Villers-Bocage est une commune française située dans le département de la Somme, en région Hauts-de-France.
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1: carte dynamique; 2. carte OpenStreetMap; 3: carte topographique; 4: avec les communes environnantes
Villers-Bocage est un bourg picard situé au nord d'Amiens, entre Poulainville et Talmas.
La commune est traversée par la route nationale 25, dite « route de Doullens » (ancienne route royale du XIIIesiècle), qui longe le centre du bourg et accueille gendarmerie, auberges et maisons..
Le cœur ancien du bourg est constitué autour de la place de l'église, bordée par le château (disparu) et l'église paroissiale. Un second centre, situé un peu plus au nord, est constitué par une grande mare, près de laquelle sont regroupées la mairie et la poste[1].
La localité est desservie par les lignes d'autocars no22 (Doullens - Villers-Bocage - Amiens) et no23 (Doullens - Beauquesne - Amiens) du réseau inter-urbain Trans'80, Hauts-de-France, tous les jours sauf le dimanche et les jours fériés[2].
Urbanisme
Typologie
Villers-Bocage est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Amiens, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 369 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[6],[7].
Occupation des sols
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (89,8% en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (92,3%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
terres arables (81,1%), zones urbanisées (8,4%), prairies (6,5%), zones agricoles hétérogènes (2,2%), forêts (1,9%)[8].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[9].
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Villari Bocagium, Vileres de Bocagio au XIIesiècle[1], Villares in Bocagio, Vilers in Boscagio, Villers au Boscaige, Villers au Boscage en 1507[10].
Il s'agit d'une formation toponymique médiévale en Villers- appellatif toponymique issu du latin villare désignant une partie de la villa, c'est-à-dire «partie d'un domaine», donc «ferme»[11] (comprendre du gallo-roman VILLARE), dérivé du latin villa (rustica) «grand domaine rural»[11] (comprendre gallo-roman VILLA). Villare a par ailleurs été emprunté par l'allemand dialectal sous la forme willer et l'allemand standard Weiler qui signifie «hameau».
Le déterminant complémentaire -Bocage est un nom propre désignant une région, sous une forme normanno-picarde correspondant au nom commun de l'ancien français boschage, boschaige qui désignait jadis un paysage boisé. Le français bocage est un emprunt au normand. Il s'agit d'un dérivé de bosc ancienne forme et forme dialectale de bois. C'est un mot d'origine germanique. Le sens global est celui de «ferme dans le Bocage (pays)»
Homonymie avec Villers-Bocage (Calvados, Villiers en Boscaige 1365)
Histoire
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Les fouilles réalisées sur le territoire communal ont permis d'attester d'une présence dès le néolithique: des silex taillés ont été mis au jour[10].
Datant de l'époque gauloise, des fermes et des nécropoles ont été trouvées également lors de recherches archéologiques[10].
La seigneurie de Villers-Bocage est attestée depuis le début du XIIIesiècle. Il ne reste rien du château fort édifié près de l'église, sur une motte castrale[12].
Durant la guerre de Cent Ans, le bourg est pillé par les Anglais en 1423[1].
Comme de nombreuses localités picardes, Villers-Bocage est dévasté par de nombreuses guerres frontalières qui durèrent jusqu'à la Paix des Pyrénées de 1659: il fut notamment pillé par Jean de Werth (dit Jean de Vert) en 1635, puis par les troupes royales en 1640. L'écart d'Ossonville ou la Blanche Abbaye, aujourd'hui disparu mais attesté dès le XIVesiècle, fut fréquemment incendié et pillé (1545, 1587, 1636...), avant d'être définitivement abandonné, vers le milieu du XVIIesiècle. Des muches creusées dans le sous-sol de la commune sont les vestiges de ces guerres[1].
Jean-Baptiste Berthe achète vers 1663 la seigneurie et fait construire un manoir, vendu par ses successeurs en 1804 au négociant amiénois Florent Picard. Ce manoir est détruit au XIXesiècle[12].
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
La commune se trouve dans l'arrondissement d'Amiens du département de la Somme. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 2012 de la quatrième circonscription de la Somme.
Elle était depuis 1793 le chef-lieu du canton de Villers-Bocage[13]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est désormais intégrée au canton d'Amiens-2.
Intercommunalité
La commune était le siège de la communauté de communes Bocage Hallue, créée fin 1999.
Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du , qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, cette intercommunalité a fusionné avec ses voisines pour former, le , la communauté de communes du Territoire Nord Picardie[14], dont la commune est désormais membre.
Architecte Vice-présidente de la CC du Territoire Nord Picardie (2017 → )
Démocratie participative
La commune s'est dotée d'un conseil municipal des Jeunes, la dernière élection a eu lieu en [20].
Population et société
Démographie
Articles connexes: Histoire du recensement de la population en France et Démographie de la France.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[21]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[22].
En 2019, la commune comptait 1 435 habitants[Note 3], en augmentation de 1,99% par rapport à 2013 (Somme: −0,2%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
1 040
1 126
1 194
1 300
1 435
1 502
1 498
1 560
1 575
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1 550
1 482
1 392
1 290
1 246
1 084
1 045
1 002
921
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
824
808
750
648
653
652
674
629
653
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2004
2006
2009
683
750
1 009
984
1 094
1 309
1 430
1 431
1 436
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2014
2019
-
-
-
-
-
-
-
1 388
1 435
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[13] puis Insee à partir de 2006[23].)
Histogramme de l'évolution démographique
Enseignement
La commune de Villers-Bocage comprend une école publique maternelle et élémentaire (Les Hirondelles), une école privée relevant de l'enseignement catholique (Sainte-Thérèse), un collège public (Les Coudriers), une maison familiale rurale, ainsi que l'école départementale d’incendie et de secours de la Somme (EDIS80).
L'école primaire publique de Villers-Bocage compte 167 élèves à la rentrée 2017[24].
Le collège Les Coudriers est situé rue de la Chapelle. Il compte 603 élèves à la rentrée 2018[25].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Église paroissiale Saint-Georges[26],[27],[28], édifice gothique flamboyant, bâti en craie[1].
Sa façade est constituée par un large mur pignon construit au XIIIesiècle, et surmonté d'un clocher. Le portail est encadré par quatre colonnettes dont les chapiteaux sculptés sont très altérés.
La nef comporte trois vaisseaux d'inégale hauteur: le vaisseau central est beaucoup plus élevé que les collatéraux. Les ouvertures du côté sud à linteau courbe ont été percées au XVIIIesiècle. En revanche, du côté nord, les fenêtres sont en arc brisé, dans le style du XVIesiècle (la porte latérale ne fut ouverte qu'au XIXesiècle)[29].
Article détaillé: Église Saint-Georges de Villers-Bocage (Somme).
Oratoire à la Madone, situé Route nationale. L'édifice est le travail d'un maçon italien réalisé en 1958[30].
Presbytère construit en 1855 sur les plans de l'architecte Pigou (également auteur de la mairie-école), par l'entrepreneur amiénois Alot. Il est en brique et toiture d'ardoises[31].
Maison de maître du XIXesiècle, 20 place du 11-novembre[32].
Maison de maître dite château, 5 rue du 14-Juillet, construite au XIXesiècle pour M. Bénézy, juge de paix et maire de Villers-Bocage. Il est à l'abandon[12].
Maison du XIXesiècle, 36 route nationale, isolée dans un jardin, construite en craie pour la façade principale, et en briques et pierre[33].
Ancien cimetière du XIXesiècle, agrandi en 1897 puis en 1903, avec une annexe au sud, réservée aux soldats du Commonwealth tombés pendant la Première Guerre mondiale. Il est désormais abandonné[34].
Maison construite en 1867, 11 rue Saint-Eloi, en briques et chaînage d'angle en pierre et toiture d'ardoises[35].
Ancienne auberge de la fin du XIXesiècle, 10 route nationale, construite en briques, avec un peu de pierre en décor et deux épis de faîtage[36].
La commune héberge le siège de la communauté de brigades de gendarmerie, qui comprend celles de Villers-Bocage et de Picquigny.
Personnalités liées à la commune
Lors de la Première Guerre mondiale, le Maréchal Foch eut à une époque son quartier général au château de Villers-Bocage[37].
André Debry (1898-2005), né à Villers-Bocage, marié à Rosières-en-Santerre avec Marguerite Céline Pingand le , est mort à l'âge de 107 ans et a ainsi été un des derniers «poilus» vivants.
Surnoms et noms jetés
Les blasons populaires (ou noms jetés ou encore Surpitchet (pcd) en picard) servant à qualifier plaisamment les habitants de Villers-Bocage sont:
«Chés cots éde Villers» (les chats de Villers, en picard);
«Chés beudelés éde Villers» (les boueux, c'est-à-dire couverts de boue en picard).
Héraldique
La commune a adopté ces armoiries le 18 février 1970. Elles s'inspirent de celles de Gérard des Auteux, seigneur de Villers-Bocage qui nous sont connues par un sceau de 1297. On y a ajouté un chef de sinople, rappelant la vocation agricole de la commune, chargé de trois quintefeuilles d'argent qui figuraient sur le blason de Ferri Harlé, bailli de Villers-Bocage au XVIe siècle[38]
Blasonnement:
d'argent à deux bandes de sable au chef de sinople chargé de trois quintefeuilles d'argent[39].
Voir aussi
Bibliographie
Pierre-Marie Rambour, Chronique d’un village de l’Amiénois, Le livre d’histoire, 1998, Monographies des villes et villages de France.
Bertrand Cuvelier, Histoire du collège de Villers-Bocage, Histoire et traditions du Pays des Coudriers n° 20, [40].
Bernard Petit, Les «Muches» dans le canton de Villers-Bocage, Édition Association du Pays des Coudriers, 2002.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
«Arrêté préfectoral du 15 avril 2016 portant projet de périmètre de la communauté de communes issue de la fusion de la communauté de communes du Bernavillois, de la communauté de communes du Doullennais et de la communauté de communes Bocage-hallue», Recueil des actes administratifs de la préfecture de la Somme, nos2016-031, , p.85-87 (lire en ligne[PDF]).
Le maire sortant a été réélu au terme des élections municipales de 2008. Il s'agit de son quatrième mandat Source: Quotidien Le Courrier picard - édition Région d'Amiens du 29 mars 2008
«Le maire de Villers-Bocage Isabelle Warcoin a présenté sa démission: Le 10 novembre 2015, la démission de Mme Warcoin fut acceptée par Mme le préfet. Mme Domont Anne-Sophie (LR), adjointe au maire fait fonction, jusqu'aux élections du 10 et 17 janvier 2016», Le Courrier picard, (lire en ligne).
Sophie Diers, «Jean-Pierre Domont succède à Isabelle Warcoin au poste de maire: Faisant suite à l’élection du 10 janvier, l’installation officielle du nouveau conseil municipal a eu lieu vendredi. Les élus ont ainsi élu le maire et les adjoints. Jean-Pierre Domont succède sans surprise à Isabelle Warcoin.», L'Abeille de la Ternoise, (lire en ligne, consulté le )«Il a récolté 12 voix pour et 3 votes blancs.».
«Anne-Sophie Domont, nouvelle maire de Villers-Bocage: Après une campagne tendue, la transmission entre son prédécesseur et la nouvelle maire s’est faite de manière républicaine sur fond d’importants chantiers en cours», Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le )«elle fut adjointe de 2014 à 2016 et conseillère de 2016 à 2020».
Itinéraires du Patrimoine, livret no181.Direction régionale des Affaires culturelles de Picardie, Amiens
André Guerville, Chapelles et oratoires en Pays de Somme, Abbeville, imp. Frédéric Paillart, coll.«Richesses en Somme», 4e trimestre 2003, 302p., p.184 (ASINB000WR15W8).
«Presbytère», notice noIA80000301, base Mérimée, ministère français de la Culture.
«Maison de maître», notice noIA80000210, base Mérimée, ministère français de la Culture.
«Maison», notice noIA80000211, base Mérimée, ministère français de la Culture.
«Cimetière», notice noIA80000193, base Mérimée, ministère français de la Culture.
«Maison», notice noIA80000209, base Mérimée, ministère français de la Culture.
«Auberge», notice noIA80000212, base Mérimée, ministère français de la Culture.
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