Palerme (/palɛʁm/[2] ; en italien : Palermo /paˈlɛrmo/[3] Écouter, en sicilien : Palermu) est une ville italienne, chef-lieu et plus grande ville de la région Sicile avec environ 650 000 habitants, et formant avec ses banlieues une unité urbaine d'environ un million d'habitants. Elle se situe dans une baie sur la côte nord de l'île.
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Palerme Palermo | |
Armoiries |
Drapeau |
Noms | |
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Nom latin (origine) | Panormus |
Nom grec | Πάνορμος |
Nom sicilien | Palermu |
Administration | |
Pays | Italie |
Région | Sicile |
Province | Palerme |
Maire Mandat |
Roberto Lagalla (UdC) 2022-2027 |
Code postal | 90100 |
Code ISTAT | 082053 |
Code cadastral | G273 |
Préfixe tel. | 091 |
Démographie | |
Gentilé | gentilé italien : palermitano gentilé français : Palermitain |
Population | 658 403 hab. (31 octobre 2019[1]) |
Densité | 4 100 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 38° 07′ 00″ nord, 13° 22′ 00″ est |
Altitude | 14 m Min. 0 m Max. 1 050 m |
Superficie | 16 059 ha = 160,59 km2 |
Divers | |
Saint patron | Santa Rosalia |
Fête patronale | 15 juillet |
Localisation | |
Localisation dans la ville métropolitaine de Palerme. | |
Liens | |
Site web | www.comune.palermo.it |
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En 1969, la ville a été récompensée par le Prix de l'Europe.
La dénomination sicilienne Palermu comme italienne Palermo proviennent, avec l’influence de l’arabe بَلَرْم (Balarm), du latin Panormus ou Panhormus lui-même originaire du grec Πάνορμος / Pánormos, « bon pour tout ancrage ». D'autres villes et ports de la Méditerranée ont la même étymologie.
Ses habitants se nomment les Palermitani en italien, soit les Palermitains en français.
Palerme est située dans l'ouest de la Sicile, sur la côte nord, au bord de la mer Méditerranée. La ville s'étend le long de la Conca d'Oro, « coquille d'or », plaine autrefois réputée pour ses plantations d'agrumes. Un petit fleuve côtier, l'Oreto, traverse Palerme dans sa partie sud. En surplomb de la plaine, plusieurs sommets encerclent la ville, tel le Monte Pellegrino au nord, qui culmine à 606 m d'altitude. Trois réserves naturelles se trouvent à proximité, dont celle de Monte Pellegrino, adjacente au nord de l'agglomération, et celle de Capo Gallo au nord de Mondello.
Palerme bénéficie d'un climat méditerranéen caractérisé par des hivers doux et humides et des étés chauds et secs. Les températures minimales entre juin et septembre sont toujours supérieures à 20 °C. Le record absolu de chaleur est de 45,5 °C et le minimum est de −0,5 °C le . Le total des précipitations est de 610 mm, avec un maximum lors des pluies orageuses d'automne. Les chutes de neige sont très rares et éphémères. Ces données climatiques générales cachent toutefois des écarts sensibles selon les quartiers. Le centre de la ville est le plus chaud, et des épisodes de brouillard peuvent se manifester en hiver sur certaines zones, en particulier autour du Parco della Favorita[4].
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | 8,9 | 8,4 | 9,9 | 11,9 | 15,8 | 19,7 | 22,3 | 23,1 | 20,2 | 17,4 | 13,5 | 10,2 | 16 |
Température moyenne (°C) | 11,8 | 11,5 | 13,4 | 15,6 | 19,8 | 23,8 | 26,4 | 27 | 23,8 | 20,8 | 16,5 | 13 | 21,3 |
Température maximale moyenne (°C) | 18,7 | 17,6 | 24 | 22,3 | 30,8 | 30,9 | 29,8 | 32,9 | 33,4 | 24,3 | 25,6 | 20,8 | 27,5 |
Précipitations (mm) | 13 | 19 | 10 | 8 | 2 | 0 | 0 | 0 | 0 | 5 | 18 | 23 | 132 |
La ville a été fondée à la fin du VIIe siècle av. J.-C. sous le nom Zyz par les Phéniciens dans un port naturel, en réponse à la fondation des colonies grecques de Sélinonte et Himère. La première enceinte sur le secteur du Palazzo Reale englobe au VIe siècle av. J.-C. l'ensemble du promontoire[6].
Entre 479 et 383 av. J.-C., les navires carthaginois partent de Panormos pour attaquer les cités grecques. Sur le mont Pellegrino, la citadelle d'Heircté domine la cité[6].
Considérée comme inexpugnable, la cité est prise par Pyrrhus Ier en 277 av. J.-C.. Pendant la Première guerre punique, Palerme et Heircté sont un important bastion pour Carthage jusqu'à ce qu'elles ne tombent en 254 av. J.-C. face au siège par 200 vaisseaux romains : 14 000 Palermitains peuvent payer une rançon, 13 000 autres hommes sont vendus comme esclaves. Hamilcar Barca reprend Heircté à partir d'où il tente durant trois ans de reconquérir Palerme[6].
Sous l'empereur Auguste, des légionnaires romains furent stationnés dans la ville. La Sicile était dans l'Antiquité une île où la langue dominante était le grec ancien, notamment dans la partie orientale. Palerme se situait à la frontière de la zone hellénophone. Lorsque les Vandales fondèrent leur empire, en 439, avec l'actuelle Tunisie comme centre et Carthage pour capitale, la Sicile fut envahie à plusieurs reprises et les Vandales tentèrent de l'annexer définitivement.
En 535[7], la ville passe de nouveau aux mains des Romains d'Orient. Sous l'Empire byzantin, Palerme connaît une période florissante, qui dure deux siècles.
Au cours du IXe siècle elle passa sous la domination des Aghlabides de Kairouan au sein de l'actuelle Tunisie et devint alors la capitale de l'île. Le nom de la Palerme arabe fut al-Madinah Balharm. L'arabisation et l'islamisation furent radicales sous la dynastie des Aghlabides d'abord puis sous celle des Fatimides ensuite.
Palerme demeurera arabe de 831 à 1071 et l'influence arabo-musulmane de cette époque est encore visible dans l'architecture de la cité. Palerme devint rapidement un important centre commercial et culturel connu dans le monde musulman pour ses nombreuses mosquées (plus de 300 selon le voyageur Ibn Hawqal[8]). Les juifs et les chrétiens n'y étaient pas persécutés à condition de payer un impôt spécial.
La domination arabe confirma la supériorité de la ville sur les autres cités de l'émirat de Sicile. Elle fut une des plus peuplées de la Méditerranée voire l'une des cités les plus peuplées au monde. Théodose de Monaco parle de plus de 300 000 habitants.
Le départ des Fatimides pour la ville du Caire marqua la prise de pouvoir d'une dynastie arabe, la dynastie Kalbite. Cette dynastie fit de Palerme la capitale de son émirat et elle lança un vaste plan de développement agraire et encouragea la culture des agrumes, du papyrus et du coton, mais ils construisirent aussi de nouveaux bâtiments qui sont encore visibles de nos jours. La ville devint rapidement un port incontournable du trafic en Méditerranée.
Sous les Normands, à partir de 1072, d'autres monuments hors du commun furent édifiés. En 1130, Roger II de Sicile, devenu roi de Sicile, établit une cour où il accueillit des savants arabes comme le géographe Al-Idrisi, lequel dessina une mappemonde synthétisant le savoir cartographique de l'époque.
En 1194, Palerme passa sous la domination des Hohenstaufen. Frédéric II transforma alors la ville en lieu de résidence fastueux. Palerme vit sa vie culturelle bouillonner, Frédéric II maintenant l'osmose entre les cultures grecque, musulmane et latine. Palerme fut l'une des capitales itinérantes du Saint-Empire romain germanique sous Frédéric II et Conrad IV de Hohenstaufen.
L'un des événements notables survenus sur l'île au Moyen Âge fut les Vêpres siciliennes. En 1282, des Français de Sicile furent massacrés par les habitants au cours d'une révolte. À Palerme, 2 000 Français trouvèrent la mort lors de cette Pâque sanglante, et au total au moins 10 000 Français furent massacrés.
Par la suite, la ville fut occupée par les Aragonais, les Autrichiens et les Bourbons. Sous les Espagnols, la population passa de 30 000 habitants au milieu du XVe siècle à 135 000 à la veille de la peste de 1656. Aux XVIe et XVIIe siècles, Palerme se pare de nombreux monuments de style baroque dont beaucoup sont encore intacts de nos jours. En 1648 éclate une émeute de la faim : les artisans obtiennent de nouveaux privilèges.
Les Bourbons unissent la Sicile au royaume de Naples en 1734 ; Palerme devient une simple ville de province, la cour royale se trouvant à Naples. La ville et ses palais tombent en désuétude. Le , Palerme est la scène des premiers bouleversements révolutionnaires d'Europe et tient tête aux Napolitains jusqu'en mai 1849.
En 1860, l'expédition des Mille de Garibaldi arrive à Palerme et parvient à l'annexer ainsi que l'ensemble de la Sicile au Royaume d'Italie, nouvellement unifié. C'est l'occasion d'une seconde chance. Palerme est à nouveau le centre administratif de la Sicile, et un certain développement industriel et économique voit le jour, soutenu par les deux grandes familles de Palerme, les Florio, représentés à partir de 1891 par Ignazio Florio Jr., l'une des plus grosses fortunes d'Italie, et de l'autre côté par les Whitaker, propriétaires de la villa qui deviendra le Grand Hôtel des Palmes, où Wagner composa à l'hiver 1881-82 son dernier opéra, Parsifal. L'influence des Florio est telle que la presse désigne Palerme sous le nom de « Floriopolis », tandis que la haute société européenne de la Belle Époque afflue dans la ville admirer son opulence.
Une émeute a lieu en 1866, réprimée par la Garde nationale, dont fait partie le futur mafieux Antonino Giammona. Trois ans plus tard, le préfet de police de Palerme nommé en 1867, Giuseppe Albanese, est poignardé sur une place de Palerme : il fut blessé par un mafieux qu'il avait essayé de faire chanter. En 1871, Albanese sera inculpé et acquitté du meurtre de deux bandits par manque de preuves. Cinq ans plus tard, l'élu sicilien Giovanni Nicotera est nommé ministre de l'Intérieur. Nicotera, comme bien d'autres hommes politiques, s'appuie sur un système étendu de clientélisme et de fraude électorale (il obtint toutes les voix des électeurs de sa circonscription de Salerne sauf une). L'exemple le plus caricatural de celui-ci demeure toutefois celui du conseiller municipal de Palerme et député Raffaele Palizzolo, qui sera accusé au tournant du siècle d'avoir commandité le meurtre de l'ex-gouverneur de la Banco di Sicilia, le marquis Emanuele Notarbartolo.
Au cœur de la Conca d'Oro, Palerme s'enrichit en effet grâce, notamment, à ses exploitations de citronniers, culture capitaliste nécessitant de lourds investissements et dans laquelle s'infiltre la mafia émergente. Ignazio Florio Jr. est ainsi au centre d'un vaste empire, allant des chantiers navals au vin Marsala en passant par la Société de navigation italienne (SNI), l'une des plus grosses flottes commerciales européennes qui se trouve à la fin du XIXe siècle au centre d'un scandale lié à la Banco di Sicilia. Florio est aussi l'actionnaire majoritaire de la Navigazione Generale Italiana formée avec le Génois Raffaele Rubattino.
Au début du XXe siècle, Palerme commence à s'étendre en dehors des murs de la ville, vers le nord surtout le long du nouveau boulevard, la Via della Libertà. Sur l'avenue se construisent de nombreuses villas de style Art nouveau, dont certaines sont de l'architecte Ernesto Basile.
Palerme survit pendant la période fasciste sans subir de dégâts mais l'invasion des Alliés en juillet 1943 s'accompagne de bombardements massifs qui détruisent complètement le port et ses quartiers environnants.
En 1947, la Sicile devient une région autonome et Palerme est à nouveau le siège du Parlement.
Le développement économique et social de la ville a été freiné par les activités de la Mafia, lors de ce que l'on a appelé le sac de Palerme. Salvo Lima et Vito Ciancimino, maires de Palerme dans les années 1960 et 1970, et très proches des Corleonesi (dirigés par Toto Riina), permirent une vaste spéculation immobilière, détruisant de nombreux bâtiments historiques et livrant à l'urbanisation les champs d'agrumes de la Conca d'Oro. Palerme fut alors célèbre pour ses multiples règlements de compte entre clans (plus de 1 000 morts entre 1981 et 1983), ainsi que pour les assassinats en série de personnalités publiques (journalistes, politiciens, policiers, magistrats, préfet Carlo Alberto Dalla Chiesa).
Elle fut néanmoins marquée par les actions des juges Giovanni Falcone et Paolo Borsellino, assassinés en 1992, et qui ont donné leur nom à l'aéroport de Punta Raisi (Falcone-Borsellino). De ce fait depuis la fin des années 1990 l'emprise mafieuse sur la ville se fait beaucoup plus discrète, mais reste présente[9]. Par ailleurs fut signée en 2000 la convention de Palerme, sous l'égide de l'ONU contre le crime organisé.
Palerme est un grand centre tertiaire. Étant la capitale de la Sicile, de nombreuses administrations ont leur siège dans la ville. Le tourisme tient également un rôle important, grâce à son climat et à son très riche patrimoine culturel. L'industrie et l'agriculture sont moins développées.
Le réseau de trains de banlieue de Palerme est composé de 2 lignes (A et B) reliant l'aéroport au centre-ville via différents quartiers ainsi que la banlieue nord. La ville est également parcourue par quatre lignes de tramway, la première ouverture a eu lieu en 2014[10].On croise de nombreux triporteurs motorisés (de type mobylette), très utilisés par les vendeurs dans les rues souvent étroites du centre ancien.
La ville de Palerme est desservie par les autoroutes A19 vers l'est de la Sicile (Catane, Messine) et A29 vers l'ouest (Trapani, l'aéroport de Palerme (Falcone e Borsellino) à 30 km, également accessible en train de banlieue (ligne A)). La via Regione Siciliana relie ces deux axes, et constitue la grande artère de circulation de l'agglomération palermitaine.
La gare ferroviaire assure des liaisons vers de nombreuses villes siciliennes (lignes Palerme-Messine, Palerme-Trapani, Palerme-Catane, Palerme-Agrigente-Porto Empedocle), ainsi que vers le reste de l'Italie (Rome, Milan, Trieste).
Palerme dispose d'un port aux activités variées (commerce, plaisance). Plusieurs sites sont en activité, le principal étant au centre-ville. En 2007, il s'agit du sixième port d'Italie en importance en termes de trafic de passagers avec un total de 2,4 millions de personnes y ayant transité, dont 470 000 lors de croisières. Des liaisons régulières existent vers le reste de l'Italie (Cagliari, Naples, Civitavecchia, Livourne, Gênes).
L'aéroport de Palerme est situé à 32 km à l'ouest de Palerme. En 2017, l'aéroport a accueilli 5,7 millions de passagers.
Palerme arabo-normande et cathédrales de Cefalù et Monreale *
Patrimoine mondial de l'UNESCO | |
Pays | Italie |
---|---|
Subdivision | Sicile |
Type | Culturel |
Critères | (i) (ii) (iv) |
Superficie | 6.24 |
Zone tampon | 483 |
Numéro d’identification |
1487 |
Zone géographique | Europe et Amérique du Nord ** |
Année d’inscription | 2015 (39e session) |
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Palerme est un centre de culture dont les musées nombreux contribuent au rayonnement.
Fondée en 1803, l'université de Palerme accueillait en 2006 plus de 63 000 étudiants.
Les quartiers de La Champagneria, I Candelai, La Kalsa, La Vuccirìa, Il Borgo Vecchio, et Zona di Viale della Libertà sont connus pour leur vie nocturne animée de par leurs cafés, restaurants, discothèques aux musiques diverses.
Palerme offre un patrimoine exceptionnel, tant du point de vue de son abondance que de sa diversité. La plupart des églises, palais et monuments se trouvent dans le centre ancien.
En 2015, la Palerme arabo-normande (le palais des Normands et la chapelle Palatine, la Zisa, la cathédrale, les églises Saint-Jean-des-Ermites, Sainte-Marie-de-l’Amiral et San Cataldo et le pont de l’Amiral) est inscrite avec les cathédrales de Monreale et de Cefalù, au patrimoine mondial par l'UNESCO, comme le témoignage d'un « syncrétisme socio-culturel entre les cultures occidentales, islamique et byzantine de l’île » et « de la coexistence fructueuse de peuples d’origines et de religions diverses (musulmanes, byzantines, latines, juives, lombardes et françaises) »[11].
Palerme est connue pour ses nombreux marchés à l’ambiance unique. La variété de leurs étalages, au décor exotique, est une véritable attraction touristique[13]. Les quatre sites principaux sont le marché de Ballaro, le marché de la Vucciria (du français «vociférer»), le marché du Capo et le marché du Borgo Vecchio.
Le sanctuaire de Sainte Rosalie est édifié à une altitude de 458 m, sur le monte Pellegrino qui culmine à 606 m et permet de jouir d’un exceptionnel panorama de Palerme. Santa Rosalia (sainte Rosalie) est la sainte patronne de Palerme, encore largement vénérée à travers fêtes et processions.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1993 | 2000 | Leoluca Orlando | RETE | |
2001 | 2012 | Diego Cammarata | PdL | |
2012 | 2022 | Leoluca Orlando | Italie des valeurs → La Rete 2018 → PD | |
2022 | En cours | Roberto Lagalla | UdC | |
Les données manquantes sont à compléter. |
La ville de Palerme est divisée en 8 circonscriptions et 25 quartiers :
Acqua dei Corsari, Altarello, Aquino, Arenella, Bandita, Boccadifalco, Brancaccio, Ciaculli, Mezzomonreale, Mondello, Pallavicino, Partanna, Pomara, Resuttana, San Lorenzo, Santuario di Santa Rosalia, Sferracavallo, Tommaso Natale, Vergine Maria, Villagrazia
Altofonte, Belmonte Mezzagno, Ficarazzi, Isola delle Femmine, Misilmeri, Monreale, Torretta, Villabate
Habitants recensés
Pays de naissance | Population (2012) |
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Bangladesh | 4 111 |
Sri Lanka | 3 405 |
Roumanie | 2 373 |
Ghana | 2 132 |
Philippines | 1 461 |
Chine | 1 057 |
Maurice | 1 029 |
Maroc | 1 028 |
Les étrangers représentaient en 2013 un peu moins de 4 % de la population palermitaine, mais 5,8 % des naissances dans la ville. Les communautés les plus importantes sont originaires du Sri Lanka et du Bangladesh, mais on compte aussi des populations originaires de Roumanie, des Philippines, de Tunisie, du Ghana ou encore de Chine. La majorité d'entre eux vivent dans le centre-ville.
Sociologiquement, le centre historique de Palerme est resté très populaire, contrairement à la plupart des villes européennes ayant connu une gentrification. Le sud de la ville ainsi que la ZEN au nord concentrent eux aussi des populations modestes. Les populations plus aisées vivent majoritairement dans le nord de la ville, vers Mondello et le Monte Pellegrino[17].