Clarac est une commune française située dans l'ouest du département de la Haute-Garonne, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le pays de Comminges, correspondant à l’ancien comté de Comminges, circonscription de la province de Gascogne située sur les départements actuels du Gers, de la Haute-Garonne, des Hautes-Pyrénées et de l'Ariège.
Cet article est une ébauche concernant une commune de la Haute-Garonne.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?). Le bandeau {{ébauche}} peut être enlevé et l’article évalué comme étant au stade « Bon début » quand il comporte assez de renseignements encyclopédiques concernant la commune.
Si vous avez un doute, l’atelier de lecture du projet Communes de France est à votre disposition pour vous aider. Consultez également la page d’aide à la rédaction d’un article de commune de France.
Pour les articles homonymes, voir Clarac.
Clarac | |
![]() École et centre culturel | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Occitanie |
Département | Haute-Garonne |
Arrondissement | Saint-Gaudens |
Intercommunalité | Communauté de communes Cœur et Coteaux du Comminges |
Maire Mandat |
Jean-Paul Manent-Manent 2020-2026 |
Code postal | 31210 |
Code commune | 31147 |
Démographie | |
Gentilé | Claracais |
Population municipale |
658 hab. (2019 ![]() |
Densité | 139 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 43° 05′ 50″ nord, 0° 37′ 36″ est |
Altitude | Min. 387 m Max. 515 m |
Superficie | 4,74 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Saint-Gaudens (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Saint-Gaudens |
Législatives | Huitième circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par la Garonne, le Lavet, Canal de Camon et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (« Garonne, Ariège, Hers, Salat, Pique et Neste »), un espace protégé (« la Garonne, l'Ariège, l'Hers Vif et le Salat ») et deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Clarac est une commune rurale qui compte 658 habitants en 2019, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1975. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Gaudens. Ses habitants sont appelés les Claracois ou Claracoises.
La commune de Clarac se trouve dans le département de la Haute-Garonne, en région Occitanie[1].
Elle se situe à 87 km à vol d'oiseau de Toulouse[2], préfecture du département, et à 8 km de Saint-Gaudens[3], sous-préfecture.
Les communes les plus proches[Note 1] sont[4] : Pointis-de-Rivière (1,3 km), Bordes-de-Rivière (1,3 km), Martres-de-Rivière (2,3 km), Ponlat-Taillebourg (2,7 km), Ausson (2,9 km), Huos (3,1 km), Ardiège (3,3 km), Cier-de-Rivière (3,8 km).
Sur le plan historique et culturel, Clarac fait partie du pays de Comminges, correspondant à l’ancien comté de Comminges, circonscription de la province de Gascogne située sur les départements actuels du Gers, de la Haute-Garonne, des Hautes-Pyrénées et de l'Ariège[5].
Le Cuing | ||
Ponlat-Taillebourg | ![]() |
Bordes-de-Rivière |
Pointis-de-Rivière |
La superficie de la commune est de 474 hectares ; son altitude varie de 387 à 515 mètres[7].
La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[8]. Elle est drainée par la Garonne, le Lavet, Canal de Camon, le ruisseau de Bajudère, le ruisseau de Goutte Marit, le ruisseau du Bédiau et par deux petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 8 km de longueur totale[9],[Carte 1].
La Garonne est un fleuve principalement français prenant sa source en Espagne et qui coule sur 529 km avant de se jeter dans l’océan Atlantique[10].
Le Lavet, d'une longueur totale de 16,7 km, prend sa source dans la commune de Saint-Laurent-de-Neste (65) et s'écoule d'ouest en est. Il traverse la commune et se jette dans la Garonne à Villeneuve-de-Rivière, après avoir traversé 8 communes[11].
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[12]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[13].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
|
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[15] complétée par des études régionales[16] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1994 permet de connaître l'évolution des indicateurs météorologiques[17]. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Température minimale moyenne (°C) | 0,1 | 0,7 | 2,6 | 5,1 | 9,2 | 12,8 | 14,7 | 14,5 | 11 | 7,9 | 2,9 | 0,4 | 6,9 |
Température moyenne (°C) | 5,2 | 6,1 | 8,6 | 10,8 | 14,6 | 18,3 | 20,3 | 20,3 | 16,9 | 13,7 | 8,1 | 5,4 | 12,4 |
Température maximale moyenne (°C) | 10,3 | 11,5 | 14,6 | 16,5 | 19,9 | 23,8 | 25,9 | 26 | 22,9 | 19,4 | 13,3 | 10,4 | 17,9 |
Record de froid (°C) date du record |
−12,3 10.01.10 |
−11,6 09.02.12 |
−9,5 01.03.05 |
−3,5 04.04.1996 |
−0,9 06.05.19 |
1,7 01.06.06 |
6 10.07.07 |
4,8 31.08.10 |
1,3 25.09.02 |
−3,6 29.10.12 |
−8,8 18.11.07 |
−12,5 25.12.01 |
−12,5 2001 |
Record de chaleur (°C) date du record |
22,8 01.01.22 |
24,4 27.02.19 |
26,5 24.03.01 |
29 30.04.05 |
31,4 30.05.01 |
37,2 22.06.03 |
39,3 03.07.15 |
39,4 13.08.03 |
34,6 06.09.06 |
31,7 13.10.19 |
26,1 01.11.20 |
23,4 07.12.00 |
39,4 2003 |
Précipitations (mm) | 76,9 | 49,7 | 65,8 | 76,3 | 95,4 | 55,1 | 50,7 | 47,1 | 55,3 | 56 | 84,5 | 61,9 | 774,7 |
La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[18],[19].
Un espace protégé est présent sur la commune : « la Garonne, l'Ariège, l'Hers Vif et le Salat », objet d'un arrêté de protection de biotope, d'une superficie de 1 658,7 ha[20].
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 4]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats : « Garonne, Ariège, Hers, Salat, Pique et Neste »[22], d'une superficie de 9 581 ha, un réseau hydrographique pour les poissons migrateurs (zones de frayères actives et potentielles importantes pour le Saumon en particulier qui fait l'objet d'alevinages réguliers et dont des adultes atteignent déjà Foix sur l'Ariège[23].
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 5] est recensée sur la commune[24] : « la Garonne de Montréjeau jusqu'à Lamagistère » (5 075 ha), couvrant 92 communes dont 63 dans la Haute-Garonne, trois dans le Lot-et-Garonne et 26 dans le Tarn-et-Garonne[25] et une ZNIEFF de type 2[Note 6],[24] : « la Garonne et milieux riverains, en aval de Montréjeau » (6 874 ha), couvrant 93 communes dont 64 dans la Haute-Garonne, trois dans le Lot-et-Garonne et 26 dans le Tarn-et-Garonne[26].
Clarac est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7],[27],[28],[29].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Gaudens, dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 85 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[30],[31].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (42,6 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (59,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (27,4 %), zones urbanisées (24,9 %), zones agricoles hétérogènes (21 %), prairies (12,4 %), terres arables (9,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (5,1 %)[32].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Accès avec la ligne régulière de transport interurbain du réseau Arc-en-ciel (anciennement SEMVAT) ainsi qu'avec l'aérodrome de Saint-Gaudens - Montréjeau situé sur la commune.
Le territoire de la commune de Clarac est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque technologique, la rupture d'un barrage[33]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[34].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le Lavet. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999 et 2009[35],[33].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (88,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 262 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 262 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 98 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[36],[Carte 3].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[37].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989 et 2017 et par des mouvements de terrain en 1999[33].
La commune est en outre située en aval du barrage de Naguilhes sur le Gnoles (affluent de l'Ariège, département de l'Ariège). À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture d'un de ces ouvrages[38].
Une seigneurie est mentionnée au XVIe siècle, qui faisait partie du fief de Lescure.
Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 500 et 1 499 habitants, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2014 est de quinze[39],[40].
Commune faisant partie de la huitième circonscription de la Haute-Garonne de la communauté de communes Nébouzan-Rivière-Verdun et du canton de Saint-Gaudens (avant le redécoupage départemental de 2014, Clarac faisait partie de l'ex-canton de Montréjeau) et avant le elle faisait partie de la communauté de communes Nébouzan-Rivière-Verdun. La commune est également membre du SIVOM de Saint-Gaudens Montréjeau Aspet Magnoac.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1878 | 1925 | Dominique Manent | ||
1925 | 1929 | Jean Capéran | ||
1929 | 1963 | Jean Manent | ||
1964 | 1995 | Dominique Manent | Président du SIVOM de Saint-Gaudens Montréjeau Aspet Magnoac | |
1995 | 2008 | Jean-Philippe Manent | ||
2008 | En cours | Jean-Paul Manent | DVG | Fonctionnaire Président du SIVOM de Saint-Gaudens Montréjeau Aspet Magnoac (2020-) |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[41]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[42].
En 2019, la commune comptait 658 habitants[Note 9], en augmentation de 10,77 % par rapport à 2013 (Haute-Garonne : +7,81 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Histogramme de l'évolution démographique ![]() |
selon la population municipale des années : | 1968[45] | 1975[45] | 1982[45] | 1990[45] | 1999[45] | 2006[46] | 2009[47] | 2013[48] |
Rang de la commune dans le département | 347 | 279 | 259 | 209 | 212 | 210 | 214 | 216 |
Nombre de communes du département | 592 | 582 | 586 | 588 | 588 | 588 | 589 | 589 |
L'économie de la commune est essentiellement basée sur l'agriculture.
Clarac fait partie de l'académie de Toulouse.
La commune dispose d'une école élémentaire pour l'année 2018-2019[49].
Chasse, pétanque, football.
Sur les autres projets Wikimedia :