Berrac (Berrac en gascon) est une commune rurale française, située dans le nord du département du Gers en région Occitanie. Ses habitants sont les Berracaises et les Berracais. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans la Lomagne, une ancienne circonscription de la province de Gascogne ayant titre de vicomté, surnommée «Toscane française».
Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par l'Auchie et par divers autres petits cours d'eau.
Berrac est une commune rurale qui compte 111 habitants en 2019, après avoir connu un pic de population de 379 habitants en 1846. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Lectoure. Ses habitants sont appelés les Berracois ou Berracoises.
Le patrimoine architectural de la commune est riche, avec notamment un immeuble protégé au titre des monuments historiques : le château de Cadreils, inscrit en 1973.
Géographie
Localisation
Berrac appartient au canton de Lectoure et à l'arrondissement de Condom, en pleine Lomagne gersoise, au nord-est de Condom et au sud d'Agen[1].
Berrac est un joli petit castelnau (castelnau = bourg castral fondé en Occitanie à partir du 12e siècle, à proximité d'un château et dont les habitants étaient sous la protection d'un seigneur). Situé à une altitude de 187 mètres, Berrac occupe une superficie de 8 km2.
La commune de Berrac est située sur un plateau calcaire.[réf.nécessaire]
Berrac se situe en zone de sismicité 1 (sismicité très faible)[3].
Hydrographie
La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[4]. Elle est drainée par l'Auchie, le ruisseau de baudin, le ruisseau de Cauze, le ruisseau de Lasbouscarrasses, le ruisseau de Nauton et par un petit cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 6 km de longueur totale[5],[Carte 1].
L'Auchie, d'une longueur totale de 15,7 km, prend sa source dans la commune de Terraube et s'écoule vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans le Gers à Saint-Martin-de-Goyne, après avoir traversé 7 communes[6].
Réseaux hydrographique et routier de Berrac.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat du Bassin du Sud-Ouest», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[7]. En 2020, la commune ressort du type «climat océanique altéré» dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[8].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[7]
Moyenne annuelle de température: 13,1°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 1,7 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 10,8 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 10,6 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 6,4 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[10] complétée par des études régionales[11] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Lectoure», sur la commune de Lectoure, mise en service en 1984[12] et qui se trouve à 10 km à vol d'oiseau[13],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 13,9°C et la hauteur de précipitations de 726,2 mm pour la période 1981-2010[14].
Sur la station météorologique historique la plus proche, «Agen-La Garenne», sur la commune d'Estillac, dans le département de Lot-et-Garonne, mise en service en 1941 et à 16 km[15], la température moyenne annuelle évolue de 13,1°C pour la période 1971-2000[16], à 13,4°C pour 1981-2010[17], puis à 13,8°C pour 1991-2020[18].
Voies de communication et transports
La commune est traversée du nord-ouest vers le sud-est par la route départementale D36, en provenance de Ligardes et poursuivant en direction de Lectoure[2].
Milieux naturels et biodiversité
Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel[19],[20],[21].
Urbanisme
Typologie
Berrac est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[22],[I 1],[23].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lectoure, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 13 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 2],[I 3].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (98,6% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (98,6%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
terres arables (74,8%), zones agricoles hétérogènes (19,2%), prairies (4,6%), forêts (1,4%)[24].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Berrac est vulnérable à différents aléas naturels: météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse) et séisme (sismicité très faible)[25]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[26].
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Berrac.
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 99,7% de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (94,5% au niveau départemental et 48,5% au niveau national). Sur les 63 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 63 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100%, à comparer aux 93% au niveau départemental et 54% au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[27],[Carte 3].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[28].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1999 et 2009. Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2003 et 2011 et par des mouvements de terrain en 1999[25].
Toponymie
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Histoire
Cette commune est née au milieu du Moyen Âge[29]. Avant 1801, la commune portait le nom de Berrard. Berrac est un castelnau. Dans la mouvance franco-anglaise, la seigneurie de Fimarcon, coincée entre l'Agenais, la Lomagne et l'Armagnac, vécut pendant trois siècles dans une grande insécurité. Un système de défense dont les vestiges sont encore apparents, se créa. Plus qu'une ceinture militaire défensive, il s'agissait de refuges et de protection pour les seigneurs locaux. Berrac en fait partie.
Politique et administration
Administration municipale
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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[31]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[32].
En 2019, la commune comptait 111 habitants[Note 6], en augmentation de 8,82% par rapport à 2013 (Gers: +0,58%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1841
1846
1851
1856
300
297
308
350
368
352
379
371
320
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1901
320
302
277
254
256
250
240
208
212
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1962
202
200
180
162
164
152
140
168
161
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1968
1975
1982
1990
1999
2004
2006
2009
2014
128
102
90
101
90
86
88
106
99
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2019
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-
111
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-
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-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[33] puis Insee à partir de 2006[34].)
Histogramme de l'évolution démographique
Enseignement
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Fête communale: jadis le deuxième dimanche d'octobre[35], désormais le deuxième week-end d'août[36].
Santé
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Sports
La commune de Berrac, avec ses alentours proches, bénéficie d'une réseau pédestre significatif.
Ce réseau pédestre fait l'objet de deux activités récurrentes:
- Balades berracaises, organisées et animées par le Comité des fêtes de Berrac, une fois par an depuis 2014, selon un parcours préparé parmi six parcours possibles. La randonnée de quatorze kilomètres environ permet aux participants de découvrir le patrimoine pédestre avec, à son issue, apéritif et repas convivial.
- Promenades berracaises, organisées et animées par l'association Berrac village gersois, tous les lundis à 14h00 (et 9h00 en été) depuis 2019. La promenade de 5 à 8 km environ (au départ du cimetière de Berrac, sans réservation) permet aux grands et aux petits de découvrir sur le terrain une partie du patrimoine berracais.
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 59 personnes, parmi lesquelles on compte 68,9% d'actifs (63,9% ayant un emploi et 4,9% de chômeurs) et 31,1% d'inactifs[Note 7],[I 4]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Lectoure, du fait qu'au moins 15% des actifs travaillent dans le pôle[Carte 4],[I 7]. Elle compte 30 emplois en 2018, contre 18 en 2013 et 27 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 41, soit un indicateur de concentration d'emploi de 72,8% et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 46,9%[I 8].
Sur ces 41 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 16 travaillent dans la commune, soit 40% des habitants[I 9]. Pour se rendre au travail, 72,1% des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 11,6% s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 16,3% n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 10].
Activités hors agriculture
9 établissements[Note 8] sont implantés à Berrac au [I 11].
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 33,3 % du nombre total d'établissements de la commune (3 sur les 9 entreprises implantées à Berrac), contre 27,7% au niveau départemental[I 12].
Agriculture
La commune est dans le «Haut-Armagnac», une petite région agricole occupant le centre du département du Gers[37]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 9] sur la commune est la culture de céréales et/ou d'oléoprotéagineuses[Carte 5].
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 16 lors du recensement agricole de 1988[Note 11] à 14 en 2000 puis à 13 en 2010[39] et enfin à 12 en 2020[Carte 6], soit une baisse de 25% en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 51% de ses exploitations[40],[Carte 7]. La surface agricole utilisée sur la commune a quant à elle augmenté, passant de 766ha en 1988 à 1 502ha en 2020[Carte 8]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 48 à 125ha[39].
Culture locale et patrimoine
Monuments historiques
Berrac bénéficie de deux sites et d'un monument inscrits aux Monuments Historiques:
le site formé par l'église (façade, élévations, toiture), le cimetière et leurs abords (cf arrêté du 9 mars 1943);
Le site formé par le château de Cadreils et ses abords (cf arrêté du 5 avril 1943);
Le monument formé par les façades et toitures du château de Cadreils (cf arrêté du 26 mars 1973).
Lieux et monuments
En gascon, le mot Berrac signifie "la petite hauteur aigüe". Situé à 47 km d'Auch et à 12 km à l'ouest de Lectoure, le village est perché sur le replat d'une petite colline, de 20 mètres inférieur au plateau karstique de La Romieu. Une corniche naturelle l’enserre à l'est, sud et nord.
Aujourd'hui, de nombreux vestiges et monuments remarquables subsistent: murs fortifiés, chemin de ronde, église Saint-Marcel, cimetière...
L'ancien château féodal n'existe plus mais le château de Cadreils situé en dehors du village y a fait suite avec les cadets des seigneurs de Berrac.
L'église Saint-Marcel recèle de petits trésors: peintures murales, statues, colonnes et chapiteaux de toute beauté, chapelle Sainte-Odile, mosaïque "à l'italienne", reliques et crypte des anciens seigneurs du lieu.
Le village est riche également de nombreuses histoires, notamment celle des anciens seigneurs de Berrac et de leurs faits d'armes aux croisades; les fresques des anges musiciens, enfermées à jamais entre l'ancienne et la nouvelle voûte de l'église; les reliques de Sainte Odile, offertes par l'évêque de Strasbourg; la crypte de l'église, mystérieusement murée puis récemment redécouverte; le dernier curé de Berrac et de son élevage miraculeux de lapins; les "Lettres à mon fils", lettres de Marie Roucaud à son fils Fernand, mort au front en 1918 à l'âge de 19 ans, et qui lui relatent la vie du village de Berrac au début du 20e siècle.
Les principaux lieux et monuments de Berrac sont les suivants:
Le château de Cadreils, propriété privée, qui a été construit à la fin du XVIIesiècle, ne se visite pas. Un pigeonnier a été ajouté en 1685. Une galerie a été construite en 1689 (date inscrite) et l'intérieur du château a été restauré, notamment l'escalier, au XVIIesiècle[41]. Le site du château et de ses abords est inscrit aux Monuments Historiques depuis 1943. Le château également (façades et toitures) depuis 1973 en tant que Monument.
Le moulin à vent d'Avers, reconverti en pigeonnier depuis 1859 et restauré en 2014.
L'église médiévale Saint-Marcel, dont la crypte, qui avait été murée en 1925 et oubliée sous une dalle, a été redécouverte. Cette crypte avait renfermé autrefois les dépouilles des seigneurs de la commune[42]. Il y a également un chemin de croix dans l'église. L’église se trouvait à l'origine à l'intérieur des remparts d’un petit château fort qui s'est transformé au cours du temps en un petit village aux maisons en pierre avec de petites rues. Le site est inscrit depuis 1943 aux Monuments Historiques (ensemble formé par l'église (façade, élévations, toiture), le cimetière et leurs abords) et il est répertorié dans la base Mérimée[43]. L'intérieur de l'église a été entièrement restauré en 2007, ainsi que la totalité des vitraux (2021). L'église et le village se visitent (en visite libre ou guidée).
Le cimetière avec son terre-plein enherbé et son Carré militaire (le plus petit de France) accueillant la tombe de deux soldats de la guerre 1914-1918.
Un puits ancien (à côté du cimetière) dont la ferronnerie a été restaurée.
Une croix de chemin en calcaire (croix de Pastex ou de Saint-Orens) construite en 1817[44].
La chapelle Notre-Dame d'Esclaux et son calvaire se trouvent à proximité de la commune[45], à Saint-Mézard.
Le bélier hydraulique de Berrac, prototype industriel réhabilité à des fins pédagogiques[46].
Un réseau pédestre significatif, sur le domaine de Berrac et des communes limitrophes, pour la plaisir des promeneurs et randonneurs.
Le "Petit musée naturel des plantes sauvages comestibles" situé sur le chemin du Turon et constitué de vingt planches botaniques plantées le long du chemin. Ce petit musée (projet gersois n°160) a reçu le premier prix du canton Lectoure-Lomagne dans le cadre du premier Budget participatif gersois - édition 2018.
L'ensemble du patrimoine berracais est répertorié et préservé sous la coupole de l'association Berrac Village Gersois.
Personnalités liées à la commune
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Voir aussi
Bibliographie
Georges Courtès (dir.), Communes du département du Gers, vol.II: Arrondissement de Condom, Auch, Société archéologique et historique du Gers, , 469p. (ISBN2-9505900-7-1, BNF39919209)
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[9].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[38].
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
Michel de La Torre, Gers: Le guide complet de ses 462 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, coll.«Villes et villages de France», (ISBN2-7399-5032-2, BNF35576310).
Fiche de Berrac sur le site de la Communauté de Communes de la Lomagne Gersoise
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