Saint-Claude est une commune française, sous-préfecture du département du Jura, en région Bourgogne-Franche-Comté. Située au cœur du massif du Jura, elle fait partie de la région culturelle et historique de Franche-Comté.
Saint-Claude comptait 8 985 habitants en 2019, ce qui en fait la troisième commune la plus peuplée du département. Ses habitants sont appelés les Sanclaudiens. Son unité urbaine rassemblait 9 717 habitants en 2018 et son aire d'attraction comptait 19 861 habitants. Elle est au centre d'une intercommunalité, la communauté de communes Haut-Jura Saint-Claude, comprenant 22 communes et 20 262 habitants en 2018.
Géographie
Localisation
Saint-Claude est située dans le sud du département du Jura, dans le cœur du massif du Jura.
La ville est distante de 60 km de Genève (sud-est), de 57 km de Lons-le-Saunier (nord-ouest), de 30 km d'Oyonnax (sud-ouest).
La ville de Saint-Claude et les communes limitrophes sont relativement enclavées et à l'écart des principales voies de communication aussi bien ferroviaires que routières.
Liste des quartiers de la ville
Pour des raisons de statistiques et de recensement de la population, la commune de Saint-Claude est découpée par l'INSEE en 12 quartiers[1] qui sont:
Capucine-Gare-Miroir
Centre-ville nord
Centre-ville sud
Chabot-Mouton
Chaumont
Chévry
Cinquetral
Les Avignonnets
Plan d'Acier-Les Etraches
Ranchette
Valfin
Vaucluse
Géologie et relief
Article détaillé: Géographie du département du Jura.
La ville est desservie par la ligne d'Andelot-en-Montagne à La Cluse autrement appelée «ligne des Hirondelles»[4], traversant sur 120 km le Jura du nord au sud[5].
La société de transports Jurabus exploite les transports urbains de la ville sous le nom de Urbus.
La ville est desservie par 2 lignes urbaines principales et 1 ligne desserte des quartiers Serger - Le Valevre, puis 4 autres lignes à la demande (Allo-Bus) sur réservation, sans oublier la navette piscine pour le centre nautique de l'été sur réservation du lundi au vendredi.
Urbanisme
Typologie
Saint-Claude est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[6],[7],[8].
Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Claude, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[9] et 9 897 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[10],[11].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Claude, dont elle est la commune-centre[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 18 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[12],[13].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (76,8% en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (77,6%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
forêts (76%), prairies (12,1%), zones urbanisées (4,7%), zones agricoles hétérogènes (4,3%), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,5%), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,8%), zones humides intérieures (0,6%)[14].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[15].
Toponymie
La ville porte le nom de Saint Claude, moine bénédictin, abbé de Saint-Oyand au VIIesiècle, et dont le corps intact fut retrouvé à Saint-Claude en 1160.
Histoire
Le village de Saint-Claude pris en 1905.
La cité se développe initialement autour d'un monastère fondé au début du Vesiècle par deux frères moines et abbés, Romain et Lupicin. Elle est tout d'abord appelée Condat (du celte Condate «confluent» entre la Bienne et le Tacon), puis Saint-Oyend-de-Joux[Note 3], du nom de l'abbé Oyend (ou Eugendus) qui accroît le rayonnement du monastère à partir de la fin du Vesiècle[16]. En 639, saint Claude[17] devient moine dans l'abbaye qui portait alors le nom de Saint-Oyend. Saint Claude est mort le .
Lieu de pèlerinage, la ville profite vers la fin du XIIesiècle (1160), de la découverte du corps intact de l'abbé Claude (décédé quatre cent soixante ans auparavant), pour augmenter sa renommée. La ville prend alors le nom de Saint-Oyand-Saint-Claude. Au XVesiècle, saint Claude étant vénéré par le roi Louis XI[18], la ville garde le seul nom de Saint-Claude. Louis y étant venu avec son père Charles VII, en tant que dauphin, y passe de nouveau en 1456, alors qu'il s'enfuit vers le duché de Bourgogne afin d'éviter l'armée de son père[19]. À la fin de sa vie, le roi Louis XI vieilli effectue un dernier pèlerinage vers Saint-Claude le [20], qui a aussi un objectif politique. Il y emmène en effet un grand nombre de soldats suisses.
En 1499, après son deuxième mariage, avec le roi Louis XII, la reine Anne de Bretagne décide de visiter ce lieu de pèlerinage, souhaitant un héritier viable du royaume de France. Elle avait en effet perdu tous les enfants qu'elle avait eus avec Charles VIII. La reine donne ensuite naissance à la princesse Claude de France, plus tard épouse de François Ier. Le village a été détruit par les troupes de Richelieu pendant la guerre de Dix ans[21].
En 1742, l'abbaye est rattachée à l'évêché de Saint-Claude. De 1772 à 1778 Voltaire porte une requête contre le chapitre noble de Saint-Claude pour obtenir l'abolition du droit de mainmorte et de servitude réelle sur leurs terre, et il publie une Requête des serfs du Mont-Jura qui a un grand retentissement à Paris[22]. Ces survivances ont été abolies par l'Édit royal du 8 août 1779.
Sous la Révolution, pour suivre le décret de la Convention du 25 vendémiaire an II invitant les communes ayant des noms pouvant rappeler les souvenirs de la royauté, de la féodalité ou des superstitions, à les remplacer par d'autres dénominations, la commune change de nom pour Condat-Montagne[23], nom construit à partir de son nom initial de Condat, auquel on ajoute «Montagne», double sens entre sa situation géographique et la Montagne, le courant politique révolutionnaire.
Le 1ermessidor an VII (), à 12 h 45, se déclenche un incendie chez le nommé Mandrillon. Les flammes se propagent de maison en maison et ravagent la ville qui est entièrement détruite: seule une maison en réchappe, qui contient les reliques de Saint-Claude. On dénombre 65 victimes, dont le maire. Toutes les archives, les industries florissantes, les nombreuses bibliothèques possédées par les habitants disparaissent. Saint-Claude sera entièrement reconstruite.
La commune était desservie au début du XXesiècle par les Chemins de fer vicinaux du Jura.
Seconde Guerre mondiale
Le vendredi , la division 157 de la Wehrmacht se déploie dans la région de Saint-Claude. La ville est cernée. Les locaux de la coopérative la Fraternelle sont mis à sac. Ses responsables qui ravitaillent le maquis sont arrêtés ainsi que Paul Delacour, maire de la ville nommé par Vichy.
Le samedi à l’aube, les commandos allemands motorisés de la division attaquent le bois de la Versanne. Ils sont tenus en échec toute la journée par le maquis bien retranché. La Wehrmacht réussit à décrocher à la nuit emmenant ses morts et ses blessés. Le maquis a lui aussi subi des pertes. Il se replie, se réorganise et s’abrite dans la forêt.
Le lendemain, dimanche , jour de Pâques, sous couvert d’une vérification d’identité, la Gestapo organise une grande rafle à Saint-Claude, en présence de Klaus Barbie arrivé la veille à l’hôtel de France. Tous les hommes de 18 à 45 ans sont rassemblés sur la Place du Pré. 302 sont retenus en otage et déportés à Buchenwald, 186 ne rentreront pas[24].
Fin du XXesiècle
Territoire communal.
Le , les communes de Chaumont, Chevry, Cinquétral, Ranchette et Valfin-lès-Saint-Claude intègrent la commune de Saint-Claude.
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Article connexe: Élections municipales de 2014 dans le Jura.
Lors du second tour de l'élection présidentielle à Saint-Claude, Emmanuel Macron (En Marche!) est à la première place avec 64,94% des voix. En deuxième position, Marine Le Pen (FN) obtient quant à elle 35,06% des voix.
On observe un vote blanc à hauteur de 6,77% chez les votants, ainsi que 2,32% de votes nuls[25].
Liste des maires
Article détaillé: Liste des maires de Saint-Claude.
Politique de développement durable
La commune a engagé dans une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21 en 2012[26].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10000habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8% de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[27],[Note 4]
En 2019, la commune comptait 8 985 habitants[Note 5], en diminution de 13,15% par rapport à 2013 (Jura: −0,5%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
3 657
3 579
3 525
4 463
5 222
5 238
5 270
5 471
5 897
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
5 885
6 316
6 809
7 083
7 550
8 216
8 932
9 782
10 146
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
10 449
10 980
12 022
12 631
13 947
13 436
11 381
10 749
11 301
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2011
2016
12 114
12 486
13 511
12 715
12 704
12 303
11 950
10 690
9 526
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2019
-
-
-
-
-
-
-
-
8 985
-
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[23] puis Insee à partir de 2006[28].)
Histogramme de l'évolution démographique
Enseignement
La commune de Saint-Claude dépend de l'académie de Besançon (rectorat de Besançon) et les écoles primaires de la commune dépendent de l'inspection académique du Jura.
Pour le calendrier des vacances scolaires, Saint-Claude est en zone A.
Sur la commune de Saint-Claude, 15 établissements scolaires sont ouverts: 11 écoles, 2 collèges et 2 lycées[29].
Les écoles maternelles
École maternelle Christin
École maternelle Franche Comté
École maternelle Henri Ponard
École maternelle Mouton
École maternelle Rosset
École privée Jeanne d'Arc
Les écoles primaires
École élémentaire Avignonnets
École élémentaire Centre
École élémentaire faubourg
École élémentaire Truchet
École privée Jeanne d'Arc
Les collèges
Collège Pré Saint-Sauveur
Collège privé Maîtrise de la Cathédrale
Les lycées
Lycée Pré Saint-Sauveur
Section professionnelle du lycée Pré Saint-Sauveur
Manifestations culturelles et festivités
La fête des Soufflaculs, qui a lieu une fois par an et qui remonte au Moyen Âge: les habitants sont vêtus de tuniques blanches, de loups et de soufflets qu'ils actionnent devant les dames, ou sous les jupes des dames. Ils font brûler le roi le soir venu et le tout est suivi d'un feu d'artifice.
La fête des pipes, pour célébrer un savoir-faire plus que centenaire.
Le festival de bandes dessinées et de littératures du Haut-Jura. Cette manifestation organisée par Générations Bédés et Salmigondis accueille des auteurs de différents horizons (Allemagne, Italie, Suisse, Belgique, etc.) et de la France entière.
Prom'été: grande braderie organisée chaque année dans le centre-ville (pendant un week-end de juillet et un week-end d'août).
Santé
La ville dispose du centre hospitalier Louis Jaillon de Saint-Claude, ayant une capacité d'accueil de 184 lits et places en 2018[30], dont:
Médecine: 46
Moyen séjour: 12
Long séjour: 30
Hébergement: 96
Sports
L’activité associative à Saint-Claude est dynamique et notamment sur le secteur du sport. Avec plus de 40 clubs, l’offre sportive sur Saint-Claude est diversifiée et répond aux attentes de plus de 2 000 licenciés[31].
La ville de Saint-Claude possède un club de rugby: le FC Saint-Claude, le Club Alpin Français du Haut-Jura (activités de montagne), etc[32],[33].
Plus de 150km de sentiers balisés, aux abords de la ville, permettent la pratique de la randonnée pédestre[34].
Une course de côte cycliste sous la forme d’un contre-la-montre individuel, la Grimpée ou Montée de Cinquétral, est organisée chaque année par le Vél’Haut-Jura Saint-Claude sur la commune, entre le bourg et le hameau de Cinquétral. La course est longue de 9,2 km, pour une déclivité moyenne de 4,34%[35],[36],[37],[38].
Économie
Saint-Claude a tout d'abord fondé son économie sur l'artisanat et la vente aux pèlerins d'articles de tournerie en bois, en os et en ivoire dont le plus célèbre représentant est Jean-François Rosset pour ses bustes de Voltaire. Cette activité connaît un essor important à partir de 1855 avec la pipe de bruyère. Cet artisanat fait la renommée de la ville: les pipes de Saint-Claude restent réputées parmi les amateurs. La ville se proclame en effet la capitale de la pipe.
Article détaillé: Confrérie des maîtres-pipiers.
Saint-Claude a également été un centre important pour les industries lapidaire et diamantaire.
Article détaillé: Musée de la Pipe et du Diamant de Saint-Claude.
Située à l'extrémité de la Plastics Vallée, elle compte de nos jours plusieurs entreprises en rapport avec le secteur de la plasturgie.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Le musée de la Pipe et du Diamant de Saint-Claude et Confrérie des maîtres-pipiers.
Les nombreux ponts (Grand Pont, pont de pierre...) compte tenu du fait que la ville est très encaissée.
Place Louis-XI avec sa vue sur les remparts.
Le stade de Serger, un stade de rugby à XV et d'athlétisme, où se déroulent les matches du Football club de Saint-Claude, qui évolue dans le Championnat de France de rugby à XV de 3e division fédérale.
Vue sur la vallée du Tacon du bas de la pittoresque rue de la Poyat (rue très pentue joignant le quartier haut de l'abbaye et les quartiers bas du faubourg).
Le «chapeau de gendarme» dans les lacets de Septmoncel. Cette curiosité géologique rappelle la forme du chapeau porté par les gendarmes sous la Révolution. Elle est très spectaculaire en hiver avec la formation d'une cascade de glace.
Point de vue sur la ville depuis la grotte Sainte-Anne qui la surplombe de 200 mètres.
Le banc des curés situé à l'entrée du quartier de Serger.
La Maison du Peuple, construite par les coopérateurs de la Fraternelle, inaugurée en , est le symbole de l'histoire de la coopération à Saint-Claude[40].
Édifices religieux
La cathédrale Saint-Pierre, Saint-Paul et Saint-André, place de l'Abbaye, est classée monument historique et son orgue de Callinet de 1842[41]. L'une des particularités de la cathédrale est que l'un de ses clochers (flanc gauche) n'a jamais été terminé;
La chapelle expiatoire, rue des Carmes. En 1794, les révolutionnaires brûlèrent le corps de saint Claude. Un Sanclaudien, François Joseph Jacquet, récupéra du corps du saint ce que les flammes n'avaient pas consumé. Il conserva ces reliques à son domicile qui fut épargné lors du grand incendie qui ravagea la ville de Saint-Claude en 1799[42]. La chapelle expiatoire, de style byzantin, fut édifiée en 1869 sur l'emplacement de cette maison, en expiation des profanations commises par les révolutionnaires;
Palais abbatial de Saint-Claude; le bâti, le sol et le sous-sol des parcelles sont classés au titre des monuments historiques par arrêté du [43];
L'église du Sacré-Cœur, place Christin;
L'église Saint-Sébastien, rue de la Mairie à Valfin-lès-Saint-Claude;
L'église de la Nativité-de-la-Sainte-Vierge, rue de l'Église à Cinquetral;
L'ancienne chapelle des Carmes, rue de la Poyat;
La chapelle de Chaumont, chemin de la Chapelle;
L'Église évangélique, rue Pasteur;
La salle du royaume des témoins de Jéhovah, rue Miroir.
Vue générale.
Maison du peuple.
Saint-Claude, chapelle expiatoire.
Saint-Claude, chapelle expiatoire.
Pont d'Avignon.
Pont de pierre.
Grand Pont.
Personnalités liées à la commune
(par ordre chronologique de naissance)
Saint Romain [Romain de Condat] (Izernore, Ain v. 390[réf.nécessaire] - monastère de la Balme, Saint-Romain-de-Roche auj. Pratz, Jura 460): moine et abbé; cofondateur, avec son frère Lupicin, des monastères de Condat (auj. Saint-Claude), Lauconne, et la Balme[44]. Très probable fondateurs du monastère de Romainmôtier (Romainmôtier, dans le canton de Vaud, en Suisse)[44].
Saint Lupicin [Lupicin de Lauconne] (Izernore, Ain v. 415 - monastère de Lauconne auj. Saint-Lupicin, Jura 480): moine et abbé; cofondateur, avec son frère Romain, des monastères de Condat, Lauconne et la Balme[45].
Saint Oyand (Izernore, Ain v. 449 - monastère de Condat auj. Saint-Claude 510): abbé; accrut le rayonnement du monastère de Condat. Il fit bâtir, en l'honneur des apôtres Pierre, Paul et André, une église, sur laquelle se dressera plus tard l'actuelle cathédrale Saint-Pierre, Saint-Paul et Saint-André.
Saint Claude [Claude de Besançon] (Bracon, Jura v. 607 - Saint-Oyand-de-Joux auj. Saint-Claude 699): évêque de Besançon.
Adson de Montier-en-Der, né à Saint-Claude v. 920.
Peronet Lamy, dit «Perenet lenlumineur», peintre et enlumineur actif en Savoie dans le deuxième quart du XVesiècle (attesté à partir de 1432 et décédé avant ), sans doute né à Saint-Claude[46].
Henry Boguet (Pierrecourt, Haute-Saône 1550 - 1619): démonologue, grand Juge de Saint-Claude au comté de Bourgogne (1596 à 1616); auteur du Discours exécrable des Sorciers (1602).
Lacuzon [Claude Prost] (Longchaumois, Jura v. 1607 - Milan, Italie 1681): résistant et indépendantiste comtois.
Jacques-Antoine de Maisod (v1640-v1712) colonel comtois chargé de la défense du secteur de Saint-Claude en 1674
François Ignace Dunod de Charnage (Saint-Claude 1679 - Besançon, Doubs 1752): jurisconsulte.
Jean-François Joseph Rosset dit Dupont (1706 Saint-Claude-1786): sculpteur et ivoirier d'objets de dévotion. En 1765 reçu par Voltaire à Fernay il fit son buste qui connut immédiatement un grand succès dans toute l'Europe. Pour faire face à la demande Rosset et ses fils produisirent d'innombrables statues en ivoire de Voltaire et des philosophes du siècle des Lumières.
Joseph-Romain Joly (Saint-Claude 1715 - 1805), capucin et homme de lettres.
Charles-Gabriel-Frédéric Christin (Saint-Claude 1741 - Saint-Claude 1799), juriste, maire de Saint-Claude, député aux États généraux de 1789.
Antide Janvier (Lavans-lès-Saint-Claude, Jura 1751 - Paris 1835): maître horloger (de Louis XVI).
Charles Alexandre Marie Dalloz (Saint-Claude - Genève 1793): homme politique français.
Joseph-François-Clet Peschoud (Saint-Claude 1805 - Vichy 1865), évêque de Cahors de 1863 à 1865.
Auguste André Lançon (Saint-Claude 1836 - Paris 1887): dessinateur animalier, graveur.
Félix Jeantet (Saint-Claude 1855 - Paris 1932): homme de lettres.
Marie-Léon Arbez-Carme (Saint-Claude 1858 - 1928): sculpteur, graveur, chimiste, ingénieur, inventeur et journaliste; ses travaux, quasiment secrets, firent considérablement avancer la recherche sur l'industrie des matières plastiques.
Henri Ponard (Saint-Claude 1861 - Paris 1928): ouvrier tourneur et figure importante du mouvement coopératif, maire de Saint-Claude en 1919 et député du Jura de 1924 à 1928[47].
Jean-Baptiste Lemire (Colmar, Haut-Rhin 1867 - La Flèche, Sarthe 1945): chef d'orchestre dans cette ville et compositeur.
Suzanne Belperron (Saint-Claude 1900 - Paris 1983): joaillier.
Commandant Vallin [Jean Duhail] (Le Havre, Seine-Maritime 1905 - Viry, Jura 1944): chef du maquis du Haut-Jura en 1943-1944; arrêté sur dénonciation à Saint-Claude, il fut torturé et fusillé par les nazis. Sa tombe est à l'entrée du cimetière de Viry.
Rosine Schiari, née le , Juste parmi les nations.
Paul-Émile Victor (Genève, Suisse 1907 - Bora Bora, Polynésie française 1995): célèbre explorateur polaire, scientifique, ethnologue et écrivain; patron (et fondateur en 1947) des Expéditions polaires françaises durant 29 ans. Il a passé une partie de son enfance à Saint-Claude.
Louis Jaillon (Saint-Claude 1916 - id. 2003): a été maire de la ville, député, conseiller général et régional.
Josef Maier (Lippertsreute, aujourd'hui Stadt Überlingen 1921 - Saint-Claude 1995): inventeur et entrepreneur.
René Genis (Hué, Viêt-Nam 1922 - Saint-Claude 2004): peintre figuratif (école de la Réalité poétique).
Dany Dauberson [Suzanne Gauche] (Le Creusot, Saône-et-Loire 1925 - Marseille, Bouches-du-Rhône 1979): chanteuse et actrice. Elle a passé une partie de sa vie à Saint-Claude et y repose.
Josette Coras (1926-2008): peintre, graveuse et sculptrice franc-comtoise; elle est morte à Saint-Claude.
Guy Bardone (Saint-Claude 1927 - Oyonnax 2015): peintre figuratif (Nouvelle École de Paris).
Michel Bailly (Saint-Claude, 1952): écrivain, comédien.
Maryse Vuillermet (Saint-Claude, 1955): universitaire et écrivain.
Marie-Christine Dalloz (Saint-Claude 1958): maire de Martigna; députée (depuis 2007).
Jean-Daniel Vuillermoz (Saint-Claude 1965): costumier de théâtre et de cinéma.
Jean-Noël Arbez (Saint-Claude 1965): skieur (ski alpin); triple médaillé olympique (deux médailles d'argent, une de bronze) aux Jeux paralympiques de Nagano (1998).
Anne Grospiron (Saint-Claude, 1969): écrivaine, lauréate du prix Fénéon (1994).
Emmanuel Jonnier (Dijon, Côte-d'Or 1975): skieur (ski nordique); a participé aux J.O. de Salt Lake City (2002) et de Turin (2006). Il a grandi à Saint-Claude.
Emma Grillet (1981-) Infirmière puis thérapeute. Elle est actuellement à Condamine (Jura)
Fabien Joly (1981-): Fromager né à Saint-Claude et membre de la Guilde des fromagers de Franche-Comté. Il est actuellement installé à Londres au cœur de Borough Market.
Maud Forget (Saint-Claude 1982): comédienne.
Nadir Belhadj (Saint-Claude 1982): footballeur professionnel (Gueugnon, Sedan, Lyon...) International algérien (55 sélections de 2004 à 2011)
Mevlüt Erding, né Erdinç (Saint-Claude 1987): footballeur professionnel (Sochaux, Paris S.G., Rennes, Saint-Étienne...) International turc (35 sélections de 2008 à 2016)
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Également orthographié Oyand, Oyent ou Oyen. Il existe d'ailleurs encore trois communes nommées Saint-Oyen: en Savoie, en Suisse et dans le val d'Aoste.
Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10000habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10000habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
I. Ph. E. Guichard: topographie médicale de la ville de Saint-Claude, page 11, imprimerie de veuve Énard (Saint-Claude) 1869. Ferroul-Montgaillard: Histoire de l'abbaye de Saint-Claude, tome II, p 199, chez Frédéric Gauthier imprimeur (Lons-le-Saunier) 1855.
Poncet, J, «Saint-Claude et ses industries, de Adrien Billerey», Annales de géographie, vol.76, no417, (lire en ligne, consulté le ).
Bouchard, Aline, «Michel Blondan. Les bourgeois de Saint-Claude, XVe-XVIIIe siècles», Bibliothèque de l'École des chartes, vol.163, no1, (lire en ligne, consulté le ).
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