La Bassée est une commune française située dans le département du Nord, en région Hauts-de-France. Elle fait partie de la Métropole européenne de Lille.
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La Bassée | |
La mairie. | |
![]() Blason |
|
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Hauts-de-France |
Département | Nord |
Arrondissement | Lille |
Intercommunalité | Métropole européenne de Lille |
Maire Mandat |
Frédéric Cauderlier 2020-2026 |
Code postal | 59480 |
Code commune | 59051 |
Démographie | |
Gentilé | Basséennes, Basséens |
Population municipale |
6 509 hab. (2019 ![]() |
Densité | 1 839 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 50° 32′ 03″ nord, 2° 48′ 29″ est |
Altitude | Min. 21 m Max. 31 m |
Superficie | 3,54 km2 |
Type | Commune urbaine |
Unité urbaine | Béthune (banlieue) |
Aire d'attraction | Lille (partie française) (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton d'Annœullin |
Législatives | 5e circonscription du Nord |
Localisation | |
Liens | |
Site web | http://ville-labassee.fr/ |
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La Bassée est une ville située au sud-ouest de Lille, aisément accessible par les routes nationales RN 41 depuis Lille, RN 47 depuis Lens, et les routes départementales 941 depuis Béthune et 947 depuis Estaires.
La Bassée, élément des Weppes, fait partie de la Flandre romane.
Le canal d'Aire à La Bassée réunit la Haute Deûle (canalisée) à la Lys (affluent de l'Escaut) sous Aire où il se connecte au canal de Neufossé.
Mis en service en 1822, il a été concédé à une compagnie par la loi du . Long de 39 km de Bauvin à Aire-sur-la-Lys, il longe dans toute son étendue la limite sud du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, qu’il met en communication, par l’aval, avec tous les ports du littoral, et, par l’amont, avec les centres industriels de Lille, Roubaix, Tourcoing, Saint-Quentin, Paris et aujourd’hui la "Plateforme Multimodale de Dourges"[1]. Il traversait autrefois Béthune. Puis il est passé au gabarit Freycinet puis au gabarit européen dans les années 1960 comme tronçon du Canal de Dunkerque à l'Escaut ; un embranchement de 3 km le relie à Beuvry.
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Richebourg », sur la commune de Richebourg, mise en service en 1990[8] et qui se trouve à 7 km à vol d'oiseau[9],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 11 °C et la hauteur de précipitations de 762,1 mm pour la période 1981-2010[10]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Lille-Lesquin », sur la commune de Lesquin, mise en service en 1944 et à 22 km[11], la température moyenne annuelle évolue de 10,4 °C pour la période 1971-2000[12] à 10,8 °C pour 1981-2010[13], puis à 11,3 °C pour 1991-2020[14].
La Bassée est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[15],[16],[17]. Elle appartient à l'unité urbaine de Béthune, une agglomération inter-départementale regroupant 94 communes[18] et 356 052 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[19],[20].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lille (partie française) dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 201 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[21],[22].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (50,2 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (43 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (48,5 %), zones urbanisées (48,1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,3 %)[23].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[24].
En 2019, le nombre total de logements dans la commune était de 3 205, alors qu'il était de 3 005 en 2014 et de 2 778 en 2009[I 1].
Parmi ces logements, 90,1 % étaient des résidences principales, 0,6 % des résidences secondaires et 9,3 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 63,2 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 35 % des appartements[I 2].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à la La Bassée en 2019 en comparaison avec celle du Nord et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (0,6 %) inférieure à celle du département (1,6 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 50,6 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (52,5 % en 2014), contre 54,7 % pour le Nord et 57,5 pour la France entière[I 3].
Typologie | La Bassée[I 1] | Nord[I 4] | France entière[I 5] |
---|---|---|---|
Résidences principales (en %) | 90,1 | 90,6 | 82,1 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 0,6 | 1,6 | 9,7 |
Logements vacants (en %) | 9,3 | 7,8 | 8,2 |
La commune est desservie par la gare de La Bassée - Violaines, où s'arrêtent des trains TER Hauts-de-France qui effectuent des missions entre les gares de Lille-Flandres et de Béthune ou de Saint-Pol-sur-Ternoise..
Cette gare ferroviaire est le point de passage de nombreuses lignes de bus des réseaux Tadaō (lignes 35, 37, 58, 60), Ilévia (63), Réseau interurbain du Nord (236) et la navette « Parc des Industries ».
Deux projets de contournement de La Bassée pourraient en 2008 être financés par le Conseil Général du Nord et des communautés d’agglomération :
Les travaux devraient être achevés en 2011, et faire l'objet d'une démarche « Route HQE » portée par le conseil général, avec des problèmes de fragmentation écologique à résoudre (Cf. Trame verte régionale).
Suivant l'étymologie celtique ou en vieux français, La Bassée signifierait « Terre basse », bien que la ville soit située dans une plaine peu accidentée. L'expression « La bassée » pouvait autrefois désigner une zone humide et basse fréquemment inondée, avec un sens proche de celui que nous donnons au mot « bassin » dans l'expression « Bassin-versant »[25].
Une vieille tradition, cette fois, voudrait que la ville autrefois importante, aurait été si réduite par les malheurs et la guerre qu'on l'aurait surnommée « l'Abaissée », mais aucune preuve n'étaye cette version, probablement issue des nombreuses guerres que la ville a subies.
Enfin, selon Tite-Live, La Bassée aurait été l'ancienne résidence des Basses : Bassorum Oppidum.
Noms anciens : Basseia, 1054, diplôme de Bauduin de Lille. Basseya, Basceia, Baszeia, cart. de Marchiennes.
La Bassée a connu comme beaucoup de localités du nord de la France une longue histoire mouvementée dont les origines, très anciennes, sont mal connues, si ce n'est à travers des hypothèses plus ou moins acceptables.
L'historien Martin Lhermite, père jésuite né en 1596, dans son œuvre Histoire des saints de la province de Lille, nous apprend que La Bassée reçoit, en 390, la visite pastorale de saint Diogène, premier évêque d'Arras qui remplit sa mission d'évangélisation des terres de Flandre, encore païennes.
Il indique que, vers 430, les Francs font irruption dans les Gaules et refoulent les Romains après de sanglants combats qui auraient eu lieu sur les territoires d'Illies, Marquillies et Lorgies. Rien d'historique ne semble avoir été recueilli sur la région basséenne sous les rois de la première génération franque. Selon les chroniqueurs, le pays était alors presque entièrement couvert de marais ainsi que de bois parcouru par des meutes de loups, bois où une foule de hors-la-loi se réfugiaient pour assurer leur impunité.
Après saint Vaast vers 510 et saint Dominique en 555, saint Amand, fondateur de l'abbaye de Marchiennes, y prêchent l'Évangile.
Après Charlemagne, la contrée est, à diverses reprises, ravagée par les Normands. En 880, La Bassée est mise à feu et à sang et réduite à néant.
La Bassée encore à demi-entourée d'une immense marais devient une place religieuse et une place forte, disposant d'une place d'armes, habitée par un gouverneur et le « lieutenant du roy », lesquels gèrent un important corps de garde et un « magasin de guerre ». Cette garnison a son pendant à Aire-sur-la-Lys et à Saint-Omer qui sont également chargés de veiller sur le canal de Noeufossé, véritable fortification protégeant le Sud de la région des invasions et menaces venant du nord depuis sa construction par les armées de Baudouin VI vers l'an 1000.
La ville est alors entourée d'un réseau de petits canaux et fossé en eau, large et profonds « qui ne peut se vider à cause des marais et des canaux qui y entrent ». Des chemins couverts, des bastions et diverses portes, murs et demi-lunes étaient alors protégés de fossés et palissades. Les fortifications de la petite ville abritent aussi des infrastructures conventuelles (religieuses et augustins, autour de l'église Notre-Dame).
Pendant la guerre franco-espagnole de 1635-1659, La Bassée est une place forte des Pays-Bas espagnols. Elle sert de refuge aux villageois des environs et à leurs troupeaux menacés par les incursions de l'armée française. Elle repousse un coup de main français le et, après la prise d'Arras par les Français en 1640, les Espagnols renforcent ses remparts mais, le , le maréchal de La Meilleraye s'en empare après huit jours de siège. La garnison, forte de 1 800 hommes, obtient de se retirer avec les honneurs de la guerre[26]. Les États des Pays-Bas, excédés par les pillages des Français, demandent au gouverneur espagnol Francisco de Melo de reprendre La Bassée et lui offrent un subside de 80 000 florins. Melo se met en campagne avec 5 régiments espagnols, 3 italiens et 5 wallons ; il reprend Lens le , puis La Bassée, qui se rend le après 24 jours de siège ; la garnison française, commandée par le capitaine Bourdonnet, évacue la place avec les honneurs[27].
En juillet 1647, un sergent espagnol déserteur informe les Français que La Bassée n'a qu'une faible garnison. Ceux-ci, commandés par le maréchal Jean de Gassion, mettent le siège devant la ville le et l'entourent d'une contrevallation sur les lignes des sièges précédents ; elle se rend le . L'archiduc Léopold-Guillaume de Habsbourg, qui est à Douai avec une armée de secours, arrive trop tard pour la dégager. Ces sièges successifs laissent la ville et les villages environnants ruinés et dévastés[28],[29]. Le , le prince de Condé remporte une nouvelle victoire sur les Espagnols à Pont-à-Vendin près de La Bassée[30].
La ville reçoit pour gouverneur François-Marie de Broglie, capitaine piémontais au service de la France.
En 1660, elle est rendue à l'Espagne par le traité des Pyrénées mais redevient française lors de la guerre de Dévolution en 1667, acquisition reconnue par le traité d'Aix-la-Chapelle en 1668. Le traité prévoyait le démantèlement de ses fortifications qui est exécuté en 1673[31].
Vers 1708, la place protège à la fois l'Artois et Lille :
« Monseigneur le duc de Bourgogne, en se retirant à Tournay, avait projeté de se porter avec toutes ses forces à la Bassée et d'achever les fortifications que les ennemis y avaient commencées ; en attendant le moment où il pourrait exécuter ce projet, il y envoya aussi le 28 une brigade d'infanterie aux ordres de M. de Villiers pour renforcer M. de Sézanne, que M. de Cheyladet y avait déjà fait entrer au moment où les ennemis l'avaient abandonné pour marcher vers l'Escaut. Monseigneur le duc de Bourgogne regardait ce poste comme très important, et pour couvrir l'Artois et pour se procurer le moyen de faire entrer quelque secours dans la citadelle de Lille, ce qui cependant était devenu plus difficile que jamais, les ennemis ayant renforcé les postes de Lambersart et de Loos. M. le duc de Vendôme proposait de son côté de construire une ligne depuis la Bassée jusqu'à la Lys, persuadé que par ce moyen on empêcherait les ennemis de tirer des subsistances de l'Artois, du Furnembach et des autres pays situés à la gauche de cette rivière, et que par là l'établissement de leurs quartiers d'hiver leur deviendrait fort difficile.
Le roi approuva le projet de monseigneur le duc de Bourgogne pour la Bassée, et lui recommanda d'établir aussi à Saint-Venant un poste qui fût en état de tenir pendant l'hiver[32]. »
En 1802-1803, pour ses transports, la ville est située sur le parcours de la diligence quotidienne reliant Lille à Béthune. Tous les jours, une barque permet d'attendre à Berclau, le passage de la barque Lille-Douai, pour y déposer et prendre voyageurs et marchandises[33].
Lors de la Première Guerre mondiale, la ville est ravagée pendant la bataille de La Bassée en 1914 et celle de la Lys en 1918. Elle est presque totalement rasée.
La commune a été décorée de la Croix de guerre 1914-1918 le [34].
Les séquelles de guerre y sont restées visibles durant plus de 10 ans, temps de la reconstruction. En 1924, est posée la première pierre de l'hôtel de ville[35].
La Bassée connaît de nouveaux combats lors de la Seconde Guerre mondiale, pendant les combats de la Libération de la France en 1944 où elle est libérée par le 12e corps britannique[36].
La commune se trouve dans l'arrondissement de Lille du département du Nord.
Elle était depuis 1793 le chef-lieu du canton de La Bassée[37]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.
Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton d'Annœullin
Pour l'élection des députés, elle fait partie de la cinquième circonscription du Nord.
La Bassée est membre de la Métropole européenne de Lille, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 1967 sous le statut de communauté urbaine et transformée en métropole en 2015, et auquel la commune a transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.
Au premier tour des élections municipales de 2014 dans le Nord, la liste DVD menée par le maire sortant Philippe Waymel obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 1 685 voix (69,77 %, 25 conseillers municipaux élus dont 1 communautaire), devançant très largement celle DVG menée par Catherine Desailly-gonez , qui a recueilli 730 voix (4 conseillers municipaux élus).
Lors de ce scrutin, 41,43 % des électeurs se sont abstenus[38].
Lors du premier tour des élections municipales de 2020 dans le Nord, la liste DVD menée par Frédéric Cauderlier[39] — soutenu par le maire sortant Philippe Waymel, qui ne se représentait pas[40] — obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 1 069 voix (50,44 %, 22 conseillers municipaux élus dont 1 métropolitain), devançant de 19 voix celle DVC menée par Ludovic Vandoolaeghe[41] (1 050 voix, 49,55 %, 7 conseillers municipaux élus).
Lors de ce scrutin marqué par la pandémie de Covid-19 en France, 51,26 % des électeurs se sont abstenus[42],[43].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
avant 1802-1803[45] | François Bavière | |||
après 1806-1807[46],[47] | J. B. Lhermite | |||
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1840 | Antoine Sébastien Joseph Candelier | |||
1898 | mai 1945 | Alexandre Crespel[48] | Cons. | Docteur en droit de la Faculté de Paris Brasseur et négociant en grains Député du Nord (1919-1928) Conseiller d'arrondissement de La Bassée (1895 → 1919) Conseiller général de La Bassée (1920-1940) |
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
août 1952 | Maxime Poubelle | Médecin Décédé en fonction | ||
août 1952 | mai 1953 | Émilia Poubelle | Épouse du précédent | |
mai 1953 | mars 1977 | Henri Carlier | DVD | Conseiller général de La Bassée (1958-1964) |
mars 1977 | mars 2001 | Norbert Bommart | PS | Professeur d'histoire-géographie Conseiller général de La Bassée (1988-1994) |
mars 2001 | mai 2020 | Philippe Waymel | DVD puis UMP-LR |
Kinésithérapeute Conseiller général de La Bassée (1994-2015) Conseiller départemental d'Annœullin (2015 → ) |
mai 2020[49] | En cours (au 13 mai 2022[50]) |
Frédéric Cauderlier | DVC | Gérant de société |
La Bassée fait partie de l'académie de Lille.
L'école La Roseraie accueille les maternelles, l'école Jules Verne accueille les élèves de cours élémentaires, du CP au CM2 ainsi qu'une classe de CLIS, et l'école Charlemagne accueille les élèves de la Maternelle au CM2.
Le collège public Albert Schweitzer a été entièrement reconstruit en 2012 pour plus de 800 élèves.
Le Lycée Professionnel Boilly se situe rue du Collège, à côté du complexe sportif Guy Drut.
L'institution privée Notre-Dame est regroupée rue du Bois Saint Maur, ayant des élèves de la maternelle à la troisième.
La commune est un pôle d'enseignement d'environ 3000 élèves issus des Weppes et du Pas-de-Calais
La commune relève du tribunal judiciaire de Lille, de la cour d'appel de Douai, du tribunal pour enfants de Lille, du tribunal de commerce de Tourcoing, du tribunal administratif de Lille et de la cour administrative d'appel de Douai[réf. nécessaire].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[51]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[52].
En 2019, la commune comptait 6 509 habitants[Note 8], en diminution de 0,85 % par rapport à 2013 (Nord : +0,49 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2 108 | 2 171 | 2 209 | 2 414 | 2 480 | 2 485 | 2 475 | 2 540 | 2 755 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2 763 | 2 958 | 3 170 | 3 246 | 3 415 | 3 545 | 3 678 | 3 907 | 4 017 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
4 392 | 4 631 | 4 819 | 2 120 | 3 527 | 4 109 | 4 416 | 4 855 | 5 004 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
5 355 | 5 463 | 6 025 | 6 319 | 6 017 | 5 914 | 5 888 | 6 304 | 6 421 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
6 509 | - | - | - | - | - | - | - | - |
La population de la commune est relativement jeune.
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 38,2 %, soit en dessous de la moyenne départementale (39,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 23,9 % la même année, alors qu'il est de 22,5 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 3 088 hommes pour 3 457 femmes, soit un taux de 52,82 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,77 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,7 | 90 ou + | 1,7 |
5,4 | 75-89 ans | 9,9 |
14,6 | 60-74 ans | 15,1 |
18,6 | 45-59 ans | 17,1 |
20,9 | 30-44 ans | 19,3 |
19,2 | 15-29 ans | 18,3 |
20,6 | 0-14 ans | 18,5 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,5 | 90 ou + | 1,3 |
5,1 | 75-89 ans | 8,1 |
14,3 | 60-74 ans | 15,6 |
19,2 | 45-59 ans | 18,6 |
19,6 | 30-44 ans | 18,7 |
20,7 | 15-29 ans | 19,1 |
20,7 | 0-14 ans | 18,5 |
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Blason | De gueules à une demi-fleur de lys d'argent défaillante à dextre. |
---|---|---|
Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |