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Bagnères-de-Luchon, également nommée Luchon par métonymie (en occitan gascon Luishon ou Banhèras de Luishon), est une commune française située dans l'arrondissement de Saint-Gaudens du département de la Haute-Garonne, en région Occitanie. Surnommée « la reine des Pyrénées », c'est une station thermale doublée d'une station de ski (Luchon-Superbagnères) implantée sur la commune voisine de Saint-Aventin mais accessible au départ de Bagnères-de-Luchon par télécabine ou par la route départementale 46 via la vallée du Lis. Depuis 1801, Bagnères-de-Luchon a été le chef-lieu du canton du même nom et en est depuis 2015 le bureau centralisateur. Sur le plan historique et culturel, la commune fait partie du pays de Comminges, correspondant à l’ancien comté de Comminges, circonscription de la province de Gascogne située sur les départements actuels du Gers, de la Haute-Garonne, des Hautes-Pyrénées et de l'Ariège.

Bagnères-de-Luchon

Bagnères-de-Luchon depuis les hauteurs du village voisin d'Artigue.

Blason
Administration
Pays France
Région Occitanie
Département Haute-Garonne
Arrondissement Saint-Gaudens
Intercommunalité Communauté de communes Pyrénées Haut Garonnaises
Maire
Mandat
Éric Azémar
2020-2026
Code postal 31110
Code commune 31042
Démographie
Gentilé Luchonnais
Population
municipale
2 285 hab. (2019 )
Densité 43 hab./km2
Population
agglomération
3 870 hab. (2019)
Géographie
Coordonnées 42° 47′ 27″ nord, 0° 35′ 38″ est
Altitude Min. 611 m
Max. 2 737 m
Superficie 52,80 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Bagnères-de-Luchon
(ville-centre)
Aire d'attraction Bagnères-de-Luchon
(commune-centre)
Élections
Départementales Canton de Bagnères-de-Luchon
(bureau centralisateur)
Législatives Huitième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Bagnères-de-Luchon
Géolocalisation sur la carte : France
Bagnères-de-Luchon
Géolocalisation sur la carte : Haute-Garonne
Bagnères-de-Luchon
Géolocalisation sur la carte : Occitanie
Bagnères-de-Luchon
Liens
Site web Site officiel

    Exposée à un climat de montagne, elle est drainée par la Pique, la Neste d'Oô, le Lis et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : trois sites Natura 2000 (les « vallées du Lis, de la Pique et d'Oô », la « haute vallée de la Pique » et « Garonne, Ariège, Hers, Salat, Pique et Neste »), un espace protégé (« Luchon ») et huit zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

    Bagnères-de-Luchon est une commune rurale qui compte 2 285 habitants en 2019. Elle appartient à l'unité urbaine de Bagnères-de-Luchon et fait partie de l'aire d'attraction de Bagnères-de-Luchon. Ses habitants sont appelés les Luchonnais ou Luchonnaises.

    Le patrimoine architectural de la commune comprend dix immeubles protégés au titre des monuments historiques : le château Lafont, inscrit en 1927 puis classé en 1931, la chapelle Saint-Étienne de Bagnères-de-Luchon, inscrite en 1931, les thermes Chambert, inscrits en 1977, la résidence Charles Tron, inscrite en 1986, les chalets Spont, inscrits en 1993, le casino de Bagnères-de-Luchon, inscrit en 1999, l'église Notre-Dame-de-l'Assomption, inscrite en 2003, la villa Édouard, inscrite en 2003, la villa Pyrène, inscrite en 2004, la Villa Santa Maria, inscrite en 2006, et la Villa Luisa, inscrite en 2012.


    Géographie



    Localisation


    La commune de Bagnères-de-Luchon se trouve dans le département de la Haute-Garonne, en région Occitanie et est frontalière avec l'Espagne (Aragon et Catalogne)[I 1].

    Elle se situe à 114 km à vol d'oiseau de Toulouse[1], préfecture du département, et à 37 km de Saint-Gaudens[2], sous-préfecture.

    Les communes les plus proches[Note 1] sont[3] : Saint-Mamet (1,3 km), Montauban-de-Luchon (1,3 km), Cazarilh-Laspènes (1,6 km), Juzet-de-Luchon (2,3 km), Moustajon (2,6 km), Trébons-de-Luchon (2,7 km), Sode (3,4 km), Saccourvielle (3,8 km).

    Sur le plan historique et culturel, Bagnères-de-Luchon fait partie du pays de Comminges, correspondant à l’ancien comté de Comminges, circonscription de la province de Gascogne située sur les départements actuels du Gers, de la Haute-Garonne, des Hautes-Pyrénées et de l'Ariège[4].

    Sur le plan physique, les montagnes du Luchonnais forment une barrière naturelle au sud. Vers l'est, Bagnères-de-Luchon communique avec le val d'Aran en Espagne par le col du Portillon et vers l'ouest avec la vallée du Larboust et au-delà, avec celle du Louron par le col de Peyresourde.

    Bagnères-de-Luchon est limitrophe de douze autres communes dont six communes espagnoles.

    Carte de la commune de Bagnères-de-Luchon et de ses proches communes.
    Carte de la commune de Bagnères-de-Luchon et de ses proches communes.
    Communes limitrophes de Bagnères-de-Luchon[5],[6]
    Cazarilh-Laspènes Moustajon Juzet-de-Luchon,
    Montauban-de-Luchon
    Saint-Aventin Saint-Mamet
    Benasque
    (Espagne)
    Bossòst, Arres,
    Vilamòs, Es Bòrdes, Vielha
    (Espagne)

    Paysages et relief


    La superficie de la commune est de 5 280 hectares ce qui en fait la cinquième commune la plus étendue de la Haute-Garonne ; son altitude varie de 611 à 2 737 mètres[8].

    Bagnères-de-Luchon
    Bagnères-de-Luchon

    Hydrographie


    Réseaux hydrographique et routier de Bagnères-de-Luchon.
    Réseaux hydrographique et routier de Bagnères-de-Luchon.

    La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[9]. Elle est drainée par la Pique, la Neste d'Oô, le Lis, Canal de la Mouline, le ruisseau de Bagnartigue, le ruisseau de Baliran, le ruisseau de Barradé, le ruisseau de Bers, le ruisseau de Bounéu, le ruisseau de Burbe, le ruisseau de Coume-Fermé, le ruisseau de His, le ruisseau de Jean, le ruisseau de la Flache de Roumingau,, constituant un réseau hydrographique de 76 km de longueur totale[10],[Carte 1].

    La Pique, d'une longueur totale de 32,9 km, prend sa source dans la commune et s'écoule vers le nord. Elle traverse la commune et se jette dans la Garonne à Chaum, après avoir traversé 17 communes[11].

    La Neste d'Oô, d'une longueur totale de 20,9 km, prend sa source dans la commune d' et s'écoule vers le nord puis se réoriente vers l'est. Elle se jette dans la Pique sur le territoire communal, après avoir traversé 7 communes[12].


    Climat


    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat des marges montargnardes », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[13]. En 2020, la commune ressort du type « climat de montagne » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroît rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu[14].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[13]

    • Moyenne annuelle de température : 10,3 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 5,4 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 3,2 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 3] : 14,3 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 994 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 9,4 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 7,5 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[16] complétée par des études régionales[17] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1959 permet de connaître l'évolution des indicateurs météorologiques[18]. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.

    Statistiques 1981-2010 et records BAGNERES-DE-LUC (31) - alt : 620 m 42° 48′ 00″ N, 0° 35′ 48″ E
    Statistiques établies sur la période 1981-2002 - Records établis sur la période du 01-01-1959 au 31-12-2002
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) −1,9 −1 1,4 3,2 6,7 10,4 12,4 12,4 8,9 5,2 1,1 −1,2 4,8
    Température moyenne (°C) 4,4 5,7 8,2 9,6 13,2 16,4 19 18,9 15,7 12 7,5 4,9 11,3
    Température maximale moyenne (°C) 10,8 12,4 15 16,1 19,7 22,4 25,5 25,4 22,5 18,7 13,8 11 17,8
    Record de froid (°C)
    date du record
    −18,5
    17.01.1985
    −20
    11.02.1986
    −11,2
    06.03.1971
    −5,5
    22.04.1991
    −3
    01.05.01
    0,1
    09.06.1985
    2,5
    26.07.1981
    4
    29.08.1986
    −1
    29.09.1979
    −4
    25.10.1991
    −14
    30.11.1978
    −14
    01.12.1978
    −20
    1986
    Record de chaleur (°C)
    date du record
    24
    05.01.1999
    26
    23.02.1990
    27
    24.03.1996
    30
    25.04.1998
    33
    17.05.1986
    38
    25.06.01
    39,5
    31.07.1983
    39
    25.08.00
    35,5
    11.09.1966
    31
    02.10.1985
    28
    09.11.1985
    23,5
    14.12.1989
    39,5
    1983
    Précipitations (mm) 92,3 61,4 73 92,1 93,4 75 58,5 63,9 65,9 73,5 87,1 81,5 917,6
    Source : « Fiche 31042001 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr, édité le : 06/01/2022 dans l'état de la base

    Milieux naturels et biodiversité



    Espaces protégés

    La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[19],[20].

    Un espace protégé est présent sur la commune : « Luchon », une réserve biologique dirigée, d'une superficie de 348 ha[21].


    Réseau Natura 2000

    Sites Natura 2000 sur le territoire communal.
    Sites Natura 2000 sur le territoire communal.

    Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 4]. Deux sites Natura 2000 ont été définis sur la commune au titre de la directive habitats[23] :

    et un au titre de la directive oiseaux[23]


    Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

    Carte des ZNIEFF de type 1 localisées sur la commune.
    Carte des ZNIEFF de type 1 localisées sur la commune.

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Cinq ZNIEFF de type 1[Note 5] sont recensées sur la commune[27] :

    et trois ZNIEFF de type 2[Note 6],[27] :


    Urbanisme



    Typologie


    Bagnères-de-Luchon est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7],[36],[I 2],[37]. Elle appartient à l'unité urbaine de Bagnères-de-Luchon, une agglomération intra-départementale regroupant 6 communes[I 3] et 3 870 habitants en 2019, dont elle est ville-centre[I 4],[I 5].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bagnères-de-Luchon, dont elle est la commune-centre[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 44 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 6],[I 7].


    Occupation des sols


    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (95,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (95,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (49,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (34,2 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (12,1 %), zones urbanisées (3,4 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,7 %), zones agricoles hétérogènes (0,1 %)[38].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].


    Morphologie urbaine


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    Logement


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    Projets d'aménagements


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    Voies de communication et transports


    Accès par la route nationale 125 et par la gare de Luchon qui est le terminus SNCF de la ligne Montréjeau - Luchon qui la relie à Toulouse via Montréjeau. Le week-end (tous les jours en été), un train de nuit reliait directement Bagnères-de-Luchon et Paris. Le trafic de la ligne Montréjeau-Luchon est cependant suspendu depuis pour une durée indéterminée.

    Une télécabine fait la liaison depuis 1993 de Bagnères-de-Luchon à Superbagnères. Elle a pris la relève du chemin de fer de Luchon à Superbagnères à crémaillère (système Strub) qui fut exploité de 1912 à 1966. La commune dispose aussi d'un aérodrome, l'aérodrome de Bagnères-de-Luchon. Venu de Toulouse, le sentier de grande randonnée 86 se termine aux thermes de Luchon.


    Risques majeurs


    Le territoire de la commune de Bagnères-de-Luchon est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains, avalanche et séisme (sismicité moyenne). Il est également exposé à un risque technologique, la rupture d'un barrage, et à un risque particulier : le risque de radon[39]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[40].


    Risques naturels

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Neste d'Oô. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1995, 1999, 2009 et 2013[41],[39].

    Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies a été approuvé par arrêté préfectoral du 25 septembre 2006. Bagnères-de-Luchon est exposée au risque de feu de forêt du fait de la présence sur son territoire du massif des Pyrénées. Il est ainsi défendu aux propriétaires de la commune et à leurs ayants droit de porter ou d’allumer du feu dans l'intérieur et à une distance de 200 mètres des bois, forêts, plantations, reboisements ainsi que des landes. L’écobuage est également interdit, ainsi que les feux de type méchouis et barbecues, à l’exception de ceux prévus dans des installations fixes (non situées sous couvert d'arbres) constituant une dépendance d'habitation[42],[43]

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Bagnères-de-Luchon.
    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Bagnères-de-Luchon.

    La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux[44]. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 23,3 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (88,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 1 062 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 288 sont en en aléa moyen ou fort, soit 27 %, à comparer aux 98 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[45],[Carte 3].

    Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[46].

    Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[39].


    Risques technologiques

    La commune est en outre située en aval du barrage de Naguilhes sur le Gnoles (affluent de l'Ariège, département de l'Ariège). À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[47].


    Risque particulier

    Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Bagnères-de-Luchon est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[48].


    Toponymie


    Le nom de Bagnères-de-Luchon vient d'une part de son thermalisme (bagnères = bains), et d'autre part d'un dieu local, Illixo (Ilixoni deo[49], traité avec la désinence latine non étymologique -onis[50]).

    D'après l'Académie Julien Sacaze, Ilixo, dieu des sources, a donné son nom à la vallée de Luxon ou Luchon[51]. Cette correspondance a été mise en avant par les chercheurs Achille Luchaire, Raymond Lizop, Gerhard Rohlfs ou Joan Coromines.

    Le nom Ilixo contient vraisemblablement la base basque ili 'domaine, ville'[50],[52]. Pour d’autres, le nom de la divinité viendrait de la racine celte « l’ch » (lac), correspondant à la configuration du bassin glaciaire luchonnais[53]


    Histoire


    Article connexe : Histoire du Val d'Aran.
    Cercles de pierres des environs de Luchon découverts lors des fouilles de Chaplain Duparc.
    Cercles de pierres des environs de Luchon découverts lors des fouilles de Chaplain Duparc.
    Plan de Luchon (1914).
    Plan de Luchon (1914).
    Vue de Luchon en 1908, photographie d'Eugène Trutat.
    Vue de Luchon en 1908, photographie d'Eugène Trutat.
    Moulin à Scie à Luchon par Eugène de Malbos, lithographie vers 1840.
    Moulin à Scie à Luchon par Eugène de Malbos, lithographie vers 1840.
    Source ferrugineuse, près Luchon au milieu du XIXe siècle par Joseph Latour.
    Source ferrugineuse, près Luchon au milieu du XIXe siècle par Joseph Latour.

    Cette ville a plus de deux millénaires. La présence de population est attestée depuis le néolithique au moins à la grotte de Saint-Mamet. La présence de cromlech atteste aussi une occupation très ancienne[54]. La partie inférieure du bassin glaciaire de Luchon était occupée par un lac, jusqu’au verrou de Cier-de-Luchon[55], et un marché regroupait périodiquement les populations des vallées frontalières avoisinantes à la confluence de l’One et de la Pique[56].

    En , Pompée, de retour d'une expédition de maintien de l'ordre en Espagne (où il fonde notamment la ville de Pampelune qui porte son nom), s'arrête dans la région et fonde la ville nouvelle de Lugdunum Convenarum, où se rassemblent les tribus convènes éparses (convènes = regroupés, rassemblés) ; c'est la future Saint-Bertrand-de-Comminges.

    Un de ses soldats, atteint d'une maladie de peau, vient s'immerger dans les eaux thermales de Luchon, et de ses bains « onésiens » dont il découvre les vertus thermales. Au bout de 21 jours (durée traditionnelle et toujours actuelle d'une cure), il en sort complètement guéri.

    En , Tibère Claude fait creuser trois piscines et développe les thermes. Les thermes s'enorgueillissent dès lors de la peu modeste devise « Balneum Lixonense post Neapolitense primum » (les thermes de Luchon sont les premiers après ceux de Naples) qui est toujours aujourd'hui celle de la ville. Les invasions des Goths et des Wisigoths passent par la région, ainsi que les incursions des Maures. Les populations se réfugient dans les vallées hautes du Larboust ou d'Oueil. Des traces de ces invasions subsistent dans certains mythes et légendes locaux.

    Charlemagne, Gaston Fébus donnent à la région un statut particulier de marche frontière avec une certaine autonomie, entre France et Espagne.

    La région est relativement épargnée par la Guerre de Cent Ans et par les guerres de religion liées au catharisme et à la Réforme. Les populations restent fidèles à un catholicisme « adapté » et bien peu orthodoxe, que les évêques de Saint-Bertrand mettront des siècles à reprendre en main : prêtres vivant en communautés, parfois armés et mariés, peu éduqués et mal formés, extorquant des messes funéraires payées sous forme de repas dûment arrosés, cadets plus fidèles aux intérêts de leur Maison d'origine (la famille, la casa pyrénéenne) qu'à Rome...

    En 987[réf. nécessaire], le village de « Banières » et ses thermes sont décrits comme assez prospères, autour de son église. À la Toussaint a lieu une foire importante, qui n'a cependant pas la renommée de celle de Saint-Béat, qui profite davantage du commerce avec l'Espagne.

    Vers 1200, l'ordre des Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem installe une commanderie à Frontés, entre Montauban et Juzet-de-Luchon. L'objectif est de garder le passage vers la montagne, de ce chemin secondaire de Saint-Jacques-de-Compostelle et d'organiser des hospices pour les pèlerins et les commerçants, qui risquent leur vie en hiver. La création du bâtiment de l'hospice de France date de cette époque et est la seule trace qui subsiste des chevaliers hospitaliers. L'ouverture du port (col) de Vénasque est, quant à elle, postérieure.

    Commence alors une lutte continue de plusieurs siècles entre les chevaliers hospitaliers et les populations guidées par leurs prêtres. L'objectif devint rapidement plus économique que religieux et il n'était pas question de partager les impôts. Finalement, l'ordre abandonna la région.

    Il y a toujours eu très peu de nobles dans cette région où la paysannerie a toujours lutté pour sa survie. Les anciens traités de Lies et passeries associaient les populations des deux versants de la montagne par des accords de libre circulation et de libre échange, même au cas où les royaumes auraient été en guerre. Un boycott un peu soutenu aurait en effet facilement décimé les populations. Ces traités étaient systématiquement renouvelés et imposés aux rois comme aux évêques. Une forme de représentation populaire élue, les consuls, existait. On a ainsi pu parler de républiques pyrénéennes.

    Les rois de France cherchent à mettre un terme à cette situation qui leur paraît anormale.

    Allées d'Étigny.
    Allées d'Étigny.

    En 1759, le baron Antoine Mégret d'Étigny, intendant de Gascogne, est envoyé à Luchon. Il commence par créer une route carrossable, à coups de corvées et d'expropriations. Il est obligé de faire appel à une compagnie de Dragons pour tenir la population en respect, peu habituée à un traitement aussi autoritaire. En 1761, il réorganise les thermes et leur donne les bases de leur futur essor. En 1763, il fait venir prendre les eaux au maréchal, duc de Richelieu, qui reviendra en 1769 avec une grande partie de la Cour. La station thermale est lancée. Il développe également l'exploitation forestière, capitale pour fournir du bois pour la marine et du charbon de bois pour les forges. Il meurt en 1767, à l'âge de 47 ans, ruiné et disgracié.

    Son successeur donnera son nom aux allées d'Étigny, principale artère de la ville, et une statue élevée en 1889 à son effigie se trouve toujours placée devant les Thermes.

    La Révolution et l'Empire ont peu d'impact à Luchon, même si le val d'Aran voisin est annexé, tout comme la Catalogne, pour former d'éphémères nouveaux départements. Avec la guerre d'Espagne, la frontière sera quand même le théâtre de nombreux incidents, causés par des partisans espagnols rejetant le nouvel ordre politique imposé par Napoléon. Il y aura aussi à l'inverse de nombreuses opérations militaires de « pacification ».

    De nombreux visiteurs célèbres viennent ensuite à Luchon, attirés par la vogue des eaux thermales pyrénéennes, lancée par l'Impératrice Eugénie, ou les débuts du pyrénéisme par le comte Henry Russell. Lamartine (en 1840 dans la rue qui porte désormais son nom), Victor Hugo (en 1861), José-Maria de Heredia (qui résida aussi dans un village non loin de Luchon, Marignac ; c'est là qu'il s'inspira du Pic du Gar pour un des poèmes de son recueil Les Trophées), le prince Louis-Napoléon Bonaparte, le prince impérial (fils de Louis Napoléon Bonaparte, soigné par le Docteur Ernest Lambron, dont l'avenue faisant face au pavillon impérial porte le nom), Edmond Rostand, Gustave Flaubert (1840 et 1872), Guy de Maupassant, Octave Mirbeau, Stéphen Liégeard, Moulay Mohammed (futur Mohammed V du Maroc), Alphonse XIII d'Espagne, Sacha Guitry, Francis Carco, François Mauriac comptent parmi ces hôtes les plus illustres.

    L'arrivée du train en 1873, la construction du casino en 1880 développent encore la popularité de la ville où des touristes huppés et cosmopolites ne tardent pas à affluer, jusqu'aux années folles. Les acquis sociaux (congés payés puis sécurité sociale) démocratisent ensuite la population touristique.

    Des installations hydro-électriques sont mises en place dès les années 1890 par la société La Luchonnaise.

    Le tour de France cycliste fait de la ville une de ses étapes obligées depuis ses débuts.

    L'ouverture de l'hôtel d'altitude de Superbagnères (travaux finis en 1922), relié par un train à crémaillère et aujourd'hui par une télécabine, complète la ville thermale par une station de sports d'hiver. Aux jeux olympiques d'hiver de 1968, Ingrid Lafforgue défend les couleurs de la station. Sa sœur jumelle Britt Lafforgue a un palmarès non moins éloquent aux championnats du monde de ski alpin. En 2010, c'est Marie-Laure Brunet qui se distingue à Vancouver.

    Un golf et un aéroclub font bien mériter à la ville son surnom de « Reine des Pyrénées » donné par Vincent de Chausenque en 1834 dans son ouvrage Les Pyrénées ou voyages pédestres.

    Enfin, l'eau minérale de Luchon est commercialisée depuis quelques années dans toute la France.

    Des fouilles ont permis de retrouver la trace de trois vastes piscines revêtues de marbre avec circulation d'air chaud et de vapeur.

    La tempête Xynthia, qui a causé fin la mort d'une cinquantaine de personnes en France, a durement touché Luchon et sa région. Des vents ont soufflé à 200 km/h sur les sommets, ce qui a occasionné de très nombreux dégâts.


    Politique et administration



    Administration municipale


    Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 2 500 habitants et 3 499 habitants, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2014 est de vingt trois[57],[58].


    Rattachements administratifs et électoraux


    Commune faisant partie de la huitième circonscription de la Haute-Garonne, de la communauté de communes des Pyrénées Haut-Garonnaises et du canton de Bagnères-de-Luchon avant le Bagnères-de-Luchon faisait partie de la communauté de communes du Pays de Luchon.


    Tendances politiques et résultats


    Article détaillé : Élections municipales de 2020 en Haute-Garonne.

    Liste des maires


    Article détaillé : liste des maires de Bagnères-de-Luchon.
    Ville d'arrivée et de départ en 2018, la mairie de Bagnères-de-Luchon est décorée aux couleurs du Tour de France[59].
    Ville d'arrivée et de départ en 2018, la mairie de Bagnères-de-Luchon est décorée aux couleurs du Tour de France[59].
    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1947 1971 Alfred Coste Floret UDF Procureur
    1971 1974 Albert Castaigne UDF  
    1974 1995 Jean Peyrafitte PS Hôtelier, sénateur
    1995 2008 René Rettig UMP Directeur d'hôpital
    2008 2020 Louis Ferré PS Professeur d'université
    2020 En cours Eric Azémar    

    Instances judiciaires et administratives


    Bagnères-de-Luchon abrite un peloton de gendarmerie de haute montagne.


    Politique environnementale


    Dans son palmarès 2016, le Conseil national de villes et villages fleuris de France a renouvelé son attribution de trois fleurs à la commune au Concours des villes et villages fleuris[60].


    Finances locales


    Cette sous-section présente la situation des finances communales de Bagnères-de-Luchon[Note 9].

    Pour l'exercice 2013, le compte administratif du budget municipal de Bagnères-de-Luchon s'établit à 12 869 000  en dépenses et 13 301 000  en recettes[A2 1] :

    En 2013, la section de fonctionnement[Note 10] se répartit en 11 589 000  de charges (4 175  par habitant) pour 11 851 000  de produits (4 269  par habitant), soit un solde de 262 000  (94  par habitant)[A2 1],[A2 2] :

    Les taux des taxes ci-dessous sont votés par la municipalité de Bagnères-de-Luchon[A2 3]. Ils ont varié de la façon suivante par rapport à 2012[A2 3] :

    La section investissement[Note 13] se répartit en emplois et ressources. Pour 2013, les emplois comprennent par ordre d'importance[A2 4] :

    Les ressources en investissement de Bagnères-de-Luchon se répartissent principalement en[A2 4] :

    L'endettement de Bagnères-de-Luchon au peut s'évaluer à partir de trois critères : l'encours de la dette[Note 16], l'annuité de la dette[Note 17] et sa capacité de désendettement[Note 18] :


    Jumelages


    Bagnères-de-Luchon est jumelée avec[61] :


    Population et société



    Démographie


    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[62]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[63].

    En 2019, la commune comptait 2 285 habitants[Note 19], en diminution de 9,79 % par rapport à 2013 (Haute-Garonne : +7,81 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 1641 0801 3961 6832 0772 3852 6292 7702 770
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    3 0163 2943 9213 8294 0124 2563 7293 5283 720
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    3 2603 4653 4153 6353 8203 8843 5914 1053 666
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    3 8884 1233 4843 4983 0942 9002 6192 5852 324
    2019 - - - - - - - -
    2 285--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[64] puis Insee à partir de 2006[65].)
    Histogramme de l'évolution démographique
    Évolution du rang de la commune
    selon la population municipale des années : 1968[66] 1975[66] 1982[66] 1990[66] 1999[66] 2006[67] 2009[68] 2013[69]
    Rang de la commune dans le département 13 23 27 45 56 71 79 86
    Nombre de communes du département 592 582 586 588 588 588 589 589

    Voir aussi l'unité urbaine de Bagnères-de-Luchon et l'aire urbaine de Bagnères-de-Luchon.


    Enseignement


    Bagnères-de-Luchon est située dans l'académie de Toulouse.


    Établissements scolaires

    La ville administre une école maternelle et une école élémentaire communales.

    Le département gère le collège Jean-Monnet et la région le lycée général Edmond-Rostand. On y trouve plusieurs options :

    Le lycée professionnel des métiers de la première transformation du bois, situé sur le territoire de la commune voisine de Montauban-de-Luchon, propose les formations suivantes[70] :


    Manifestations culturelles et festivités


    Affiche de Jules Chéret pour la fête des Fleurs du 10 août 1890.
    Affiche de Jules Chéret pour la fête des Fleurs du .

    Santé


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    Sports


    Nombreuses stations de ski à proximité : Superbagnères, Peyragudes, Bourg-d'Oueil.

    Bagnères-de-Luchon a été une ville-étape et de passage du Tour de France cycliste dans les Pyrénées. Le , Lucien Buysse a remporté l'étape Bayonne-Luchon, dans des conditions climatiques apocalyptiques. Le , Eddy Merckx a gagné l'étape Luchon-Mourenx-Ville-Nouvelle avec près de huit minutes d'avance sur le deuxième, et après cent quarante kilomètres d'échappée en solitaire. Indépendamment du caractère toujours subjectif des considérations de cette sorte, les victoires de Buysse et Merckx sont considérées comme les deux étapes les plus grandioses de l'Histoire du Tour de France et les deux exploits humains les plus extraordinaires, en ce sens qu'ils sortent de l'ordinaire. Le , mais de manière beaucoup plus anecdotique, Christopher Froome remporte l'étape Pau - Bagnères-de-Luchon, après une descente dans le col de Peyresourde.

    Golf, sentiers de grande randonnée GR 86 GR 10...

    Bagnères-de-Luchon abrite la Compagnie des guides de Luchon.

    Aérogare de Luchon (juillet 2008).
    Aérogare de Luchon (juillet 2008).

    Aérogare de Luchon, vol possible au-dessus des massifs pyrénéens


    Écologie et recyclage


    La collecte et le traitement des déchets des ménages et des déchets assimilés ainsi que la protection et la mise en valeur de l'environnement se font dans le cadre de la communauté de communes des Pyrénées Haut-Garonnaises[71].


    Protection environnementale

    La zone Natura 2000 de la Haute Vallée de la Pique est classé en zone spéciale de conservation (en référence à la Directive Habitats) depuis 2007, avec une superficie de 8 251 hectares, elle s'étend sur une partie de la commune de Bagnères-de-Luchon[72].

    La zone Natura 2000 des Vallées du Lis, de la Pique et d'Oô est classé en zone de protection spéciale (en référence à la Directive Oiseaux) depuis 2006, avec une superficie de 10 515 hectares, elle s'étend sur une partie de la commune de Bagnères-de-Luchon[73].

    Ces deux zones Natura 2000 se superposent sur une grande partie de leur superficie.


    Médias


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    Luchon Mag, un site d'information pour le Pays de Luchon[74].


    Cultes


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    Économie



    Revenus


    En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 1 345 ménages fiscaux[Note 20], regroupant 2 274 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 19 530 [I 8] (23 140  dans le département[I 9]). 44 % des ménages fiscaux sont imposés[Note 21] (55,3 % dans le département).


    Emploi


    Taux de chômage
    200820132018
    Commune[I 10]7,8 %7,2 %9,5 %
    Département[I 11]7,7 %9,6 %9,3 %
    France entière[I 12]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 1 150 personnes, parmi lesquelles on compte 75,6 % d'actifs (66,1 % ayant un emploi et 9,5 % de chômeurs) et 24,4 % d'inactifs[Note 22],[I 10]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui du département, mais inférieur à celui de la France.

    La commune est la commune-centre de l'aire d'attraction de Bagnères-de-Luchon[Carte 4],[I 13]. Elle compte 1 730 emplois en 2018, contre 1 891 en 2013 et 2 013 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 824, soit un indicateur de concentration d'emploi de 209,9 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 45,2 %[I 14].

    Sur ces 824 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 648 travaillent dans la commune, soit 79 % des habitants[I 15]. Pour se rendre au travail, 49 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,2 % les transports en commun, 33,7 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 16,1 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 16].


    Activités



    Revenus de la population et fiscalité


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    Site de l'embouteillage de l'eau minérale de Luchon
    Site de l'embouteillage de l'eau minérale de Luchon

    Emploi


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    Entreprises et commerces


    Thermalisme (Thermes de Luchon), sports d'hiver (Superbagnères), eaux minérales, tourisme, service ambulancier.


    Culture locale et patrimoine


    Les fêtes des Fleurs dans les stations thermales des Pyrénées *
    Inventaire du patrimoine culturel
    immatériel en France
    Domaine Pratiques festives
    Lieu d'inventaire Pyrénées
    * Descriptif officiel Ministère de la Culture (France)

    Culture locale et patrimoine



    Eglise Notre-Dame-de-l'Assomption

    Article détaillé : Église Notre-Dame-de-l'Assomption de Bagnères-de-Luchon.

    Il s'agit d'un édifice néoroman construit de 1847 à 1857 sur l'emplacement de l'ancienne église romane. Il est inscrit à l'inventaire des monuments historiques depuis 2003[75].

    Les peintures murales sont de Romain Cazes[75],[76],[77].


    Chapelle Saint-Étienne de Barcugnas

    Article détaillé : Chapelle Saint-Étienne de Barcugnas.

    La porte romane du XIIe siècle est inscrite aux monuments historiques par arrêté du [78],[79].


    Autres édifices religieux


    Thermes

    Les termes par le peintre Toulousain Georges Gaudion
    Les termes par le peintre Toulousain Georges Gaudion

    Ils sont construits de 1854 à 1858. Les peintures murales du grand hall ont été inscrites à l'inventaires des monuments historiques par arrêté du [84].

    Le hall de l'ancien bâtiment des thermes est pourvu d'une verrière de vitraux figuratifs, au-dessus de la porte d'entrée vitrée.


    Casino

    Article détaillé : Casino de Bagnères-de-Luchon.

    Le bâtiment est construit entre 1878 et 1880, en brique-pierre dans un style historiciste classique, puis agrandi en 1929 avec ajout du décor Art Déco de la façade antérieure. Le parc est dessiné autour d'une pièce d'eau serpentine avec grotte artificielle. Le parc du casino, ses deux pavillons d'entrée et le pavillon normand ont été inscrits par arrêté du [85].


    Autres édifices civils


    À proximité

    Musée du Pays de Luchon
    Musée du Pays de Luchon

    Patrimoine culturel



    Personnalités liées à la commune


    Statue d'Antoine Mégret d'Étigny.
    Statue d'Antoine Mégret d'Étigny.

    Héraldique, logotype et devise


    Elles peuvent se blasonner ainsi aujourd’hui :

    d'or à la montagne de sable mouvant du flanc dextre d'où jaillit un jet d'eau d'argent dans une baignoire d'azur, le tout posé sur une terrasse aussi de sable ; au chef parti au premier de gueules chargé de quatre otelles d'argent posées en sautoir et au second d'azur à l'autel votif d'argent chargé sur le dé des inscriptions ILIXIONI DEO V.S.L.M. en lettres capitales romaines de sable.

    Symbolique

    Le champ de l'écu symbolise les sources thermales qui jaillissent du pied des montagnes des Pyrénées. Le premier quartier du chef est aux armes de Comminges, quant à la stèle, elle atteste de l'origine gallo-romaine des bains dont Ilixo était le dieu tutélaire. Les ornements extérieurs représentaient une pomme de pin vers 1880 qui fut remplacée depuis 1907 par deux isards.

    La devise : BALNEUM LIXONENSE POST NEAPOLITENSE PRIMUM. (Les premiers bains après ceux de Naples) - indique la renommée des bains de Luchon.


    Pour approfondir


    Sur les autres projets Wikimedia :


    Bibliographie



    Articles connexes



    Liens externes



    Notes et références



    Notes et cartes


    1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
    2. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[15].
    3. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    4. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[22].
    5. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
    6. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    7. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    8. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    9. Cette sous-section Finances locales est issue d'une synthèse des données du site alize2.finances.gouv.fr du ministère de l'Économie et des Finances. Elle est présentée de façon standardisée pour toutes les communes et ne concerne que le périmètre municipal. Pour constituer cette partie, l'outil Finances locales version 1.2.1 : Yin Yang Kappa a effectué la synthèse des 98 pages du site alize2.finances.gouv.fr concernant Bagnères-de-Luchon. Finances locales est un logiciel libre distribué en copyleft sous licence GNU GPL version 3.
    10. La « section de fonctionnement » est constituée des dépenses courantes et récurrentes nécessaires au bon fonctionnement des services municipaux et à la mise en œuvre des actions décidées par les élus, mais sans influence sur la consistance du patrimoine de la commune.
    11. Les « charges de personnel » regroupent les frais de rémunération des employés par la commune.
    12. Les « impôts locaux » désignent les impôts prélevés par les collectivités territoriales comme les communes pour alimenter leur budget. Ils regroupent les impôts fonciers, la taxe d'habitation ou encore, pour les entreprises, les cotisations foncières ou sur la valeur ajoutée.
    13. La section « investissement » concerne essentiellement les opérations visant à acquérir des équipements d’envergure et aussi au remboursement du capital de la dette.
    14. Les « dépenses d’équipement » servent à financer des projets d’envergure ayant pour objet d’augmenter la valeur du patrimoine de la commune et d’améliorer la qualité des équipements municipaux, voire d’en créer de nouveaux.
    15. Les « remboursements d'emprunts » représentent les sommes affectées par la commune au remboursement du capital de la dette.
    16. L'« encours de la dette » représente la somme que la commune doit aux banques au de l'année considérée
    17. L'« annuité de la dette » équivaut à la somme des intérêts d'emprunts de la commune et du montant de remboursement du capital au cours de l'année
    18. La « capacité de désendettement » est basée sur le ratio suivant défini par la formule : ratio = encours de la dettecapacité d'autofinancement. Ce ratio montre, à un instant donné, le nombre d'années qui seraient nécessaires au remboursement des dettes en considérant les ressources de Bagnères-de-Luchon.
    19. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    20. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
    21. La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
    22. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    1. « Carte hydrographique de Bagnères-de-Luchon » sur Géoportail (consulté le 4 novembre 2021).
    2. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    3. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
    4. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).

    Références



    Site de l'Insee

    1. « Métadonnées de la commune de Bagnères-de-Luchon » (consulté le ).
    2. « Commune rurale - définition » (consulté le ).
    3. « Unité urbaine 2020 de Bagnères-de-Luchon » (consulté le ).
    4. « Base des unités urbaines 2020 », (consulté le ).
    5. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », (consulté le ).
    6. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
    7. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
    8. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Bagnères-de-Luchon » (consulté le ).
    9. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans la Haute-Garonne » (consulté le ).
    10. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Bagnères-de-Luchon » (consulté le ).
    11. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la Haute-Garonne » (consulté le ).
    12. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
    13. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
    14. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Bagnères-de-Luchon » (consulté le ).
    15. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
    16. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).

    Autres sources

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    На других языках


    [de] Bagnères-de-Luchon

    Bagnères-de-Luchon (auch Luchon) ist ein südfranzösischer Ort und eine Gemeinde mit 2.285 Einwohner (Stand 1. Januar 2019) in der ehemaligen Grafschaft und Provinz Comminges (heute: Département Haute-Garonne in der Région Okzitanien; bis 2015 Region Midi-Pyrénées); der Ort ist als Thermalbad und Wintersportort (Superbagnères) bekannt.

    [en] Bagnères-de-Luchon

    Bagnères-de-Luchon (French: [baɲɛʁ də lyʃɔ̃]; Occitan: Banhèras de Luishon), also referred to as just Luchon, is a commune and spa town in the Haute-Garonne department in the Occitanie region of south-western France.
    - [fr] Bagnères-de-Luchon

    [ru] Баньер-де-Люшон

    Баньер-де-Люшон (фр. Bagnères-de-Luchon, окс. Banhèras de Luishon) — курортный посёлок во Франции (округ Сен-Годанс, департамент Верхняя Гаронна).



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