Violaines est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France.
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Violaines | |
L'hôtel de ville. | |
![]() Héraldique |
|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Hauts-de-France |
Département | Pas-de-Calais |
Arrondissement | Béthune |
Intercommunalité | CA de Béthune-Bruay, Artois-Lys Romane |
Maire Mandat |
Jean-François Castell 2020-2026 |
Code postal | 62138 |
Code commune | 62863 |
Démographie | |
Gentilé | Violainois, Violainoises |
Population municipale |
3 773 hab. (2019 ![]() |
Densité | 377 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 50° 32′ 28″ nord, 2° 47′ 23″ est |
Altitude | Min. 19 m Max. 34 m |
Superficie | 10,01 km2 |
Type | Commune urbaine |
Unité urbaine | Béthune (banlieue) |
Aire d'attraction | Lille (partie française) (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Douvrin |
Législatives | 12e circonscription du Pas-de-Calais |
Localisation | |
Liens | |
Site web | https://www.villedeviolaines.fr/ |
modifier ![]() |
Violaines est située à 25 km de Lille, 12 km de Lens et Béthune, près du carrefour des RN 41 et RN 47 et a su garder sa ruralité tout en développant les services d’une petite ville.
La ville est traversée par la ligne de Fives à Abbeville, mais la station de chemin de fer est la gare de La Bassée - Violaines, située à La Bassée et desservie par des trains TER Hauts-de-France qui effectuent des missions entre les gares de Lille-Flandres et de Béthune ou de Saint-Pol-sur-Ternoise.
Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de neuf communes :
Festubert | Richebourg | Lorgies |
Givenchy-lès-la-Bassée | ![]() |
La Bassée |
Cuinchy, Vermelles |
Auchy-les-Mines | Haisnes |
Le territoire de la commune est situé dans le bassin Artois-Picardie.
La commune est traversée par le canal d'Aire à la Bassée, canal navigable de 39 km, qui prend sa source dans la commune de Bauvin et se jette dans La Lys au niveau de la commune d'Aire-sur-la-Lys[1].
Violaines est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4]. Elle appartient à l'unité urbaine de Béthune, une agglomération inter-départementale regroupant 94 communes[5] et 356 052 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[6],[7].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lille (partie française) dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 201 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[8],[9].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (76,3 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (79,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (74,3 %), zones urbanisées (12,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (8,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2,9 %), prairies (2 %)[10].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[11].
En 2019, le nombre total de logements dans la commune était de 1 659, alors qu'il était de 1 515 en 2014 et de 1 448 en 2009[I 1].
Parmi ces logements, 91,4 % étaient des résidences principales, 0,4 % des résidences secondaires et 8,2 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 96,6 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 3,1 % des appartements[I 2].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Violaines en 2019 en comparaison avec celle du Pas-de-Calais et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (0,4 %) inférieure à celle du département (6,4 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 69,8 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (72,2 % en 2014), contre 57,8 % pour le Pas-de-Calais et 57,5 pour la France entière[I 3].
Typologie | Violaines[I 1] | Pas-de-Calais[I 4] | France entière[I 5] |
---|---|---|---|
Résidences principales (en %) | 91,4 | 85,9 | 82,1 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 0,4 | 6,4 | 9,7 |
Logements vacants (en %) | 8,2 | 7,7 | 8,2 |
Le nom de la localité est attesté sous les formes Villaines (1219) ; Villanæ (1231) ; Willanæ (1235) ; Wiulaines (1291) ; Viellaines (1296) ; Vialaines (1297) ; Welaines (1298) ; Villaines (1299) ; Violeinnes (XIIIe siècle) ; Viulaines (1301) ; Villenes (1307) ; Wilainnes (1309) ; Vuillaines (1331) ; Vieullaines (1334) ; Villaines-lès-le-Bassée (1369) ; Vieulaines-leez-le-Bassée (1421) ; [12].
Un temple consacré à un dieu de la mythologie latine est mentionné au lieu-dit du “Mont Soret”[13].
On y a également retrouvé de longues pierres disposées debout et à intervalles réguliers (coutume des druides gaulois), ce qui laisse à penser qu’à cette place s’élevait un village[13].
Vers 432, Violaines et ses environs sont le théâtre de combats entre les Gallo-romains et les Francs[13].
Vers 880, les Normands pillent le secteur[13].
Vers 1050, les les rois de France font de La Bassée une place forte. Le comte Baudouin V de Flandre fait construire un large fossé pour relier les différentes rivières de la région, précurseur du canal d'Aire[13].
En 1201, le hameau de Baclerot se sépare de la paroisse de Violaines et constitue celle de Nova Capella, qui deviendra la commune de Neuve-Chapelle[13].
Vers 1230, Violaines, relève du bailliage de Lens en Artois mais jouxte la Flandre à La Bassée, ce qui explique les nombreux conflits qui ont impliqué le village à partir de 1302 sous le règne de Philippe le Bel, qui passe plus de six fois de la domination française (Artois) à la domination flamande ou réciproquement jusqu'en 1347[13].
En 1493, les Espagnols, alors maîtres de la Flandre, s’emparent de Violaines qui reste espagnole jusqu’en 1659[13].
En 1812 une grande famine sévit dans la région[13].
Violaine, dont l'activité économique était jusqu'alors liée au tissage de la laine, s'industrialise à partir de 1864, lorsque, dans le hameau de Dours, actuelle cité de la gare, s’installent des usines de distillation de la houille et de fabrication de briquettes[13].
En 1853, le conseil municipal décide la création d’une mairie et d’une école pour garçons et filles[13]. En 1865 est mise en service la ligne de Fives à Abbeville avec une gare à Vilaines, qui accompagne le développement économique de la localité.
En 1881, les houillères de Béthune font construire des quais le long du canal., et en 1887, un four à coke est installé à Violaines, ainsi que, à la même époque, une distillerie de betteraves[13].
Violaines est évacué par les habitants dès 1914, « chassés par l’ennemi ou la pluie d’obus et de shrapnells »[14].
À la fin de la Première Guerre mondiale, le village est considéré comme détruit[15] et a été décoré de la Croix de guerre 1914-1918, le [16].
En 1921, répondant à une sollicitation de l’État qui appelait à la solidarité pour reconstruire les villages ravagés, les cantons de Thèze et d’Arzacq (Basses-Pyrénées) parrainent la reconstruction de Violaines[14] et les écoles de Salin-de-Giraud (13) celle de la reconstruction des écoles de Violaines.
Une plaque rappelle que lors de la Bataille de France, au début de la Seconde Guerre mondiale, des soldats français du 7e groupe de reconnaissance de division d'infanterie (GRDI) et des soldats britanniques du 7e bataillon du Régiment du Worcestershire, du Queen's Own Cameron Highlanders, du Régiment royal de la Reine et de l'Argyll and Sutherland Highlanders ont combattus les unités blindées de la 7e Panzerdivision du 23 au
Le village est de nouveau détruit lors de la Seconde Guerre mondiale,
Relevé de ses ruines, Violaines s’industrialise avec en 1956 la reconstruction de la centrale électrique et en 1969 l’édification de l’Usine de l’Industrielle et du Logement. .
La commune se trouve dans l'arrondissement de Béthune du département du Pas-de-Calais.
Elle faisait partie de 1801 à 1991 du canton de Cambrin, année où elle est rattachée au canton de Douvrin[17]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.
Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 d'un nouveau canton de Douvrin
Pour l'élection des députés, la commune fait partie de la douzième circonscription du Pas-de-Calais.
Violaines était membre de la communauté d'agglomération de l'Artois, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.
Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, cette intercommunalité a fusionné avec ses voisines pour former, le , la communauté d'agglomération de Béthune-Bruay, Artois-Lys Romane dont est désormais membre la commune.
La commune est incluse dans le territoire du SIZIAF (Syndicat mixte de la zone industrielle Artois-Flandres) dans lequel elle est représentée par la communauté d'agglomération de Béthune-Bruay, Artois-Lys Romane[18].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1804 | Philippe-Albert Bollet[19],[13] | Propriétaire du château situé dans le marais d’Auchy (“la ferme de Dours”) Député à la Convention française | ||
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
mai 1925 | 1944 | Pierre Lecœuche[20] | SFIO | Entrepreneur en bâtiment |
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
octobre 1947 | mars 1959 | Pierre Lecœuche[20] | SFIO | Entrepreneur en bâtiment |
mars 1959 | mars 1989 | Henri Hecquet (1929-2010) |
SFIO puis PS | Gérant de coopérative Président du SIVOM de Douvrin (1974 → 1977) |
mars 1989 | mars 2001 | Raymond Cacan[14] | PS | Enseignant Président du SIVOM des Deux cantons (1995 → 2001) Maire de Vergt (2008 → 2020) |
mars 2001 | mars 2014[21] | Jean-Bernard Firmin | PS | |
mars 2014 | En cours (au 13 avril 2022) |
Jean-François Castell | Agent ERDF-GRDF[22],[23],[24],[25] Réélu pour le mandat 2020-2026[26],[27] |
La commune est jumelée avec :
Ville | Pays | Période | ||
---|---|---|---|---|
Wandhofen (d)[28] | ![]() | Allemagne | depuis |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[29]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[30].
En 2019, la commune comptait 3 773 habitants[Note 3], en augmentation de 3,37 % par rapport à 2013 (Pas-de-Calais : 0 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
953 | 936 | 1 001 | 1 035 | 1 117 | 1 106 | 1 047 | 1 048 | 1 099 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 139 | 1 229 | 1 282 | 1 238 | 1 225 | 1 205 | 1 225 | 1 233 | 1 348 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 431 | 1 586 | 1 746 | 1 136 | 1 594 | 1 726 | 1 723 | 1 728 | 1 813 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2004 | 2006 | 2009 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 817 | 1 984 | 2 425 | 2 890 | 3 524 | 3 577 | 3 688 | 3 687 | 3 671 |
2014 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
3 630 | 3 773 | - | - | - | - | - | - | - |
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 35,8 %, soit en dessous de la moyenne départementale (36,7 %). De même, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 22,8 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 1 809 hommes pour 1 911 femmes, soit un taux de 51,37 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,50 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,3 | 90 ou + | 0,9 |
4,5 | 75-89 ans | 6,4 |
15,4 | 60-74 ans | 18,0 |
22,5 | 45-59 ans | 21,3 |
19,8 | 30-44 ans | 19,1 |
17,2 | 15-29 ans | 15,8 |
20,3 | 0-14 ans | 18,5 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,5 | 90 ou + | 1,5 |
5,4 | 75-89 ans | 8,9 |
15,9 | 60-74 ans | 17,3 |
20,2 | 45-59 ans | 19,4 |
19,1 | 30-44 ans | 18,2 |
18,6 | 15-29 ans | 16,3 |
20,3 | 0-14 ans | 18,3 |
La commune compte plusieurs zones d'activité :
C'est en traversant cette ville, que l'écrivain Paul Claudel, a l'idée de créer le nom de « Violaine » pour un personnage de sa pièce de théâtre : L'Annonce faite à Marie (1912); depuis, ce prénom est portée par de nombreuses femmes.
![]() |
Blason | D’or à la fasce bretessée contre-bretessée d’azur surmontée d’un lambel d’azur. |
---|---|---|
Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |