Montonvillers est une commune française située dans le département de la Somme, en région Hauts-de-France.
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Montonvillers | |
La mairie. | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Hauts-de-France |
Département | Somme |
Arrondissement | Amiens |
Intercommunalité | CC du Territoire Nord Picardie |
Maire Mandat |
Laurent Crampon 2020-2026 |
Code postal | 80260 |
Code commune | 80565 |
Démographie | |
Population municipale |
82 hab. (2019 ![]() |
Densité | 55 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 59′ 39″ nord, 2° 17′ 47″ est |
Altitude | Min. 104 m Max. 130 m |
Superficie | 1,48 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Amiens (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton d'Amiens-2 |
Législatives | 4e circonscription de la Somme |
Localisation | |
Liens | |
Site web | http://www.mairie-montonvillers.fr |
modifier ![]() |
Le village se trouve à une bonne dizaine de kilomètres au nord d'Amiens, à moins de deux kilomètres à l'ouest de Villers-Bocage.
Le territoire est bordé par les communes :
- au nord, Flesselles et Naours,
- au nord-est, Talmas,
- à l'est, Villers-Bocage, ancien chef-lieu de canton,
- au sud-est, Coisy,
- au sud, Bertangles et Vaux-en-Amiénois,
- au sud-ouest, Saint-Vaast-en-Chaussée.
![]() |
Villers-Bocage | Villers-Bocage | ![]() | |
Flesselles | N | Villers-Bocage | ||
O Montonvillers E | ||||
S | ||||
Bertangles |
La localité est desservie par la ligne d'autocars no 56 (Havernas - Flesselles - Amiens) du réseau Trans'80, Hauts-de-France, chaque jour de la semaine sauf le dimanche et les jours fériés[1].
Montonvillers est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Amiens, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 369 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[5],[6].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (91,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (91,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (91,7 %), forêts (8,3 %)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].
Multumvilla en 1156, Moltunviler en 1192, Moutonviler en 1196, Montonvillers en 1192 signifient probablement métairie où on élevait des moutons[9].
Le village se trouve à proximité de la voie romaine qui reliait Amiens à Thérouanne[9].
Dès 1192, il y avait un personnat au village.
La famille de Monsures posséda la terre du village jusqu'à la Révolution. Les Lennel en devinrent propriétaires par acquisition[9].
La coupe du velours a été prospère mais est en voie de disparition à la fin du XIXe siècle[9].
En 1899, un seul moulin à vent, vestige d'une industrie locale, est appelé à disparaître[9].
La commune fait partie de la communauté de communes du Territoire Nord Picardie après avoir fait partie de la communauté de communes Bocage Hallue.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
mars 1989 | 2008 | Jacques Petitprez | ||
mars 2008[10] | En cours (au 8 octobre 2020) |
Laurent Crampon | Vice-président de la CC du Territoire Nord Picardie (2020 → ) Réélu pour le mandat 2020-2026[11],[12] |
Classement au concours des villes et villages fleuris : une fleur récompense les efforts locaux en faveur de l'environnement[13].
La commune obtient sa deuxième fleur au concours des villes et villages fleuris lors du dévoilement du palmarès le [14].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[15]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[16].
En 2019, la commune comptait 82 habitants[Note 3], en diminution de 11,83 % par rapport à 2013 (Somme : −0,2 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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132 | 115 | 114 | 185 | 203 | 206 | 216 | 206 | 198 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
166 | 162 | 164 | 148 | 137 | 128 | 113 | 115 | 105 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
89 | 77 | 76 | 46 | 36 | 38 | 43 | 42 | 48 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
40 | 46 | 62 | 83 | 72 | 71 | 96 | 95 | 84 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
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82 | - | - | - | - | - | - | - | - |
Les , 1er, et pour la quatorzième année consécutive se tient le festival de jazz local[19].
L'église Saint-Antoine est un édifice du XVIe siècle, encore doté à l'intérieur de sa charpente d'origine. Sa façade occidentale a toutefois été refaite en brique au XIXe siècle. Elle présente la particularité d'abriter un puits recouvert par une tour carrée à gauche de la façade occidentale. La sacristie qui entoure le chevet (XVIIIe siècle) est un témoignage des aménagements de l'Ancien Régime : elle contraste avec les habituelles sacristies du XIXe siècle, dont le matériau (brique ou torchis) n'est pas toujours en harmonie avec le reste de l'église[20].
Le château, élevé en brique et pierre, se situe près de l'église. Il a vraisemblablement été construit pour Théodore Lennel vers 1830 par l'architecte François Duvillers. Actuellement inhabité, il est en mauvais état et se dégrade. Il est orné d'un fronton sculpté dû aux frères Duthoit[21].
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