurs »[63].


    Personnalités liées à la commune


    Raymond Leininger et son épouse Nicole, alpinistes, quittent Tignes le en autocar jusqu'à Bourg-Saint-Maurice et de là prennent leurs bicyclettes et se rendent jusqu'aux Indes[64].

    Plusieurs autres pratiquants free-ride s'entraînent à Tignes, notamment Guerlain Chicherit[65], dans un itinéraire hors-piste partant de l'arrivée du télésiège du Col des Vès porte désormais le nom[66].

    L'aventurier-explorateur polaire Alban Michon, plongeur spécialiste de la plongée sous glace et de la plongée souterraine, enseigne ces pratiques au sein de son école de plongée sous glace à Tignes. Cette école est devenue un véritable centre d'entraînement pour les plongeurs des expéditions polaires, ainsi que pour les institutions françaises[67].


    Héraldique et logotype



    Blason

    La commune possède un blason depuis le XIVe siècle.

    Les armes de Tignes se blasonnent ainsi : écu parti de sable et d'argent, au soleil figuré d'or brochant.

    On sait très peu de chose sur ce blason...




    La station de Tignes possède un logotype représentant une montagne simplifiée blanche, formant une vague, avec un ciel bleu en fond[44]. En dessous, le nom de « Tignes » est indiqué en rouge en lettres stylisées[44]. Les trois couleurs du drapeau de la France (bleu, blanc, rouge) sont présentes[44]. Celui-ci a parfois été complété par l'expression « station olympique » à la suite des Jeux olympiques d'hiver de 1992 ou de « été-hiver » permettant d'indiquer la pratique du ski estival[44].

    Le géographe Georges Benko, dans ses articles sur le marketing des stations de ski, démontre que la station joue sur l'image d'une « station d'altitude, sportive et jeune »[44], et notamment le rôle de la vague marine qui accentue les images que l'on peut avoir sur les sports de glisse.



    Annexes


    Sur les autres projets Wikimedia :


    Bibliographie


     : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

    Ouvrages consacrés au village
    Ouvrages spécialisés
    Dans les médias

    Articles connexes



    Liens externes



    Notes et références



    Notes et cartes


    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    4. Dans un article paru le 11 janvier 2003 dans Le Figaro Magazine, intitulé « Le meilleur de la neige », la station qualifiée de plus sportive était celle de Val Thorens appartenant au domaine des Trois Vallées.
    5. La structure Savoie Mont Blanc, pour ces données statistiques de capacité d'accueil en termes de lits touristiques d'une station ou d'une commune, additionne les établissements marchands, qui appartiennent au secteur de l'hôtellerie, et les hébergements non marchands, qui n'implique donc pas de transaction commerciale comme les résidences secondaires[54].
    6. L'étude du « TripIndex Ski » permet de calculer le coût de vie dans une station de ski. Elle repose « sur le coût combiné d'une nuit d'hôtel, d'un forfait d'une journée de ski, de la location d'un équipement de ski basique pour une journée, d'un repas local et d'une bière », cité par Anaïs Giroux, « EN IMAGES. Top 10 des stations de ski les plus chères d'Europe », L'Express, (lire en ligne).
    7. Selon l'étude pré-citée, les chiffres retenus pour ce calcul prennent en compte le coût moyen d'une nuit d'hôtel (296,99 euros), celui d'une location (37,50 euros), le forfait à la journée (48 euros) et les dépenses pour un repas et une boisson (15,27 euros), soit un montant de 394,07 euros. Voir aussi « Courchevel, station de ski la plus chère d'Europe », L'Écho touristique, (lire en ligne).
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    Références


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    59. Marius Hudry, Sur les chemins du Baroque en Tarentaise, Volume 2, Chambéry/Montmélian, La Fontaine de Siloé - FACIM, , 335 p. (ISBN 978-2-84206-422-8, lire en ligne), p. 299-308.
    60. [PDF] « Eglise Saint Jacques de Tarentaise, Tignes les Boisses » sur le site Patrimoine.amis-st-jacques.org.
    61. « Eglise Saint-Jacques-de-Tarentaise », sur le site rhone-alpes.culture.gouv.fr.
    62. Plus d'infos sur l'église.
    63. « > Toutes les communes fleuries - Site officiel des Villes et Villages Fleuris, label de qualité de vie et de développement du tourisme vert », sur www.villes-et-villages-fleuris.com (consulté le ).
    64. Nicole Leininger et Raymond Leininger, La route sans borne en campant, de France aux Indes, à bicyclette, J. Susse, 328 p., page 15.
    65. « GoPro : au cœur de l'accident de Guerlain Chicherit à Tignes », sur adrenaline.fr (consulté le ).
    66. Tignes.net : plan interactif des pistes.
    67. « Alban Michon, plongeur sous glace à Tignes », sur savoie-mont-blanc.com.

    На других языках


    [en] Tignes

    Tignes (French pronunciation: ​[tiɲ]) is a commune in the Tarentaise Valley, in the Savoie department in the Rhône-Alpes region in south-eastern France, known for the highest skiable area[2] and the longest ski season[3] in Europe. It is located in the Savoie region with good transport links in and out of Lyon, Geneva and Chambéry.

    [es] Tignes

    Tignes es una comuna francesa situada en el departamento de Saboya, en la región Auvernia-Ródano-Alpes.
    - [fr] Tignes

    [ru] Тинь

    Тинь (фр. Tignes) — коммуна во Франции, находится в регионе Рона — Альпы. Департамент коммуны — Савойя.



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