Sur le plan historique et culturel, la commune appartient au pays de Comminges, correspondant à l’ancien comté de Comminges, circonscription de la province de Gascogne située sur les départements actuels du Gers, de la Haute-Garonne, des Hautes-Pyrénées et de l'Ariège. Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par la Garonne, la Neste, le ruisseau du Lavet de Derrière, le ruisseau du Lavet de devant et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable: un site Natura 2000 («Garonne, Ariège, Hers, Salat, Pique et Neste»), un espace protégé («la Garonne, l'Ariège, l'Hers Vif et le Salat») et sept zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Montréjeau est une commune rurale qui compte 2 751 habitants en 2019. Elle appartient à l'unité urbaine de Montréjeau et fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Gaudens. Ses habitants sont appelés les Montréjeaulais ou Montréjeaulaises ou Montréjolais.
Le patrimoine architectural de la commune comprend cinq immeubles protégés au titre des monuments historiques: le pont sur la Garonne, inscrit en 1984, le château de Valmirande, classé en 1992, la halle aux bestiaux de Montréjeau, inscrite en 2004, l'hôtel de Lassus, inscrit en 2005, et l'Hôtel du Parc, inscrit en 2005.
Géographie
Localisation
La commune de Montréjeau se trouve dans le département de la Haute-Garonne, en région Occitanie[I 1].
Elle se situe à 91 km à vol d'oiseau de Toulouse[2], préfecture du département, et à 13 km de Saint-Gaudens[3], sous-préfecture.
Sur le plan historique et culturel, Montréjeau fait partie du pays de Comminges, correspondant à l’ancien comté de Comminges, circonscription de la province de Gascogne située sur les départements actuels du Gers, de la Haute-Garonne, des Hautes-Pyrénées et de l'Ariège[5].
La superficie de la commune est de 821 hectares; son altitude varie de 409 à 543mètres[7].
Hydrographie
La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[8]. Elle est drainée par la Garonne, la Neste, le ruisseau du Lavet de Derrière, le ruisseau du Lavet de devant, un bras de la Garonne, le ruisseau des Arnaudes, le ruisseau du Pécoup et par un petit cours d'eau, constituant un réseau hydrographique des Hautes-Pyrénées de 8 km de longueur totale[9],[Carte 1].
La Garonne est un fleuve principalement français prenant sa source en Espagne et qui coule sur 529 km avant de se jeter dans l’océan Atlantique[10].
La Neste, d'une longueur totale de 73,1 km, prend sa source dans la commune d'Aragnouet (65) et s'écoule vers le nord puis se réoriente vers l'est. Elle se jette dans la Garonne sur le territoire communal, après avoir traversé 34 communes[11].
Le ruisseau du Lavet de Derrière, d'une longueur totale de 14,3 km, prend sa source dans la commune de Cantaous (65) et s'écoule d'ouest en est. Il traverse la commune et se jette dans le Lavet à Ponlat-Taillebourg, après avoir traversé 8 communes[12].
Réseaux hydrographique et routier de Montréjeau.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique altéré», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[13]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[14].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[13]
Moyenne annuelle de température: 11,9°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 3,2 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 4,5 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 9,3 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 6,9 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[16] complétée par des études régionales[17] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Clarac», sur la commune de Clarac, mise en service en 1994[18] et qui se trouve à 5 km à vol d'oiseau[19],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 12,4°C et la hauteur de précipitations de 774,7 mm pour la période 1981-2010[20].
Sur la station météorologique historique la plus proche, «Saint-Girons», sur la commune de Lorp-Sentaraille, dans le département de l'Ariège, mise en service en 1949 et à 46 km[21], la température moyenne annuelle évolue de 12,2°C pour la période 1971-2000[22], à 12,3°C pour 1981-2010[23], puis à 12,7°C pour 1991-2020[24].
Milieux naturels et biodiversité
Espaces protégés
La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[25],[26].
Un espace protégé est présent sur la commune:
«la Garonne, l'Ariège, l'Hers Vif et le Salat», objet d'un arrêté de protection de biotope, d'une superficie de 1 658,7ha[27].
Réseau Natura 2000
Site Natura 2000 sur le territoire communal.
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives de l'Union européenne (habitats et oiseaux), constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 5].
Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats: «Garonne, Ariège, Hers, Salat, Pique et Neste»[29], d'une superficie de 9 581ha, un réseau hydrographique pour les poissons migrateurs (zones de frayères actives et potentielles importantes pour le Saumon en particulier qui fait l'objet d'alevinages réguliers et dont des adultes atteignent déjà Foix sur l'Ariège[30].
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
Carte des ZNIEFF de type 1 localisées sur la commune.
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Quatre ZNIEFF de type 1[Note 6] sont recensées sur la commune[31]:
«la Garonne de la frontière franco-espagnole jusqu'à Montréjeau» (469ha), couvrant 38 communes dont 28 dans la Haute-Garonne et dix dans les Hautes-Pyrénées[32];
«la Garonne de Montréjeau jusqu'à Lamagistère» (5 075ha), couvrant 92 communes dont 63 dans la Haute-Garonne, trois dans le Lot-et-Garonne et 26 dans le Tarn-et-Garonne[33];
la «Neste moyenne et aval» (283ha), couvrant 25 communes dont une dans la Haute-Garonne et 24 dans les Hautes-Pyrénées[34];
les «tourbières, boisements riverains et bocage humide du Lavet» (873ha), couvrant 9 communes dont six dans la Haute-Garonne et trois dans les Hautes-Pyrénées[35];
l'«Amont des bassins de la Louge, de la Save, du Lavet et de la Noue et landes orientales du Lannemezan» (5 833ha), couvrant 18 communes dont 14 dans la Haute-Garonne et quatre dans les Hautes-Pyrénées[36];
«Garonne amont, Pique et Neste» (1 788ha), couvrant 112 communes dont 42 dans la Haute-Garonne et 70 dans les Hautes-Pyrénées[37];
«la Garonne et milieux riverains, en aval de Montréjeau» (6 874ha), couvrant 93 communes dont 64 dans la Haute-Garonne, trois dans le Lot-et-Garonne et 26 dans le Tarn-et-Garonne[38].
Urbanisme
Typologie
Montréjeau est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 8],[39],[I 2],[40].
Elle appartient à l'unité urbaine de Montréjeau, une agglomération inter-départementale regroupant 5 communes[I 3] et 5 363 habitants en 2019, dont elle est ville-centre[I 4],[I 5].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Gaudens, dont elle est une commune de la couronne[Note 9]. Cette aire, qui regroupe 85 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 6],[I 7].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (54,9% en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (66,7%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
prairies (33,5%), zones urbanisées (24,2%), zones agricoles hétérogènes (21,4%), espaces verts artificialisés, non agricoles (12,1%), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (4,1%), eaux continentales[Note 10] (3,4%), forêts (1,1%), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,1%)[41].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Voies de communication et transports
TER Occitanie par la gare de Montréjeau - Gourdan-Polignan: ligne de Montréjeau - Gourdan-Polignan à Luchon et ligne Toulouse-Bayonne, avec des trains directs de Paris à Bagnères-de-Luchon.
Aéroports: aéroport Tarbes-Lourdes-Pyrénées (65km) - aéroport de Toulouse-Blagnac (110km). Les deux aéroports sont accessibles directement par l'A64.
Le territoire de la commune de Montréjeau est vulnérable à différents aléas naturels: météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque technologique, la rupture d'un barrage, et à un risque particulier: le risque de radon[42]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[43].
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le Neste et le ruisseau du Lavet de Derrière. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999, 2009, 2013 et 2022[44],[42].
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Montréjeau.
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (88,8% au niveau départemental et 48,5% au niveau national). Sur les 1 100 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 1 100 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100%, à comparer aux 98% au niveau départemental et 54% au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[45],[Carte 3].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[46].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989 et 2003 et par des mouvements de terrain en 1999[42].
Risques technologiques
La commune est en outre située en aval du barrage de Naguilhes sur le Gnoles (affluent de l'Ariège, département de l'Ariège). À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture d'un de ces ouvrages[47].
Risque particulier
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Montréjeau est classée en zone 2, à savoir zone à potentiel radon faible mais sur lesquelles des facteurs géologiques particuliers peuvent faciliter le transfert du radon vers les bâtiments[48].
Toponymie
Montréjeau est la francisation de l'occitan gascon: Mont Rejau[1] qui veut dire «Mont-Royal».
Étymologie, le mont du Roi de Rivière du latin «Mons Regalis de Ripparia».
Histoire
La bastide de Montréjeau est née du traité de paréage (association de plusieurs seigneurs) entre Eugène de Beaumarchais, sénéchal du roi de France Philippe III le Hardi, et Arnaud d'Espagne-Montespan, vicomte de Couserans, conclu en 1272 au château de Montespan[49]. Cette fondation s'inscrit dans la politique d'expansion de l'autorité royale dans le sud de la France, avec la réunion du comté de Toulouse au domaine royal (1271). Pour Arnaud d'Espagne-Montespan, il s'agit d'établir une place forte au cœur de ses possessions.
La position du site présente de nombreux avantages. Proche de la cité épiscopale de Saint-Bertrand, au confluent de la Neste et de la Garonne, Montréjeau commande aussi la route d'Espagne. La ville est construite selon le modèle ordinaire des bastides, c'est-à-dire un quadrilatère doté d'un place centrale entourée d'arceaux, sur laquelle s'élève une halle (disparue en 1944), et organisé selon un plan en damier. L'ensemble est doté de murs d'enceinte, percés de quatre portes (le clocher de l'église Saint-Jean-Baptiste est un vestige de la porte Saint-Jean). Une première église est située à l'emplacement de l'actuelle église Saint-Jean-Baptiste. Montréjeau est en outre rapidement dotée d'un couvent de frères Augustins.
Dès le XIVesiècle, la cité joue un rôle économique majeur au sein de la région en raison de sa situation géographique avantageuse. Cet essor est favorisé par la construction d'un pont sur la Garonne permettant de relier la ville aux vallées de la Barousse et du Luchonnais. La cité se développe alors à l'extérieur de ses murailles, avec le faubourg du Barry au sud, et autour de la chapelle Sainte-Barbe (aujourd'hui détruite) au nord[50].
À la mort de Roger IV d'Espagne-Montespan (1555), la co-seigneurie passe à la maison de Pardaillan de Gondrin[51]. Le Comminges connaît à cette époque une succession d'épreuves. En 1563, la peste entraîne la construction d'un lazaret à l'extérieur de la ville, actuel manoir de Sarrieu, afin d'accueillir les malades. Durant les guerres de Religion, la ville reste fidèle au roi et à la foi catholique. Mais elle est occupée en 1569 par le chef protestant Montgoméry[52]. Lors de la Fronde, deux bataillons du prince de Condé demeurent dans la cité (1647). Les malheurs du temps n'empêchent pas un certain essor culturel grâce à Bertrand Laralde, poète occitan, auteur de La Margalide gasconne (1604), œuvre dans laquelle il chante son amour pour une jeune montréjeaulaise.
Au XVIIIesiècle, sous l'action de l'intendant Antoine Mégret d'Étigny, Montréjeau se transforme. Les rues sont élargies et les remparts disparaissent. Marc-François de Lassus, contrôleur-général des marbres du roi, y fait bâtir un somptueux hôtel. La ville s'ouvre sur l'extérieur avec la création de la route de Luchon.
Durant la Révolution française, Montréjeau est le théâtre d'une bataille[53]. Le , une insurrection royaliste est écrasée aux portes de la ville. Deux montréjeaulais émergent de cette période, Dominique Lacombe, évêque constitutionnel de Bordeaux (1797 - 1801), et le général d'Empire Pierre de Pelleport.
Au cours du XIXesiècle, la cité se dote de structures modernes. Un pont en pierre est construit sur la Garonne en 1825, puis avec l'arrivée du chemin de fer, Gustave Eiffel édifie le pont ferroviaire de Sarrieu (1878). Enfin, entre 1893 et 1899, le baron Bertrand de Lassus fait construire par l'architecte Louis Garros le château de Valmirande, inspiré du château de Chambord, et doté d'un vaste parc dessiné par les paysagistes Denis et Eugène Bühler.
Politique et administration
Administration municipale
Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 2 500 habitants et 3 499 habitants, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2014 est de vingt-trois[54],[55].
Rattachements administratifs et électoraux
Commune faisant partie de la huitième circonscription de la Haute-Garonne de la communauté de communes Cœur et Coteaux du Comminges et du canton de Saint-Gaudens (avant le redécoupage départemental de 2014, Montréjeau était le chef-lieu de l'ex-canton de Montréjeau) et avant le elle faisait partie de la communauté de communes Nébouzan-Rivière-Verdun. La commune est également membre du SIVOM de Saint-Gaudens Montréjeau Aspet Magnoac.
La mairie.
Tendances politiques et résultats
Article détaillé: Élections municipales de 2020 en Haute-Garonne.
Liste des maires
Liste des maires successifs
Période
Identité
Étiquette
Qualité
mars 1989
juin 1995
Jean Pousson
PS
Conseiller général
juin 1995
mars 2001
Jean Jorda
RPR
Conseiller régional
mars 2001
mars 2008
Robert Pons
PS
Conseiller général
mars 2008
En cours
Éric Miquel
Apparenté FG puis SE
Ancien employé de la Cellulose du Rhône et d'Aquitaine, syndicaliste Président communauté de communes (2008-2014). Réélu en 2014 et 2020.
Liste des maires avant 1989
Période
Identité
Étiquette
Qualité
1792
1794
Jean David Villaret
1794
1795
Jean Soule
1795
1800
Jean Baptiste Ribes
1800
1800
Jean David Villaret
président de la municipalité
1800
1834
Marie Marc de Lassus
Député (1871) et conseiller général (1863)
1834
1836
Jean Paul Grenier
1836
1841
Darolles
1841
1855
Jean Adoue
1855
1871
Jean Marie Vielajus
1871
1871
Germain Cistac
1871
1874
Eugene Caperan
1874
1876
Henri Darolles
1876
1878
Jules Castex
1877
1878
Jean Paul Auguste Recurt
1878
1889
Jules Castex
1889
1893
Marc de Lassus
1893
1898
Jean Barat
1898
1912
Joseph Caperan
1912
1920
Bertrand Guy
1920
1929
Vincent Peyreigne
1929
1944
Roger de Lassus
1944
1952
Jean Grand
1952
1953
Jean Bertrand Dufor
1953
1956
Hyppolite Paul Lestrade
1956
mars 1971
François Bouché
mars 1971
mars 1983
Jean Pousson
PS
Conseiller général
mars 1983
mars 1989
Jean Jorda
RPR
Les données manquantes sont à compléter.
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[56]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[57].
En 2019, la commune comptait 2 751 habitants[Note 11], en diminution de 4,15% par rapport à 2013 (Haute-Garonne: +7,81%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
2 193
2 041
2 150
2 487
2 991
3 034
3 081
3 466
3 466
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1896
1901
3 914
3 680
3 832
3 682
3 081
2 992
3 141
2 679
2 618
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1962
2 724
2 632
2 539
2 551
2 901
3 008
3 071
3 106
3 149
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2008
2013
2018
3 700
3 473
3 161
2 857
2 577
2 706
2 738
2 870
2 763
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2019
-
-
-
-
-
-
-
-
2 751
-
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[58] puis Insee à partir de 2006[59].)
En 1875, la commune cède 60% de son territoire et un peu plus de 700 habitants à l'occasion de la création de la commune des Tourreilles.
Service public
Enseignement
Le complexe éducatif Bertrand Laralde accueille les enfants de la maternelle à la troisième.
Le couvent Sainte-Germaine accueille les enfants de la maternelle au CM2.
Les études peuvent être poursuivies au lycée technologique et professionnel Paul Mathou de Gourdan-Polignan ou au lycée de Bagatelle de Saint-Gaudens.
Pour les autres filières, Toulouse offre de nombreuses possibilités.
Sports
William Grover-Williams à Montréjeau, et victorieux du Grand Prix automobile de France 1928 (du Comminges), sur Bugatti Type 35C.
Club d'arts martiaux, club de basket le Montréjeau Pyrénées Basket, club de boxe, club de cyclisme, club de colombophilie, club de gymnastique, club de modélisme, club de tarot et bridge, club de tennis.
Club de rugby à XV, l'Union sportive Montréjeau Gourdan Polignan, évoluant dans le Championnat de France Honneur de rugby à XV. Le club a été promu en première division en 1960 mais la FFR l'a remplacé par Limoges au nom d'une meilleure répartition géographique[64].
Parcours de golf de 9 trous avec practice et club house, courts de tennis couverts et plein air, pêche.
Base de loisirs du plan d'eau (aire de jeux, parcours santé, pédalos, skatepark, stade).
Culture
Associations culturelles
Les chanteurs du Mont-Royal
Les troubadours du Mont-Royal
Maison des jeunes et de la culture
Événement et culture
Festival de bandas: juillet
Exposition de peinture: août
Festival folklorique international: semaine du
Fête foraine de Pâques
Grand marché à l'ancienne: le dernier dimanche de juillet et toute l'année le lundi matin
Écologie et recyclage
La station d'épuration a été réhabilitée en 2015[65],[66],[67].
Économie
Revenus
En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 1 336 ménages fiscaux[Note 12], regroupant 2 491 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 17 270 €[I 8] (23 140 € dans le département[I 9]). 34% des ménages fiscaux sont imposés[Note 13] (55,3% dans le département).
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 1 522 personnes, parmi lesquelles on compte 69,9% d'actifs (52,9% ayant un emploi et 17% de chômeurs) et 30,1% d'inactifs[Note 14],[I 10]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Saint-Gaudens, du fait qu'au moins 15% des actifs travaillent dans le pôle[Carte 4],[I 13]. Elle compte 1 162 emplois en 2018, contre 1 153 en 2013 et 1 272 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 829, soit un indicateur de concentration d'emploi de 140,1% et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 46,2%[I 14].
Sur ces 829 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 291 travaillent dans la commune, soit 35% des habitants[I 15]. Pour se rendre au travail, 81,8% des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 3,3% les transports en commun, 10,1% s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 4,8% n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 16].
Activités hors agriculture
Secteurs d'activités
299 établissements[Note 15] sont implantés à Montréjeau au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 16],[I 17].
Secteur d'activité
Commune
Département
Nombre
%
%
Ensemble
299
100%
(100%)
Industrie manufacturière, industries extractives et autres
24
8%
(5,7%)
Construction
27
9%
(12%)
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration
87
29,1%
(25,9%)
Information et communication
5
1,7%
(4,1%)
Activités financières et d'assurance
14
4,7%
(3,8%)
Activités immobilières
10
3,3%
(4,2%)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien
49
16,4%
(19,8%)
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale
62
20,7%
(16,6%)
Autres activités de services
21
7%
(7,9%)
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 29,1% du nombre total d'établissements de la commune (87 sur les 299 entreprises implantées à Montréjeau), contre 25,9% au niveau départemental[I 18].
Entreprises et commerces
Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[68]:
Comminges Metaux Services, récupération de déchets triés (8 092 k€)
Entreprise Gallart Bati-Comminges, construction d'autres bâtiments (4 511 k€)
L'hermitage, hébergement social pour personnes âgées (3 742 k€)
Entreprise Verdier, travaux de maçonnerie générale et gros œuvre de bâtiment (754 k€)
SARL Les Fromagers Du Mont Royal, activités des sociétés holding (515 k€)
La commune est dans les «Coteaux de Gascogne», une petite région agricole occupant une partie ouest du département de la Haute-Garonne, constitué d'un relief de cuestas et de vallées peu profondes, creusés par les rivières issues du massif pyrénéen, avec une activité de polyculture et d’élevage[69]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 18] sur la commune est l'élevage de bovins, pour la viande[Carte 5]. Six exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 19] (16 en 1988). La superficie agricole utilisée est de 483ha[71],[Carte 6],[Carte 7].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Passerelle piétonne sur la Garonne reliant Gourdan-Polignan à Montréjeau via le Lac (construite entre 2018 et 2019, inaugurée le 4 octobre 2019)[72],[73],[74].
Passerelle piétonne reliant Gourdan-Polignan à Montréjeau
Lac de Montréjeau
Patrimoine sacré
L'église Saint-Jean-Baptiste datant du XIIIesiècle est, au XVIIesiècle et XVIIIesiècle, dotée du clocher octogonal qui la caractérise aujourd'hui. Elle abrite des retables du XVIIIesiècle réalisés par Marc Ferrère. Les vitraux ont été réalisés par Henri Guérin.
Croix monumentale de la crucifixion de Jésus et du Sacré-Coeur placé en face l'église.
École et couvent Sainte-Germaine avec la chapelle Sainte-Germaine. Sur le legs d'un terrain appartenant au Baron de Lassus, la commune de Montréjeau demande alors à la Congrégation des sœurs du Saint Nom de Jésus de Toulouse de venir y installer une communauté de sœurs hospitalières permettant d'assurer l'éducation et l'instruction des enfants. La première pierre du couvent fut posée en 1842[75]. En 1885, la Congrégation est affiliée à l’ordre dominicain devenant ainsi la Congrégation des sœurs Dominicaines du Saint Nom de Jésus[75],[76].
Église Saint-Jean-Baptiste
Croix monumentale de la crucifixion de Jésus et du Sacré-Coeur placée en face l'église.
Extérieur du couvent Sainte-Germaine et de l'ancien collége et internat
École Sainte-Germaine. Bâtiments de la maternelle et de l'école primaire
Chapelle Sainte-Germaine
Patrimoine civil
Château de Valmirande.
Le château de Valmirande (Monument historique) a été édifié à la fin du XIXesiècle par le baron Bertrand de Lassus. Ses plans furent commandés à l'architecte bordelais Louis Garros. Le parc, figurant sur la liste des parcs et jardins remarquables, fut confié aux frères Bülher. Les parterres à la française sont dessinés par René Édouard André.
Article détaillé: Château de Valmirande.
L'Hôtel de Lassus est classé monument historique depuis 2005[77], construit en 1760, c'était l'ancien hôtel particulier de la famille de Lassus qui préfèrera par la suite le Château de Valmirande en 1899. Le clocheton surplombant cet hôtel date du XVIIe siècle, il est composé en ardoise et en plomb, il pèse près de 5 tonnes[78]. L'Hôtel de Lassus est devenu le second pôle administratif du Comminges grâce à la volonté d'Éric Miquel, président de la Communauté de communes Nebouzan-Rivière-Verdun[79],[80].
L'ancien hôtel du Parc est classé monument historique depuis 2005[81], il a été édifié dans la seconde moitié du XIXesiècle.
La Halle Le Maresquier, classée monument historique en 2004 (Patrimoine du XXe siècle[82]) est construite en 1939 par l'architecte Noël Le Maresquier «à la proue» de la ville. Il s'agit d'une structure monumentale de béton armé et de verre.
Le pont sur la Garonne de Gourdan-Polignan reliant Gourdan-Polignan franchissant la Garonne, est inscrit au titre des Monuments historiques depuis 1984. Il est répertorié dans la base Mérimée, base de données sur le patrimoine architectural français du ministère de la Culture, sous la référence PA00094346.
L'orangerie de Lassus, inspirée du petit Trianon de Versailles[83],[84], fut édifiée par le Baron de Lassus fin XVIIe siècle, elle faisait partie de l'ancien Parc de l'Hôtel de Lassus devenu Séminaire à l'initiative du Maréchal Foch, l'Orangerie abrite aujourd'hui des espaces de réception, hôtelière, gastronomique et l'Espace muséal des traditions populaires en Comminges… Ancien cloître des Augustins.
La chapelle du Séminaire fut construite en 1934, les vitraux ont été réalisés par le maître verrier Henri Guérin en 1962[83], elle est désacralisée depuis quelques années[85], elle a été transformée en salle de reception, d'exposition et a accueilli des concerts[84].
Pont de Gourdan-Polignan sur la Garonne reliant Montréjeau
La Halle Le Maresquier
Hôtel de Lassus
L'Orangerie de Lassus
Ancienne chapelle du Séminaire
Parc de l’Hôtel de Lassus
Personnalités liées à la commune
Bertrand Larade, né à Montréjeau en 1581, poète occitan, auteur de La Margalide gasconne en 1604, de La Muse Piranèse en 1607 et de Sonnets et Chants royaux
Jean-Pierre de Lassus, né à Montréjeau en 1694, premier arpenteur du roi Louis XV en Louisiane
Dominique Lacombe[86], né à Montréjeau en 1749, député de la Gironde, évêque constitutionnel de la Gironde, évêque concordataire d’Angoulême, titulaire de la légion d'honneur,élevé au rang de Chevalier de l’Empire
Pierre de Pelleport, né à Montréjeau en 1773, Général d'Empire et Pair de France, participe à toutes les campagnes napoléoniennes
Marc de Lassus (1829-1897), mort à Montréjeau, homme politique
Jean Pierre Philippe Lampué (1836-1924), né à Montréjeau, homme politique, photographe et dessinateur d'architecture
Bertrand de Lassus (1868-1909), né à Montréjeau, pyrénéiste. Il fait construire le château de Valmirande
Louis Robach (1871-1959), mort à Montréjeau, dentiste et surtout pyrénéiste
Pierre Malar (né Louis Azum), né à Montréjeau en 1924, chanteur remarqué et lancé par Édith Piaf disparu le à Saint Gaudens (89 ans)
Valentin Abeille (1843-1902), né à Montréjeau, homme politique
Valentin Abeille (1907-1944), fils de Pierre Abeille, sous-préfet et petit-fils du précédent. Compagnon de la Libération (décret du ), inhumé à Montréjeau
Gérald Martinez, né à Montréjeau en 1955, capitaine de l'équipe de France de rugby à XV, du Stade toulousain et du Racing club de France
Serge Gabernet, né à Montréjeau en 1955, international de rugby à XV et capitaine du Stade toulousain. Champion de France 1985 et 1986
Bernard Minier, né à Béziers en 1960 et a passé toute sa jeunesse à Montréjeau, écrivain
Héraldique
Son blasonnement est: D'argent au châtaigner arraché de sinople, au chef d'azur chargé de trois fleurs de lys d'or ou chef cousu de France.
Pour approfondir
Bibliographie
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J.-P. Paris, M. Icole (terrains quaternaires), A. Tegyey (diagnoses pétrographiques et déterminations micropaléontologiques), C. Monciardini (diagnoses pétrographiques et déterminations micropaléontologiques), P. Andreieff (diagnoses pétrographiques et déterminations micropaléontologiques) et M. Collignon (détermination des Ammonites), «Notice explicative de la carte géologique à 1/50 000 «Montréjeau» no1054 (XVIII - 46)», 23 p., sur ficheinfoterre.brgm.fr, Orléans, éd. Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM) (consulté le ).
Articles connexes
Liste des anciennes communes de la Haute-Garonne
Liste des communes de la Haute-Garonne
Bataille de Montréjeau
Liste de massacres perpétrés par les forces allemandes en France durant la Seconde Guerre mondiale
Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[15].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[28].
Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[70].
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Nom proposé par P. Pojadadins LAS COMUNAS DE MIÈGJORN-PIRENÈUS, Nouvelles Editions Loubatières, 2009, en se basant sur le DICTIONNAIRE D'AMBOISE MIDI-PYRÉNÉES, Editions d'Amboise, 1991 voir
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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