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Condom (en gascon : Condòm), aussi appelée Condom-en-Armagnac, est une commune française, sous-préfecture du département du Gers, dans la région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Condomois, une ancienne circonscription de la province de Gascogne ayant titre de comté.

Condom

Vue de la cathédrale Saint-Pierre de Condom et de ses environs depuis la route de Fourcès.

Blason
Administration
Pays France
Région Occitanie
Département Gers
(sous-préfecture)
Arrondissement Condom
(chef-lieu)
Intercommunalité Communauté de communes de la Ténarèze
(siège)
Maire
Mandat
Jean-François Rousse (SE)
2020-2026
Code postal 32100
Code commune 32107
Démographie
Gentilé Condomois
Population
municipale
6 493 hab. (2019 )
Densité 67 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 57′ 30″ nord, 0° 22′ 25″ est
Altitude Min. 62 m
Max. 190 m
Superficie 97,37 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Condom
(ville isolée)
Aire d'attraction Condom
(commune-centre)
Élections
Départementales Canton de Baïse-Armagnac
(bureau centralisateur)
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Condom
Géolocalisation sur la carte : France
Condom
Géolocalisation sur la carte : Gers
Condom
Géolocalisation sur la carte : Occitanie
Condom
Liens
Site web Site officiel

    Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par la Baïse, l'Osse, l'Auvignon, la Gèle, le Drot, le Garaillon et par divers autres petits cours d'eau.

    Condom est une commune rurale qui compte 6 493 habitants en 2019. Elle est dans l'unité urbaine de Condom et fait partie de l'aire d'attraction de Condom. Ses habitants sont appelés les Condomois ou Condomoises.


    Géographie



    Localisation


    La commune de Condom est située sur la Baïse, entre Armagnac et Agenais, Condom est la ville principale de la Ténarèze ou Condomois. C'est une commune limitrophe du département de Lot-et-Garonne. Elle est le centre de l'aire d'attraction de Condom.

    Situation de Condom.
    Situation de Condom.

    Communes limitrophes


    Communes limitrophes de Condom[1]
    Lannes
    (Lot-et-Garonne)
    Moncrabeau
    (Lot-et-Garonne)
    Gazaupouy
    Larroque-sur-l'Osse Castelnau-sur-l'Auvignon,
    Caussens
    Larressingle Cassaigne Béraut,
    Maignaut-Tauzia,
    Valence-sur-Baïse
    (par un quadripoint)

    Géologie et relief


    La commune s'étend sur 97,37 km2, superficie près de dix fois supérieure à la moyenne nationale et est la plus importante du département.

    Condom se situe en zone de sismicité 1 (sismicité très faible)[2].


    Voies de communication et transports


    Condom est desservi par trois lignes du réseau interurbain régional liO : la ligne 951 la reliant à Auch, la ligne 952 la reliant à Cazaubon et la ligne 953 la reliant à Agen.


    Hydrographie


    La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[3]. Elle est drainée par la Baïse, l'Osse, l'Auvignon, la Gèle, le Drot, le Garaillon, un bras de la Baïse, la Maurague, le Marcasson, le Nadau, le ruisseau de Barada, le ruisseau de Corne, le ruisseau de la Béoudy, le ruisseau de la Boupillère, qui constituent un réseau hydrographique de 100 km de longueur totale[4],[Carte 1].

    La Baïse, d'une longueur totale de 187,6 km, prend sa source dans la commune de Capvern et s'écoule vers le nord. Elle traverse la commune et se jette dans la Garonne à Saint-Léger, après avoir traversé 52 communes[5].

    L'Osse, d'une longueur totale de 120,3 km, prend sa source dans la commune de Bernadets-Debat et s'écoule vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans la Gélise à Andiran, après avoir traversé 36 communes[6].

    L'Auvignon, d'une longueur totale de 55,7 km, prend sa source dans la commune de Mas-d'Auvignon et s'écoule vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans la Garonne à Port-Sainte-Marie, après avoir traversé 22 communes[7].

    La Gèle, d'une longueur totale de 25,7 km, prend sa source dans la commune de La Sauvetat et s'écoule du sud-est vers le nord-ouest. Elle traverse la commune et se jette dans la Baïse sur le territoire communal, après avoir traversé 6 communes[8].


    Climat


    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat du Bassin du Sud-Ouest », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[9]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[10].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[9]

    • Moyenne annuelle de température : 13,9 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 1,6 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 10,4 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 15,5 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 771 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 9,8 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6,5 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[12] complétée par des études régionales[13] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Caussens », sur la commune de Caussens, mise en service en 1995[14] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[15],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 13,7 °C et la hauteur de précipitations de 646,2 mm pour la période 1981-2010[16]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Agen-La Garenne », sur la commune d'Estillac, dans le département de Lot-et-Garonne, mise en service en 1941 et à 27 km[17], la température moyenne annuelle évolue de 13,1 °C pour la période 1971-2000[18], à 13,4 °C pour 1981-2010[19], puis à 13,8 °C pour 1991-2020[20].


    Milieux naturels et biodiversité


    Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel[21],[22],[23].


    Urbanisme



    Typologie


    Condom est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[24],[I 1],[25]. Elle appartient à l'unité urbaine de Condom, une unité urbaine monocommunale[I 2] de 6 493 habitants en 2019, constituant une ville isolée[I 3],[I 4].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Condom, dont elle est la commune-centre[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 23 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 5],[I 6].


    Occupation des sols


    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (91,6 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (92,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (57,6 %), zones agricoles hétérogènes (23,1 %), cultures permanentes (8 %), zones urbanisées (4,4 %), forêts (3,5 %), prairies (2,9 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,4 %), eaux continentales[Note 6] (0,2 %)[26].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].


    Risques majeurs


    Le territoire de la commune de Condom est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à trois risques technologiques, le transport de matières dangereuses, le risque industriel et la rupture d'une digue[27]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[28].


    Risques naturels

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Baïse, l'Osse, l'Auvignon et la Gèle. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-Pyrénées réalisée dans le cadre du XIe Contrat de plan État-région, visant à informer les citoyens et les décideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[29]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1995, 1999, 2009, 2010, 2013, 2014 et 2018[30],[27].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Condom.
    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Condom.

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 99,8 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (94,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 3 384 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 3 371 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 93 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[31],[Carte 3].

    Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[32].

    Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1991, 1993, 2002, 2003, 2005, 2011, 2012 et 2017 et par des mouvements de terrain en 1999[27].


    Risques technologiques

    La commune est exposée au risque industriel du fait de la présence sur son territoire d'une entreprise soumise à la directive européenne SEVESO[33].

    Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[34].

    Des digues sont présentes sur le territoire communal[Note 7]. En cas de destruction partielle ou totale de l'une d'entre elles soit par surverse, soit par effet de renard, soit par affouillement de sa base, soit par rupture d'ensemble progressive ou brutale, des dégâts importants peuvent être occasionnés aux habitations et personnes situées sur le parcours de l'onde de submersion. Le risque est en principe pris en compte dans les documents d'urbanisme. Il n'existe par contre pas de système d'alerte en cas de rupture de digue[35].


    Toponymie


    La ville de Condom est située sur un lieu de confluence, entre la Baïse et la Gèle, et c'est de cette particularité qu'elle tire son nom, Condatomagos, terme gaulois signifiant marché de la confluence[36]. Condatómagos évolua en Condatóm puis en Conddóm.


    Histoire


    Condom en 1918.
    Condom en 1918.

    Le site est occupé à la période protohistorique. Le musée d'Agen conserve, sous le numéro d'inventaire 134 A2, une hache plate en cuivre, remontant au Bronze moyen, trouvée à Condom[37]. La légende veut qu'un noble revenant de Palestine ait été envoyé par un pape, avec des reliques de la croix, dans une région boisée, pour y fonder une ville sur une colline. Des fouilles ont cependant démontré que des populations habitaient la ville bien avant l'invasion romaine.

    L'origine de la ville est sujette à discussions[38]. Certains la font remonter à la prise de pouvoir du duc d'Aquitaine, Eudes d'Aquitaine, sur la Gascogne, à la fin du VIIe siècle. Il aurait alors distribué des terres aux Gascons qui l'auraient aidé. Plus tard un duc d'Aquitaine, sa mère et sa femme, que la tradition nomme Egalsius ou Algasius, dont l'existence est parfaitement inconnue, Ysemburge et Agnès, auraient édifié une chapelle sur le site. Quelques religieux seraient venus s'y établir pour fonder un monastère. Ce monastère aurait ensuite été détruit par les Vikings.

    C'est vers 930, que la femme du duc de Gascogne Garcia Sanche le Courbé ou le Tors, Honorette (ou Honorée), entreprit de reconstruire l'église de Condom et la dota de terres. Elle fit aussi bâtir des demeures pour les nouveaux habitants du village[39]. Elle mourut en voulant voir une urne miraculeuse qui se trouvait dans l'église et donna naissance à Arnaud[40] ou Nonné, premier comte d'Astarac.

    Hugues de Gascogne (mort vers 1013), petit-fils de Garcia Sanche le Courbé, évêque d'Agen, hérita des terres de Condom à la mort de son père, Gombaud (frère de Guillaume Sanche de Gascogne) qui porta le titre de duc et d'évêque de Gascogne[41]. Hugues de Gascogne fit un voyage à Rome où il rencontra le pape Benoît VIII pour se faire absoudre de la faute qu'il avait commise de cumuler les titres d'évêques d'Agen et de Bazas. Le pape accepta de lui pardonner à condition qu'il fasse une donation à une abbaye. Il le fit à son retour au profit de l'abbaye de Condom. Il décida de reconstruire l'église d'Honorette détruite par un incendie. Il remplaça les prêtres qui y étaient par des moines de l'ordre bénédictin et nomma son filleul Pierre de Saint-Puelles, prieur claustral de l'abbaye. Il en fut le premier abbé. Le jour de la consécration de la nouvelle église Saint-Pierre, il réunit le duc de Gascogne, Sanche-Guillaume, l'évêque de Bazas, Arsius Raca (Arnaud), et les vicomtes de Lomagne, d'autres seigneurs et leurs épouses, tous ses parents et héritiers possibles, pour accepter devant l'autel la donation qu'il faisait à l'abbaye des terres qu'il possédait à Condom et autour, dont Larressingle, plaçant l'abbaye sous l'autorité du Saint-Siège. L'acte porte la date du 4 des ides d'août de l'année 1011. Certains ont mis en doute cette donation car Benoît VIII est devenu pape en mai 1012, mais cette erreur est probablement due au copiste. Pierre de Saint-Puelles lui a succédé mais ne survécut pas longtemps à Hugues de Gascogne. Il est remplacé par un certain Verecundus de Lana. L'abbé suivant est Seguin de Casalda qui a augmenté considérablement les biens de l'abbaye, dont l'église et le lieu de Cassaigne donné par le comte de Fezensac, Guillaume-Astanove Ier. Il est remplacé avant 1068 par Raymond d'Olbion puisque ce dernier signe comme abbé de Condom au concile de Toulouse qui rétablit l'évêché de Lectoure[42].

    Le 20 juin 1285, Auger d'Anduran, abbé de Condom entre 1285 et 1305, conclut un acte de paréage avec le roi d'Angleterre, Édouard Ier. Dans cet acte de paréage, l'abbé fait participer le roi d'Angleterre pour rendre la justice dans la ville de Condom, le château de Larressingle et leurs dépendances. Le roi fait de même avec l'abbé pour le château de Goalard et ses dépendances. Deux baillis, l'un nommé par le roi, l'autre par l'abbé, sont chargés de rendre la justice dans l'ensemble de ce bailliage. L'abbé partage avec le roi le droit de créer des consuls, jurats et notaires, et de recevoir de nouveaux habitants à Condom. Le roi s'engage à protéger l'abbé de toute rébellion des habitants de Condom. Cet acte de paréage n'a pas mis fin aux oppositions entre les abbés, puis les évêques qui leur succèdent, avec les consuls de la ville.

    Par deux fois envahie par les Anglais, la ville s'est libérée seule.

    Condom a de tout temps été développée par le clergé, qui y a fondé de nombreuses abbayes et couvents. C'est le que l'abbaye de Condom devient un évêché et se détache ainsi du diocèse d'Agen. Raymond de Gallard est nommé évêque, et l'église abbatiale devient aussitôt cathédrale.

    Après son sacre, le roi Louis XI (1423-1461-1483) attacha la ville à la couronne[43] et autorisa et confirma en novembre 1461 plusieurs droits de la ville, afin qu'elle accroisse[44].

    Au carrefour de nombreuses routes, le commerce était source de richesse, mais aujourd'hui les grands axes routiers contournent la ville :

    En 1839, la commune de Lialores fut rattachée à Condom.

    À noter, l’influence de plusieurs familles fortunées, inspirées par des dynasties bordelaises, notamment avec la famille Mellet (branche de Fondelin, et branche de Bonas) qui est à l’origine d’au moins 3 hôtels particuliers, mais aussi les familles Gallard, de Coq, Cugnac, du Bouzet, Courtade, Lavenère-Lussan, et Latournerie.

    Lors de la 1ère guerre mondiale, le couvent de la Piéta et son école libre, le collège municipal de garçons furent transformés en Hôpitaux complémentaires 38 et 44 et l'hospice en Hôpital Bénévole 60[45].


    L'armagnac


    Le cours de la Baïse fut autrefois canalisé pour permettre l'exportation de l'armagnac vers Bordeaux. Cette activité assura dans le passé la prospérité de la cité.

    L'armagnac ne doit pas sa célébrité au port de Condom qui ne fut créé qu'en 1839 mais aux pèlerins de Saint-Jacques-de-Compostelle. Comme les marins, les pèlerins réchauffaient leur corps, soignaient leurs plaies et sublimaient leur foi grâce à quelques gorgées d'« aygo ardente ».

    En quittant la ville, ils emportaient avec eux, aussi bien à l'aller, en descendant vers l'Espagne, qu'au retour, quelques fioles réparatrices. Ce sont donc eux qui portèrent partout en Europe la bonne parole de l'armagnac salvateur (« eau de vie ») et médicinal.


    Le pèlerinage de Compostelle


    Sur la via Podiensis du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle.

    Condom vu du GR65, chemin de Compostelle en provenance de La Romieu.
    Condom vu du GR65, chemin de Compostelle en provenance de La Romieu.

    On vient de La Romieu, la prochaine commune est Larressingle, et son château.


    Les hospices

    En 1314, grâce au cardinal de Teste, de souche condomoise, est fondé un premier hôpital Saint-Jacques en un lieu où des « femmes de mauvaise vie » avaient établi leur repaire. Les travaux de construction de cet établissement, situé « près de la ville de Condom, sur le chemin », expressément destiné à recevoir « les pèlerins, les infirmes, les pauvres et ceux qui vont en pèlerinage à Saint-Jacques-de-Compostelle », furent achevés en 1319.

    Cet hôpital privé appartenait aux successeurs du fondateur. Toutefois, sa gestion était contrôlée par deux consuls de Condom et deux membres de la confrérie Saint-Jacques. On peut supposer que cet hôpital fut très fréquenté dès les premiers temps de son existence : « Cependant à cause de la multitude des pèlerins et des pauvres qui abondent continuellement audit hôpital… », lit-on dans un acte du . Ceci peut d'autant mieux se comprendre que la vieille hôtellerie abbatiale avait disparu au moment de la construction de l'évêché. Malgré tout, un inventaire de la fin du XVe siècle ne fait mention que de six lits garnis desquels ils pouvaient, s'ils étaient malades, assister à l'office divin. Le XVe siècle marque un indiscutable déclin des hôpitaux, délaissés pour les auberges, et n'est pas significatif pour les époques antérieures. Et la coutume était de coucher plusieurs personnes dans le même lit.

    Peu de temps après 1319, une seconde construction intervient, à l'autre extrémité de la ville, hors les murs, au quartier dit de « la Bouquerie ». Ses fondateurs, les confrères de Saint-Jacques, se proposaient d'y recevoir les pèlerins en marche vers la Galice. Les textes précisent que cet hôpital est aussi édifié en bordure du chemin des pèlerins, près de l'église Saint-Jacques de la Bouquerie.

    Ces deux fondations consacrent Condom comme étape jacquaire de toute première importance au XIVe siècle.


    Politique et administration



    Tendances politiques et résultats


    Article connexe : Élections municipales de 2020 dans le Gers.
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    Administration municipale


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    Liste des maires


    Article détaillé : Liste des maires de Condom.

    Politique environnementale


    La ville est récompensée par deux fleurs au concours des villes et villages fleuris[46].


    Jumelages



    Population et société



    Démographie


    Article détaillé : Aire urbaine de Condom.

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[47]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[48].

    En 2019, la commune comptait 6 493 habitants[Note 8], en diminution de 7,28 % par rapport à 2013 (Gers : +0,58 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1841 1846 1851 1856
    11 0646 6507 0517 1467 1446 9157 1957 2057 553
    1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
    8 0708 1408 2827 8738 5557 9027 4057 0456 578
    1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
    6 4356 3805 7736 3556 3106 2336 7256 7816 850
    1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016 2019
    7 3267 8537 6347 7177 2517 1586 9256 5546 493
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[49] puis Insee à partir de 2006[50].)
    Histogramme de l'évolution démographique
    Évolution du rang de la commune
    selon la population municipale des années : 1968[51] 1975[51] 1982[51] 1990[51] 1999[51] 2006[52] 2009[53] 2013[54]
    Rang de la commune dans le département 2 2 2 2 2 2 3 3
    Nombre de communes du département 466 462 462 462 463 463 463 463

    Jusqu'en 1831, la population de l'ancienne commune de Lialores n'est pas reprise dans le graphique.


    Enseignement


    Condom dispose de deux écoles maternelles publiques (79 et 92 élèves en 2013)[55],[56], de deux écoles élémentaires publiques (86 et 122 élèves en 2013)[57],[58], d'une école élémentaire privée (159 élèves en 2013)[59], d'une école primaire privée (151 élèves en 2013)[60], d'un collège public[61], d'un collège privé[62] et d'un lycée public général et technologique[63].

    Ecole-Collège Notre Dame De Piétat
    Ecole-Collège Notre Dame De Piétat

    Manifestations culturelles et festivités



    Santé


    Le Centre hospitalier de Condom dispose de 137 lits[64] situé 21 avenue Maréchal Joffre[64], dont :


    Social



    Associations


    Sports



    Économie



    Revenus


    En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 3 184 ménages fiscaux[Note 9], regroupant 6 463 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 18 530 [I 7] (20 820  dans le département[I 8]). 37 % des ménages fiscaux sont imposés[Note 10] (43,9 % dans le département).


    Emploi


    Taux de chômage
    200820132018
    Commune[I 9]7,8 %8,9 %11,4 %
    Département[I 10]6,1 %7,5 %8,2 %
    France entière[I 11]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 3 454 personnes, parmi lesquelles on compte 72,7 % d'actifs (61,2 % ayant un emploi et 11,4 % de chômeurs) et 27,3 % d'inactifs[Note 11],[I 9]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département, alors qu'il était inférieur à celui de la France en 2008.

    La commune est la commune-centre de l'aire d'attraction de Condom[Carte 4],[I 12]. Elle compte 3 445 emplois en 2018, contre 3 566 en 2013 et 3 592 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 2 170, soit un indicateur de concentration d'emploi de 158,7 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 45,7 %[I 13].

    Sur ces 2 170 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 1 511 travaillent dans la commune, soit 70 % des habitants[I 14]. Pour se rendre au travail, 80,6 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 0,5 % les transports en commun, 12,1 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 6,8 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 15].


    Activités hors agriculture



    Secteurs d'activités

    731 établissements[Note 12] sont implantés à Condom au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 13],[I 16].

    Secteur d'activitéCommuneDépartement
    Nombre % %
    Ensemble731100 %(100 %)
    Industrie manufacturière,
    industries extractives et autres
    709,6 %(12,3 %)
    Construction9012,3 %(14,6 %)
    Commerce de gros et de détail,
    transports, hébergement et restauration
    25234,5 %(27,7 %)
    Information et communication111,5 %(1,8 %)
    Activités financières et d'assurance243,3 %(3,5 %)
    Activités immobilières425,7 %(5,2 %)
    Activités spécialisées, scientifiques et techniques
    et activités de services administratifs et de soutien
    9412,9 %(14,4 %)
    Administration publique, enseignement,
    santé humaine et action sociale
    8411,5 %(12,3 %)
    Autres activités de services648,8 %(8,3 %)

    Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 34,5 % du nombre total d'établissements de la commune (252 sur les 731 entreprises implantées à Condom), contre 27,7 % au niveau départemental[I 17].


    Entreprises et commerces

    Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[67] :

    Essentiellement l'agriculture, le tourisme, et le commerce. Le secteur agroalimentaire induit par l'agriculture est aussi très important, et génère l'essentiel des emplois industriels.

    Le commerce des produits agricoles du terroir est important, mais aussi les petits commerces en tout genre.

    Le tourisme « à la ferme » allié à l'agriculture est en pleine croissance, et souvent présenté comme une alternative non négligeable à la baisse du revenu agricole.

    L'agriculture s'appuie principalement sur la production d'armagnac (Ténarèze), de floc de Gascogne, et de foie gras, ainsi que sur l'élevage : (canard, porc, veau) mais aussi la culture céréalière, du maïs, du tournesol et de cultures légumières diverses. Condom bénéficie de la présence d'une station expérimentale de la Fédération Nationale des Agriculteurs Multiplicateurs de semences qui travaille sur les betteraves, céréales, fourragères, potagères et protéagineux. La station conduit aussi des recherches sur le reboisement des Pyrénées.


    Agriculture


    La commune est dans le Ténarèze, une petite région agricole occupant le centre du département du Gers, faisant transition entre lʼAstarac “pyrénéen”, dont elle est originaire et dont elle prolonge et atténue le modelé, et la Gascogne garonnaise dont elle annonce le paysage[68]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 14] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 5].

    1988200020102020
    Exploitations230155135104
    SAU[Note 15] (ha)7 6837 7747 0066 995

    Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 230 lors du recensement agricole de 1988[Note 16] à 155 en 2000 puis à 135 en 2010[70] et enfin à 104 en 2020[Carte 6], soit une baisse de 55 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 51 % de ses exploitations[71],[Carte 7]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 7 683 ha en 1988 à 6 995 ha en 2020[Carte 8]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 33 à 67 ha[70].


    Culture et patrimoine



    Lieux et monuments


    Statue de d'Artagnan et des trois mousquetaires, sur la place Saint-Pierre (œuvre de Zurab Tsereteli).
    Statue de d'Artagnan et des trois mousquetaires, sur la place Saint-Pierre (œuvre de Zurab Tsereteli).

    Édifices religieux


    Le chœur de la cathédrale.
    Le chœur de la cathédrale.

    Personnalités liées à la commune



    Héraldique


    Blasonnement :
    De gueules à un pont de cinq arches d'argent crénelé et maçonné de sable, sur une rivière aussi d'argent ondée d'azur de quatre pièces, le pont sommé de cinq tours d'argent crénelées et maçonnées de sable, celle du milieu plus haute que les deux dont elle se côtoie et les deux dernières plus petites que celles-ci et surmontées de deux clefs s'affrontant aussi d'argent.

    Culture populaire


    Condom a connu un regain de popularité après le film d'Étienne Chatiliez Le bonheur est dans le pré qui retrace l'histoire d'un homme partagé, à la suite d'un quiproquo, entre deux femmes et deux villes: Dole (Jura) et Condom (le film a aussi été tourné ailleurs dans le Gers comme à Vic-Fezensac).

    La série TV de l'été 2005 de France 2, Trois femmes… un soir d'été, a aussi été tournée à Condom, renommée à l'occasion en « Condor » et mettant en scène le festival de Bandas.


    Voir aussi



    Bibliographie



    Articles connexes



    Liens externes


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    Notes et références



    Notes et cartes


    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[11].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    6. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    7. Les digues de protection intéressant la sécurité publique sont des ouvrages répondant à au moins un des critères suivants : des pertes en vies humaines déjà survenues dans le passé à la suite de leur rupture, la présence d‘une zone habitée à moins de 100 m de la digue ou dans les espaces d’écoulement préférentiel de ses déversoirs, une hauteur d’eau supérieure à m prévue par l’atlas des zones inondables ou tout autre document hydraulique validé dans les zones habitées, une vitesse de courant supérieure à 1 m/s prévue par l’atlas des zones inondables ou tout autre document hydraulique validé dans les zones habitées.
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    9. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
    10. La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
    11. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    12. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
    13. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
    14. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    15. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
    16. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[69].
    1. « Réseau hydrographique de Condom » sur Géoportail (consulté le 11 décembre 2021).
    2. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    3. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
    4. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
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    6. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    7. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    8. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

    Références



    Site de l'Insee

    1. « Commune rurale - définition » (consulté le ).
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    5. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
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    9. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Condom » (consulté le ).
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    15. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
    16. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Condom » (consulté le ).
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    Autres sources

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    2. Plan séisme
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    6. Sandre, « l'Osse »
    7. Sandre, « l'Auvignon »
    8. Sandre, « la Gèle »
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    12. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
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    78. « A la gloire du rugby », sur http://martigues.rugby13.free.fr, (consulté le ).
    79. Siouxsie a vécu dans une grande bâtisse rue de Rigeupeu, voir l'adresse de son home studio à la CCI de Condom et sa biographie officielle

    На других языках


    [de] Condom

    Condom (manchmal auch Condom-en-Armagnac genannt) ist eine französische Gemeinde im Département Gers in der Region Okzitanien und zugleich Hauptort (frz. chef-lieu) des Arrondissements und des Kantons Baïse-Armagnac. Die Gemeinde war bis 2015 bereits Hauptort des gleichnamigen Kantons. Die 6493 Einwohner (Stand 1. Januar 2019) zählende Kleinstadt liegt an der Via Podiensis, einem der französischen Abschnitte des Jakobswegs nach Santiago de Compostela.

    [en] Condom, Gers

    Condom (Occitan: Condòm; French pronunciation: ​[kɔ̃dɔ̃]), also known as Condom-en-Armagnac, is a commune in southwestern France in the department of Gers, of which it is a subprefecture.
    - [fr] Condom (Gers)

    [ru] Кондом (Жер)

    Кондо́м (фр. Condom) — город и центр одноимённой коммуны на юго-западе Франции в департаменте Жер. Город находится на расстоянии около 570 км на юг от Парижа, в 95 км на северо-запад от Тулузы, в 39 км на юго-запад от Оша.



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