Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le pays de Comminges, correspondant à l’ancien comté de Comminges, circonscription de la province de Gascogne située sur les départements actuels du Gers, de la Haute-Garonne, des Hautes-Pyrénées et de l'Ariège. Exposée à un climat de montagne, elle est drainée par le ruisseau de Rioutord et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable: un site Natura 2000 («Garonne, Ariège, Hers, Salat, Pique et Neste»), un espace protégé («la Garonne, l'Ariège, l'Hers Vif et le Salat») et six zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Saint-Bertrand-de-Comminges est une commune rurale qui compte 240 habitants en 2019, après avoir connu un pic de population de 909 habitants en 1841. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Gaudens. Ses habitants sont appelés les Commingeois ou Commingeoises.
La commune est membre de l'association Les Plus Beaux Villages de France.
Le patrimoine architectural de la commune comprend sept immeubles protégés au titre des monuments historiques: la tourelle, inscrite en 1927, les portes, inscrites en 1927, les ruines antiques, classées en 1946, les remparts gallo-romains, inscrits en 1956, l'enceinte de la ville haute, inscrite en 1998, la cathédrale Notre-Dame, classée en 1840 puis en 1889, et le camp militaire de Saint-Bertrand-de-Comminges, inscrit en 1996 puis en 2012.
Géographie
Localisation
La commune de Saint-Bertrand-de-Comminges se trouve dans le département de la Haute-Garonne, en région Occitanie[I 1].
Elle se situe à 95 km à vol d'oiseau de Toulouse[1], préfecture du département, à 15 km de Saint-Gaudens[2], sous-préfecture, et à 26 km de Bagnères-de-Luchon[3], bureau centralisateur du canton de Bagnères-de-Luchon dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1].
La commune fait en outre partie du bassin de vie de Montréjeau[I 1].
Sur le plan historique et culturel, Saint-Bertrand-de-Comminges fait partie du pays de Comminges, correspondant à l’ancien comté de Comminges, circonscription de la province de Gascogne située sur les départements actuels du Gers, de la Haute-Garonne, des Hautes-Pyrénées et de l'Ariège[5].
Située à l'extrême sud-ouest de la Haute-Garonne, Saint-Bertrand-de-Comminges est limitrophe de huit autres communes, dont six dans le département des Hautes-Pyrénées. Seuls le nord et le nord-est de la commune sont contigus à deux communes de la Haute-Garonne.
Communes limitrophes de Saint-Bertrand-de-Comminges
La superficie de la commune est de 1 117 hectares; son altitude varie de 421 à 1 016mètres[6].
À 515 m d'altitude, sur un éperon rocheux, Saint-Bertrand-de-Comminges est en position de voir le pic de Cagire, le pic du Gar, le mont Sacon, et contemple le bassin de la Garonne. Plus généralement, la ville commande les accès vers l'Espagne, Toulouse et Tarbes. Elle est desservie par un réseau routier issu de voies romaines.
Hydrographie
La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[7]. Elle est drainée par le ruisseau de Rioutord, le ruisseau de Caudéron, le ruisseau de Rioumort, le ruisseau de Sarrat Mèdan et par deux petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 12 km de longueur totale[8],[Carte 1].
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat des marges montargnardes», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[9]. En 2020, la commune ressort du type «climat de montagne» dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroît rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu[10].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[9]
Moyenne annuelle de température: 11,4°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 4,9 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 5 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 9,9 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 7,3 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[12] complétée par des études régionales[13] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Montégut», sur la commune de Montégut, mise en service en 2008[14] et qui se trouve à 7 km à vol d'oiseau[15],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 11,8°C et la hauteur de précipitations de 1 048,2 mm pour la période 1981-2010[16].
Sur la station météorologique historique la plus proche, «Saint-Girons», sur la commune de Lorp-Sentaraille, dans le département de l'Ariège, mise en service en 1949 et à 45 km[17], la température moyenne annuelle évolue de 12,2°C pour la période 1971-2000[18], à 12,3°C pour 1981-2010[19], puis à 12,7°C pour 1991-2020[20].
Milieux naturels et biodiversité
Espaces protégés
La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[21],[22].
Un espace protégé est présent sur la commune:
«la Garonne, l'Ariège, l'Hers Vif et le Salat», objet d'un arrêté de protection de biotope, d'une superficie de 1 658,7ha[23].
Réseau Natura 2000
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 5].
Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats: «Garonne, Ariège, Hers, Salat, Pique et Neste»[25], d'une superficie de 9 581ha, un réseau hydrographique pour les poissons migrateurs (zones de frayères actives et potentielles importantes pour le Saumon en particulier qui fait l'objet d'alevinages réguliers et dont des adultes atteignent déjà Foix sur l'Ariège[26].
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Trois ZNIEFF de type 1[Note 6] sont recensées sur la commune[27]:
le «Col de Mortis et pic de Cau» (191ha), couvrant 5 communes dont une dans la Haute-Garonne et quatre dans les Hautes-Pyrénées[28];
«la Garonne de la frontière franco-espagnole jusqu'à Montréjeau» (469ha), couvrant 38 communes dont 28 dans la Haute-Garonne et dix dans les Hautes-Pyrénées[29],
les «montagnes de Saint-Bertrand-de-Comminges et de Tibiran-Jaunac» (1 613ha), couvrant 8 communes dont une dans la Haute-Garonne et sept dans les Hautes-Pyrénées[30];
«Garonne amont, Pique et Neste» (1 788ha), couvrant 112 communes dont 42 dans la Haute-Garonne et 70 dans les Hautes-Pyrénées[31];
les «montagnes sèches et rocheuses en rives gauche et droite de l'Ourse et à Saint-Bertrand-de-Comminges» (5 147ha), couvrant 24 communes dont deux dans la Haute-Garonne et 22 dans les Hautes-Pyrénées[32];
le «piémont calcaire, forestier et montagnard du Nistos en rive droite de la Neste» (15 195ha), couvrant 26 communes dont une dans la Haute-Garonne et 25 dans les Hautes-Pyrénées[33].
Urbanisme
Typologie
Saint-Bertrand-de-Comminges est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 8],[34],[I 2],[35].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Gaudens, dont elle est une commune de la couronne[Note 9]. Cette aire, qui regroupe 85 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 3],[I 4].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (64,6% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (64,6%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
forêts (60,7%), prairies (25,1%), zones agricoles hétérogènes (8%), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (3,9%), zones urbanisées (2,2%)[36].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Les Hameaux
Quatre hameaux sont sur la commune de Saint-Bertrand-de-Comminges[37]:
Hameau de Ares
Hameau de Labat
Hameau de Saint Martin
Hameau du Mont.
Aperçu du hameau de Ares.
Hameau de Labat.
Hameau de Saint-Martin.
Aperçu du hameau du Mont avec en arrière-plan la ville haute et la cathédrale Notre-Dame de Saint-Bertrand-de-Comminges.
Voies de communication et transports
Article détaillé: Réseau routier de la Haute-Garonne.
Accès: prendre l'autoroute A64 sortie no18 la route nationale 125 puis les routes départementales D 26 et D 26A, et avec le réseau Arc-en-ciel.
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Saint-Bertrand-de-Comminges est vulnérable à différents aléas naturels: météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité moyenne). Il est également exposé à un risque technologique, la rupture d'un barrage[38]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[39].
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999, 2009 et 2013[40],[38].
Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies a été approuvé par arrêté préfectoral du 25 septembre 2006. Saint-Bertrand-de-Comminges est exposée au risque de feu de forêt du fait de la présence sur son territoire du massif des piémonts des Pyrénées. Il est ainsi défendu aux propriétaires de la commune et à leurs ayants droit de porter ou d’allumer du feu dans l'intérieur et à une distance de 200 mètres des bois, forêts, plantations, reboisements ainsi que des landes. L’écobuage est également interdit, ainsi que les feux de type méchouis et barbecues, à l’exception de ceux prévus dans des installations fixes (non situées sous couvert d'arbres) constituant une dépendance d'habitation[41],[42]
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 34,1% de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (88,8% au niveau départemental et 48,5% au niveau national). Sur les 176 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 176 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100%, à comparer aux 98% au niveau départemental et 54% au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[43],[44].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[45].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989 et par des mouvements de terrain en 1999[38].
Risques technologiques
La commune est en outre située en aval du barrage de Naguilhes sur le Gnoles (affluent de l'Ariège, département de l'Ariège). À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture d'un de ces ouvrages[46].
Toponymie
La commune porte le nom de Bertrand de Comminges, évêque et patron de Comminges.
Histoire
Antiquité
Article détaillé: Lugdunum Convenarum.
Naissance
Avant la conquête de la région par les Romains, la région est le siège des Convènes (peuple ibéroaquitain, différent des Gaulois).
La ville des Convènes, qui devient par la suite Comminges, est fondée par Pompée à la fin de la guerre sertorienne.
Vers , le site devient romain, sous le nom de Lugdunum Convenarum. Plus tard, Hérode Antipas s'y serait établi en exil[47] accompagné d'Hérodiade et de sa fille Salomé qui ont laissé des traces dans l'imaginaire local. Il y serait mort.
L’époque romaine
Au début du règne d'Auguste, vers les années , la ville connait une première phase de développement, autour d'un champ de foire installé dans la plaine. Ce développement s'inscrit dans une volonté de réorganisation des Gaules, avec la création de la province d'Aquitaine, qui va de la Loire aux Pyrénées et de l'Atlantique à l'Auvergne. L'Empereur octroie à la ville l'usage du droit latin.
Durant trois siècles, la ville se dote d'un centre urbain et de monuments nombreux: forum, temple, thermes, théâtre, trophée, marché, vastes villas aux mosaïques nombreuses… Du fait de sa position géographique, elle joue également le rôle de poste douanier ce qui lui permet de développer une importante activité commerciale[48].
La ville obtient le titre de «colonie romaine»[Note 10]. C'est un statut privilégié qui témoigne de l'importance de la cité qui, à cette époque, s'étend sur 32hectares et compte environ 10 000 habitants.
Au IVesiècle, elle est intégrée à la province de Novempopulanie qui est une partie de l'Aquitaine, et perd petit à petit de son importance. Lugdunum devient Civitas Convenarum avant d'être simplement nommée Convenae.
En 410, elle est acquise par les Wisigoths qui ont fait de Toulouse leur capitale; une partie de la ville est abandonnée tandis que des villas sont restaurées[49].
Vers 430, la basilique paléochrétienne est construite.
Au Vesiècle, on construit le rempart de la ville haute, mais la ville basse continue à exister et à s'embellir.
Moyen Âge
Article détaillé: Cathédrale Notre-Dame de Saint-Bertrand-de-Comminges.
Après la mort de Chilpéric Ier, en 585, la ville est assiégée lors du conflit de succession au trône des Mérovingiens: Gondovald, prince franc de Constantinople, tente d'usurper la succession de Gontran, petit-fils de Clovis, réfugié dans Lugdunum, il en chasse l'évêque Rufinus avant que les habitants ne le livrent et la ville haute est incendiée et détruite, selon Grégoire de Tours[50]. Cependant, la basilique paléochrétienne fonctionne toujours après cette date et le quartier du Plan est toujours habité. De plus, des évêques de Lugdunum sont présents lors de différents conciles: Suavis à Agde en 506, Praesidius à Orléans en 533, Amelius à Orléans en 549 ou Rufinus à Mâcon en 585.
Entre le VIIesiècle et le Xesiècle, on ne connaît pas grand-chose de la ville; seule certitude, les inhumations autour de la basilique paléochrétienne continuent.
En 1083[51], Bertrand de l'Isle, petit-fils du comte Guillaume III Taillefer de Toulouse, est élu évêque du Comminges[52], à la suite de la requête des habitants de Lugdunum à Toulouse. Formé dans l'esprit de la réforme grégorienne, il améliore les conditions de vie de la population en développant l'agriculture, l'élevage et le commerce. Il entreprend la construction de la cathédrale et du cloître. C'est aussi sous son autorité que débute la construction de la basilique Saint-Just de Valcabrère. Dès sa mort, le 16 octobre 1123, il est considéré comme un saint dans la région pyrénéenne. Il est canonisé en 1218, Lugdunum Convenarum prend alors le nom de Saint-Bertrand-de-Comminges, à partir de 1222.
Vers 1207, la ville possède une charte des coutumes communales[53],[54], octroyée par l’évêque Adhémar de Castillon, et son rayonnement s'amplifie grâce à la canonisation de son ancien évêque[55].
En 1295, le pape Boniface VIII nomme Bertrand de Got, évêque de Comminges. Celui-ci devient, en 1305, premier pape à Avignon, sous le nom de Clément V. En 1304, il lance la construction d'une nouvelle église gothique et en 1309, il y transporte lui-même les reliques de saint Bertrand. Il favorise le culte du saint, faisant de son tombeau le centre d'un grand pèlerinage.
Saint-Bertrand-de-Comminges devient une étape du chemin du piémont pyrénéen pour le pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle.
En 1350, l'église gothique est achevée sous l'autorité de Hugues de Castillon. En 1456, le comté de Comminges est rattaché au domaine royal.
XVIeetXVIIesiècles
En 1535, la cathédrale s'enrichit d'un chœur renaissance et d'un buffet d'orgue.
Clôture.
Orgues.
Stalles.
Autel.
En avril 1598, les huguenots pillent plusieurs fois la cathédrale, prenant la châsse mais sans les reliques. Catherine de Médicis intervient pour que soit rendu le bâton de pèlerin de saint Bertrand appelé la Licorne.
Au cours du XVIIesiècle, l'attachement au sanctuaire de Saint-Bertrand s'amplifie sous l'impulsion de Barthélemy de Donadieu de Griet, évêque du Comminges de 1625 à 1637.
Du XVIIeauXIXesiècle
Au début du XVIIIesiècle, un séminaire est ouvert dans la ville.
Les révolutionnaires épargnent la cathédrale, mais en 1790, l'évêché est démantelé et partagé en trois diocèses: Toulouse et Bayonne en France et La Seu d'Urgell en Espagne, pour le Val d'Aran, appartenant anciennement au diocèse de Saint-Bertrand-de-Comminges. Les reliques ont été cachées par les Commingeois.
En 1793 la Convention change le nom de Saint-Bertrand en «Hauteville».
Le pèlerinage au tombeau de saint-Bertrand reprend dès 1805, et les jubilés de 1816 et 1822 ont un succès inattendu vu que la ville décline et perd son statut de chef-lieu de canton à la fin du XIXesiècle.
Témoignage du Magasin pittoresque 1852
«Le canton de St-Bertrand de Comminges est maintenant le chef lieu. On voit près de la ville, sur la Garonne un atelier de marbrerie et une scie hydraulique de marbre à 36 lames. C'est surtout de la Broquère qu'on a la vue du bassin de Saint Bertrand. Il est très boisé et serré de buttes, dont la principale, couronnée de quelques maisons et de la cathédrale comme d'une forteresse, commande à ce qui l'environne, et présente un tableau des plus glorieux. Cette ville agréable, tirée de ses ruines par son évêque, devint un pèlerinage fameux, glorifié par de nombreux miracles. Les montagnards français et espagnols affluaient dans la ville et le faubourg inférieur, à ce point que, jusqu'aux champs et aux vergers, tout fourmillait de ces rustiques adorateurs. Ces souvenirs vivent encore: la belle cathédrale, les gloires du moine de Capadour et les honneurs rendus à ses reliques y rappellent au peuple les splendeurs du Moyen Âge. Les antiquaires seuls remontent plus haut et se souviennent des Romains.»
Du XXesiècle à aujourd’hui
La commune, qui ne compte plus qu'environ 250 habitants, vit essentiellement du tourisme, surtout sur la ville haute autour de la cathédrale, la ville basse vivant surtout de l'agriculture. Chaque année près de 80 000 touristes visitent les sites de Lugdunum et de Saint-Bertrand-de-Comminges.
Politique et administration
Administration municipale
Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 100 et 499, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2014 est de onze[56],[57].
Rattachements administratifs et électoraux
Commune faisant partie de la huitième circonscription de la Haute-Garonne, de la communauté de communes des Pyrénées Haut-Garonnaises et du canton de Bagnères-de-Luchon (avant le redécoupage départemental de 2014, Saint-Bertrand-de-Comminges faisait partie de l'ex-canton de Barbazan).
Tendances politiques et résultats
Article détaillé: Élections municipales de 2020 en Haute-Garonne.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[59]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[60].
En 2019, la commune comptait 240 habitants[Note 11], en diminution de 2,44% par rapport à 2013 (Haute-Garonne: +7,81%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
714
746
841
788
847
865
909
896
861
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
744
745
716
711
641
718
655
626
584
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
581
588
555
512
509
459
392
391
357
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2004
2006
2009
324
317
251
228
217
237
240
252
259
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2014
2019
-
-
-
-
-
-
-
243
240
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[61] puis Insee à partir de 2006[62].)
Saint-Bertrand-de-Comminges fait partie de l'académie de Toulouse.
Culture et festivités
Le village fait partie de l'association «Les Plus Beaux Villages de France»[67].
Événements
Festival international de musique du Comminges (orgue et musique sacrée)[68].
Journée de la littérature jeunesse et de l'écrit de Saint-Bertrand-de-Comminges (livres et spectacles pour enfants)[69].
The Village est un événement expérientiel annuel créé en 2017 à l’initiative de La Tribune et d’INCO en partenariat avec la Région Occitanie[70],[71],[72].
Installations de The Village 2019 en ville basse le lendemain de l'événement
Activités sportives
Randonnée pédestre (GR 86 sentier de grande randonnée, Chemins de Compostelle), chasse, pétanque, lieu de passage de la 12e étape du Tour de France 2017, 12e étape du Tour de France 2015, 11e étape du Tour de France 2008.
Écologie et recyclage
Économie
Revenus
En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 111 ménages fiscaux[Note 12], regroupant 227 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 19 640 €[I 5] (23 140 € dans le département[I 6]).
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 136 personnes, parmi lesquelles on compte 74,1% d'actifs (64,4% ayant un emploi et 9,6% de chômeurs) et 25,9% d'inactifs[Note 13],[I 7]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui du département, mais inférieur à celui de la France, alors qu'il était inférieur à celui du département et de la France en 2008.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Saint-Gaudens, du fait qu'au moins 15% des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3],[I 10]. Elle compte 52 emplois en 2018, contre 43 en 2013 et 51 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 91, soit un indicateur de concentration d'emploi de 57,5% et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 48,4%[I 11].
Sur ces 91 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 22 travaillent dans la commune, soit 24% des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 78,9% des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,1% les transports en commun, 11,1% s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 8,9% n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 13].
Activités hors agriculture
24 établissements[Note 14] sont implantés à Saint-Bertrand-de-Comminges au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 15],[I 14].
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 54,2% du nombre total d'établissements de la commune (13 sur les 24 entreprises implantées à Saint-Bertrand-de-Comminges), contre 25,9% au niveau départemental[I 15].
La commune est dans les «Pyrénées centrales», une petite région agricole occupant le sud du département de la Haute-Garonne, massif montagneux où s’étagent les vallées profondes, la forêt et les zones intermédiaires, les estives[73]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 17] sur la commune est l'élevage de bovins, pour la viande[Carte 4]. Neuf exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 18] (18 en 1988). La superficie agricole utilisée est de 232ha[75],[Carte 5],[Carte 6].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Saint-Bertrand-de-Comminges
Sont inscrits au Patrimoine mondial de l'UNESCO
En 1998, ont été inscrits au patrimoine mondial de l'humanité au titre des «chemins de Compostelle en France» les monuments suivants[76],[77],[78]:
L'ancienne cathédrale Notre-Dame datant du XIe, XIIe, XIVe et XVIesiècle[80],[81]. La cathédrale est devenu aujourd'hui l'église paroissiale Sainte-Marie.
Le cloître datant du XIIe, XIIIe et XIVesiècle[81],[82].
La demeure aujourd'hui musée archéologique départemental (les Olivétains II) datant du XVIe? et XVIIIesiècle[83]. Le musée a été créé en 1927 après la découverte en 1926 des statues du trophée impérial découvert morcelé en 133 fragments au pied de la façade occidentale du temple du forum dédié à Auguste, vers 13-10 av. J.-C. Placé sur un socle de 6 m de long et 3 m de large il représentait un trophée naval rappelant la victoire d'Actium, et deux trophées terrestres représentant la Gaule et l'Espagne soumises à Rome[84],[85],[86],[87],[88]. Il a été installé en 1930 dans la chapelle des Olivétains qui est à côté de la cathédrale. Le premier conservateur a été Bertrand Sapène, instituteur de Saint-Bertrand-de-Comminges qui a consacré sa vie aux fouilles, assisté de R. Gavelle qui a fait l'inventaire des collections. Le musée a été enrichi en 1931 par l'achat de la collection du baron Louis de Fiancette d'Agos (1816-1892), amateur passionné. Le musée a alors été agrandi dans l'ancienne gendarmerie. Les collections ont été rachetées en 1985 par le Conseil général de la Haute-Garonne[89].
Les ruines antiques de Lugdunum Convenarum datant de l'époque gallo-romaine[90].
Une stèle (cippe funéraire) en marbre placée sur le tympan de la Porte Mayou[91].
Sont inscrits à l'inventaire des monuments historiques
La Maison Bridaut datant du XVe et XIXesiècle[92], sa tourelle date du XVesiècle[93]. Elle abritait le bureau de poste.
La porte Cabirole datant du XVIIe et XVIIIesiècle[94].
L'enceinte de la ville haute datant du IVe, Ve, XIIe et XIIIesiècle puis du XVIe, XVIIe et XVIIIesiècle[95],[96].
Les anciens remparts gallo-romains datant de l'époque gallo-romaine[98].
Sont inscrits à l'inventaire général du patrimoine culturel
Les bâtiments conventuels de l'ancienne cathédrale Notre-Dame[99].
L'hôtel de Comminges datant du XVIe et XVIIIesiècle[100]. La peinture monumentale décorant la cheminée d'une salle du rez-de-chaussée datant du XVIesiècle est classée au titre objet des monuments historiques[101].
La chapelle Notre-Dame des Bénédictins-Olivétains de style néo-gothique, inaugurée le 2 juillet 1866 sous le vocale de l'Immaculée-Conception, était la nouvelle église du monastère des Bénédictins-Olivétains. La chapelle et les bâtiments annexes ont été acquis et restaurés en 1989 par le département de la Haute-Garonne, et ont été transformés en centre culturel et office de tourisme[107].
Le musée archéologique conserve des vestiges gallo-romains classés au titre objet des monuments historiques:
un sarcophage, 3 stèles et 8 dalles funéraires en marbre blanc[108];
Statue de saint Bertrand et de la Vierge à l'Enfant au-dessus d'une fontaine.
Statue de saint Bertrand au cloître.
Fontaines.
Ville basse
Vestiges de la ville antique de Lugdunum Convenarum.
Basilique paléochrétienne du Vesiècle à côté de la chapelle Saint-Julien.
Les granges de la ville basse.
Fontaine.
Abreuvoirs.
Maisons à colombages.
Hameau Saint-Martin
Chapelle.
Ancien abreuvoir.
Château de Barsous aménagé en chambres d'hôtes depuis l'automne 2018[119].
Statue de Notre-Dame de Lourdes.
Hameau Labat
Croix et statue de la Vierge à l'Enfant.
Galerie
La chapelle Notre-Dame des Bénédictins-Olivétains et l'ancienne cathédrale Sainte-Marie.
Statue de la Vierge Marie à l'enfant.
Vue sur la ville basse.
Chapelle, Hameau Saint-Martin.
Croix et statue de la Vierge Marie et de son enfant, hameau Labat
Aux environs
Grottes de Gargas;
Basilique Saint-Just de Valcabrère.
Personnalités liées à la commune
Hérode Antipas (21 av. J.-C.–39 ap. J.-C.), tétrarque de Galilée et de Pérée, fut exilé à Lugdunum Convenarum.
Bertrand de Comminges (~ 1050–1123), évêque de Comminges, fit reconstruire la cathédrale.
Bertrand de Got (~ 1264–1314), futur pape sous le nom de Clément V, fut évêque de Comminges.
Pierre de Foix (1386–1464), évêque de Comminges, fit réaliser le tombeau de saint Bertrand.
Jean de Mauléon (1523–1551), évêque de Comminges, fit réaliser le jubé, la clôture du chœur, le retable du maître-autel, le trône épiscopal et les stalles de la cathédrale.
François Bayle (1622-1709)[120], né à Saint-Bertrand-de-Comminges, médecin, botaniste, professeur de médecine à l'université de Toulouse.
Victor Cazes (1778–1861), poète en langue occitane. Conservateur des basiliques de Saint-Bertrand-de-Comminges et de Valcabrère, il créa, à Saint-Bertrand-de-Comminges, un musée pyrénéen avec Nérée Boubée.
Nérée Boubée (1806–1862), naturaliste, entomologiste, géologue, cofondateur d'un musée pyrénéen à Saint-Bertrand-de-Comminges.
Yves Cuenot, organiste du XXesiècle.
Héraldique
Son blasonnement est: De gueules au lion à la queue fourchée en sautoir d'argent.
«Saint-Bertand-de-Comminges, Lugdunum», dans Robert Sablayrolles (coordination) et Marie-Laure Maraval, Guide archéologique de Midi-Pyrénées. 1000 av. J.-C. - 1000 ap. J.-C., Fédération Aquitania, Bordeaux, 2010, (ISBN2-910763-18-8), pour le rempart et le bourg p.285-298
Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[11].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[24].
Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
d'après Ptolémée
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[74].
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
Jérôme France, «La station du quarantième des Gaules à Lugdunum des Convènes (Saint-Bertrand-de-Comminges)», Aquitania, vol.25, , p.95 – 106 (lire en ligne, consulté le ).
Grégoire de Tours, Histoire des Francs.
Jean Contrasty, Histoire des évêques de Comminges, 1940.
Élie Lambert, «La Cathédrale de Saint-Bertrand-de-Comminges», Annales du Midi, vol.68, no33, , p.5–16 (DOI10.3406/anami.1956.6083, lire en ligne, consulté le ).
ACIR Compostelle, «Déclaration de Valeur universelle exceptionnelle du bien culturel en série «chemins de saint-Jacques-de-compostelle en France» inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l’unesco», DRAC Occitanie - ACIR Compostelle, , p.10 (lire en ligne).
Bertrand Sapène, Les Trophées impériaux de Lugdunum Convenarum à Saint-Bertrand-de-Comminges (essai de restitution archéologique), Édouard Privat libraire-éditeur, Toulouse, 1932 (lire en ligne)
Gilbert-Charles Picard, «Sur la composition et la date des trophées de Saint-Bertrand-de-Comminges (Lugdunum Convenarum)», dans Comptes rendus des séances de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, 1942, 86eannée, no1, p.8-17(lire en ligne)
Milagros Navarro Caballero, Jean-Michel Roddaz, La Transmission de l’idéologie impériale dans l’Occident romain, Ausonius éditions, 2006, (ISBN978-2-910023-76-8), p.40(aperçu)
Emmanuelle Boube, Collections du Musée archéologique départemental de Saint-Bertrand-de-Comminges, musée archéologique départemental de Saint-Bertrand-de-Comminges, 1996, volume 4, Le Trophée augustéen
«Saint-Bertand-de-Comminges, Lugdunum», dans Robert Sablayrolles (coordination) et Marie-Laure Maraval, Guide archéologique de Midi-Pyrénées. 1000 av. J.-C. - 1000 ap. J.-C., Fédération Aquitania, Bordeaux, 2010, (ISBN2-910763-18-8), pour les collections du musée archéologique départemental p.292-2987.
«Maison», sur www.pop.culture.gouv.fr (consulté le ).
«Maison», sur www.pop.culture.gouv.fr (consulté le ).
Alphonse Dumail, Les Églises du diocèse de Comminges - Chapelles et monuments dédiés à Notre-Dame, Société des Etudes du Comminges, (ISBN2-9511114-1-X).
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