Talmas est une commune française située dans le département de la Somme, en région Hauts-de-France, réputée pour les «muches», vaste réseau de galeries creusées dans le calcaire, qui servirent d'abri à la population pendant l'occupation espagnole au début du XVIIesiècle.
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La commune est située sur le méridien de Paris[1], à une quinzaine de kilomètres au nord d'Amiens, à 13 km au sud de Doullens, à 45 km au sud-ouest d'Arras, sur l'ancienne nationale 25 qui mène à Dunkerque.
En 2019, elle est desservie par la ligne d'autocars no22 (Doullens - Villers-Bocage - Amiens) du réseau Trans'80, Hauts-de-France, tous les jours sauf le dimanche et les jours fériés[2].
Sous une épaisse couche de terre végétale se trouvent des marnes et des glaises vertes qui affleurent au nord-est et à l'est du territoire[1].
Le territoire correspond à un plateau incliné du nord-est au sud-ouest[1].
Hydrographie
Si aucun cours d'eau n'est présent sur le territoire, les fossés conduisent les eaux de ruissellement vers la commune de Naours[1].
Écarts
À la fin du XIXesiècle, le hameau de Val-de-Maison, situé à 2 900 mètres du chef-lieu, compte 51 habitants[1].
Urbanisme
Typologie
Talmas est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Amiens, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 369 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[6],[7].
Occupation des sols
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (94,2% en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (95%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
terres arables (87,2%), prairies (4,3%), zones urbanisées (4,1%), zones agricoles hétérogènes (2,7%), forêts (1,7%)[8].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[9].
Toponymie
Templum Martis est mentionné en 660 dans Gall. Christ., sous le règne de Clotaire III.
Talmars est ensuite trouvé en 1066, cité par Garin évêque d'Amiens. Talemardis, Talemarz et Thalemart figurent dans les graphies qui continueront d'évoluer pour se fixer ensuite définitivement au XVIIIesiècle[10].
Histoire
En 1597, le château est occupé par une «dame de Monchy». Cette dernière est impliquée dans la prise d'Amiens par Hernan Tello, le gouverneur espagnol de Doullens qui emploie le «stratagème des noix» pour parvenir à ses fins[1].
Pendant la Guerre franco-allemande de 1870, 17 jeunes gens de la commune sont envoyés au combat. Deux d'entre eux trouveront la mort, deux autres seront blessés[1].
Dans les années 1890, le village compte une douzaine d'artisans cordonniers qui travaillent pour des industriels d'Amiens[1].
Politique et administration
Intercommunalité
La commune fait partie de la communauté de communes du Territoire Nord Picardie après avoir fait partie de la communauté de communes Bocage Hallue.
Vice-président de la CC du Territoire Nord Picardie (2017 → ) Réélu pour le mandat 2020-2026[12],[13],[14]
Distinctions et labels
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Une fleur est attribuée en 2007 par le Conseil des Villes et Villages Fleuris de France au Concours des villes et villages fleuris[15].
Population et société
Démographie
Articles connexes: Histoire du recensement de la population en France et Démographie de la France.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[16]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[17].
En 2019, la commune comptait 1 069 habitants[Note 3], en augmentation de 1,14% par rapport à 2013 (Somme: −0,2%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
1 500
1 550
1 590
1 772
1 928
1 882
1 912
1 892
1 772
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1 693
1 676
1 632
1 420
1 320
1 113
1 020
913
854
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
796
722
703
619
597
546
531
529
482
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2011
2016
444
448
554
787
1 027
1 053
1 087
1 082
1 067
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2019
-
-
-
-
-
-
-
-
1 069
-
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[18] puis Insee à partir de 2006[19].)
Histogramme de l'évolution démographique
Enseignement
L'école
La commune possède une école primaire publique de quatre classes pour l'année scolaire 2019-2020, l'école des Arondes (des hirondelles). Un service de garderie a été mis en place[20].
Autres équipements
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La commune dispose d'une salle socio-culturelle moderne.
Économie
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La commune compte un pôle commercial le long de la RN 25[21], avec supermarché[22], boulangerie[23] et magasin de meubles.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Muches: Talmas est une commune où l'on trouve des muches (se «mucher», en picard, signifie «se cacher»), ce réseau de boyaux souterrains creusé par les habitants pour échapper aux malheurs de la guerre, extérieure (Guerre de Trente Ans) ou civile (Guerres de religion, Fronde).
Église Saint-Aubin, reconstruite en 1822 sur les plans de l’architecte Demoulin, sur l'emplacement d'une église du XVIIIesiècle, ravagée par un incendie en 1804, mais le chœur ne fut réalisé qu'en 1853[24]. L'église repose sur un soubassement en grès, séparé de la partie supérieure des murs par un lit de briques. Le bâtiment est de forme rectangulaire, présentant une nef et deux collatéraux. La partie orientale de l'église est formée d'un chœur sans transept, terminé par un chevet à trois pans. La façade est surmontée d'un clocher qui s'en détache en avancée, avec deux gros contreforts. Le portail est en plein cintre[25].
Statue Notre-Dame des Orages, rue de l'Abbé Bréart, édifiée en 1935. C'était autrefois le lieu de départ de processions destinées à protéger les récoltes des intempéries[26]. Elle a été apportée par l'abbé Bréard après les destructions de la Première Guerre mondiale et proviendrait d'un village ravagé de la région d'Albert[27]
Chapelle de Val de Maisons, construite originellement pour les fermes du Val. L'édifice actuel, en brique et de style néogothique, date de la seconde moitié XIXesiècle[28]; il est dédié à sainte Marguerite[26] ou à Notre-Dame. Avant la Révolution, la chapelle est dédiée à Saint Catherine, comme en attestent les registres paroissiaux consultables en ligne. Bon nombre d'habitants s'y font inhumer.
Monument aux morts, inauguré le conformément à une délibération du conseil municipal de 1919[11]
L'église Saint-Aubin.
Autre vue de l'église
Monument aux morts
Notre-Dame des orages
Puits patrimonial
Personnalités liées à la commune
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Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Jacques Garnier, Dictionnaire topographique du département de la Somme, tome 2, 1897-1899, Amiens.
Benoit Delespierre, «Un pôle commercial à la sortie de Talmas: Une boulangerie va ouvrir le 3 mai. Deux autres cellules sont à louer. Une histoire familiale et locale», Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
Émilie Da Cruz, «Un supermarché ouvre bientôt sur la RN 25 à Talmas: Christine Vilbert, déjà bien connue puisqu’elle tient le magasin de meubles Bouchez, va ouvrir un magasin de l’enseigne G 20 de l’autre côté de la route. Sept personnes vont être embauchées pour y travailler», Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
Benoit Delespierre, «Entrepreneurs de père en fils à Talmas: Lucas Vilbert, 19 ans, ouvre, vendredi 3 mai, une boulangerie à l’enseigne Sophie Lebreuilly, de 400 m² le long de la RN25. À la clé, dix emplois. Et un saut dans l’entrepreneuriat sur les traces du père, qui n’est pas près de se terminer», Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
Itinéraires du Patrimoine, livret N° 181, Direction régionale des Affaires culturelles de Picardie, Amiens
André Guerville, Chapelles et oratoires en Pays de Somme, Abbeville, imp. Frédéric Paillart, coll.«Richesses en Somme», 4e trimestre 2003, 302p., p.184-185 (ASINB000WR15W8).
«Vie locale - actualités», Talmas - Val de Maisons: bulletin d'informations municipales, , p.6 (lire en ligne[PDF], consulté le ).
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