Bracon est une commune française située dans le département du Jura, en région Bourgogne-Franche-Comté.
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Bracon
Mairie.
Administration
Pays
France
Région
Bourgogne-Franche-Comté
Département
Jura
Arrondissement
Dole
Intercommunalité
Communauté de communes Arbois, Poligny, Salins, Cœur du Jura
Géolocalisation sur la carte: Bourgogne-Franche-Comté
Bracon
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Géographie
Bracon est au sud de Salins-les-Bains, et est traversée du sud vers le nord par la rivière la Furieuse. Le village est situé dans la reculée de Salins-les-Bains.
Bracon est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].
Elle appartient à l'unité urbaine de Salins-les-Bains, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[4] et 2 859 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[5],[6].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Salins-les-Bains, dont elle est une commune du pôle principal[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 14 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[7],[8].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (74,3% en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (75,4%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
prairies (64,5%), forêts (21,7%), zones agricoles hétérogènes (7,1%), zones urbanisées (4%), terres arables (2,7%)[9].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[10].
Histoire
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Durant la guerre entre la France et le Saint Empire dans les années 1492 et 1493, le château de Bracon fut considéré comme un enjeux majeur de ce conflit. Il fut à l'origine de la bataille de Dournon et fut repris à la France en mars 1493[11].
Politique et administration
Liste des maires successifs
Période
Identité
Étiquette
Qualité
avant 1988
?
François Bouillet
mars 2001
2014
Jean-Marie Maraux
mars 2014
En cours
Patrice Villalonga
SE
Agriculteur retraité
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[13].
En 2019, la commune comptait 268 habitants[Note 3], en diminution de 1,11% par rapport à 2013 (Jura: −0,5%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
510
493
436
461
414
420
364
360
404
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
395
348
339
307
308
361
394
320
307
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
317
332
306
271
250
257
241
322
315
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2007
2012
307
266
273
330
355
332
295
290
280
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2017
2019
-
-
-
-
-
-
-
273
268
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[14] puis Insee à partir de 2006[15].)
Histogramme de l'évolution démographique
Économie
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Ruines de la «Lunette de Bracon» (XVIIesiècle): sur le site de la Lunette exista, dès le VIesiècle, un château, détruit par les Sarrasins au VIIIesiècle, puis reconstruit au Xesiècle, par Aubry Ier de Mâcon, comte de Mâcon, vicomte de Narbonne, sire de Bracon et Salins. Ce château fut au XIVesiècle, une résidence de Mahaut d'Artois et de Marguerite, puis, au XVesiècle, de Charles le Téméraire qui y emprisonna Yolande de France. Ruiné par les guerres des XVIeetXVIIesiècles, Vauban fit raser les vieux murs et construire le fort de la Lunette, en ruines depuis la Révolution. Pierre Bonnot en (père de Richard Bonnot conseiller du Duc de Bourgogne ) 1369 vendit à la comtesse de Flandre, d'Artois et de Bourgogne Marguerite de Male une maison dans le château de Bracon[16]
Tilleul de la Grange Sauvaget (XVesiècle): selon la tradition, cet arbre fut planté à l'occasion du mariage de la fille de Charles le Téméraire, Marie, avec Maximilien de Habsbourg, le 18 août 1477. Cet arbre culminerait à 25 mètres et aurait une circonférence, à hauteur d'homme, de 17 mètres selon la plaque apposée dans les années 1990, ce qui en ferait le plus gros tilleul de France[17]. Il est reconnu d'utilité publique en 1996, et a reçu le label Arbre remarquable de France en septembre 2000[18]. Ces données sont cependant sujettes à caution: en 1992, trois équipes de dendrochronologues estiment son âge à 240 ans[19] mais comme souvent pour les arbres creux, on ne pourra sans doute jamais connaître leur âge réel, même très approximativement[20]. Cette trogne est «probablement une énorme touffe de rejets, une colonie de «frères», d'âges très différents, peut-être: d'une part, ils ont survécu au tronc initial et, d'autre part, ils se sont anastomosés pour prendre l'aspect d’aujourd'hui[19]».
Personnalités liées à la commune
Saint Claude, né vers 607 à Bracon et mort en 699 à Saint-Oyand-de-Joux (auj. Saint-Claude), évêque de Besançon, de 685 à 692.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
François Félix Chevalier, Mémoires historiques sur la ville et seigneurie de Poligny, avec des recherches rélatives à l'histoire du Comté de Bourgogne et de ses anciens souverains, et une collection de chartes intéressante, Pierre Delhorme, (lire en ligne)
Jeroen Pater, Les arbres remarquables d'Europe, éditions du Rouergue, , 192p., p.144.
Bernard Sergent, Le guide de la France mythologique, Payot, , p.121.
Andrée Corvol, «Arbres remarqués. Arbres remarquables», Cahier d'études du groupe d'histoire des forêts françaises, no10, , p.19 (lire en ligne).
Jean-Luc Dupouey, «Le plus vieil arbre», Revue forestière française, vol.LXII, no6, , p.678.
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