Izernore est une commune française, située dans le département de l'Ain en région Auvergne-Rhône-Alpes. Elle est chef-lieu de canton de l'Ain. Ses habitants sont les Izernois ou les Izernoises[1].
Izernore | |
![]() La mairie. | |
![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Auvergne-Rhône-Alpes |
Département | Ain |
Arrondissement | Nantua |
Intercommunalité | Haut-Bugey Agglomération |
Maire Mandat |
Sylvie Comuzzi 2020-2026 |
Code postal | 01580 |
Code commune | 01192 |
Démographie | |
Gentilé | Izernois |
Population municipale |
2 277 hab. (2019 ![]() |
Densité | 109 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 46° 13′ 00″ nord, 5° 33′ 00″ est |
Altitude | Min. 380 m Max. 762 m |
Superficie | 20,86 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Oyonnax (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Pont-d'Ain |
Législatives | Cinquième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | izernore.fr |
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La ville est située à l'extrême nord du Haut-Bugey entre les monts Berthiand et la Plastics Vallée. On y trouve une activité industrielle importante, avec des dizaines d'usines de plastiques installées dans le sud de l'agglomération. La commune bénéficie d'une vie associative florissante : plus d'une vingtaine d'associations[2] bénévoles aident le village à se développer. Depuis 1990, la population a plus que doublé passant de 967 habitants à 2 100 habitants. Les ruines du temple gallo-romain et le musée d'archéologie sont les principales attractions touristiques de la commune.
La commune d'Izernore est le chef-lieu du canton d'Izernore depuis 1827, elle contient sept hameaux : Bussy, Cessiat, Charbillat, Intriat, Pérignat, Tignat, le Voërle mais également des fermes isolés : Beauregard, la Grange du Mont, l'Allongeon, le Moulin d'Intriat-La Tournerie, les Trablettes, Surfontaine, la Tour, la Tuilerie et la Ferme des Prés.
La commune, qui s'étend sur 2 085 hectares, a son altitude qui varie entre 380 et 762 mètres au sommet du Molard aux Biches à l'est. La plaine a une altitude moyenne de 460 mètres et est le lieu des principales habitations, des industries et des terres cultivées. Les pentes aux reliefs karstiques sont recouvertes de forêt, d'espaces herbus et de masses rocheuses.
La commune est traversée par l'Oignin venant de Nurieux-Volognat par l'ouest, et par le ruisseau de l'Anconnans à l'est. L'Oignin est stoppée par le barrage d'Intriat, qui alimente l'usine électrique des Trablettes grâce à une conduite forcée. Elle descend ensuite vers la commune de Matafelon-Granges.
Le climat y est de type semi-continental, avec des hivers froids, des étés chauds, et des précipitations tombant majoritairement en été.
La station d'observation pour Izernore est la station d'Arbent[3], située à une altitude de 534 m.
Voici un aperçu, dans le tableau ci-dessous, pour l'année 2007 :
Mois | Jan. | Févr | Mars | Avr. | Mai | Juin | Jui. | Août | Sep. | Oct. | Nov. | Déc. | |
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Températures maximales moyennes (°C) | 3 | 6 | 9 | 13 | 18 | 22 | 24 | 24 | 21 | 14 | 8 | 4 | |
Températures minimales moyennes (°C) | -2 | -1 | 1 | 3 | 7 | 11 | 12 | 11 | 9 | 6 | 2 | -1 | |
Températures moyennes (°C) | 1 | 2 | 5 | 9 | 13 | 17 | 19 | 18 | 15 | 10 | 5 | 2 | |
Précipitations (hauteur moyenne en mm) | 74 | 74 | 74 | 61 | 71 | 84 | 66 | 79 | 79 | 74 | 89 | 81 | |
Source: Météo France et Météo123[4] |
Le village se trouve à environ 6 km de l'entrée « La Croix Châlon » de l'autoroute A 404. Celle-ci rejoint l'autoroute A 40 en 6 km.
Izernore est desservie par trois routes départementales[5]. La route départementale 18 est la voie principale du village. Elle permet de rejoindre par le sud la route départementale 979 qui permet de rejoindre Bourg-en-Bresse en passant par le col du Berthiand. Les deux autres voies sont la route départementale 11 qui relie Cerdon à Matafelon-Granges en passant par le hameau Intriat, et la route départementale 85 qui permet d'aller à Oyonnax par la côte de Ceyssiat.
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(Bourg-en-Bresse, Barrage de Vouglans par D18) Matafelon-Granges |
(Oyonnax, Saint-Claude par D18) Samognat |
Géovreisset | ![]() |
Sonthonnax-la-Montagne | N | Groissiat (Bellignat, Oyonnax par D85) | ||
O Izernore E | ||||
S | ||||
Nurieux-Volognat (Bourg-en-Bresse par D979) (Cerdon, Ambérieu-en-Bugey par D11) |
Béard-Géovreissiat, Montréal-la-Cluse Sortie: La Croix Châlon (A404) (Nantua par D18) |
Martignat |
Izernore est une commune rurale[Note 1],[6]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[7],[8]. Elle appartient à l'unité urbaine de Montréal-la-Cluse, une agglomération intra-départementale regroupant cinq communes[9] et 8 103 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[10],[11].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Oyonnax, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 40 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[12],[13].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (46,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (47,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (46,6 %), prairies (28,2 %), zones agricoles hétérogènes (13,8 %), zones urbanisées (3,1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (3,1 %), mines, décharges et chantiers (1,9 %), terres arables (1,9 %), zones humides intérieures (1,4 %), eaux continentales[Note 3] (0,1 %)[14].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le nombre total de logements dans la commune est de 666[15]. Parmi ces logements, 91,4 % sont des résidences principales, 5,7 % sont des résidences secondaires et 2,9 % sont des logements vacants. Ces logements sont pour une part de 77,8 % des maisons individuelles, 17,6 % sont d'autre part des appartements et enfin seulement 4,6 % sont des logements d'un autre type. La part d'habitants propriétaires de leur logement est de 56 %[15]. Ce qui est supérieur à la moyenne nationale qui se monte à près de 55,3 %. En conséquence, la part de locataires est de 39,7 % sur l'ensemble des logements qui est inversement inférieur à la moyenne nationale qui est de 39,8 %[15]. On peut noter également que 4,3 % des habitants de la commune sont des personnes logées gratuitement alors qu'au niveau de l'ensemble de la France le pourcentage est de 4,9 %. Toujours sur l'ensemble des logements de la commune, 2,6 % sont des studios, 10,2 % sont des logements de deux pièces, 15,4 % en ont trois, 38,1 % des logements disposent de quatre pièces, et 33,7 % des logements ont cinq pièces ou plus[15].
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La commune d’Izernore porte :
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Le nom du village est attesté sous la forme Isarnodori au VIIIe siècle (glosé en latin par ferrae ostii)[17].
Du celtique (gaulois) isarnon (*isarno-), fer et duro-, porte (cf. breton dor « porte »), soit « porte de fer »[18]. La terminaison -ore s'explique plus précisément par le -o final d’isarno-, suivi de -duru-, d'où -o-duru-, puis amuïssement régulier du [d] intervocalique.
L'histoire d'Izernore est marquée par l'époque gallo-romaine. Durant cette période, la commune était l'un des principaux bourgs du Bugey. Le temple d'Izernore en est le témoin. Les érudits ont longtemps discuté sur le dieu honoré par ce temple. La thèse d'une dédicace à Mars repose sur des preuves ténues : un ex-voto trouvé dans la commune voisine de Matafelon-Granges dédié à Mars[19], une autre inscription venant du village de Mornay[20], un toponyme local « champ de mare » réinterprété en « champ de Mars ». La partie inférieure d'un autel dédié à Mercure[21] a été découverte dans le périmètre du temple, ce qui justifie une attribution possible à cette divinité[22].
Des fouilles ont également permis de retrouver d'autres ruines. Un inventaire des monnaies trouvées sur le site publié en 1963 recense trente-trois monnaies gauloises, dont vingt potins et une monnaie d'argent séquanes[23], preuve qu'il était habité à l'époque gauloise.
Izernore fait partie des sites qui pourraient être le lieu du siège d'Alésia. Quelques auteurs, comme Jacques Maissiat en 1865, Alexandre Bérard en 1906[24] ou Férréol Butavand en 1930 ont essayé, en vain, d'en apporter la preuve.
Isarnodurum (l'ancien Izernore) se situe au croisement des voies romaines venant de Genève et de Lyon, ce qui en fait une cité développée de l'époque. Des fouilles ont notamment permis de mettre au jour l'emplacement de plusieurs villas gallo-romaines à Bussy et à Pérignat.
La commune a été la proie de plusieurs pillages au cours des siècles[25]. À la fin du IVe siècle, les Alamans incendièrent la ville. Cette époque est également marquée par la naissance des frères saint Romain et saint Lupicin au hameau de Cessiat. Ils sont entre autres les fondateurs de l'abbaye de Condat (aujourd'hui Saint Claude). Un autre habitant d'Izernore, né en 450, devint l'abbé de Condat, saint Oyand.
Inclus dans le royaume burgonde, puis franc, Isardonorum est le siège d'un atelier monétaire, productif au VIIe siècle[26]. Des pièces retrouvées ont permis de justifier le fait que la bourgade était encore développée à l'époque mérovingienne.
Au Xe siècle les Hongrois ravagent le bourg.
L'agriculture était la principale source d'activité de ce village au Moyen Âge. Il appartenait aux seigneurs de Bussy qui étaient les vassaux des sires de Thoire, puis est passée entre les mains des seigneurs de Matafelon au XVe siècle vassaux des ducs de Savoie.
Lors de la Révolution, le clocher de l'église fut abattu, on confisqua les cloches et détruisit le château du Voërle. De cette époque, cinq statues de bois ont été retrouvées en 1988, lors de travaux dans le tombeau des prêtres situé sous le chœur de l'église. On suppose qu'elles avaient été « mises à l'abri » pour éviter leur destruction.
La région étant montagneuse et boisée, elle fut favorable à l'implantation des résistants et des maquisards. C'est pour cela, qu'en 1944, les Allemands exercèrent des représailles. Le château d'Intriat fut bombardé et partiellement détruit, mais ce fut une erreur, car l'objectif était la destruction du château du Voërle situé de l'autre côté de la vallée. Peu après, il fut tout de même incendié, ainsi que plusieurs maisons du village.
Élections présidentielles, résultats des deuxièmes tours :
Élections législatives, résultats des deuxièmes tours :
Élections européennes, résultats des deux meilleurs scores :
Élections régionales, résultats des deux meilleurs scores :
Élections cantonales, résultats des deuxièmes tours :
Référendums :
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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janvier 1878 | juin 1878 | Laurent Barrier | ||
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1919 | 1936 | Charles Bertrand | ||
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
mai 1945 | décembre 1968 (décès) |
Jules Donier[28] | SFIO | Industriel Conseiller général du canton d'Izernore (1945 → 1968) |
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
juin 1995 | mars 2001 | Michel Carminati | UDF-PR puis DL |
Gérant de société Conseiller général du canton d'Izernore (1982 → 2001) |
mars 2001 | mars 2008 | Jacques Dheyriat | DVD | |
mars 2008 | mai 2020 | Michel Colletaz | SE[29] | Retraité Vice-président de Haut-Bugey Agglomération (? → 2020) |
25 mai 2020 | En cours | Sylvie Comuzzi | SE-DVD | Retraitée 6e vice-présidente de Haut-Bugey Agglomération[30] (2020 → ) |
Les données manquantes sont à compléter. |
Après avoir occupé divers bâtiments privés, la gendarmerie d'Izernore s'est installée dans le bâtiment actuel en 1967. Elle se situe le long de la route départementale 18 à proximité du centre du village.
La commune n'a pas développé d'association de jumelage.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[31]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[32].
En 2019, la commune comptait 2 277 habitants[Note 4], en diminution de 1,51 % par rapport à 2013 (Ain : +5,32 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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941 | 978 | 1 016 | 1 057 | 1 005 | 985 | 1 011 | 1 103 | 1 103 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 084 | 1 044 | 1 011 | 1 021 | 1 064 | 1 079 | 1 129 | 1 016 | 932 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
879 | 757 | 660 | 633 | 601 | 563 | 593 | 553 | 557 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
548 | 520 | 682 | 975 | 1 170 | 1 656 | 2 140 | 2 294 | 2 257 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
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2 277 | - | - | - | - | - | - | - | - |
Après 1970, qui correspond au tournant industriel d'Izernore, le besoin de main d'œuvre a permis une forte augmentation démographique, avec une population qui a quadruplé en une quarantaine d'années. La vie associative, les habitations se sont ainsi développées[35].
La population de la commune est jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 37 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (35,9 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 19,6 % la même année, alors qu'il est de 23,4 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 1 115 hommes pour 1 140 femmes, soit un taux de 49,45 % d'hommes, légèrement supérieur au taux départemental (49,33 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,4 | 90 ou + | 1,1 |
4,3 | 75-89 ans | 4,7 |
13,0 | 60-74 ans | 15,6 |
23,6 | 45-59 ans | 21,8 |
19,4 | 30-44 ans | 21,9 |
17,9 | 15-29 ans | 15,4 |
21,4 | 0-14 ans | 19,5 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,6 | 90 ou + | 1,6 |
5,9 | 75-89 ans | 7,9 |
15,1 | 60-74 ans | 15,7 |
21,1 | 45-59 ans | 20,5 |
19,9 | 30-44 ans | 19,8 |
16,6 | 15-29 ans | 15,3 |
20,8 | 0-14 ans | 19,1 |
Avant le milieu du XIXe siècle, les écoles des garçons et des filles étaient séparées. Les garçons étant dans le presbytère et les filles derrière la mairie dans les dépendances de la maison Peloux[38].
Par la suite, une école est construite en 1956 et comporte trois classes ainsi qu'un préau couvert. La croissance démographique de la commune a permis de développer le groupe scolaire à une dizaine de classes dont quatre sont des maternelles.
Le collège le plus proche d'Izernore est le collège Théodore-Rosset de Montréal-la-Cluse. Le département de l'Ain met à disposition un transport scolaire gratuit le matin et le soir qui passe par plusieurs arrêts dans les différents hameaux de la commune.
Il en est de même pour le transport jusqu'au lycée. Les différents lycées possibles sont le lycée Xavier-Bichat de Nantua, au Campus Arbez-Carme de Bellignat ou Paul-Painlevé d'Oyonnax.
Il existe une pharmacie à Izernore, ainsi qu'un médecin et un cabinet d'infirmières. Ils se situent dans la Grande Rue.
Izernore se situe dans le secteur du centre hospitalier du Haut Bugey à Oyonnax. Ce bâtiment ouvert en 2007 a permis le regroupement des hôpitaux d'Oyonnax et de Nantua qui dataient de l'avant-guerre, mais également une mise aux normes de leurs infrastructures.
Izernore compte plus de vingt associations[39] aussi bien dans les domaines culturels que sportifs ou de loisirs. Il existe des clubs de football, de tennis, de basket, d'hippisme, de gymnastique, de pétanque.
Voici la liste des autres associations culturelles ou de loisirs :
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Le calendrier des manifestations[40] est également très rempli, ce qui fait d'Izernore une commune attractive et dynamique. On peut citer par exemple la fête artisanale chaque année en octobre ou la fête patronale aux alentours de la mi-août.
En 2005, le championnat de France de caisse à savon s'est déroulé à Izernore[41].
Le journal Le Progrès propose une édition locale aux communes du Haut-Bugey. Il parait du lundi au dimanche et traite des faits divers, des évènements sportifs et culturels au niveau local, national, et international.
Le journal La Voix de l’Ain est un hebdomadaire qui propose des informations locales pour les différentes régions du département de l'Ain.
La chaîne France 3 Rhône Alpes Auvergne est disponible dans la région.
(par ordre chronologique de naissance)
Comme la plupart des communes de la région, l'agriculture était l'activité principale du village jusqu'à la fin du XIXe siècle. Aujourd'hui, onze exploitations agricoles existent à Izernore[43].
Le début du XXe siècle voit la commune changer de visage est devenir petit à petit une cité industrielle. La première industrie de matières plastiques s'est implantée en 1920, elle confectionnait des articles de celluloïd tel des hochets, des boutons ou des articles de coiffure. Une seconde entreprise (Ets Jules Donier) s'installe en 1928, elle est la pionnière en France pour la confection de balles de ping-pong. Le travail à domicile est très répandu durant cette période.
Après 1970, avec les décentralisations des entreprises oyonnaxiennes, la commune voit son activité industrielle ainsi que sa démographie augmenter fortement. La plupart sont des usines de travail de matières plastiques ainsi que les secteurs qui en dérivent, mécaniciens moulistes, polisseurs.
Selon l'enquête de l'Insee en 1999[44], les revenus moyens par ménage sont de l'ordre de 17 362 euros par an, alors que la moyenne nationale est de 15 027 euros par an. Par contre, aucun foyer n'est soumis à l'impôt de solidarité sur la fortune.
En 1999, la population d'Izernore se répartissait à 52,3 % d'actifs, bien supérieur au 45,2 % d'actifs de la moyenne nationale, 12,1 % de retraités, un chiffre inférieur au 18,2 % national. On dénombrait également 26,6 % de jeunes scolarisés et 9 % d'autres personnes sans activité.
Les chiffres de l'emploi par secteur d'activité à Izernore démontre bien l'importance de l'industrie pour la commune, car 45 % de la population active est de la catégorie ouvrière.
Le taux de chômage, en 1999, n'est que de 5,1 % alors que la moyenne nationale est de 12,9 %.
Répartition des emplois par domaine d'activité
Agriculteurs | Artisans, commerçants, chefs d'entreprise | Cadres, professions intellectuelles | Professions intermédiaires | Employés | Ouvriers | |
---|---|---|---|---|---|---|
Izernore | 1,9 % | 8,1 % | 9 % | 17,1 % | 19 % | 45 % |
Moyenne nationale | 2,4 % | 6,4 % | 12,1 % | 22,1 % | 29,9 % | 27,1 % |
Sources des données : INSEE[44] |
Les principales industries[45] en 2004 sont les entreprises « Plastibell » et « Goiffon » avec, respectivement, un chiffre d'affaires de 16 et 12 millions d'euros.
Sur les 109 entreprises recensées en 2004 à Izernore, le tiers, soit 36, sont des industries des biens intermédiaires, notamment spécialisées dans les matières plastiques. Les services aux entreprises sont également répandus puisqu'il en existe 17 établissements. La part des commerces et des entreprises de construction est également importante.
Izernore possède deux boulangeries, une boucherie, deux fleuristes, une épicerie, un hôtel-restaurant et entre autres une station-service, ce qui offre aux habitants une grande quantité de services.
Le bureau de poste actuel date de 1955, il a été construit à la place d'un ancien café par la mairie d'Izernore car celui-ci était sinistré depuis la guerre. La perception y était installée jusqu'en 1978[38].
L'église d'Izernore datant de la fin du XVe siècle fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis 1926[47]. Son chœur gothique flamboyant a été restauré en 1988. On peut y observer un caveau avec des fresques, des cercueils et des statues de bois polychrome[48].
Le musée archéologique d'Izernore[49] se trouve au cœur du village, dans un bâtiment communal qui abrite également l'Office du Tourisme, à proximité de l'église. Il est labellisé « Musées de France ».
Son inauguration a eu lieu en 1912, mais les Allemands l'ont pillé en 1940 et s'y sont procurés un « butin de guerre ». D'autres musées archéologiques ont également emprunté des objets de la collection.
On y retrouve les divers objets découverts sur le site du temple et répertoriés depuis 1910. Pour la période pré-romaine, les visiteurs peuvent voir des armes, des outils, des bijoux, de la vaisselle en os mais également des matériaux comme du métal ou de l'argile. Pour la période gallo-romaine les objets en exposition sont des outils métalliques à usage domestique, des céramiques, des verreries, des panneaux de fresques, des fragments de mosaïques, des bijoux ainsi qu'une collection de pièces datant des époques séquanes à mérovingienne. Tout ceci provient de fouilles ou de découvertes fortuites.
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