Florange (Flörchingen en allemand) est une commune française située dans le département de la Moselle, en région Grand Est. Elle est notamment connue pour son usine sidérurgique détenue par le groupe ArcelorMittal[1].
Florange | |
L'église Sainte-Agathe. | |
Blason |
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Administration | |
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Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Moselle |
Arrondissement | Thionville |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération du Val de Fensch |
Maire Mandat |
Rémy Dick 2020-2026 |
Code postal | 57190 |
Code commune | 57221 |
Démographie | |
Gentilé | Florangeois(es) |
Population municipale |
11 972 hab. (2019 ) |
Densité | 910 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 19′ 20″ nord, 6° 07′ 09″ est |
Altitude | Min. 153 m Max. 232 m |
Superficie | 13,16 km2 |
Type | Commune urbaine |
Unité urbaine | Thionville (banlieue) |
Élections | |
Départementales | Canton de Fameck |
Législatives | Huitième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | ville-florange.fr |
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Florange est située dans la vallée de la Fensch et fait partie du pays des Trois Frontières. La commune bénéficie d’une situation exceptionnelle quant à son accessibilité par les autoroutes A30 et A31 aux pays voisins, à savoir l’Allemagne, la Belgique et le Luxembourg.
Les villes les plus importantes qui l’entourent sont Thionville, Metz et Luxembourg sur le sillon mosellan.
Florange possède une forêt domaniale appelée le « Bois de l’étoile ».
La Fensch située dans le nord de la commune prend sa source à Fontoy pour se déverser dans la Moselle. Elle a une longueur d’environ 16,5 km pour un dénivelé de 5 % et un bassin versant de 83 km2. Un de ses affluents, le Krisbach ou « ruisseau des écrevisses » a une longueur de 10 km et un bassin versant de 22 km2. Les étangs Scharff et Shiltz sont pittoresques.
Hayange | Terville | Thionville | ||
Serémange-Erzange | N | Illange | ||
O Florange E | ||||
S | ||||
Fameck | Uckange |
La commune est située dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par la Fensch et le ruisseau le Kribsbach[Carte 1].
La Fensch, d'une longueur totale de 15,2 km, prend sa source dans la commune de Fontoy et se jette dans la Moselle à Illange, après avoir traversé huit communes[2].
Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Bassin ferrifère ». Ce document de planification, dont le territoire correspond aux anciennes galeries des mines de fer, des aquifères et des bassins versants associés, d'une superficie de 2 418 km2, a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est la région Grand Est[3]. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le SDAGE du Bassin Rhin-Meuse[4].
La qualité des eaux des principaux cours d’eau de la commune, notamment de la Fensch, peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité. Ainsi en 2020, dernière année d'évaluation disponible en 2022, l'état écologique de la Fensch était jugé moyen (jaune)[Carte 2].
Florange est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[5],[6],[7]. Elle appartient à l'unité urbaine de Thionville, une agglomération intra-départementale regroupant 12 communes[8] et 133 991 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[9],[10].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Luxembourg (partie française).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (55,6 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (53,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (30 %), forêts (23,1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (22,8 %), terres arables (17,8 %), mines, décharges et chantiers (2,8 %), zones agricoles hétérogènes (1,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,7 %)[11].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[12].
Florange est composée de plusieurs quartiers : Bétange, Ébange, Maisons-Neuves, Daspich, Oury, Epona, Castors, Carolingiens, Sainte-Agathe, Centrale, le Vieux Florange, Fillod, Millénaire et le Quartier de la Gare.
Du nom d’un diacre de l’époque carolingienne, Florus ou Floherus, suivi du suffixe germanique -ing (propriété, hameau, groupe d’habitations) devenu -ange par romanisation.
Le nom est attesté sous différentes formes depuis 893 :
Les noms de famille suivants désignaient autrefois des habitants de la ville et sont typiques de la commune. Ainsi trouve-t-on de nombreux monsieur et madame :
Le suffixe -ange est la forme donnée (renommage administratif) à la place du suffixe germanique -ing (« domaine »), lors de l'avancée du Duché de Bar vers 1200[17]. Le nom des villages ayant leur finale en -ing ou -ingen a été francisé par onomatopée en -ange.[18]
Les premières traces de peuplement humain sur le sol de Florange remontent au néolithique vers 3 500 ans av. J.-C. Ces populations nomades en quête de terres riches et d’animaux furent suivies de peuplades celtes mal définies venant de l’est. Avant l’arrivée des Romains, les Médiomatriques occupaient le nord de la Lorraine depuis les Vosges jusqu’à la Champagne.
L’occupation romaine en Gaule datant de 52 av. J.-C. a laissé des vestiges dans Floringoe[19], témoin : une voie romaine reliant Metz à Trèves. Des ateliers de métallurgie et de poterie furent mis au jour au nord-est de la ville dans le quartier de Daspich et attestent d’un passé florissant.
Il fallut attendre le début du VIe siècle pour voir s’installer à nouveau une période de paix. Le pouvoir franc assure alors la stabilité en même temps que le développement du christianisme. La région fait partie de l’Austrasie, territoire dont Metz est la capitale, issu, après partage, du royaume de Clovis. Les successions des héritiers se font dans le trouble et la violence. Le fils de Pépin le Bref, Charles, qui deviendra Charlemagne, réside à plusieurs reprises à Thionville. Son successeur, Lothaire, reçoit la Francie médiane en héritage. Lothaire II, fils de Lothaire Ier le Nord de la Francie médiane en héritage. Ce territoire, dont Metz fut également la capitale, prendra le nom de Lotharingie et sera l’objet de convoitise entre l’Allemagne et la France. Lothaire II fit de Florange sa résidence royale. Pour la première fois Floriking[20] est mentionné par écrit, à l’occasion de démêlés de Lothaire avec l’autorité religieuse. Plus tardivement, une charte de 893 se termine ainsi : « Fait à la cour royale de Florange ». Notons cependant que les résidences royales sont rarement permanentes à l’époque.
Au XIIe siècle, un château fort est édifié à Florange. Robert III de La Marck de Bouillon y fonde la branche Florange-Lorraine. La seigneurie est une des plus importantes de Lorraine et la forteresse est l’une des plus redoutables de la région de Thionville. Florange fut assiégée à plusieurs reprises. Les Messins, hostiles y prirent leur part.
En 1285, lors des festivités de Chauvency-le-Château, Jacques Bretel (qui semble bien les connaitre) renseigne Fastré de Ligne, venu participer au Tournoi de Chauvency, sur Hèble de Boinville (qui est une[Quoi ?] de Florange), parle du seigneur de Florange (qu’il tient en haute estime et grande considération) et présente Jeannette de Boinville qui participe à la danse du Robardel ou 'Chapardeur’avec Perrine d’Esch et Agnès de Florenville.
Les seigneurs de Florange, amis des rois de France, dont François Ier, durent subir les attaques des Espagnols, maîtres de la Lorraine luxembourgeoise à laquelle la cité appartenait. La forteresse, située à l’emplacement du « vieux village » actuel, fut investie en juin 1521 sur ordre de Charles Quint, roi d’Espagne. Elle fut prise puis démantelée. Les alentours furent dévastés. Dès 1522, Florange fut rattachée à la prévôté de Thionville, y payant une lourde contribution. Un siècle plus tard, Florange fut donnée à la famille Cromberg, amie du roi d’Espagne. La guerre de Trente Ans (1618-1648) mit aux prises les Suédois, les Français, les Hollandais, contre l’emprise germanique et l’Espagne. Cette guerre ravagea le duché de Luxembourg et l’Est de la France sous contrôle espagnol. La contrée en sortit dévastée.
Le traité des Pyrénées (entre la France et l’Espagne), en 1659, amena le rattachement de la Lorraine luxembourgeoise à la France. La prévôté de Thionville, dont Florange, devient française. Les actes restèrent rédigés en langue germanique. Louis XIV, par « lettres patentes » donna la seigneurie à la famille Zoetern pour services rendus. L’activité est alors, essentiellement agricole : agriculture, élevage et quelques vignobles. La forêt apporte du bois d’œuvre, chauffage et glandée pour les animaux. Des moulins à farine jalonnent la Fensch, à côté de forges. L’artisanat assure les services auprès des populations : menuisiers, charrons, forgerons, fileurs de laine et de lin, tisserands, tailleurs, etc.
En 1735, le duc de Fleury, acquiert la seigneurie de Florange pour 450 000 livres et l’administre jusqu’en 1789. En 1777, l’église paroissiale située à Harling, est transférée dans le village.
La Révolution française abolit les provinces et seigneuries avec leurs privilèges. Florange devient alors commune, perdant ses possessions de la vallée de la Fensch. La population atteint à peine 700 habitants. Florange devient chef-lieu de canton. Ébange et Séremange devenant également des communes, se séparent de Florange[réf. nécessaire]. Une période d’insécurité règne jusqu’à l’avènement de Bonaparte, puis revient la prospérité.
Empire, Restauration, République et Second Empire se succèdent. Florange absorbe Ébange-et-Daspich en 1812[21].
C’est l’époque des grands travaux : chemin de fer en 1854 à Florange, aménagement des routes, amélioration de la salubrité publique, etc. La scolarisation se développe rapidement. Une partie importante de la population est employée aux forges de Hayange.
En , la France déclare la guerre à la Prusse. Dès le mois d’août, les armées prussiennes occupent Florange. La signature du traité de Francfort en 1871, confirme l’annexion pure et simple de l’Alsace (excepté l'arrondissement Belfort) et d’une partie de la Lorraine, dont la région de Thionville. Florange est rebaptisée Flörchingen. Durant cette période, qui dure jusqu’en 1918, une nouvelle église est construite ainsi que des écoles et une mairie[22].
Le village de Florange est électrifié en 1910. Une ligne du tramway de Thionville relie Thionville à Algrange et Fontoy en 1912. Le siège, les dépôts, une centrale électrique sont implantés à Florange (quartier de la Centrale). Une gare de triage est inaugurée en 1907. C’est l’époque d’une importante immigration d’ouvriers italiens dans la vallée et dans toute la région avoisinante : Hagondange, Moyeuvre-Grande, Rombas.
Lorsque la Première Guerre mondiale éclate, les Mosellans de souche se battent naturellement pour l’Empire allemand. Beaucoup de jeunes gens tomberont au champ d'honneur sous l’uniforme allemand, sur le Front de l’Est, mais aussi à l’Ouest, en particulier en France et dans les Flandres. Sujets loyaux de l'Empereur, les habitants de Florange accueillent cependant avec joie la fin des hostilités et la paix enfin retrouvée. Dès l’Armistice de 1918, Flörchingen redevient Florange.
Pendant l'entre-deux-guerres, des entreprises s’implantent ; d’autres, plus anciennes, se développent. La sidérurgie lorraine attire de plus en plus de personnel. À partir de 1923, une cité est édifiée par la famille de Wendel sur la commune pour loger le personnel de ses usines. Les exploitations agricoles diminuent tandis que le nombre d’ouvriers et d’employés est en progression constante. La population passe de 2 500 en 1918 à plus de 5 000 habitants en 1936. L’adduction d’eau est réalisée en 1938.
La Seconde Guerre mondiale et le drame de l'Annexion de la Moselle marqueront longtemps les esprits. L’annexion de la Moselle par l’Allemagne se traduit par une germanisation forcée, qui va se poursuivre crescendo durant tout le conflit. Les conditions de vie des habitants se dégradent rapidement. Un certain nombre des habitants se réfugient dans la ville de Belvès dans le Périgord. Beaucoup de jeunes gens sont incorporés de force dans les armées allemandes. Florange est finalement libérée par l’armée américaine le [23],[24],[25].
La commune a payé un lourd tribut en destruction matérielle et surtout en déportés, expulsés et en morts.
La sidérurgie s’est modernisée. Dès les années 1950[26], de grands chantiers de génie civil proposent l’implantation des aciéries, des laminoirs à chaud et à froid et d’une cokerie. Il a fallu faire appel à une nombreuse main d’œuvre extérieure à la région de la Moselle. C’est ainsi que sont venus, d'autres départements de France et de l’étranger, des ouvriers qu’il a fallu loger rapidement.
Pour palier le manque de logements, la Sollac fera construire la cité d'Oury avec les « Maisons 4 Familles » au début des années 1950 pour loger les ouvriers et employés de la nouvelle usine.
De petit bourg de 3 000 habitants, Florange est devenue une ville de 14 000 habitants. Par la suite, du fait du démantèlement des vieilles installations sidérurgiques et de différentes mutations, Florange s’est associée avec d’autres villes de la région, pour équiper une zone industrielle de 150 hectares, occupée actuellement[Quand ?] à 60 %. Sur ce site, se trouvent des PME et PMI, liées au domaine de la sidérurgie, mais aussi de l’automobile, de l’aviation. Environ 1 000 ouvriers travaillent sur cette zone Sainte-Agathe.
À la suite des annonces successives de fermeture des usines d'ArcelorMittal et à l'approche de l'élection présidentielle de 2012, la commune est de nombreuses fois citée en exemple de la délocalisation et de la désindustrialisation à l'image de sa voisine Gandrange. Les candidats à la présidentielle s'y succèdent lors de leur campagne.
Voir aussi : Crise de la sidérurgie dans le bassin lorrain.
La commune se trouvait dans l'arrondissement de Thionville-Ouest du département de la Moselle (département). Cet arrondissement a fusionné le avec l'arrondissement de Thionville-Est pour former l'actuel arrondissement de Thionville.
Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 2012 de la huitième circonscription de la Moselle.
Elle faisait partie de 1801 à 1967 du canton d'Hayange, année où elle devient le chef-lieu du canton de Florange[21]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est désormais intégrée au canton de Fameck.
La commune est membre fondatrice de la communauté d'agglomération du Val de Fensch, créée en 2000.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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Maires avant 1945
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8 octobre 1945 | 26 mars 1965 | Gabriel Wahreit | DVD | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
26 mars 1965 | 19 mars 1989 | Léon Arnould | UDF-RI | Ingénieur Conseiller général de Florange (1964 → 1976) | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
19 mars 1989 | 2001 | Jean-Marie François | PS | Employé | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
mars 2001 | mars 2014 | Philippe Tarillon | PS | Énarque en poste à la délégation de la Commission Européenne à Luxembourg (2001) Conseiller général de Florange (2008 → 2015) Président de la communauté d'agglomération du Val de Fensch (? → 2008) | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
mars 2014[27] | octobre 2016[28] | Michel Decker | DVD | Démissionnaire | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
décembre 2016[29] | En cours (au 15 janvier 2020) |
Rémy Dick[30],[31] | LR | Étudiant | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[32],[Note 2]
En 2019, la commune comptait 11 972 habitants[Note 3], en augmentation de 2,42 % par rapport à 2013 (Moselle : −0,03 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1836 | 1841 | 1861 | 1866 | 1871 |
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391 | 347 | 398 | 809 | 989 | 1 001 | 1 136 | 1 236 | 1 329 |
1875 | 1880 | 1885 | 1890 | 1895 | 1900 | 1905 | 1910 | 1921 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 288 | 1 271 | 1 374 | 1 511 | 1 523 | 1 804 | 2 119 | 2 611 | 2 709 |
1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 | 1962 | 1968 | 1975 | 1982 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
4 173 | 5 053 | 5 421 | 5 500 | 12 039 | 14 270 | 12 543 | 12 446 | 11 766 |
1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 | 2019 | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
11 304 | 10 778 | 10 912 | 11 472 | 11 895 | 11 972 | - | - | - |
En 1817, Florange, village de l’ancienne province des Trois-Évêchés sur la Fensch avait pour annexe le village d’Ébange, le hameau de Daspich et les fermes de Bettange et Magdebourg. À cette époque il y avait 422 habitants répartis dans 72 maisons.
En 1812 Ébange-et-Daspich sont rattachés à la commune de Florange.
1954 : baby boom et flux migratoires importants après-guerre pour les besoins sidérurgiques.
La Passerelle (esplanade Jean-Marie François) est une véritable salle de concerts et de spectacles, la Passerelle marque son dynamisme par une programmation généraliste riche en artistes de renommée et en artistes en plein devenir. Que ce soit du théâtre, de la chanson, de l’humour, la Passerelle a su tirer son épingle du jeu : elle est dorénavant incontournable pour beaucoup d’artistes. La Passerelle compte jusqu’à 1 000 places, lui assurant la petitesse de concerts intimes proches du public[réf. nécessaire].
Le complexe de Bétange est un équipement socio-éducatif et sportif qui accueille divers services et activités, proposés à la population ou aux associations : parcours de santé (environ un kilomètre), aires de jeux pour enfants, piste de roller, ferme pédagogique, musée gallo-romain, terrain de pétanque, salle de billard et salle de musculation. Ce complexe est plus connu sous le nom de « Camp de Bétange » par les Florangeois notamment lors des centres aérés. On préféra cette image à celle de l’histoire du site[réf. nécessaire].
Installée au sein du complexe de Bétange, la ferme pédagogique est mise à disposition des centres aérés, des écoles mais également de toute personne intéressée. Ce bâtiment abrite tous les animaux de la ferme : ânes, oies, canards, dindes, poules, chèvres, cochons, chevaux, poneys…[réf. nécessaire]
Le club TFOC a été champion de France de DEF en 2011 et 2013[réf. nécessaire].
La ville a accueilli le championnat du monde billard artistique en 2011[réf. nécessaire].
Le calvaire placé devant l’église, date du XVe siècle a souffert de multiples déplacements : les statuettes des crucifix de saint Jean et de la Vierge sont décapitées.
Par ordre chronologique d'année de naissance.
Blason | De gueules au lion d'or à la bordure dentelée d'argent[37]. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Description des armoiries de Florange telles qu’elles figurent à l’armorial des communes du département de la Moselle :
Le blason de Florange a beaucoup évolué à travers les temps anciens. Selon Eugène Kieffer, il était à l’origine d’or à la bande de gueules chargé de trois lys d’argent, le lys étant signe de royauté. Robert Ier, au début du XIIe siècle, premier seigneur de la maison Florange-Lorraine, avait pour emblème un aigle éployé tenant dans ses serres une épée : Sigillvm Roberti fratris dvels Mathei peut-on lire sur le sceau de Robert, frère du duc Mathieu.
En 1240, Philippe II, fils et successeur de Robert II, arbore une licorne rampant, mais peut-être est-ce déjà un lion. En 1252 en effet, lors d’une donation aux moines de Justemont, le lion apparaît dans le sceau de Philippe. Celui-ci avait-il adopté le lion en souvenir de son ancêtre Robert, qui reposait en l’abbaye de Sturtzelbronn, où l’on retrouve ce même lion dans les armoiries ? Cette abbaye avait été fondée en 1135 par Simon Ier le Gros, duc de Lorraine, père de Robert Ier et du duc Mathieu. Dès 1240, le lion est le signe distinctif de Florange.
Dans les années 1265-1285, dans l’armorial du Héraut Vermandois, ainsi que dans celui de Wijnbergen, sont décrites et peintes les armes du seigneur de Florange et d’un certain Gilles de Florange : d’or au lion de sable à la bordure de gueules (voir l’armorial du Tournoi de Chauvency).
En 1303, Anselme (ou Ancillon) de Florange prend pour armoiries de gueules au lion de sable à la bordure dentelée d’argent (selon Dom Calmet) pour devenir plus tard d’or au lion de sable armé et lampassé de gueules à la bordure engrelée d’argent. Le lion d’or a remplacé le lion de sable, pour donner le blason que nous connaissons aujourd’hui.
Le langage héraldique qui décrit le blason et les armoiries est un peu ésotérique et utilise des termes imagés pour désigner les couleurs gueule pour le rouge, or pour le jaune, argent pour le blanc, sable pour le noir, azur pour le bleu. Armé et lampassé signifient que les griffes et la langue sont d’un émail (couleur) différent.