Terville, Terwen en Hochdeutsch, est une commune française située dans le département de la Moselle, en région Grand Est.
Terville | |
![]() Église Saint-Sébastien. | |
![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Grand Est |
Département | Moselle |
Arrondissement | Thionville |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération Portes de France-Thionville |
Maire Mandat |
Olivier Postal 2020-2026 |
Code postal | 57180 |
Code commune | 57666 |
Démographie | |
Gentilé | Tervillois |
Population municipale |
7 134 hab. (2019 ![]() |
Densité | 1 863 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 20′ 43″ nord, 6° 08′ 05″ est |
Altitude | Min. 155 m Max. 188 m |
Superficie | 3,83 km2 |
Type | Commune urbaine |
Unité urbaine | Thionville (banlieue) |
Élections | |
Départementales | Canton de Thionville |
Législatives | Huitième circonscription |
Localisation | |
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C’est une ville du plat pays thionvillois aujourd’hui attenante à Thionville, à 30 km de Metz.
Terville se situe dans le Nord-Est de la France entre Metz et Luxembourg-Ville, environ à trente kilomètres de chacun. Elle jouxte Thionville, deuxième ville de Moselle.
La commune est située dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par le ruisseau le Veymerange[Carte 1].
Le Veymerange, d'une longueur totale de 10,9 km, prend sa source dans la commune de Thionville, dans le bois de Thionville, et se jette dans la Moselle dans la même commune, après avoir traversé Terville[1].
Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Bassin ferrifère ». Ce document de planification, dont le territoire correspond aux anciennes galeries des mines de fer, des aquifères et des bassins versants associés, d'une superficie de 2 418 km2, a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est la région Grand Est[2]. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le SDAGE du Bassin Rhin-Meuse[3].
La qualité du ruisseau le Veymerange peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
Terville est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[4],[5],[6]. Elle appartient à l'unité urbaine de Thionville, une agglomération intra-départementale regroupant 12 communes[7] et 133 991 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[8],[9].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Luxembourg (partie française) dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 115 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[10],[11].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (76,8 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (74,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (68,2 %), forêts (11,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (9,8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (7,8 %), terres arables (1,5 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,8 %), zones agricoles hétérogènes (0,3 %)[12].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[13].
La première mention du lieu apparait au VIIIe siècle sous le nom Terwen. Dépendait du Luxembourg avant 1659 (traité des Pyrénées).
La juridiction seigneuriale sur Terville se partageait jadis entre le siège prévôtal de Thionville et la seigneurie de Bertrange[17].
Le château féodal est détruit par les Messins en 1386.
Cette ville a été surnommée le « Quartier du roi », parce que le Grand Condé, Louis II de Bourbon-Condé, y avait établi son quartier-général lorsqu’il fit le siège de Thionville en 1643[18].
Fit partie du canton de Florange de 1790 à 1802.
En 1817, Terville, village sur la Fensch, possédait 468 habitants répartis dans 49 maisons.
De 1810 à 1894, Terville fut rattachée à la commune de Veymerange.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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1945 | 1963 | Jean Carré | DVD | |
1963 | mars 1971 | François Fousse | DVD | |
mars 1971 | novembre 1997 (démission) |
René de Mattéis | PCF | Ouvrier sidérurgiste Conseiller général du canton de Yutz (1973 → 1985) |
janvier 1998 | mars 2001 | Pierre Le Lay | PCF | |
mars 2001 | mai 2020 | Patrick Luxembourger | UDF puis UMP puis NC-UDI |
Avocat 4e vice-président de la CA Portes de France-Thionville |
mai 2020 | En cours | Olivier Postal | LR | |
Les données manquantes sont à compléter. |
En décembre 2006, le conseil municipal avait démissionné en bloc pour demander la confiance de la population dans le combat mené par l’équipe du maire Patrick Luxembourger contre certaines banques responsables selon lui de l’endettement faramineux de la ville.
Avec une participation de 47 % des inscrits (4993 inscrits en 2007) ce qui constitue une participation honorable dans une élection municipale partielle deux mois avant des élections présidentielles et législatives, le dimanche , la liste emmenée par Patrick Luxembourger l’emportait avec 74,19 % des suffrages exprimés. La liste de gauche et d’union des démocrates, rassemblée autour de Thierry Dosch, a réuni 15,67 % des voix, et celle de Pierre Le Lay 10,13 %.
Depuis , la justice a été saisie par le maire. Une enquête a été ouverte sur des détournements de fonds et des faux en écriture publiques présumés.
À la suite de la démission en bloc de vingt élus municipaux, Patrick Luxembourger a été réélu avec 54,96 % des voix au premier tour (23 conseillers). Parmi les autres candidats, la liste PS/Verts menée par Alfred Mescolini obtint 19,22 % (3 sièges) ; Edith Talarczyk (ancienne 1re adjointe) 18,42 % (2 sièges). L'ancien maire PC Pierre Le Lay a obtenu 7,4 % des voix (1 siège).
La participation fut de 43 %.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[19]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[20].
En 2019, la commune comptait 7 134 habitants[Note 3], en augmentation de 7,78 % par rapport à 2013 (Moselle : −0,03 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1895 | 1900 | 1905 | 1910 | 1921 | 1926 |
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280 | 236 | 297 | 499 | 723 | 1 051 | 1 100 | 1 084 | 1 390 |
1931 | 1936 | 1946 | 1954 | 1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 |
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1 573 | 2 795 | 3 185 | 3 981 | 5 429 | 5 771 | 5 747 | 5 224 | 6 281 |
1999 | 2006 | 2008 | 2013 | 2018 | 2019 | - | - | - |
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6 469 | 6 480 | 6 477 | 6 619 | 7 120 | 7 134 | - | - | - |
![]() |
Blason | De gueules à un chevron d'or, accompagné en pointe d'une tour d'argent. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |