Saint-Sauveur est une commune française située dans le département de la Somme, en région Hauts-de-France.
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La localité est desservie par la ligne d'autocars no27 (Vignacourt - Amiens) du réseau interurbain Trans'80 [1].
Transports ferroviaires
La gare d'Ailly-sur-Somme est à dix minutes à pied[2].
Hydrographie
La commune est limitée au sud par le fleuve côtier la Somme et de très nombreux étangs.
Urbanisme
Typologie
Saint-Sauveur est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5].
Elle appartient à l'unité urbaine d'Ailly-sur-Somme, une agglomération intra-départementale regroupant 3 communes[6] et 5 028 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[7],[8].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Amiens dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 369 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[9],[10].
Occupation des sols
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (78% en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (85,2%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
terres arables (74,9%), eaux continentales[Note 3] (8,7%), zones urbanisées (7,8%), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (3,6%), zones agricoles hétérogènes (2,6%), forêts (1,9%), prairies (0,5%)[11].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[12].
Toponymie
Un document de 1113 nous fournit Haidicourt. Les comptes de la baronnie de Picquigny citent Hédicourt alias S. Sauveur en 1463, 1503 et 1538. En 1463, est relevé Hédicourt que l'on dit S. Sauveur. Ortelius produit S. Sauveur dès 1579[13].
Histoire
Des traces de vie datant du Néolithique ont été relevées dans la commune. L'allée du vieux berger fait allusion à la tombe d'un homme et son chien datant de cette époque, découverte lors de la mise en place de la ZAC des Bornes du Temps[14].
Un cimetière franc remontant à l'époque de Clovis (466-511) a été mis au jour au cours des fouilles réalisées pour la création de la résidence de la Haie pâtissière[14].
À partir du XVesiècle, la famille de Mons d'Hédicourt s'impose dans le village. Ses descendants font encore partie de la population locale[14].
L'extraction de la tourbe devient une activité majeure au XVIIIesiècle. Le grand louchet, l'outil adapté, figure d'ailleurs sur le blason villageois, tout comme les bûches enflammées[14].
Le , le village est libéré de l'occupation allemande. Une rue rappelle cet événement[14].
Au XXesiècle, l'extraction de matériaux dans le lit de la Somme conduira à la réalisation de plans d'eau ensuite destinés aux activités de loisirs[14].
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
La commune se trouve dans l'arrondissement d'Amiens du département de la Somme. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1958 de la première circonscription de la Somme.
La commune faisait partie de la petite communauté de communes de l'Ouest d'Amiens (CCOA), crée fin 1993.
La loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du prescrit, dans le cadre de l'approfondissement de la coopération intercommunale, que les intercommunalités à fiscalité propre doivent, sauf exceptions, regrouper au moins 15 000 habitants.
Dans ce cadre, la CCOA a du fusionner avec la communauté de communes du Val de Nièvre et environs[16] pour former, le , la communauté de communes Nièvre et Somme[17], malgré des difficultés de mise en œuvre[18].
Articles connexes: Histoire du recensement de la population en France et Démographie de la France.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[23]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[24].
En 2019, la commune comptait 1 341 habitants[Note 4], en diminution de 7,52% par rapport à 2013 (Somme: −0,2%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
686
688
757
919
998
1 101
1 180
1 246
1 236
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1 257
1 280
1 238
1 186
1 214
1 164
1 144
1 154
1 185
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1 275
1 214
1 272
1 172
1 104
1 032
911
951
1 042
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2007
2012
1 034
1 173
1 371
1 410
1 557
1 526
1 414
1 398
1 453
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2017
2019
-
-
-
-
-
-
-
1 376
1 341
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[15] puis Insee à partir de 2006[25].)
Histogramme de l'évolution démographique
Enseignement
La commune dispose en 2018-2019 de l'école maternelle Jules-Renard (2 classes) et de l'école élémentaire Jacques-Prévert (3 classes)[26]. Une cantine et un centre aéré complètent les services en faveur de l'enfance[27].
Économie
La commune héberge une zone d'activités, les Bornes du Temps, au nord de l'ex-RN1[28].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Église Notre-Dame-de-la-Trinité[29], construite en pierres avec des soubassements en grès et en briques, elle semble dater du XVesiècle. Sa voute est en «carène de bateau renversée» et son autel en bois sculpté est de style Louis XVI. Les fonts baptismaux du XIIIesiècle creusés dans un chapiteau à crochets pourraient provenir d’une ancienne colonne en pierre d’un temple romain; ils portent une inscription peu lisible au nom de la famille Mons et la date de 1624[30]. Un chandelier pascal en bois taillé, en forme de trépied, date du XVIIIesiècle[31],[32]
La commune possède un lac de 25ha où se pratiquent de nombreuses activités nautiques: canoë, pédalo, paddle... Pendant l'été 2018, 6 000 utilisateurs ont profité de la base gérée par l'Ufolep. Le recrutement de moniteurs devrait permettre d'étendre les activités à la pratique de l'optimist et à la planche à voile. Ceux qui n'ont pas le pied marin peuvent s'exercer au tir à la sarbacane, au VTT ou à la randonnée[2].
Le marais permet également de se livrer à la pêche de loisirs[33]. Le silure, le brochet, la carpe ainsi que la gamme des poissons blancs sont présents en nombre. On y trouve même des blongios et des cormorans[2].
L'église.
Entrée de la base nautique.
Le marais.
La salle de sports.
Le monument aux morts pour la patrie.
Personnalités liées à la commune
René Boulanger (1897-1942), résistant, né à Saint-Sauveur et mort à Auschwitz.
Emmanuel Parsy[pourquoi?] né en 1967, footballeur professionnel[réf.nécessaire].
Héraldique
Article connexe: Armorial des communes de la Somme.
Blason
D'argent au louchet de tourbier de sable en pal, accosté de deux briquettes du même enflammées de gueules; au chef d'or* chargé de trois canards de sinople en vol[34].
Détails
* Il y a là non-respect de la règle de contrariété des couleurs: ces armes sont fautives (métal sur métal). Le blason, de conception moderne, porte en chef trois canards en vol, qui évoquent le marais de la Somme. Le louchet de tourbier et les deux briques de tourbe en flamme rappellent que jusqu'au XIXesiècle, l'extraction de la tourbe, pour le chauffage, procurait un emploi important dans le village. Le statut officiel du blason reste à déterminer.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Dictionnaire topographique du département de la Somme, vol.2, vue 147/267, Amiens, Société des Antiquaires de Picardie (lire en ligne), p.289.
«L’histoire cachée de l’extension de JJA et ses 200 emplois à Flixecourt: Derrière la très bonne nouvelle pour l’emploi se cache aussi une histoire entre collectivités locales où se mêlent concurrence fiscale et coopérations intelligentes», Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
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