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Estaires [etɛʁ] (en flamand occidental : Stegers[1] : la prononciation [stəɛʁs] est à rapprocher de la prononciation de la forme romanisée Estaires) est une commune française située dans le département du Nord, en région Hauts-de-France. Le nom jeté des habitants est les Baudets d'Estaires.

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Estaires

L'hôtel de ville.

Blason
Administration
Pays France
Région Hauts-de-France
Département Nord
Arrondissement Dunkerque
Intercommunalité Communauté de communes Flandre Lys
Maire
Mandat
Bruno Ficheux
2020-2026
Code postal 59940
Code commune 59212
Démographie
Gentilé Estairois, Estairoises

Nom jeté : les Baudets d'Estaires

Population
municipale
6 461 hab. (2019 )
Densité 504 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 38′ 40″ nord, 2° 43′ 25″ est
Altitude Min. 12 m
Max. 19 m
Superficie 12,82 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Béthune
(banlieue)
Aire d'attraction Lille (partie française)
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Hazebrouck
Législatives Quinzième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Estaires
Géolocalisation sur la carte : France
Estaires
Géolocalisation sur la carte : Nord
Estaires
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Estaires
Liens
Site web http://www.ville-estaires.fr/

    La ville a donné son nom à une race de poule créée dans les environs : la race d'Estaires.


    Géographie


    Estaires est située en France, dans le département du Nord, à une altitude de 16,4 m. La Meteren Becque se jette dans la Lys au pont d'Estaires. Elle se trouve à 30 kilomètres à l'ouest de Lille, à 17 kilomètres d'Hazebrouck et 14 kilomètres d'Armentières.


    Communes limitrophes


    Communes limitrophes d’Estaires
    Neuf-Berquin Le Doulieu Steenwerck
    Merville Sailly-sur-la-Lys
    La Gorgue

    Climat


    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[2]

    • Moyenne annuelle de température : 10,7 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 3 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 1,7 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 14,1 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 686 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 11,9 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8,4 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Richebourg », sur la commune de Richebourg, mise en service en 1990[8] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[9],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 11 °C et la hauteur de précipitations de 762,1 mm pour la période 1981-2010[10]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Lille-Lesquin », sur la commune de Lesquin, mise en service en 1944 et à 28 km[11], la température moyenne annuelle évolue de 10,4 °C pour la période 1971-2000[12] à 10,8 °C pour 1981-2010[13], puis à 11,3 °C pour 1991-2020[14].


    Urbanisme



    Typologie


    Estaires est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[15],[16],[17]. Elle appartient à l'unité urbaine de Béthune, une agglomération inter-départementale regroupant 94 communes[18] et 356 052 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[19],[20].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lille (partie française) dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 201 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[21],[22].


    Occupation des sols


    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (81,9 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (91,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (80,8 %), zones urbanisées (17,4 %), zones agricoles hétérogènes (1,1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,7 %)[23].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[24].


    Histoire


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    Antiquité


    La ville se situe sur l'emplacement d'une cité gallo-romaine appelée Minariacum, toponyme figurant sur l'itinéraire d'Antonin. L'endroit correspond à l'actuel quartier du Pont d'Estaires. Le nom d'Estaires peut-être d'origine celtique, mais son étymologie demeure obscure, même si on peut y reconnaître le suffixe de localisation et de propriété (-i)acum, d'origine gauloise. Le toponyme a été romanisé en Estaires.

    L'ancienne bourgade était située sur la voie romaine reliant Castellum Menapiorum (Cassel) à la capitale des Atrebates, Nemetacum Atrebatum (Arras). Il s'agissait d'une position stratégique du fait de la moindre largeur de la Lys en ce lieu, permettant une traversée plus aisée.

    Dès la fin du IIIe siècle, des saints chrétiens seraient venus prêcher à Estaires : on cite Piat de Seclin, Victoric d'Amiens, Saint Fuscien, également signalés à Bergues à cette époque, ainsi que Victrice de Rouen au début du Ve siècle[25].

    La tradition rapporte qu'Aetius, vainqueur d'Attila en 451 serait passé par Minariacum en 453, ce qui aurait amené à modifier le nom du site appelé Etii Terra, qui deviendra Eterra puis Estaires[25].


    Moyen Âge


    Au Moyen Âge, la cité estairoise se développe notamment autour de la production textile. Elle subit cependant de nombreuses dégradations lors des multiples combats qui ont lieu entre Flamands, Français, Anglais, mais aussi Bourguignons, Autrichiens ou Espagnols.

    Évangélisée au VIe siècle par saint Vaast, la cité prit un temps le nom de Stegers (Stegras 765) issu du vieux bas francique *steger (flamand occidental) qui signifie « poste d'amarrage pour les bateaux ». Ce nom de Stegras en latin apparait dans une bulle du pape Étienne III, relative à l'abbaye Saint-Vaast d'Arras[26]. Saint Vaast aurait consacré un autel et déposé des reliques dans un hameau nomme Covorde dépendant de la terre d'Etius[25].

    Saint Amand (Amand de Maastricht) aurait également prêché la foi à Estaires au VIIe siècle[27].

    Dès sa création, en 863-866, le comté de Flandre inclut la majorité de la plaine de la Lys, dont Estaires, où s'implanta une seigneurie.

    Le pape Jean VIII attribue en 879 la région d'Estaires à l'évêque de Noyon[27]. Par la suite, Estaires relève du diocèse de Thérouanne et à la disparition de celui-ci du diocèse de Saint-Omer[28].

    En 880, la ville est ravagée lors des invasions vikings[27].

    En 1096, Jehan d'Estaires, seigneur d'Estaires, participe à la première croisade[27].

    En 1190, Robert, seigneur de Béthune, (maison de Béthune), avoué d'Arras, et Didier, évêque de Thérouanne, suivent le conseil de Guillaume aux Blanches Mains, cardinal archevêque de Reims, et partagent Estaires en deux paroisses : Estaires et La Gorgue[27]. Le chapelain de La Gorgue, dépend de l'abbaye Notre-Dame de Beaupré-sur-la-Lys, située à La Gorgue. Il partage avec le curé d'Estaires les droits de mouture du moulin et les droits de pêche, et verse annuellement au curé d'Estaires douze deniers. L'accord est appliqué après la mort du curé d'Estaires alors en place, Simon Gomer[27].

    La Lys est devenue une frontière linguistique naturelle vers le XIIIe ou XIVe siècle : au nord, on y parlait le flamand de France, et au sud le picard (Flandre romane). De nos jours, le flamand de France n'est plus parlé que par environ 50.000 ou 60.000 personnes, en particulier par les personnes âgées, et plus du tout à Estaires. À l'époque, les Estairois subissent les deux influences.

    En 1226, Michel de Harnes fonde la chapelle du Doulieu, alors hameau d'Estaires et la donne à l'abbaye Saint-Jean-Baptiste de Chocques[29]. Les curés d'Estaires étaient chanoines réguliers de cette abbaye[30].

    En 1228, Jean, seigneur de Berquin, seigneurie dépendant d'Estaires, prisonnier des infidèles, racheté par les religieux Trinitaires, qui géraient un hôpital sur Estaires, leur donne la chapelle de Covorde. Mabille, châtelaine d'Ypres et de Bailleul, confirme la donation[29].

    Le 27 juillet 1296, Jean, chevalier, seigneur de Haverskerque, cède à Robert, futur Robert III de Flandre, fils aîné du comte de Flandre, Gui de Dampierre, des terres situées en partie sur Estaires, et l'usage du bois d'Estaires, avec le droit de pâtures et le droit d'y couper tous les trois ans ce qu'il faut pour enfermer sa motte et sa tour à La Gorgue[31].

    En 1320, lors du partage de ses biens par Robert III de Flandre, Estaires et toute la Flandre jusqu'à la mer font partie de l'apanage de son fils Robert de Cassel[31].

    Les libertés d'Estaires sont confirmées en 1328 par le comte de Flandre Louis Ier de Flandre[31].

    En 1347, pendant la guerre de Cent Ans, Estaires est pillée et brûlée comme tout le pays de l'alleu[31]. Ce sera de nouveau le cas en 1383, la ville est incendiée par les Anglais. Elle connait encore l'incendie en 1403[30].

    Le 24 mai 1387, Yolande de Flandre, comtesse de Bar, vend à Henri d'Antoing, chevalier, la seigneurie du pont d'Estaires contre deux cents livres de rente qu'elle lui avait assignées sur la forêt de Nieppe[30]. Henri d'Antoing est père de Marie, épouse d'Engelbert d'Enghien, et de Marguerite, mariée à Jean III de Stavele, seigneur d'Isenghien (Izeghem)[30]. Armes des Stavele   D'hermines à la bande de gueules; cimier, la tête d'un enfant de carnation aux cheveux blonds, ayant un bandeau sur le front, entre un vol d'hermine »[32].

    Marie d'Enghien, devenue dame d'Estaires, restaure l'hôpital. En 1426, le pape Martin V publie des indulgences pour la léproserie d'Estaires. En 1436, Engelbert d'Enghien et sa femme Marie fondent la chapelle du château d'Estaires. Le premier chapelain est un prêtre du diocèse de Cambrai auquel les fondateurs attribuent 43 livres et 15 sols de gros. La même année, Engelbert accroit la ville d'Estaires sur la seigneurie de Neuf-Berquin (Zuut-Berquin)[30].

    Jean III de Stavele et Marguerite d'Antoing donnent naissance à Josse ou Jean IV de Stavele qui va devenir seigneur d'Estaires. Il a épousé Jeanne de Berlaymont, dame de Glajon (Glageon)[30].

    En 1470, des religieuses du Tiers-ordre de Saint-François (François d'Assise) viennent de Bailleul à Estaires pour diriger l'hôpital qui accueille les malades et les pèlerins pauvres[33].

    Estaires brûle en totalité en 1474 : l'incendie détruit toutes les maisons et les 874 métiers de tisserands que comptait alors la ville. Disparaissent également toutes les chartes de la ville dont un cahier de coutumes, statuts et ordonnances relatives au bourg, datant de 1436 et contenant 176 articles[34].


    Époque moderne


    Au XVe siècle, le duc de Bourgogne Philippe le Bon autorise Estaires à mettre sur ses rôles d'imposition les fiefs revendiqués par le Neuf-Berquin[33].

    Charles Quint confirme en 1515 les marchés et la foire d'Estaires et autorise le rétablissement des fabriques de draps. La fabrication et le commerce des draps vont faire l'objet d'instructions en 1528. La même année 1515, en son conseil à Bruxelles, il autorise l'établissement de droits d'octroi dans la ville, pour financer la réparation des chaussées. Le souverain passe par Estaires en 1531, il y est accueilli par 2000 hommes en armes[33]. Il est également de passage au Pont d'Estaires en 1553 ou 1554[35].

    En 1565, du fait de la cherté des grains, la commune en achète à Gand pour les revendre à moindre prix. En 1566, face à la menace constituée par les adeptes du protestantisme, la ville érige des barrières et des portes pour tenter de se défendre. En 1567, le roi d'Espagne Philippe II autorise la ville à lever une taxe sur le vin, la cervoise et la bière, pour solder un arriéré de 1000 livres de gros et achever les chaussées et les portes[35].

    Toute la Flandre maritime était profondément catholique. L'apparition de la pensée luthérienne au XVIe siècle engendra des troubles religieux dans la région. En 1566, la révolte des Gueux éclata, n'épargnant pas Estaires. Les icônes catholiques furent saccagées par les calvinistes lors des furies iconoclastes. À Estaires, le jour de la Fête-Dieu, les Gueux promenèrent en procession un âne sous le dais, à la place du curé, en guise de dérision. Cet épisode restera marqué dans la mémoire de la cité et c'est à partir de ce moment que les Estairois se surnommèrent les Baudets.

    En 1577, les huguenots mettent le feu à la ville. On commence à construire une nouvelle église cette même année 1577, la première pierre est posée par Mme de Pallant, veuve du seigneur d'Estaires[36].

    En 1582, Philippe II d'Espagne, en son conseil à Bruxelles, autorise la ville à établir des taxes (octroi) pour entretenir quelques gens de guerre. Cela n'empêche pas qu'en 1586 l'église soit de nouveau incendiée. Le pays se dépeuple du fait des conflits, de la peste, de la pauvreté, des meutes de loups et de chiens attaquent les personnes l'année suivante[36].

    En 1589, haute et puissante dame Anne du Pallant, douairière d'Estaires, et Floris de Stavele, son fils, seigneur du lieu, établissent une confrérie d'archers de saint Sébastien, à charge de l'érection dans l'église d'un autel en l'honneur de Dieu et du saint. Le 7 avril 1590 Phillippe II d'Espagne approuve la confrérie, qui pourrait participer à la défense du pays si nécessaire[36]. Il favorise la ville en constituant une rente pour la messe du samedi en l'honneur de Marie, mère de Jésus[32].

    À cette époque, on trouve au pont d'Estaires des médailles datant du temps des Antonins, on va trouver de nouvelles médailles le long de la voie romaine venant de Cassel en 1608. Le droit de pontenage sur et sous le pont est partagé entre l'abbaye Saint-Vaast et le seigneur d'Estaires, au temps des Montmorency[32].

    Les coutumes d'Estaires font l'objet d'une enquête des archiducs Albert d'Autriche et de son épouse Isabelle, gouverneurs des Pays-Bas pour le roi d'Espagne,en 1604. Les archiducs confirme les coutumes de la ville et de la bourgeoisie (commune médiévale) l'année suivante[32].

    En 1609, le bailli d'Estaires, Adrien Scriekius, rédige un ouvrage de réflexions sur Estaires et son ancienne implantation à l'époque romaine[32]

    Le 8 août 1611, l'archiduc érige en comté les seigneuries d'Estaires et de Zenecbergue, sous le nom de comté d'Estaires, pour Nicolas de Montmorency[37].

    Le 15 décembre 1612, les archiducs autorisent la ville à faire un emprunt de 10 000 florins au denier 16, pour la construction d'une halle. L'année suivante, la commune lance un emprunt de 8000 florins pour reconstruire l'hôtel de ville[32]. En 1614, la ville reçoit une nouvelle autorisation de créer des impôts jusqu'à concurrence de 18 000 florins pour construire la tour de l'église[38].

    En 1619, un natif d'Estaires, Vincent Meurin, doyen et chanoine de Cassel fonde trois bourses pour aider trois pauvres de sa famille à faire des études, les rentes sont servies par la ville[38].

    Jean de Montmorency fait bâtir la même année un couvent à Estaires et y fait venir des moines de l'ordre des récollets (en 1861, un couvent de bénédictines a pris la suite de cet établissement initial). En 1620, la ville demande l'autorisation d'utiliser la maladrerie, (établissement accueillant les lépreux) pour financer l'établissement des récollets et les écoles latines. En 1622, des emprunts de 6000 florins, gagés sur la maladrerie qui possède 55 mesures de terre (environ 25 hectares) sur Cassel et Warneton, pour les écoles latines. La première pierre de l'église des récollets est posée par l'abbé de Chocques, Guillaume Delval ou Deleval, futur auteur d'un ouvrage de théologie en 1633 Oculus Abbatum Duaci[38].

    En 1624, un nouvel emprunt de 4000 livres parisis est lancé pour réparer l'église et construire sa tour[38]. Une nouvelle maladie contagieuse touchant surtout les pauvres, fait de nombreuses victimes[39].

    En 1626, la ville, épuisée par les taxes imposées par le roi d'Espagne, obtient l'autorisation, au nom de Philippe IV roi d'Espagne, de lancer un nouvel emprunt de 1800 florins pour secourir les indigents atteints par la maladie contagieuse de l'époque. En 1633, le roi va de nouveau autoriser Estaires à créer des taxes pour financer l'aide aux pauvres[39].

    En 1636, en août, est créée une infirmerie pour les pestiférés, la ville tente de renforcer ses défenses (barrières) contre les incursions et vols commis par des soldats[39].

    Les années suivantes, la ville est au cœur de la guerre franco-espagnole : en juillet-août 1647, des soldats espagnols s'installent quelques jours à Estaires, en septembre, les Français menés par le maréchal Jean de Gassion traversent Estaires en se dirigeant vers Lens. En 1648, le château est pris par les Espagnols puis repris par les Français qui font prisonniers 300 Espagnols[40].

    En 1659, par le traité des Pyrénées, Estaires est rendue à l'Espagne. Le château est démantelé en 1667, Estaires retourne à la France en 1668[40].

    La maladrerie est donnée en 1672 à l'ordre royal de Notre-Dame du Mont-Carmel et de Saint-Lazare de Jérusalem[40]. Elle est rendue à l'administration des pauvres en 1693[41] et unie à l'hospice en 1728, à la requête du seigneur et des autorités de la ville[42].

    En 1692, un édit royal crée à Estaires un conseiller du roi, un mayeur (maire), un assesseur commissaire aux revues et logements des gens de guerre. Le magistrat avance 1540 florins au roi pour que ces charges soient réunies au corps de la ville. L'année suivante, la ville crée quatre charges de brasseurs à 2000 livres et leur accorde en fin d'année le privilège de la fonction[41].

    En 1703, Estaires achète la Viersgate ou Vierschaere (cour de justice secondaire) de Zuut-Berquin (Neuf-Berquin); elle lui avait déjà prêté 1200 livres parisis en 1672[40],[41].

    En ce début du XVIIIe siècle, les troubles reprennent, les ennemis font des incursions à travers le pays, en 1708 les pertes sont estimées à 8400 livres. On prend des mesures contre la mendicité, mais les autorités, l'intendant de Flandre Claude Le Blanc et vicaires généraux de Saint-Omer, (Estaires relève alors du diocèse de Saint-Omer), refusent l'aliénation de possessions sur Estaires et le Doulieu pour seconder ces mesures. La ville est toujours en proie aux difficultés financières : dans les années 1720, les recettes ne représentent que la moitié des dépenses qui ont quasi doublé en quelques années, (4000 florins en 1718, 7800 florins en 1721), les biens d'octroi ne représentant qu'un quart des dépenses de 1718[41].

    Le 23 mars 1723, l'évêque de Saint-Omer Joseph-Alphonse de Valbelle-Tourves établit dans l'église paroissiale d'Estaires une confrérie du saint-sacrement (Eucharistie), sous le titre de saint-viatique[41]. Elle est confirmée par le pape en 1724[42].

    La ville devient française en 1769, après l'échange de plusieurs enclaves avec les Pays-Bas. Elle est alors une florissante cité productrice de textile, tout comme Armentières.

    En 1769, est fondée une école dominicale de filles pauvres d'Estaires et des environs grâce à une donation d'une habitante d'Estaires[42].


    Époque contemporaine


    Au moment de la Révolution française, Estaires compte une raffinerie de sel marin et plusieurs artisans fabriquant divers objets (tuiles, poteries, savon, linge de table,..). Le curé d'Estaires va refuser de prêter le serment à la constitution civile du clergé, il va mourir en 1794 en déportation[42],[43].

    Après la Révolution française, sous le premier Empire, se tiennent chaque année à Estaires deux foires de seconde classe, héritées de l'époque antérieure à la Révolution, pour marchandises et bestiaux; en 1802-1803, elles ont eu lieu les 4 et 5 brumaire (26 et 27 octobre 1802) et 4 et 5 thermidor (23 et 24 juillet 1803) [44]. S'ajoute à cela un franc marché (marché où les ventes sont dispensées de taxes) aux bestiaux chaque mois. Enfin se tient chaque décade (période de dix jours du calendrier républicain) un marché pour grains, petits animaux et légumes[45].

    En 1802, Estaires est encore une place fortifiée[46]. À cette époque, les transports sont assurés par un carrosse d'eau allant tous les jours vers Armentières et une barque quotidienne vers Hazebrouck[47].

    En 1858, on reconstruit l'église d'Estaires en la prolongeant de trois mètres au delà des anciens chœurs. À cette occasion, est retrouvée la première pierre posée par Anne de Pallant, veuve de Philippe de Stavèle en 1577[43].

    Le Doulieu, hameau d'Estaires jusqu'en 1913[48], est érigé en commune.

    L'élan industriel de la ville sera brisé par la première Guerre mondiale. Prise par les Allemands au cours de la bataille de la Lys (avril 1918), et quasiment détruite, la ville fut reconquise par les alliés au cours de l'offensive de la seconde moitié de 1918. La ville a reçu la croix de guerre 1914-1918[49].

    Détruite par la guerre avant d'être atteinte par la crise économique du secteur textile, la ville ne parviendra plus à retrouver son prestige d'antan.


    Héraldique


    Les armes d'Estaires se blasonnent ainsi : « Coupé d'argent sur gueules, à une croix ancrée de l'un en l'autre. »



    Politique et administration


    Situation de l'ancien canton de Merville et de la commune dans l'arrondissement. Estaires fait désormais partie du canton d'Hazebrouck comportant 16 communes.
    Situation de l'ancien canton de Merville et de la commune dans l'arrondissement. Estaires fait désormais partie du canton d'Hazebrouck comportant 16 communes.

    En 2011, la commune d'Estaires a été récompensée par le label « Ville Internet @@ »[50].


    Tendances politiques et résultats


    Article connexe : Élections municipales de 2014 dans le Nord.
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    Liste des maires


    Article détaillé : Liste des maires d'Estaires.
    Période Identité Étiquette Qualité
    25 juillet 1986 Jeanine Douche    
    14 février 1998 Georges Ficheux    
    28 septembre 2008 Josette Fruchart UMP Conseillère générale du canton de Merville de 2001 à 2008.
    En cours Bruno Ficheux DVD puis UDI puis Horizons[51] Président de la communauté de communes Flandre Lys depuis 2014[52],
    Conseiller départemental du canton d'Hazebrouck depuis 2015.

    Population et société



    Démographie



    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[53]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[54].

    En 2019, la commune comptait 6 461 habitants[Note 8], en augmentation de 6,21 % par rapport à 2013 (Nord : +0,49 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    6 1025 7545 9136 1756 5046 6576 8256 8906 863
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    6 9507 1137 1206 9156 9496 7316 8236 7456 569
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    6 6356 6106 6253 8694 6654 5654 6824 4184 633
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    4 9345 0035 3505 3175 4345 6915 8425 8995 992
    2015 2019 - - - - - - -
    6 3786 461-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[55] puis Insee à partir de 2006[56].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 35,9 %, soit en dessous de la moyenne départementale (39,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 24,3 % la même année, alors qu'il est de 22,5 % au niveau départemental.

    En 2018, la commune comptait 3 110 hommes pour 3 310 femmes, soit un taux de 51,56 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,77 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[57]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,4 
    90 ou +
    1,6 
    5,0 
    75-89 ans
    8,4 
    15,7 
    60-74 ans
    17,3 
    21,4 
    45-59 ans
    19,9 
    19,3 
    30-44 ans
    19,2 
    16,9 
    15-29 ans
    15,8 
    21,2 
    0-14 ans
    17,8 
    Pyramide des âges du département du Nord en 2018 en pourcentage[58]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,5 
    90 ou +
    1,3 
    5,1 
    75-89 ans
    8,1 
    14,3 
    60-74 ans
    15,6 
    19,2 
    45-59 ans
    18,6 
    19,6 
    30-44 ans
    18,7 
    20,7 
    15-29 ans
    19,1 
    20,7 
    0-14 ans
    18,5 

    Lieux et monuments


    Vue du Beffroi d'Estaires.
    Vue du Beffroi d'Estaires.

    Il ne subsiste pratiquement aucun bâtiment antérieur à 1918, la ville ayant été complètement détruite par les bombardements, allemands les 9 et 10 avril 1918, puis alliés jusqu'en octobre 1918.

    L'église saint Vaast.
    L'église saint Vaast.

    Enseignement



    Personnalités liées à la commune



    Seigneurs d'Estaires



    Autres personnalités



    Folklore et tradition


    Le géant Aliboron représente un âne monté sur un char et tiré par deux chevaux. Il clôture la cavalcade du lundi de Pentecôte. Cela fait référence à l'épisode de la révolte des Gueux.


    Pour approfondir



    Bibliographie



    Articles connexes



    Liens externes


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    Notes et références



    Notes


    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[4].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[5].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Références


    1. Centre de Recherche généalogique Flandre-Artois
    2. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    3. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    4. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    5. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    6. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    7. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - », sur www.observatoireclimat-hautsdefrance.org (consulté le )
    8. « Station Météo-France Richebourg - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    9. « Orthodromie entre Estaires et Richebourg », sur fr.distance.to (consulté le ).
    10. « Station Météo-France Richebourg - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    11. « Orthodromie entre Estaires et Lesquin », sur fr.distance.to (consulté le ).
    12. « Station météorologique de Lille-Lesquin - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    13. « Station météorologique de Lille-Lesquin - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Station météorologique de Lille-Lesquin - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    15. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    16. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    17. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    18. « Unité urbaine 2020 de Béthune », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    19. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    20. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    21. « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Lille (partie française) », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
    22. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    23. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    24. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    25. Arnould Detournay, cité dans la bibliographie, p. 396.
    26. Arnould Detournay, cité dans la bibliographie, note de bas de page 396, mais la bulle doit dater de 768, date à laquelle Étienne III devient pape.
    27. Arnould Detournay, cité dans la bibliographie, p. 397.
    28. Mémoire de la Société dunkerquoise pour l'encouragement des sciences, des lettres et des arts, 1862-1864, neuvième volume, p. 66, lire en ligne.
    29. Arnould Detournay, cité dans la bibliographie, p. 398.
    30. Arnould Detournay, cité dans la bibliographie, p. 400.
    31. Arnould Detournay, cité dans la bibliographie, p. 399.
    32. Arnould Detournay, cité dans la bibliographie, p. 404.
    33. Arnould Detournay, cité dans la bibliographie, p. 401.
    34. Arnould Detournay, cité dans la bibliographie, p. 400-401.
    35. Arnould Detournay, cité dans la bibliographie, p. 402.
    36. Arnould Detournay, cité dans la bibliographie, p. 403.
    37. Ternas 1884, p. 206 lire en ligne sur Gallica.
    38. Arnould Detournay, cité dans la bibliographie, p. 405.
    39. Arnould Detournay, cité dans la bibliographie, p. 406.
    40. Arnould Detournay, cité dans la bibliographie, p. 407.
    41. Arnould Detournay, cité dans la bibliographie p. 408.
    42. Arnould Detournay, cité dans la bibliographie p. 409.
    43. Arnould Detournay, cité dans la bibliographie, p. 410.
    44. Annuaire statistique du département du Nord pour l'an XI de la République 1802-1803, p. viij, lire en ligne.
    45. Annuaire statistique du département du Nord pour l'an XI de la République 1802-1803, p. ix, lire en ligne.
    46. Annuaire statistique du département du Nord pour l'an XI de la République 1802-1803, p. 3, lire en ligne.
    47. Annuaire statistique du département du Nord pour l'an XI de la République 1802-1803, p. 218 lire en ligne.
    48. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Le Doulieu », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
    49. Annuaire Ravet Anceau. Département du Nord. Année 1922
    50. N. G., « Villes Internet : 32 communes du Nord - Pas-de-Calais récompensées », La Voix du Nord, (consulté le ).
    51. Après Valentin Belleval, Bruno Ficheux rejoint le parti d’Édouard Philippe
    52. « La Gorgue : Bruno Ficheux a été élu président de la communauté de communes Flandre-Lys », sur La Voix du Nord (consulté le ).
    53. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    54. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    55. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    56. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    57. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune d'Estaires (59212) », (consulté le ).
    58. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Département du Nord (59) », (consulté le ).
    59. Arnould Detournay, cité dans la bibliographie, p. 397-398.
    60. Arnould Detournay, cité dans la bibliographie, p. 399-400.
    61. Ternas 1884, p. 242 lire en ligne sur Gallica.
    62. Ternas 1884, p. 236 lire en ligne sur Gallica.
    63. Amédée le Boucq de Ternas, Recueil de la noblesse des Pays-Bas, de Flandre et d'Artois, Douai, 1884, p. 264-265, lire en ligne.
    64. Martine François, « DEHAISNES Chrétien-César-Auguste », sur Comité des travaux historiques et scientifiques, (consulté le ).
    65. Auteur de : Je veux guérir par les plantes, Éditions de Montsouris (1968), Dictionnaire des vins, Larousse (1969), Larousse des vins Larousse (1970), Dictionnaire des plantes qui guérissent Larousse (1973), Larousse des plantes qui guérissent Larousse (1975), Confessions d'un médecin de province (Éditions France-Empire, 1976)

    На других языках


    [de] Estaires

    Estaires (niederländisch Stegers) ist eine französische Gemeinde mit 6461 Einwohnern (Stand 1. Januar 2019) im Département Nord in der Region Hauts-de-France. Sie gehört zum Arrondissement Dunkerque und zum Kanton Hazebrouck (bis 2015: Kanton Merville) und liegt etwa 25 km westnordwestlich (WNW) von Lille etwas nördlich des Flusses Leie (frz. Lys).

    [en] Estaires

    Estaires (French pronunciation: ​[etɛʁ]; West Flemish: Stegers) is a commune in the Nord department of the Hauts-de-France region in northern France.[3]
    - [fr] Estaires

    [ru] Эстер (Нор)

    Эсте́р (фр. Estaires) — коммуна во Франции, регион О-де-Франс, департамент Нор, округ Дюнкерк, кантон Азбрук. Расположена в 30 км к западу от Лилля, в 11 км от автомагистрали А25, на берегу реки Лис.



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