world.wikisort.org - France

Search / Calendar

La Romieu (L'Arromiu en gascon) est une commune française située dans le nord du département du Gers en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Condomois, une ancienne circonscription de la province de Gascogne ayant titre de comté.

La Romieu

Vue aérienne de la commune en 2017.

Blason
Administration
Pays France
Région Occitanie
Département Gers
Arrondissement Condom
Intercommunalité Communauté de communes de la Lomagne gersoise
Maire
Mandat
Thierry Cambournac
2020-2026
Code postal 32480
Code commune 32345
Démographie
Gentilé Romévien, romévienne
Population
municipale
568 hab. (2019 )
Densité 21 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 58′ 58″ nord, 0° 29′ 55″ est
Altitude Min. 104 m
Max. 217 m
Superficie 27,48 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Lectoure-Lomagne
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
La Romieu
Géolocalisation sur la carte : France
La Romieu
Géolocalisation sur la carte : Gers
La Romieu
Géolocalisation sur la carte : Occitanie
La Romieu
Liens
Site web Site officiel

    Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par le Petit Auvignon et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé de deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

    La Romieu est une commune rurale qui compte 568 habitants en 2019, après avoir connu un pic de population de 1 584 habitants en 1793. Ses habitants sont appelés les Roméviens ou Roméviennes.

    Le nom de cet ensemble médiéval, « l'Arroumîu », signifie « le pèlerin » (un « roumieu » désignait à la base un pèlerin pour Rome, mais le terme s'est appliqué à tous les pèlerins).

    La commune est membre de l'association Les Plus Beaux Villages de France.

    Le patrimoine architectural de la commune comprend trois immeubles protégés au titre des monuments historiques : la collégiale Saint-Pierre, classée en 1901, la tour du Cardinal d'Aux, classée en 1928, et le château de Madirac, inscrit en 1964.


    Géographie



    Localisation


    Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ! Comment faire ?

    Communes limitrophes


    Communes limitrophes de La Romieu[1]
    Gazaupouy Pouy-Roquelaure Berrac
    Castelnau-sur-l'Auvignon Larroque-Engalin
    Marsolan Lagarde

    Géologie et relief


    Plusieurs collines entourent la commune. De nombreux sites préhistoriques et des carrières de sable les jonchent. La Romieu fut habitée à l'époque romaine : une voie antique, la Peyrigne, qui reliait La Motte de Lécussan à Saint-Bertrand-de-Comminges[2], Valcabrère et la Ténarèze, passent par La Romieu.

    La Romieu se situe en zone de sismicité 1 (sismicité très faible)[3].


    Hydrographie


    La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[4]. Elle est drainée par le Petit Auvignon, le Marcasson, le ruisseau de Chante-Louve, le ruisseau de Horties, le ruisseau des Mouragnès, le ruisseau du Pontet, le ruisseau la bisalle et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 17 km de longueur totale[5],[Carte 1].

    Le Petit Auvignon, d'une longueur totale de 23,6 km, prend sa source dans la commune et s'écoule vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans l'Auvignon à Calignac, après avoir traversé 12 communes[6].

    Réseaux hydrographique et routier de Romieu.
    Réseaux hydrographique et routier de Romieu.

    Climat


    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat du Bassin du Sud-Ouest », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[7]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[8].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[7]

    • Moyenne annuelle de température : 13,1 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 1,8 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 6,7 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 15,5 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 752 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 10,1 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6,4 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[10] complétée par des études régionales[11] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Caussens », sur la commune de Caussens, mise en service en 1995[12] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[13],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 13,7 °C et la hauteur de précipitations de 646,2 mm pour la période 1981-2010[14]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Agen-La Garenne », sur la commune d'Estillac, dans le département de Lot-et-Garonne, mise en service en 1941 et à 20 km[15], la température moyenne annuelle évolue de 13,1 °C pour la période 1971-2000[16], à 13,4 °C pour 1981-2010[17], puis à 13,8 °C pour 1991-2020[18].


    Milieux naturels et biodiversité


    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 4] est recensée sur la commune[19] : les « bois de Broustes et grottes proches » (119 ha), couvrant 2 communes du département[20] et une ZNIEFF de type 2[Note 5],[19] : l'« ensemble de tulipes et messicoles de Marsolan à la Romieu » (3 318 ha), couvrant 6 communes du département[21].


    Urbanisme



    Typologie


    La Romieu est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[22],[I 1],[23]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 2],[I 3].


    Occupation des sols


    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (91,1 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (92,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (66,9 %), zones agricoles hétérogènes (15,7 %), forêts (7,1 %), prairies (5,9 %), cultures permanentes (2,6 %), zones urbanisées (1,7 %)[24].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].


    Risques majeurs


    Le territoire de la commune de La Romieu est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse) et séisme (sismicité très faible)[25]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[26].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de La Romieu.
    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de La Romieu.

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 98,7 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (94,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 342 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 339 sont en en aléa moyen ou fort, soit 99 %, à comparer aux 93 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[27],[Carte 3].

    Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[28].

    La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1999 et 2009. Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 2002, 2003, 2011 et 2017 et par des mouvements de terrain en 1999[25].


    Toponymie


    Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ! Comment faire ?

    Le pèlerinage de Compostelle


    Pèlerins de Compostelle arrivant à La Romieu.
    Pèlerins de Compostelle arrivant à La Romieu.

    La Romieu est une ville étape européenne sur les chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle, située sur la via Podiensis du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle. En 1998, le chemin Lectoure-La Romieu-Condom, soit 33 km, est classé au patrimoine mondial de l'humanité par l'UNESCO.

    Les chemins de Rocamadour (GR 652) et du Puy-en-Velay (GR 65) se rejoignent à La Romieu.

    Le , une messe a lieu dans la collégiale Saint-Pierre pour l'année jacquaire. La prochaine est prévue pour 2021.

    Le voit l'arrivée à la Romieu de la Vierge Noire de Rocamadour sur les chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle.


    Histoire


    Un prieuré bénédictin a été fondé par le moine Albert sur les terres des seigneurs de Firmacon, vicomtes de Lomagne.

    Une charte du cartulaire de l'abbaye Saint-Victor de Marseille de 1082 indique que le prieuré est donné à l'abbaye par le moine Albert, Odon, seigneur de Firmacon et sa femme Adélaïde. Cet acte fait de La Romieu une « sauveté » avec une charte de franchise qui place la communauté villageoise sous la protection des seigneurs de Firmacon[29].

    Les co-seigneurs de la ville étaient le seigneur de Firmacon et le prieur du monastère. Les seigneurs de Firmacon y rendaient la justice.

    Après le traité d'Amiens, en 1279, qui reprenait les clauses du traité d'Abbeville de 1259 et cédait l'Agenais au roi d'Angleterre, La Romieu entra dans le domaine du roi d'Angleterre. Ils exercèrent un temps le droit de haute et de basse justice mais les vicomtes de Lomagne conservèrent le droit de juger en cas d'homicide et de vol. Puis les droits de justice furent partagés entre les vicomtes de Lomagne et le chapitre de chanoines. La Romieu ne revint définitivement dans le domaine du roi de France qu'après 1453.

    Au XIIIe siècle, la ville devint une commune avec des consuls.

    La Romieu dépendait du Parlement de Bordeaux, de la sénéchaussée de Gascogne et du diocèse de Condom à partir de 1318.

    Arnaud d'Aux, né en 1270 à la Romieu, fut chargé de plusieurs missions diplomatiques par son cousin Bertrand de Got (qui devint le pape Clément V). Il fut promu évêque de Poitiers, puis camérier du pape (ministre des Finances). Il eut la charge du problème des Templiers. En 1312, il devint évêque d'Albano et cardinal. Vers 1312, Arnaud d'Aux a acheté aux consuls et aux habitants de La Romieu un terrain situé contre les fossés de la ville qu'il a fait combler pour en creuser d'autres plus loin. En 1314, le roi Édouard II d'Angleterre en fit son consul privé. C'est à cette époque, c'est-à-dire au faîte de sa gloire, qu'il décida d'établir une fondation religieuse dans son village natal, La Romieu. Pour construire la collégiale, il a racheté le prieuré à l'abbaye Saint-Victor de Marseille. Le , le pape Jean XXII a donné son accord pour cette transaction dans une bulle. Au cours d'une messe dans l'église Notre-Dame-du-Prieuré, en , le cardinal d'Aux annonça le rattachement du prieuré à la collégiale Saint-Pierre. L'acte de fondation de la collégiale date du . Raymond de Galard, évêque de Condom a approuvé la fondation le [30].

    À l'époque médiévale, le village dépendait de l'Angleterre. L'amitié d'Arnaud d'Aux pour Édouard II facilita grandement les choses, d'autant plus que le roi anglais reversait la totalité des impôts collectés localement pour qu'il puisse édifier sa fondation. Elle fut achevée vers 1320. Le cloître fut construit peu après l'église. Arnaud d'Aux est mort en à Avignon et son corps a été transporté dans la collégiale où il a été placé dans un enfeu. Le cardinal d'Aux avait prévu dans son testament daté du que les descendants mâles de la famille d'Aux devaient porter le titre de Patron du chapitre de la collégiale. Ce titre est resté dans la branche aînée de la famille d'Aux jusqu'en 1790[31].

    En 1569, les protestants commandés par Montgommery prirent la ville et la pillèrent. La collégiale Saint-Pierre et l'église paroissiale Notre-Dame ont été saccagées. Le cloître fut incendié et ses étages partiellement détruits.

    Le chapitre de la collégiale disparaît au début de la Révolution. Les villageois choisirent la collégiale comme église paroissiale ce qui a entraîné la démolition de l'église Notre-Dame.

    Depuis 1901, la collégiale et son cloître, exceptionnel exemple d'architecture gothique méridionale, sont classés monuments historiques.


    Héraldique


    Blasonnement :
    De gueules aux deux tours d'argent maçonnées de sable, ouvertes et ajourées du champ, rangées en fasce, accompagnées de trois étoiles d'or, ordonnées deux en chef et une en abîme, d'une étoile de six rais du même en chef et d'une lettre A capitale aussi d'argent en pointe[32].
    Commentaires : Le Blason, qui était celui du chapitre de la Collégiale, représente les étoiles de Compostelle ainsi que la molette de Notre-Dame de la Romieu, les tours de la Collégiale de la Romieu et la première lettre de la famille "Aux", fondatrice de la commune. Ce blason est celui de la ville depuis la Révolution Francaise.

    Politique et administration


    La mairie de La Romieu.
    La mairie de La Romieu.
    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mars 2001 mars 2008 Raymond Sourbe    
    mars 2008 mai 2020 Denis Delous[33]    
    mai 2020 En cours Thierry Cambournac    
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie


    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[34]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[35]. En 2019, la commune comptait 568 habitants[Note 7], en diminution de 0,7 % par rapport à 2013 (Gers : +0,58 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1841 1846 1851 1856
    1 5841 2481 2781 2591 2621 3901 3601 3551 333
    1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
    1 3781 2971 2001 2061 2121 2051 1101 0521 007
    1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
    956941811815824790744748688
    1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012 2017
    644535547528532538539573575
    2019 - - - - - - - -
    568--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[36] puis Insee à partir de 2006[37].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie



    Revenus


    En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 236 ménages fiscaux[Note 8], regroupant 516 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 20 690 [I 4] (20 820  dans le département[I 5]).


    Emploi


    Taux de chômage
    200820132018
    Commune[I 6]4,4 %3,5 %8,2 %
    Département[I 7]6,1 %7,5 %8,2 %
    France entière[I 8]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 314 personnes, parmi lesquelles on compte 70,9 % d'actifs (62,7 % ayant un emploi et 8,2 % de chômeurs) et 29,1 % d'inactifs[Note 9],[I 6]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui du département, mais inférieur à celui de la France, alors qu'il était inférieur à celui du département et de la France en 2008.

    La commune est hors attraction des villes[Carte 4],[I 9]. Elle compte 145 emplois en 2018, contre 129 en 2013 et 128 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 205, soit un indicateur de concentration d'emploi de 70,9 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 44,8 %[I 10].

    Sur ces 205 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 97 travaillent dans la commune, soit 47 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 70,9 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,4 % les transports en commun, 9,2 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 18,5 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].


    Activités hors agriculture


    62 établissements[Note 10] sont implantés à la Romieu au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 11],[I 13].

    Secteur d'activitéCommuneDépartement
    Nombre % %
    Ensemble62
    Industrie manufacturière,
    industries extractives et autres
    1625,8 %(12,3 %)
    Construction711,3 %(14,6 %)
    Commerce de gros et de détail,
    transports, hébergement et restauration
    1219,4 %(27,7 %)
    Activités immobilières23,2 %(5,2 %)
    Activités spécialisées, scientifiques et techniques
    et activités de services administratifs et de soutien
    914,5 %(14,4 %)
    Administration publique, enseignement,
    santé humaine et action sociale
    1219,4 %(12,3 %)
    Autres activités de services46,5 %(8,3 %)

    Le secteur de l'industrie manufacturière, des industries extractives et autres est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 25,8 % du nombre total d'établissements de la commune (16 sur les 62 entreprises implantées à la La Romieu), contre 12,3 % au niveau départemental[I 14].


    Agriculture


    La commune est dans le Ténarèze, une petite région agricole occupant le centre du département du Gers, faisant transition entre lʼAstarac “pyrénéen”, dont elle est originaire et dont elle prolonge et atténue le modelé, et la Gascogne garonnaise dont elle annonce le paysage[38]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 12] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 5].

    1988200020102020
    Exploitations66413826
    SAU[Note 13] (ha)2 3592 2292 4212 027

    Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 66 lors du recensement agricole de 1988[Note 14] à 41 en 2000 puis à 38 en 2010[40] et enfin à 26 en 2020[Carte 6], soit une baisse de 61 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 51 % de ses exploitations[41],[Carte 7]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 2 359 ha en 1988 à 2 027 ha en 2020[Carte 8]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 36 à 78 ha[40].


    Culture locale et patrimoine


    Le village fait partie de l'association « Les Plus Beaux Villages de France »[42].


    Lieux et monuments



    Édifices religieux


    Collégiale Saint-Pierre de La Romieu[43],[44]

    Collégiale Saint-Pierre.
    Collégiale Saint-Pierre.

    Influencée à la fois par le gothique méridional et l'art du Nord, la collégiale se signale par son vaisseau unique de quatre travées, long de 36 mètres, haut de 15 mètres et étroit de 9 mètres et qui s'achève par une abside polygonale. Elle se caractérise par sa voûte gothique et abside à pans coupés. Dans le chœur, on trouve les tombeaux du prélat et de ses neveux, profanés à la Réforme, banalement refaits.

    L'église et le cloître sont classés au titre des Monuments historiques par arrêté du [45].

    Une tour octogonale s'appuie sur le côté oriental de l'abside. Composée de trois salles voûtées (une par niveau) et cent-soixante-huit marches, elle s'achève sur une pièce très ajourée au sommet. Le rez-de-chaussée sert de sacristie ornée de peintures du XIVe siècle (seize anges chanteurs ou musiciens escortés de la famille d'Aux). Elle possède un clocher de 33 mètres.

    Au nord de l'église, dont il jouxte les deux premières travées extérieures, le cloître carré à quatre galeries de huit arcades gothiques géminées est une œuvre majestueuse, bâti probablement au XIVe siècle. En dépit de restaurations maladroites, on distingue encore quelques traces d'un très riche décor sculpté de feuilles de chêne, de vigne et de lierre mêlées à des figures humaines et animales. Du cloître, une arcade à mâchicoulis conduit à l'église. Il soutenait l'étage disparu des bâtiments conventuels.

    Parmi les autres édifices religieux, on trouve :

    Édifices civils

    Le village de La Romieu comporte plusieurs bâtiments intéressants :

    Si ce bandeau n'est plus pertinent, retirez-le. Cliquez ici pour en savoir plus.
    Si ce bandeau n'est plus pertinent, retirez-le. Cliquez ici pour en savoir plus.

    Cet article contient une ou plusieurs listes ().

    Ces listes gagneraient à être rédigées sous la forme de paragraphes synthétiques, plus agréables à la lecture, les listes pouvant être aussi introduites par une partie rédigée et sourcée, de façon à bien resituer les différents items.
    D'autre part, Wikipédia n'a pas pour rôle de constituer une base de données et privilégie un contenu encyclopédique plutôt que la recherche de l'exhaustivité.

    Tour du cardinal d'Aux.
    Tour du cardinal d'Aux.

    Patrimoine environnemental

    Légende des chats

    Plusieurs sculptures représentant des chats figurent autour de la place. Elles sont l’œuvre d’un sculpteur animalier d’origine orléanaise, Maurice Serreau, qui s’était installé à La Romieu pour sa retraite. Au début des années 1990, il commence à sculpter des chats, qu’il offre à divers commerçants de la commune. Il explique ensuite avoir été inspiré par une légende selon laquelle une jeune orpheline, Angéline, aurait sauvé un couple de chats lors d’une terrible famine, où la population avait dû se résoudre à manger tous les chats. La prospérité revenue, les récoltes étaient dévorées par les rats et souris qui avaient proliféré. C’est alors qu’Angéline libéra les chats issus du couple qu’elle avait enfermé, et elle sauva le village d’une nouvelle famine. Elle finit par ressembler elle-même à un chat. Cette légende est une création contemporaine de toutes pièces, car elle n’est attestée par aucun document antérieur à la fin du XXe siècle, mais elle connaît un grand succès auprès des visiteurs.

    La Romieu : la légende des chats.

    Personnalités liées à la commune



    Voir aussi



    Bibliographie



    Articles connexes



    Liens externes


    Sur les autres projets Wikimedia :


    Notes et références



    Notes et cartes


    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[9].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
    5. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    8. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
    9. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    10. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
    11. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
    12. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    13. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
    14. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[39].
    1. « Réseau hydrographique de la Romieu » sur Géoportail (consulté le 11 décembre 2021).
    2. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    3. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
    4. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
    5. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    7. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    8. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

    Références



    Site de l'Insee

    1. « Commune rurale - définition » (consulté le ).
    2. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
    3. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
    4. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à la Romieu » (consulté le ).
    5. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Gers » (consulté le ).
    6. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à la Romieu » (consulté le ).
    7. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans le Gers » (consulté le ).
    8. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
    9. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
    10. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à la Romieu » (consulté le ).
    11. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
    12. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
    13. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à la Romieu » (consulté le ).
    14. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans le Gers » (consulté le ).

    Autres sources

    1. Carte IGN sous Géoportail
    2. Plan séisme
    3. « Le réseau hydrographique du bassin Adour-Garonne. » [PDF], sur draaf.occitanie.agriculture.gouv.fr (consulté le )
    4. « Fiche communale de la Romieu », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Occitanie (consulté le )
    5. Sandre, « le Petit Auvignon »
    6. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    7. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    8. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    9. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    10. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
    11. « Station Météo-France Caussens - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    12. « Orthodromie entre La Romieu et Caussens », sur fr.distance.to (consulté le ).
    13. « Station Météo-France Caussens - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    14. « Orthodromie entre La Romieu et Estillac », sur fr.distance.to (consulté le ).
    15. « Station météorologique d'Agen-La Garenne - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    16. « Station météorologique d'Agen-La Garenne - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    17. « Station météorologique d'Agen-La Garenne - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    18. « Liste des ZNIEFF de la commune de Romieu », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    19. « ZNIEFF les « bois de Broustes et grottes proches » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    20. « ZNIEFF l'« ensemble de tulipes et messicoles de Marsolan à la Romieu » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    21. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    22. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    23. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    24. « Les risques près de chez moi - commune de La Romieu », sur Géorisques (consulté le )
    25. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le )
    26. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le )
    27. « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de La Romieu », sur http://www.georisques.gouv.fr/ (consulté le )
    28. GUÉRARD (M.). – Cartulaire de l’abbaye de Saint-Victor de Marseille. Paris : Lahure, 1872. Tome premier, charte 150.
    29. Marcel Durliat, La Romieu, p. 181-193, dans Congrès archéologique de France. 128e session. Gascogne. 1970, Société française d'archéologie, Paris, 1970
    30. Evelyne Ugaglia, La collégiale Saint-Pierre. La Romieu, Office du tourisme de La Romieu, La Romieu, 2003 (ISBN 2-9513405-8-3) ; p. 32
    31. Banque du blason.
    32. http://www.annuaire-des-mairies.com/32/la-romieu.html
    33. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    34. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    35. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    36. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    37. « Les régions agricoles (RA), petites régions agricoles(PRA) - Année de référence : 2017 », sur agreste.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    38. Présentation des premiers résultats du recensement agricole 2020, Ministère de l’agriculture et de l’alimentation, 10 décembre 2021
    39. « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans la commune de La Romieu - Données générales », sur recensement-agricole.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    40. « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans le département du Gers » (consulté le ).
    41. « La Romieu », sur le site de l'association Les Plus Beaux Villages de France, consulté le 7 juillet 2021.
    42. Jacques Gardelles - Aquitaine gothique - pp. 96-101 - Picard - Paris - 1992 - (ISBN 2-7084-0421-0).
      • Marcel Durliat, La Romieu, pp. 181-193, dans Congrès archéologique de France. 128e session. Gascogne. 1970, Société française d'archéologie, Paris, 1970
    43. « Église et cloître », notice no PA00094900, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    44. « Tour dite du Cardinal d'Aux », notice no PA00094901, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    45. « Château de Madirac », notice no PA00094899, base Mérimée, ministère français de la Culture.

    На других языках


    [de] La Romieu

    La Romieu ist eine französische Gemeinde mit 568 Einwohnern (Stand 1. Januar 2019) im Département Gers in der Region Okzitanien. Die Gemeinde gehört zum Kanton Lectoure-Lomagne (bis 2015 Kanton Condom). Der Ort liegt an der Via Podiensis, einem der französischen Abschnitte des Jakobsweges nach Santiago de Compostela. Der Name Romieu bezeichnet auf gascognisch einen Pilger nach Rom. Die Stiftskirche des Ortes, Saint-Pierre ist Teil des Weltkulturerbes der UNESCO.

    [en] La Romieu

    La Romieu (French pronunciation: ​[la ʁɔmjø]; Occitan: L'Arromiu) is a commune in the Gers department in southwestern France.
    - [fr] La Romieu

    [ru] Ла-Ромьё

    Ла-Ромьё (фр. La Romieu) — коммуна во Франции, находится в регионе Юг — Пиренеи. Департамент — Жер. Входит в состав кантона Кондом. Округ коммуны — Кондом.



    Текст в блоке "Читать" взят с сайта "Википедия" и доступен по лицензии Creative Commons Attribution-ShareAlike; в отдельных случаях могут действовать дополнительные условия.

    Другой контент может иметь иную лицензию. Перед использованием материалов сайта WikiSort.org внимательно изучите правила лицензирования конкретных элементов наполнения сайта.

    2019-2024
    WikiSort.org - проект по пересортировке и дополнению контента Википедии