Saint-Vaast-en-Chaussée est une commune française située dans le département de la Somme, en région Hauts-de-France.
Pour les articles homonymes, voir Saint-Vaast.
Cet article est une ébauche concernant une commune de la Somme.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment?). Le bandeau {{ébauche}} peut être enlevé et l’article évalué comme étant au stade «Bon début» quand il comporte assez de renseignements encyclopédiques concernant la commune. Si vous avez un doute, l’atelier de lecture du projet Communes de France est à votre disposition pour vous aider. Consultez également la page d’aide à la rédaction d’un article de commune de France.
Situé sur le plateau qui domine la vallée de la Somme, rive nord, le village est traversé par la route départementale no12, très fréquentée, 6 700 véhicules par jour en 2021[1].
Son territoire est traversé par l'autoroute A16 et l'ex-RN 1 (actuelle RD 1001).
En 2019, la localité est desservie par la ligne d'autocars no27 (Vignacourt - Amiens) du réseau inter-urbain Trans'80[2].
Saint-Vaast-en-Chaussée est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Amiens, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 369 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[6],[7].
Les réseaux ont été mis en souterrain, l'assainissement collectif a été réalisé, une nouvelle mairie est construite.
Quatre lotissements ont été créés par les municipalités qui se sont succédé, transformant la collectivité en une commune périurbaine[8].
Occupation des sols
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (81,1% en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (81,8%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
terres arables (81,1%), forêts (10,6%), zones urbanisées (8,3%)[9].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[10].
Toponymie
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue! Comment faire?
Saint-Vast-en-Chaussée apparaît dans les textes dès le XIesiècle, sous la forme latine Sanctus Vedastus[11].
Le terme en-Chaussée s'explique par l'existence très ancienne de la route Amiens - Abbeville qui passe au sud du territoire communal.
Histoire
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue! Comment faire?
Saint-Vaast était une seigneurie, attestée depuis le XIIIesiècle[11]
Le lieu était, sous l'Ancien Régime un petit village qui comptait environ 200 habitants au XVIIIesiècle[11].
L'aspect actuel de Saint-Vast remonte essentiellement au XIXesiècle[11].
En 2018, la commune et celle de Vaux-en-Amiénois envisagent de fusionner. L'employé municipal de Vaux sera d'ailleurs mis à disposition de Saint-Vaast pour la moitié de son temps de travail dès 2018, moyennant le remboursement de cette prestation par la commune bénéficiaire[12],[13].
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
La commune se trouve dans l'arrondissement d'Amiens du département de la Somme (département). Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 2012 de la quatrième circonscription de la Somme.
La commune était membre de la communauté de communes Bocage Hallue, créée fin 1999.
Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du , qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, la préfète de la Somme propose en un projet de nouveau schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) qui prévoit la réduction de 28 à 16 du nombre des intercommunalités à fiscalité propre du Département.
Ce projet prévoyait la «fusion des communautés de communes du Bernavillois, du Doullennais et de Bocage Hallue», le nouvel ensemble de 34 661 habitants regroupant 70 communes[15]. À la suite de l'avis favorable du Doullennais, du Bernavillois, de l'avis défavorable de Bocage-Hallue (dont une partie des communes souhaitait rejoindre la communauté d'agglomération Amiens Métropole), la commission départementale de coopération intercommunale donne un avis favorable à la fusion en [16],[17].
Celle-ci intervient le , créant la communauté de communes du Territoire Nord Picardie à laquelle la commune se retrouve intégrée en 2017, contre son gré[18].
Elle obtient de la quitter pour intégrer la communauté d'agglomération dénommée Amiens métropole le [19],[20],[21],[22].
Articles connexes: Histoire du recensement de la population en France et Démographie de la France.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[26]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[27].
En 2019, la commune comptait 488 habitants[Note 3], en diminution de 4,5% par rapport à 2013 (Somme: −0,2%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
470
526
616
644
738
735
748
757
701
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
732
748
727
713
692
607
565
522
485
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
421
348
300
260
224
208
221
186
172
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2005
2006
2010
229
281
347
484
528
563
522
512
518
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2015
2019
-
-
-
-
-
-
-
503
488
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[14] puis Insee à partir de 2006[28].)
Histogramme de l'évolution démographique
Enseignement
Pour l'année scolaire 2016-2017, les enfants sont scolarisés au sein du regroupement pédagogique (RPI) de Saint-Vaast-en-Chaussée et de Vaux-en-Amiénois[12]. Le syndicat intercommunal scolaire (SISCO) gère une école publique, maternelle et élémentaire de 40 élèves, située en zone B, dans l'académie d'Amiens[29].
Un ensemble scolaire a été construit par les deux communes[8].
Située au cœur du village, à côté de la mairie, l'église est placée sous le vocable de saint Vaast. Elle remonte à 1833, comme l'atteste la date portée sur sa façade. C'est un édifice de style néo-classique, à vaisseau unique, construit en lits alternés de briques et pierres calcaires, pour les élévations nord et sud et en calcaire seul pour la façade principale[31].
D'un plan simple et d'un intérieur assez sobre, l'église possède un maître-autel réalisé en 1844 et des verrières illustrant la dévotion à saint Vaast, exécutées par la maison Bazin en 1875. Deux verrières, saint Jean-Baptiste et sainte Thérèse d'Avila, sont signées «Veuve Nicolas Lorin, Chartres», Marie Françoise Dian à sa naissance, datées entre 1882 et 1889 et répertoriées dans l'Inventaire général du patrimoine culturel (baies 9 et 10)[32].
La cloche, fondue en 1861, est en acier, ce qui est assez rare pour être souligné[33].
Le monument aux morts.
L'école.
L'église Saint-Vaast.
Personnalités liées à la commune
Henri Dècle (1939-2012), professeur des écoles, de Saint-Vaast-en-Chaussée[réf.nécessaire].
Héraldique
Blason
De gueules à deux têtes de mulet de profil affrontées et accolées, la première de sable oreillée et chevelée d'argent, la seconde d'argent, oreillée et chevelée de sable.
Détails
La première apparition du blason semble dater de 1998. Il a ensuite été repris en plusieurs circonstances[34],[35]. Le statut officiel du blason reste à déterminer.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Références
Notes
Références
«Six caméras et un terrain multisport», Courrier picard, , p.12.
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
«Mariée à Amiens et peut-être à Saint-Vaast-en-Chaussée: Après avoir rejoint Amiens Métropole, la commune de Vaux-en-Amiénois planche sur une fusion avec le village voisin», Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
«Fusionner pour prendre son avenir en main: Un rapprochement avec Vaux-en-Amiénois est envisagé, qui pourrait déboucher sur un projet commun à terme», Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
Benoît Delespierre, «Pour Bocage-Hallue, ce sera avec Doullens et Bernaville», Le Courrier picard, (lire en ligne).
«Arrêté préfectoral du 15 avril 2016 portant projet de périmètre de la communauté de communes issue de la fusion de la communauté de communes du Bernavillois, de la communauté de communes du Doullennais et de la communauté de communes Bocage-hallue», Recueil des actes administratifs de la préfecture de la Somme, nos2016-031, , p.85-87 (lire en ligne[PDF]).
Bakhti Zouad, «De nouvelles communes dans Amiens Métropole?: Neuf nouvelles communes pourraient bientôt intégrer la métropole», Le Courrier Picard, (lire en ligne).
Benoît Delespierre, «Divorces, mariages forcés et frustrations: La décision du préfet d’autoriser certaines communes et pas d’autres à changer d’intercommunalité passe mal par endroits. Tour d’horizon», Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
«Arrêté préfectoral du 12 décembre 2017 portant extension du périmètre de la communauté d'agglomération Amiens Métropole aux communes de Cardonnette, Querrieu, Saint-Vast-en-Chaussée, Vaux-en-Amiénois, Ferrières et Seux à compter du », Recueil des actes administratifs de la préfecture de la Somme, nos2017-086, , p.120-122 (lire en ligne[PDF], consulté le ).
«Un troisième mandat pour le maire de Saint-Vaast-en-Chaussée», Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le )«Sans surprise, Marc Vignolle a été réélu dans sa fonction de maire de Saint-Vaast-en-Chaussée, mardi soir, lors de l’installation du nouveau conseil municipal. Conseil municipal qui est passé de 15 à 11 membres, à cause d’une démographie en baisse (moins de 500 habitants)».
Другой контент может иметь иную лицензию. Перед использованием материалов сайта WikiSort.org внимательно изучите правила лицензирования конкретных элементов наполнения сайта.
2019-2025 WikiSort.org - проект по пересортировке и дополнению контента Википедии